Descendance
de
Mathieu de FLANDRES
(XV° siècle)
D'or au chevron de Sable accompagne de trois étoiles à six rais du
même charge d'un écusson d'or au lion de sable arme et lampasse de gueules :
Cimier « Un aigle issant d'or ».
La plupart
des monographies sont isues de l’ouvrage généalogique de Charles Le Thierry
d’Ennequin en 1930 : nous lui rendons hommage
Dressée sur titres par M. le Chevalier Amédée Le Boucq de Ternas,
la généalogie de la famille de Flandres, devait primitivement grâce à la gracieuse
obligeance de son auteur qui avait bien voulu, en 1881, mettre ses manuscrits à
notre disposition, figurer en son entier dans le présent recueil, A la suite de
sa publication par M. Denis du Péage
(1906), cette généalogie, nous l’avons allégée de ses branches collatérales. La
filiation suivie de cette ancienne famille scabinale et patricienne remonte
jusqu'à
I.- Mathieu de FLANDRES,
dont le fils
II.- Pierre de FLANDRES,
était bourgeois de Lille en 1441, dont le fils
III.- Pierre de FLANDRES,
échevin de la dite ville de
IV. - Daniel de FLANDRES, Sgr de Wambrechies,
bourgeois de Lille en I515, époux de
Catherine DE PONT
(D'argent a un pont de deux arches de sable, pose en fasce et
accompagné de trois molettes de sable.), fut
homme d’Armes de Charles-Quint durant dix années,
ainsi que son fils.
Marguerite de Flandres, épouse de Pierre le Pers, décédée sans
enfant, laissa à son frère Daniel la terre de Wambrechies et le château.
V. - Antoine de FLANDRES,
Bourgeois de Lille en I538 ;
celui-ci accompagna l'Empereur Charles Quint en toutes ses
expéditions et notamment au siège d'Alger (I541).
En
Tunis
devient pour quelques années un protectorat de l'empereur. Le roi de France,
quant à lui, ne renonce pas à ses ambitions italiennes.
En 1543, au
terme de bizarres tractations, Barberousse promet à François 1er l'appui de ses
hommes pour de nouvelles attaques dans la péninsule.
En
attendant, il obtient de s'établir à Toulon. C'est ainsi que pendant les longs
mois de l'hiver 1543-1544, les habitants du port et de ses environs vont devoir
cohabiter avec... 30.000 corsaires musulmans de toutes origines.
La
cathédrale Sainte-Marie-Majeure est pour l'occasion convertie en mosquée. Tout
cela pour rien. Les corsaires ne se battront pas pour le roi de France et
celui-ci, lassé de leur présence, verse une rançon pour précipiter leur départ.
La bataille
de Lépante voit la défaite de la flotte turque face aux galères espagnoles mais
les corsaires n'en continuent pas moins d'écumer la mer Méditerranée. Au XVIIe
siècle, les galères du roi Soleil, Louis XIV, sous le commandement d'Abraham
Duquesne, attaquent leurs repaires d'Afrique du nord. Mais c'est seulement avec
la conquête
d'Alger en 1830 que s'achève leur douteuse épopée.
Jacques
Heers a écrit un essai passionnant autour de cette Histoire méconnue, pleine de
bruit et de fureur. Le récit est dense, argumenté, riche d'anecdotes vivantes
et épiques. Pour tous les amoureux de la grande Histoire.
Echevin de Lille de I549 a I556,
Antoine de Flandres avait épousé
Catherine des PLANNQUES
(D'azur au chevron d'argent accompagne en chef de deux glands, les
tiges en bas aussi d'argent et en pointe d'une rose du même.),
fille de Pierre et de Simone de Vendeville, qui lui donna une
fille, Jehanne de Flandres, mariée à François de Grammont, et deux fils: 1°
Jacques; 2° Jean.
VI. - Jacques de FLANDRES, Chevalier, Sgr de Fromont,
bourgeois d’Arras en I563, de Lille en I564,
Grand Bailli et Forestier de Lille,
anobli par lettres patentes de Philippe II, roi d'Espagne, le 29
Novembre 1595 (LE Roux: Noblesse de Bourgogne. Limbourg. Flandres, page 126)e)
;
Dans un pressant besoin d'argent Henri de Bourbon, roi de Navarre
et par héritage de Marie de Luxembourg, sa grand mère et d'Antoine de Bourbon
son père Seigneur d'Haubourdin, avait donné sa seigneurie en gage à Jacques de
Flandres comme sûreté d'un prêt de 553 florins. Ayant négligé d'en payer les
intérêts, il fut assigné devant la justice locale, qui faisant droit a la
requête, ordonna mtse de tait sur la propriété du seigneur-roi ; celle-ci fut
administrée au profit du créancier, avec le droit d'en prélever les revenus.
(Histoire d'Haubourdin).
Jacques de Flandres eut trois fils:
1° Jacques, Sgr de Fromont, chanoine de St-Piat à Seclin ;
2° Charles, Sgr d'Herzeaux,
secrétaire du roi d'Espagne en son conseil d'Etat des Pays-Bas et
en son conseil privé.
Echevin de la ville d’Arras,
il leva et dressa une compagnie à ses frais lors des troubles en
les pays d'Embois
fut l'auteur d'1 pièce de poésie représentée a Arras le 13 Février
1600 à l'occasion de l'entrée dans cette ville des Archiducs Albert et Isabelle
(Archives historiques et littéraires 1re série, Tome IV).
3° Pierre: Petrus de Flandres, Atrebas et (Eta lis X originem
trahens a Jacob.), scutifero, dynasto de Fromont et Anna de Herlin, (Nécrologie
de St-Vaast).
De cette branche tombée en quenouille. Certains biens parvinrent au
Comte d'Espaing, qui en 1783 se trouvait être Sgr d'Herzeaux. à Wambrechies, et
même au signataire de ces lignes.
VI. - Jehan de FLANDRES, Sgr de l'Empire,
bourgeois de Lille par relief du 3 Janvier 1575,
Rentier de I’ Etat en vertu d'un contrat du 8 Mai 1595, ratifie le
I5 du même mois par Henri IV.
Le 24 Aout 1556, Jehan de Flandres épousa
Michelle de SAILLY
qui mourut le 24 février 1574 ; lui-même décéda le 14 Janvier 1621 en
son château a Wambrechies, ou il fut inhumé (« Sachent tous, que par devant
moi. Josse Scrieck, notaire résidant en la ville de Lille, et en présence des
témoins souscrits, comparurent, en leur personne Jehan de Flandres. Fils
d’Antoine, bourgeois et marchand assisté d' icelui Antoine, son père ;
Damoiselle Catherine Desplanques. Femme dudit Antoine, sa mère; Jacques de
Flandres, son frère et Célias des Planques aussi bourgeois de Lille, son oncle
maternel d'une part;
Antoine de Sailly, aussi bourgeois d'icelle, père et soi-fesant
fort de Michelle de Sailly, sa fille qu'il a eue de Damoiselle Marie d'
Ancoisne, sa femme; assiste de Pierre Descamps, l'aine, son beau-cousin; de
Jean d' Ancoisne, son neveu d'autre part; et reconnurent traicte de mariage
être mu et pJu~parle d'entre icelui Jehan de Flandres, et ladite Michelle de
Sailly, lequel au plaisir de Dieu, etc. ». D' ANC01SNE : D' or à trois étoiles
de sable avec en chef un lion passant, la tète contournée de gueules.
Jehan de Flandres avait épouse en secondes noces Anne Petit, fille
de Guillaume, Mayeur de Tournai, et de Catherine Taffin, et en troisièmes noces
par contrat du 7 Janvier 1600, passe devant Me Jehan Ie Hardi, notaire
apostolique et royal a Tournay, Madeleine d'Ennetieres, fille de Jean, écuyer,
Sgr de Lassus et de Jeanne Le Clercq. Le partage de ses biens est du 22
Novembre 1622. La dernière descendante de cette branche fut Françoise-Joseph-Sophie,
née en I n I, d’Alexis-Joseph de Flandres, Chevalier, Sgr de Radinghem et de
Christine-Thérèse de Rouvroy épouse de Julien Bidé, comte de
Antoine de Sailly en 1586
VII. - Jacques de FLANDRES,
leur fils, Bourgeois de Lille en 1613,
Procureur de
Bailli de Noyelles, après contrat passe le 9 Janvier 1622,
naquit à Wambrechies, le 6 Septembre 1568.
En premières noces, Jacques de Flandres avait épousé
Josine Bourel, fille de Jean et d'1sabeau de Hainin, dont il eut
deux enfants ;
il épousa en l' Eglise St-Etienne, a Lille,
Agnès CUVILLON,
fille de Guillaume et de Jacqueline Du Pont, dont entre autres
enfants
(Ces enfants furent : François, né le lor Juillet 1628, baptisé à
Ste-Catherine, Jacques, né le 18 Février 1633, bourgeois et rentier, allie a
Jeanne Dubus et qui, sans enfant, laissa ses biens a ses trois nièces, filles
de Simon de Flandres ; Jourdain, religieux dominicain a Braine-le-Comte. Il fit
donation de ses biens a. Josse de Flandres, son oncle à la mode de Bretagne
ainsi qu'il résulte d'un acte de partage entre Simon, Fran9ois, Jacques et
Marguerite (née le 10 février 1631).
il eut un fils:
VIII. - Simon de FLANDRES,
Notaire,
Procureur a
né le 6 Juin 1626,
Un portrait date de 1658 représenté Simon à l'âge de trente-deux
ans, le visage aux lèvres purpurines ombragées d'une fine moustache brune, la
chevelure longue retombant sur un large col ferme d'une cordelière blanche, le
poing gauche a la hanche, une flèche dans la main droite :
Simon de Flandres était membre de la compagnie des Archers de
Le vitement est de velours noir double de soie rouge, avec de
grandes manches largement ouvertes sur d'autres manches de lingerie à poignets
formant revers, noues d'un ruban noir. Dans le haut, a l' oppose d'une draperie
rouge et d'une colonne, les armoiries de Simon telles qu' elles avaient été
décrites dans les lettres de noblesse accordées a son oncle (Le brevet est du 6
février r699, transcrit au deuxième registre de Lille, n° 268.), enregistrées
pour lui-même par M. d'Hozier, et a cote, celles de
Jeanne DES MAZURES,
(De Gueules a un cygne d'argent. Les iconophiles connaissent les
estampes fameuses dont Salomon Bernard. Dit le petit Bernard, décora l'Eneide
de Virgile, prince des poètes, translatée du latin en français par Louis des
Mazures, Tournaisien 1560 en vente a Lyon chez Jean de Tournay. C’était a Lyon
que s'imprimaient alors les plus beaux livres ornes de gravures sur bois),
fille de Charles et Jeanne Van Thiennen
qu'il épousa le 15 Janvier 1663, après contrat devant Me Pierre de
Paillon, notaire a Lille. Ce portrait d'un ancêtre si oublié que son nom
lui-même en 1880 n'eut éveillé aucun souvenir, était autrefois enchâssé dans
les boiseries d'un salon de l'hôtel de la rue à Fiens, il eut ensuite
l'infortune d'être descendu d'un grenier, accroché dans une cuisine, à toutes
les vapeurs de laquelle il fut expose pendant dix ans; puis, quand le visage se
fut roule en lambeaux, repeint vers 1890 par un amateur. Il appartenait a M. et
a. Mme Lethierry-Bocquet.
Dernier male de sa branche,
Simon de Flandres mourut le 8 Novembre 1708 et fut enterré à
St-Etienne en la chapelle de
IX. - Marie-Jeanne de FLANDRES, Dame d'Annequin et du
Petit-Bertrangle,
Née le 18 Octobre 1663; elle épousa en premières noces e), le 28
Janvier 1692 Pierre-Joseph PLAETVOET, marchand à Lisle, fils de François,
échevin, et de Jeanne Laignel (Jeanne Laignel était fille de Jean et de
Marguerite de
X. - Marie-Jeanne-Joseph PLAETVOET
(D'argent
au chevron de sable, accompagne de trois merlettes du
même. François Plaetvoet était né à
Flambertin-les-Ypres, d'Alexandre, décédé
avant 1656 et de Marie Jaenotte.) Née le 31 Octobre 1697,
épousa
Jean-Jérôme ARONIO
écuyer,
Sgr de le Vigne, (ARONIO: De sinople a un lion d'argent couronne et
lampasse de gueules, a une bande mi-partie d'azur et de gueules brochant sur le
tout accolé : de sable a une fasce bretessée et contre-bretessée d'argent, qui
est DE SURMONT.
né le 27 Septembre 1683 de J-B., Chevalier, Sgr des
Escalus,Conseiller du Roy, Trésorier de France de