Quelques illustrations de la lignée des

Angliviel de la Beaumelle

La famille Angliviel appartient à l’ancienne bourgeoisie du Languedoc autorisée par décret du 15 juin 1877 

à joindre à son patronyme le nom « de la Beaumelle ». Elle est protestante au XVIe siècle ; elle se distinguera à chaque génération ;

elle est établie depuis des générations dans le négoce bordelais.

 
Jean Angliviel +1757

Négociant &
Suzanne d'Arnal +1729
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Jean Angliviel 1723-1812 &1771
Suzanne Carle 1743-1811
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Marie François Laurent Angliviel 1782-1869

Monsieur de La Bécède

Conseiller général du Gard &1812
Eulalie Teissier du Cros 1787-1860
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Adrien Angliviel de La Beaumelle 1814-1903

Conseiller général du Gard, maire de Valleraugue

Chevalier de la Légion d’Honneur &1836
Amélie Pascal-Vallongue 1816
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Armand Laurent Angliviel de La Beaumelle 1846-1895

Notaire à Bordeaux, sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot en 1879 &1874
Alice Flouch 1852-1924
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Dont Maurice, Jacques et Robert

Quelques personnalités de ces branches (sans liens généalogiques) et alliances:

Branche ainée : Jacques Angliviel de La Beaumelle 1880-1960

&1904 Yvonne Mestrezat 1885-1958

Lauraine Angliviel de La Beaumelle.
Mariée en  2005, en l'église de Béganne (Morbihan), avec Gilles Le Mintier de Léhélec, petite fille de Marc Le Mintier,

marquis de Léhélec, descendant d’un Gentilhomme de la maison du roi, Mousquetaire du roi, écuyers.

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Branche cadette : Robert Angliviel de La Beaumelle 1885-1961,

Vice-président du Syndicat général de l'Industrie Cotonnière à Paris &1925 Cécile Browne 1905, petite fille de Willem Frederik Browne, négociant, consul de Hollande et Gabrielle Roederer 1875-1968, d’une ancienne lignée patricienne de Strasbourg.

Hélène Angliviel de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925, Paris 1er, décédée le 8 mai 2000, Paris (74 ans).

mariée le 18 décembre 1950, Paris, avec Alain Virnot, né au Havre (Seine-Maritime), polytechnicien, Creusot Loire, bureau d’étude à l’énergie atomique sous la direction du duc de Brissac.

virnot-blason-blanc

François Angliviel de La Beaumelle, né le 1er juin 1927, Paris 1er, décédé le 15 février 2006, inhumé, Valleraugue (30, Gard) (78 ans), marié le 18 février 1956, Paris 16, avec Béatrice de Bary,  petite fille de  Jean-Brice de Bary, Saint-Cyr 1926-28, général de brigade (origine Infanterie), diplômé d'Etat-Major, En commandement à Dijon avant l'armistice de 1940, il parlemente avec les Allemands et évite le bombardement de la ville et la capture des militaires Français.Il devient ensuite Résistant, membre de l'ORA. Il sera arrêté par la gestapo et enfermé à la prison St-Michel de Toulouse en juillet 1943. Resté muet, il sera gracié faute de preuves. Un livre paru en 1967 lui est consacré : Jean Brice, un officier chrétien.(source : O. Schlumberger). Citoyen d'honneur de la ville de Dijon, où une rue porte son nom.Croix de guerre 14-18 et 39-45 et TOE. Rosette de la résistance, etc, mort pour la France des suites de sa déportation, Officier de la Légion d'honneur, ESM Saint-Cyr, promotion du sous-lieutenant Pol Lapeyre.

Il est le fils d’Albert de Bary, Commandant d'artillerie breveté, Ancien élève de Polytechnique promotion 1890, de l'Ecole d'Application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau 1891-93, de l'Ecole Supérieure de Guerre. Quand la guerre éclata, il fut attaché comme chef d'escadron à l'état-major du général de Castelnau qui commanda d'abord le II° armée puis le groupe d'armées du Centre. Il fut ensuite chef d'état-major Général des armées françaises, et enfin commanda le groupe d'armée de l'Est.Châtelain de Rousson par Salindres (Gard). Chevalier de la Légion d'honneur, décoré de divers ordres belges, russes, serbes, bulgares.Thuret (Etude sur l'histoire des Bary-Barry, par C. de Bary - 1927)14i2010,

La famille de Bary est originaire de Tournai et très ancienne. Un Brice de Bari prit part à la bataille d'Ascalon en 1191
A la Réformation, tous les enfants d'Antoine de Bary quittèrent Tournai et firent souche à Genève, Bâle, Francfort, Hambourg et en Angleterre. Jean de Bary fut reçu bourgeois de de Francfort en 1598. Son fils Jean II émigra à Bâle, où il fut reçu bourgeois en 1633.La branche aînée est demeurée à Bâle, tandis que la branche cadette, fixée en Alsace, a adopté la nationalité française après 1871. Un décret impérial du 8 février 1865 les a autorisés à faire précéder leur nom de la particule que leurs ancêtres avaient laissé tombée en désuétude. D'autres rameaux sont représentés en Bavière, à Francfort, à Anvers, en Amériques du Nord et du Sud.

Armand Angliviel de La Beaumelle, né le 15 juillet 1929, Paris (75) 1er, décédé en 1964 (35 ans),  marié en 1962 avec Béatrice de Rothschild, née en 1939, Chevalier de la Légion d'honneur (promotion de Pâques 8 avril 2007), de la branche James, baron de Rothschild, Anobli (21/10/1816) ainsi que ses frères (sauf Nathan, naturalisé anglais) par l'empereur d'Autriche, puis fait baron héréditaire (29/9/1822) ; fondateur de la branche parisienne, il finança le retour des Bourbons. Ami de Louis-Philippe, propriétaire de Château-Lafitte, philantrope. Associé gérant de "Rothschild frères", il fit de l'établissement parisien le plus puissant d'Europe. Fondateur de la compagnie des chemins de fer du nord. Consul général d'Autriche-Hongrie à Paris.

Rothschild.

Dont

Marie Angliviel de La Beaumelle, née le 7 avril 1963, Neuilly-sur-Seine, Hauts de Seine.
Mariée en 1987 avec Brandino Brandolini d'Adda, « 
Aggiunge il cognome "d'Adda" nel 1894, con autorizzazione ministeriale. »,  fils de Brandolino Brandolini d'Adda, conte di Valmareno 1918-2005 et Cristiana Agnelli 1927

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Leonello Brandolini d'Adda, né le 31 mai 1950, est un éditeur français d'origine italienne, issu d'une famille vénitienne. Il est le fils de Brandolino Brandolini d'Adda di Valmareno et de son épouse, née Cristina Agnelli et sœur de Gianni Agnelli. Après avoir fait ses études à l'Institut d'études politiques de Paris, Leonello Brandolini commence sa carrière d'éditeur au Livre de Poche, dans le groupe Hachette. En 1987, il est appelé par Christian Bourgois à prendre la direction de Presses Pocket, dans le groupe des Presses de la Cité, où il succède à Bernard de Fallois. En 1992, après le départ de Christian Bourgois du groupe de la Cité, il lui succède à la tête de 10/18.  Il est le P-DG des éditions Robert Laffont depuis 1998.

Béatrice se remaria avec Pierre Rosenberg, historien de l’art et essayiste français, né le 13 avril 1936 à Paris. Il est académicien français, élu en 1995 au fauteuil 23, succédant à Henri Gouhier.

Rosenberg-Pierre-Beatrice

Pierre Rosenberg a fait toute sa carrière au musée du Louvre, comme conservateur, puis président-directeur de 1994 à 2001. Grand connaisseur de la peinture européenne des Temps modernes, il est reconnu comme l’un des spécialistes internationaux de Nicolas Poussin. Il a été élu à l’Académie française le 7 décembre 1995, au fauteuil d’Henri Gouhier (23e fauteuil).

Pierre Rosenberg, réfugié pendant l’occupation allemande en Lot-et-Garonne et en Gironde avec ses parents (avocat), a fait ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris. Ayant obtenu par la suite une licence en droit et un diplôme de l’École du Louvre, il est entré en 1962 comme assistant au département des peintures du musée du Louvre où il fera toute sa carrière, jusqu’au poste de conservateur du patrimoine chargé du département des peintures.

Président du Louvre

D’octobre 1994 à avril 2001, il a été président-directeur du musée du Louvre, devenu un établissement public en 1992. Boursier Focillon, il a fait des séjours à l’université Yale (1961-1962) ; à l’Institute for Advanced Study de Princeton (1977) ; à l’université de Cambridge (1986), en tant que titulaire de la chaire Slade. Professeur à la chaire de peinture française à l’École du Louvre en 1970-1971, il a été président de la Société de l’histoire de l’art français (1982-1984) et président du Comité français d’histoire de l’art (1984). Il a été membre du comité de rédaction de la Revue de l’Art depuis sa fondation en 1969, de XVIIe siècle, de Print Quarterly, d’Artibus et Historiae, de Dialoghi, de Museum Management and Curatorship, de la Revue du Louvre.

L’académicien

Membre de l’Académie française, Pierre Rosenberg est membre étranger de l’American Academy of Arts and Sciences, de l’American Philosophical Society (Philadelphie), honorary fellow de la Royal Academy (Londres), membre étranger de l’Accademia Nazionale dei Lincei et de l’Accademia Nazionale di San Luca, ainsi que de l’Accademia del Disegno (Florence), de l’Accademia Pietro Vanucci (Pérouse), de l’Ateneo Veneto (Venise), de l'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti (Venise) et de l’Accademia Clementina (Bologne).

XVIIe et XVIIIe siècles

Le dessin et la peinture française et italienne des XVIIe et XVIIIe siècles ont été ses principaux centres d'intérêt, qui ont donné lieu à des livres et à des articles savants. Il a publié les catalogues raisonnés des dessins de Poussin, de Watteau et de David, en collaboration avec Louis-Antoine Prat.

Livres

    Le Chat et la Palette : le chat dans la peinture occidentale du XVe au XXe siècle, avec Élisabeth Foucart-Walter, Paris, Biro, 1987

    Le XVIIe siècle français, Paris, éditions Princesse, 1976 (OCLC 26908615)

    Catalogue raisonné des dessins de Poussin, avec Louis-Antoine Prat,Milan, éditions Léonardo, prix XVIIe siècle en 1995

    Du dessin au tableau : Poussin, Watteau, Fragonard, David et Ingres, Paris, Flammarion, 2001 (OCLC 48449212)

    Jacques-Louis David 1748-1825. Catalogue raisonné des dessins, avec Louis-Antoine Prat, Milan, éditions Leonardo Arte, 2002, 2 vol. (OCLC 51105812)

    De Raphaël à la Révolution. Les relations artistiques entre la France et l’Italie, Milan, Skira, 2005 (ISBN 88-7624-006-3)

    Dictionnaire amoureux du Louvre, Paris, Plon, 2007 (ISBN 978-2-286-04003-1)

    Venise, Arles, Actes Sud, 2011 (ISBN 978-2-7427-9660-1)

Conférences

    Enseigner l’histoire de l’art ?, colloque sur « L’enseignement de l’histoire de l’art à l’école », Paris, La Sorbonne, 21 septembre 2009 (en ligne).

Décorations

    Officier de la Légion d'honneur

    Chevalier de l’ordre national du Mérite

    Chevalier des Arts et des Lettres

    Grand officier de l’ordre du Mérite de la République italienne

    Commandeur de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne.

Descendants de Jean Angliviel

Jusqu'à la 7e génération.  Base Roglo

Jean Angliviel, décédé le 18 septembre 1757, négociant.
Marié avec Suzanne d'Arnal, décédée en 1729, dont

Marié avec Léonie de Bousquet, dont

Marié en 1799 avec Marguerite Thomassin, née en 1782.

Voici le célèbre philosophe,

Ascendant des Angliviel de la Beaumelle.

Jean Angliviel +1757 &

Suzanne d'Arnal +1729

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Laurent Angliviel de La Beaumelle 1726-1773

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   Portrait par Carmontelle en 1772

Élève des jésuites au collège d’Alais (Alès), et destiné par ses parents au commerce, il se rendit à Genève en 1745 pour y terminer ses études, y abjura le catholicisme et passa en Danemark où il remplit pendant trois ans les fonctions de précepteur particulier, puis fut chargé d’un cours public de langue et de littérature françaises.

Durant cette période, il entreprit un journal littéraire, l’Aspasie moderne, et publia en faveur de la liberté religieuse un roman souvent confondu avec celui de Crébillon fils, qui porte un titre presque semblable : l’Asiatique tolérant, traité à l’usage du Zéokinizul [Louis XV], roi des Kofirans [Français] (1730, in-12). Lors d’un séjour à Berlin (1754), il encourut la haine de Voltaire, qui ne lui pardonna jamais deux passages d’un recueil intitulé Mes Pensées ou le Quand dira-t-on ? (1751, in-12), où il reprochait à Voltaire la pension de 7000 francs dont l’avait gratifié Frédéricet où il l’assimilait à un « bouffon » et à un « nain ». Obligé de quitter Berlin en hâte, il parcourut diverses villes d’Allemagne, fit un séjour de quelques mois à Gotha et se rendit à Paris en 1752.

La publication de notes injurieuses sur le Siècle de Louis XIV lui valut un premier emprisonnement à la Bastille du 24 avril au 12 octobre 1753, et un ordre d’exil à cinquante lieues qui, sur les instances de Montesquieu et de La Condamine, fut révoqué. Aussitôt libre, il rédigea une Réponse au Supplément du Siècle de Louis XIV, dirigé par Voltaire contre lui, et prépara ses Mémoires pour servir à l’histoire de Mme de Maintenon (1755-56, 6 vol. in-12), suivis d’un recueil de Lettres, dont la critique moderne a fait justice en dévoilant les interpolations et les infidélités que La Beaumelle s’était permises quand il ne les fabriquait pas de toutes pièces. Accusé d’avoir dérobé quelques-uns des originaux aux archives de Saint-Cyr, il fut détenu de nouveau à la Bastille du 6 août 1756 au 1er septembre 1757, exilé à Toulouse où il eut un procès, qu’il gagna, contre le capitoul David, si tristement fameux par son rôle dans l’affaire Calas et où il épousa l’une des sœurs du jeune Lavaysse, impliqué dans le même procès.
Voltaire, que cette union aurait dû, semble-t-il, apaiser, poursuivit La Beaumelle jusque dans sa retraite où il s’était confiné, et l’accusa de lui avoir adressé par la poste quatre-vingt-quinze lettres diffamatoires anonymes. La Beaumelle réussit à se laver de cette imputation gratuite, obtint l’autorisation de revenir à Paris et fut gratifié en 1771 d’une place à la Bibliothèque du roi et d’une pension dont sa santé, minée par tant de tracas et de mauvais traitements, ne lui permit pas de jouir longtemps.
Ses deux dernières publications : Examen de la nouvelle Histoire de Henri IV, de Bury (Genève, 1768, in-8) et une édition annotée de la Henriade (1769) avaient été saisies et mises au pilon par le crédit de Voltaire; mais le Commentaire sur la Henriade fut réimprimé par Fréron avec des changements (1775, in-4 ou 2 vol. in-8). La Beaumelle avait laissé, entre autres travaux posthumes, une Vie de Maupertuis, publiée par ses descendants (1856, in-18).

                                                                 Quelques citations :
        Qu'un ministre veille sur ses paroles, il lui vaut mieux faire vingt sottises qu'en dire une.
Il est rare que le mérite brille à la Cour. Vous ne verrez point un homme à talents dans une antichambre.
Que la conscience soit éclairée ou non, elle est également respectable.

Bibl.: J. Delort, Histoire de la détention des philosophes et des gens de lettres à la Bastille, 1829, t. II. — Michel Nicolas, Notice sur la vie et les écrits de La Beaumelle, 1852, in-8, réimpr. dans l’Histoire littéraire de Nîmes (t. II) de l’auteur. — Ch. Nisard, les Ennemis de Voltaire, 1853, in-8. — Maurice Angliviel, Observations sur un écrit de M. Ch. Nisard, 1853, in-8. — G. Desnoiresterres, Voltaire et la Société française (et notamment Voltaire et Frédéric). — Paul Grimblot, les Faux Autographes de Mme de Maintenon, 1869, in-12. — A. Geffroy, Mme de Maintenon d’après sa correspondance authentique, 1887, 2 vol. in-12.

(d'après le site http://perso.wanadoo.fr/dboudin/zGalerie/LaBeaumelle.html et Larousse du XXème siècle)

 

&1764

Rose Victoire Lavaysse 1733-1813

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Moïse Victor Angliviel de La Beaumelle 1772-1831

Colonel du génie, écrivain

Victor-Laurent-Suzanne-Moïse Angliviel de La Beaumelle, né en 1772 et mort en 1831, a publié divers écrits sur l’Espagne et le Brésil et donné quelques traductions de pièces du théâtre espagnol, imprimées dans les Chefs-d’œuvre des théâtres étrangers (1822). On lui doit aussi une Arithmétique maternelle parue à titre posthume. &

 

Enfin une ascendance ancienne d’Angliviel 

qu’il nous faut mentionner:

 

Etienne Angliviel ca 1420 &
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Thomas Angliviel &1479
Agnès Saurin
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Etienne Angliviel ca 1480 &
Marguerite de Lapeyre ca 1480-1555
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Antoine Angliviel 1521-1607 &1550
Gaillarde Monteil 1510-1584
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Sauveur Fulcrand Angliviel 1560-/1631 &1588
Marie Reilhan ca 1570-ca 1661
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Jacques Angliviel +/1648 &1621
Isabeau Valdeyron 1583/-/1648
|
Jacques Angliviel +/1682 &1648
Jeanne Berthezene
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Pierre Angliviel

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