La dynastie
des
De 1600 à
1864
Famille de
peintres et miniaturistes à Lille et Versailles
Lors du
rattachement de Lille à
Dès 1680, et
pendant plus d'un siècle, les Van Blarenberghe donnent l'exemple d'une dynastie
familiale, comme les Parrocel ou les Vernet à Avignon.
Ils vont connaître leur notoriété par la venue d'un de leurs membres à Paris.
&1600 Suzanne
LIEBAERT |
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Jooris van
BLARENBERGHE 1615-1670 |
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& Mary COOLEN
1609-1685 |
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Hindrick van
BLARENBERGHE 1646-1712 |
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&1690 Jacqueline van
der KAMPT †1710 |
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Jacobus-Guilelmus
van BLARENBERGHE 1691-1742 |
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&1713 Marie Claire
DELEMOTTE †1763 |
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Louis-Nicolas
van BLARENBERGHE 1716-1794 |
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Henri-Désiré
van BLARENBERGHE 1734-1812 |
&1739 Marie-Jeanne
BASSECOUR |
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Le fondateur
était
Jooris van
Blarenberghe (1612-1670)
L'influence de la peinture flamande est très marquée chez les deux premiers peintres de la dynastie,
Dont : Hendrick
van Blarenberghe (1646-1712)
Jacques-Wilhelm van Blarenberghe(v. 1679-1742) ,
natif de Leyde et fixé à Lille,
était déjà peintre de batailles.
Dont : Jacques-Guillaume van Blarenberghe
(23 janvier 1691-30 avril 1742, inhumé le 1° mai 1742 à Lille-Saint André),
peintre de bataille
se fait
encore sentir chez
Vue du
château de Veretz (qui appartient aux Lenglart-Prouvost)
Il peint
notamment des miniatures et des panoramas. La majorité de ses œuvres sont à la
gouache, mais il utilise également la pierre noire, l'aquarelle, ou la peinture
à l'huile.
Spécialiste
des scènes de batailles, en tant que peintre militaire, il peint des situations
de batailles pour l'armée de terre ou des ports militaires tel celui de Brest
pour la marine, avant la révolution française.
Durant la révolution française il peint la prise de la Bastille, ainsi que le bal de
Il dessine
et peint plusieurs scènes de la vie de son époque, à la façon
flamande, avec de grands paysages ou de nombreux personnages
s'affairent lors d'une fête ou sur leur lieu de travail. Spécialiste des
peintures miniatures, il excelle dans les détails des personnages sur ses
peintures. Activité dans les ports, scène de kermesse, patinage
sur glaçe, vie au château de Versailles,
scène d'arrestation de filles publique ou bien encore vie dans les maisons,
restent des témoins importants de la vie de cette époque.
Il peint
également des châteaux, comme celui de Chanteloup,
et la pagode de son jardin.
Henri-Désiré van Blarenberghe (Lille 1734 – Paris
1812), frère de Louis-Nicolas, fut également son élève et adopta lui aussi sa
manière.
Diane-Hélène
van Blarenberghe(20 février 1786-4 septembre 1853),
dernière
peintre de la dynastie, adopte quant à elle un style parfaitement français.
Son parrain
était Louis XVIII et Elisabeth de Bourbon, sa marraine était Diane, Comtesse de
Polignac (1742-1817)
Sa soeur est Eugénie van Blarenberghe (1790-1864)
Hindrick van BLARENBERGHE 1646-1712 Jacqueline van der KAMPT †1710 | - 1690 - |
| Jacobus-Guilelmus
van BLARENBERGHE 1691-1742 Marie Claire
DELEMOTTE †1763 | - 1713 - |
| Louis-Nicolas
van BLARENBERGHE 1716-1794 Marie-Jeanne
BASSECOUR | - 1739 - |
| Henri-Joseph van
BLARENBERGHE 1741-1826 Charlotte-Rosalie
DAMESME †1837 | - 1781 - |
Epouse de
Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode,
grands parents de Louise Virnot-Derode.
Charles et
Eugénie eurent Marie qui épousa le 3 août 1843 Jules Decroix, né le 7 avril
1818 à Lille décédé le 3 juillet 1889 (à l'âge de 71 ans), banquier, fondateur
de
Dont le père
. Louis François Joseph Decroix né le 03/01/1780 et meurt le 09/05/1862, en
1805, Julie Beaussier, née en 1785, second fille de son cousin germain
Beaussier-Mathon; son père était un gros négociant et fut député à la chambre
Introuvable en 1816 (Ultras, Chambre introuvable; du 14-22 août 1815 au 5
septembre 1816.Élection de 1815 : Reconduits dans cette
« Chambre introuvable », les Ultras poursuivent leur œuvre
(réinstaller la monarchie absolue, répression, règlements de comptes). Louis
XVIII doit lui-même dissoudre cette chambre excessive qui
l'effraie le 5 septembre 1816 pour couper à la reprise de
Dont descend
la journaliste Faustine Farragi-Bollaert
Charles
Dathis était le frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode,
grands parents de Louise Virnot-Derode
Parmi leurs
7 enfants, Prosper fut négociant, président du Tribunal de commerce de Lille
épousa Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la célèbre Comtesse-écrivain.
Henri Raymond
"Eugène", Comte de Ségur 1798-1863/1869 |
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Sophie
ROSTOPCHINE, Comtesse de Ségur 1799-1874 |
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Henri Albert
Joseph CUVELIER 1800-1861 |
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Julie Louise
BERNARD 1808-1882 |
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Anatole de
SÉGUR, Marquis 1823-1902 |
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Cécile
CUVELIER 1830-1885 |
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Pierre-Marie, Comte de Ségur 1853-1916 |
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L'hotel Virnot, rue de Gand à Lille, fut celui des Cuvelier dont la fille épousa le marquis de Ségur:
Pauline
Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques
Louis David, notaire et maire de Lille
Le baron
Meunier, père, par Jacques Louis David
Lucien Jules
Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales,
banquier et Président de
Au XVIII° et
XIX° siècle, les familles Virnot et Lenglart entretenaient des relations
constantes avec les artistes : voici une liste d’invités à un opéra donné
en l’hôtel Virnot, place Saint Martin à Lille : on y voit les Van
Blarenberghe.
Sur le plan
artistique, Charles Lenglart entretient des relations avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn, Louis- Nicolas van Blarenberghe ; il est lui-même peintre amateur et
se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle il remplit
le rôle de commissaire a partir de 1782.
La collection
Lenglart comportait, outre des œuvres de peintres nationaux et européens, des
œuvres d'artistes régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi
ces derniers, on remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François
Eisen, Depelchin et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représentés
que par une ou deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait
différent puisqu' a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection
après un premier partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ
cent-cinquante dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une
cinquantaine de croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique
comprenait a peu près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille.
L'essentiel de la collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui
eurent lieu en 1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res
tent difficiles d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille
en 1889 par Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la
collection Lenglart encore a cette date.
Né en 1740,
Charles Lenglart, beau frère de Catherine et Seigneur de Lannoy et de
Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier
de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal,
président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au sacre
de Napoléon, conservateur du musée de Lille. est a la fois le petit-fils
d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de
La
collection Lenglart fut largement transmise jusqu'à nos jours à leurs
descendants, mais firent aussi l'objet de trois importantes ventes aux enchères
dont voici l'une d'elle ; parmi les œuvres, celles de Van
Blarenberghe : une miniature atteint un prix record de la vente.