La dynastie

des

Van Blarenberghe

De 1600 à 1864

 Van-Blarenberghe

Famille de peintres et miniaturistes à Lille et Versailles

Lors du rattachement de Lille à la France en 1668, les Van Blarenberghe, d'origines flamandes, deviennent français.

Dès 1680, et pendant plus d'un siècle, les Van Blarenberghe donnent l'exemple d'une dynastie familiale, comme les Parrocel ou les Vernet à Avignon.

Ils vont connaître leur notoriété par la venue d'un de leurs membres à Paris.

Jan van BLARENBERGHE

&1600 Suzanne LIEBAERT

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Jooris van BLARENBERGHE 1615-1670

Mary COOLEN 1609-1685

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Hindrick van BLARENBERGHE 1646-1712

&1690 Jacqueline van der KAMPT †1710

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Jacobus-Guilelmus van BLARENBERGHE 1691-1742

&1713 Marie Claire DELEMOTTE †1763

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Louis-Nicolas van BLARENBERGHE 1716-1794

 

Henri-Désiré van BLARENBERGHE 1734-1812

&1739 Marie-Jeanne BASSECOUR

 

 

Le fondateur était

 Jooris van Blarenberghe (1612-1670)

L'influence de la peinture flamande est très marquée chez les deux premiers peintres de la dynastie,

Dont : Hendrick van Blarenberghe (1646-1712)

Jacques-Wilhelm van Blarenberghe(v. 1679-1742) , 

natif de Leyde et fixé à Lille, 

était déjà peintre de batailles. 

Dont : Jacques-Guillaume van Blarenberghe 

(23 janvier 1691-30 avril 1742, inhumé le 1° mai 1742 à Lille-Saint André)

peintre de bataille

Van Blarenberghe Jacques Guillaume

se fait encore sentir chez

Chateau de Veretz aux Lenglart Prouvost peint par Van Blarenberghe

Vue du château de Veretz (qui appartient aux Lenglart-Prouvost)

Il peint notamment des miniatures et des panoramas. La majorité de ses œuvres sont à la gouache, mais il utilise également la pierre noire, l'aquarelle, ou la peinture à l'huile.

Spécialiste des scènes de batailles, en tant que peintre militaire, il peint des situations de batailles pour l'armée de terre ou des ports militaires tel celui de Brest pour la marine, avant la révolution française. Durant la révolution française il peint la prise de la Bastille, ainsi que le bal de la Bastille qui s'y déroule l'année suivante.

Il dessine et peint plusieurs scènes de la vie de son époque, à la façon flamande, avec de grands paysages ou de nombreux personnages s'affairent lors d'une fête ou sur leur lieu de travail. Spécialiste des peintures miniatures, il excelle dans les détails des personnages sur ses peintures. Activité dans les ports, scène de kermesse, patinage sur glaçe, vie au château de Versailles, scène d'arrestation de filles publique ou bien encore vie dans les maisons, restent des témoins importants de la vie de cette époque.

Il peint également des châteaux, comme celui de Chanteloup, et la pagode de son jardin.


Henri-Désiré van Blarenberghe (Lille 1734 – Paris 1812), frère de Louis-Nicolas, fut également son élève et adopta lui aussi sa manière.

Diane-Hélène van Blarenberghe(20 février 1786-4 septembre 1853),

dernière peintre de la dynastie, adopte quant à elle un style parfaitement français.

Son parrain était Louis XVIII et Elisabeth de Bourbon, sa marraine était Diane, Comtesse de Polignac (1742-1817)

Sa soeur est Eugénie van Blarenberghe (1790-1864)

Hindrick van BLARENBERGHE 1646-1712   Jacqueline van der KAMPT †1710             | - 1690 - |            




            |             Jacobus-Guilelmus van BLARENBERGHE 1691-1742   Marie Claire DELEMOTTE †1763         | - 1713 - |        




        |         Louis-Nicolas van BLARENBERGHE 1716-1794   Marie-Jeanne BASSECOUR     | - 1739 - |    




    |     Henri-Joseph van BLARENBERGHE 1741-1826   Charlotte-Rosalie DAMESME †1837 | - 1781 - |




| Eugénie-Alexandrine van BLARENBERGHE 1790-1864

Epouse de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode.

Charles et Eugénie eurent Marie qui épousa le 3 août 1843 Jules Decroix, né le 7 avril 1818 à Lille décédé le 3 juillet 1889 (à l'âge de 71 ans), banquier, fondateur de la Caisse commerciale de Lille, juge au tribunal de commerce, vice-président de la chambre de commerce de Lille,

Dont le père . Louis François Joseph Decroix né le 03/01/1780 et meurt le 09/05/1862, en 1805, Julie Beaussier, née en 1785, second fille de son cousin germain Beaussier-Mathon; son père était un gros négociant et fut député à la chambre Introuvable en 1816 (Ultras, Chambre introuvable; du 14-22 août 1815 au 5 septembre 1816.Élection de 1815 : Reconduits dans cette « Chambre introuvable », les Ultras poursuivent leur œuvre (réinstaller la monarchie absolue, répression, règlements de comptes). Louis XVIII doit lui-même dissoudre cette chambre excessive qui l'effraie le 5 septembre 1816 pour couper à la reprise de la Terreur légale, les excès ultras menaçant la stabilité même du royaume et de la Restauration, allant jusqu'a faire craindre une nouvelle révolution." Cette Chambre, que dans les premiers temps le roi qualifia d'introuvable, se montra folle, exagérée, ignorante, passionnée, réactionnaire, dominée par les intérêts de caste ", tel en est la définition de la comtesse de Boigne. Bien décidé à se défaire de cette Chambre devenue impossible, d'autant que l'empereur de Russie lui-même menace de laisser ses troupes en France si le roi ne renvoie pas de tels députés, Louis XVIII admet : "Ils finiraient par m'épurer moi-même. " A l'annonce de la dissolution, la rente monte aussitôt de trois points... Après un an passé à institutionnaliser la "Terreur blanche" et à tenter de forcer la marche du pays vers l’Ancien Régime, la "Chambre introuvable" est dissoute par Louis XVIII. Plus royaliste que le roi, cette chambre a prôné l’exécution ou l’exil des "traîtres" des Cent Jours, muselé la presse et surtout créé des tribunaux spéciaux : les Cours Prévôtales. Plus modéré et épaulé le Duc de Richelieu et Decazes, Louis XVIII mise sur l’élection d’une chambre plus modérée susceptible de ramener la sérénité en France. ).Louis Eustache entra dans la maison de commerce de son beau-père. Paralysée des jambes à la suite d'un accident, Julie Beaussier, effectua un voyage homérique dans le midi de la France pour y suivre un traitement, à base de bains de vin, qui, paraît-il, la guérit.

Dont descend la journaliste Faustine Farragi-Bollaert

faustine Bollaert descendante des Van Blarenberghe Decroix

Charles Dathis était le  frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode

Prosper Derode buste en bronze

prosper derode 1790-1859    henriette dathis

 

Parmi leurs 7 enfants, Prosper fut négociant, président du Tribunal de commerce de Lille

épousa Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la célèbre Comtesse-écrivain.

Henri Raymond "Eugène", Comte de Ségur 1798-1863/1869

 

Sophie ROSTOPCHINE, Comtesse de Ségur 1799-1874

 

Henri Albert Joseph CUVELIER 1800-1861

 

Julie Louise BERNARD 1808-1882

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Anatole de SÉGUR, Marquis 1823-1902

 

Cécile CUVELIER 1830-1885

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Pierre-Marie, Comte de Ségur 1853-1916

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Cécile CUVELIER 1830-1885
&1851 Anatole de SÉGUR, Marquis 1823-1902

 

 

 

 

 

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Pierre-Marie, Comte de Ségur 1853-1916

L'hotel Virnot, rue de Gand à Lille, fut celui des Cuvelier dont la fille épousa le marquis de Ségur:

Escalier rue de Gand hotel Cuvelier puis Virnot

Comtesse de Segur

derode-cuvelier

 Pauline Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques Louis David, notaire et maire de Lille

Baron Meunier par David

Le baron Meunier, père, par Jacques Louis David

Lucien Jules Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et dEmma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau.

 

invitations Virnot dans l hotel place Saint Martin Lille 2   invitations Virnot dans l hotel place Saint Martin Lille 1

Au XVIII° et XIX° siècle, les familles Virnot et Lenglart entretenaient des relations constantes avec les artistes : voici une liste d’invités à un opéra donné en l’hôtel Virnot, place Saint Martin à Lille : on y voit les Van Blarenberghe.

urbain_dominique       Charles Lenglart Van Nuffel

place saint Martin a Lille Hotel Virnot

Sur le plan artistique, Charles Lenglart entretient des relations avec Jacques-Louis David,Jacques Louis David Piat-Joseph Sauvage, Piat-SauvageNoel Lemire, Noel LemireJan Garemijn,Jan Garemijn Louis- Nicolas van Blarenberghe Van Blarenberghe; il est lui-même peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782.

La collection Lenglart comportait, outre des œuvres de peintres nationaux et européens, des œuvres d'artistes régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi ces derniers, on remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François Eisen, Depelchin et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représentés que par une ou deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait différent puisqu' a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection après un premier partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ cent-cinquante dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une cinquantaine de croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique comprenait a peu près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille. L'essentiel de la collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui eurent lieu en 1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res tent difficiles d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille en 1889 par Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la collection Lenglart encore a cette date.

Né en 1740, Charles Lenglart, beau frère de Catherine et Seigneur de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, conservateur du musée de Lille. est a la fois le petit-fils d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de la Chambre consulaire de Lille et 1'unique fils d'un des plus importants négociants de dentelles de Lille. A la mort de son père en 1766, il reprend I'activité paternelle a laquelle il ajoute celle de banquier. II semble avoir possédé des revenus confortables mais ne se range pas parmi les premières fortunes de la ville76. Apres une vie qui parait avoir été paisible dans l'ensemble en dépit de 1a période révolutionnaire, il meurt en 1816., Il épouse en 1767, Marie Anne van Nuffel, issue de la noblesse bruxelloise. 

 

La collection Lenglart fut largement transmise jusqu'à nos jours à leurs descendants, mais firent aussi l'objet de trois importantes ventes aux enchères dont voici l'une d'elle ; parmi les œuvres, celles de Van Blarenberghe : une miniature atteint un prix record de la vente.

Vente Tableaux Lenglart Lille 1    Vente tableaux Lenglart Lille