Famille originaire des Flandres
maritimes.
Michel Cailliau
1679-1733 &
Anne Marie van
Kassel 1685-1729
|
Michel Joseph
Cailliau 1723-1784
Premier échevin &
grand bailli du Vicomté de Zuytpeene &
Maria Jeanne
Jacqueline Loones 1737-1785
|
Pierre Cailliau
1768-1820
Banquier, négociant,
directeur de la Banque Cailliau, Duquesne, & Cie,
conseiller municipal de
Valenciennes &1795
Catherine
Caroline Isabelle Duquesne 1770-1860
Victor Cailliau
1799-1877
Banquier, directeur de la
banque Cailliau &1826
Thérèse Leman
1804-1870
|
Victor Cailliau
1833-1896
Banquier, directeur de la
banque Cailliau à Douai
28 rue du Palais à Douai.
Quelques années après sa mort la banque a été rachetée par le Crédit du Nord
(avant la guerre de
14-18). &
Célina Defrenne
1840-1935
D’où les deux
branches :
Quelques personnalités de ces branches (sans liens généalogiques) et alliances:
Branche ainée : Victor Cailliau 1833-1896
& Célina Defrenne
1840-1935
Thérèse Cailliau, née le 16 décembre 1859,
Douai , décédée le 20 juin 1921,
Paris (61 ans).
Mariée le 7 août 1882,
Douai , avec Rodolphe de
Bailliencourt dit Courcol, né le 16 décembre 1859,
Douai , décédé le 20 juin 1921,
Paris (61 ans),
Célina Cailliau, née le 1er mars 1860,
Valenciennes,décédée le 5 mai 1946,
Douai (86 ans).
Patrice
Cailliau, né le 8 décembre 1940,
disparu le 27 janvier 1968,
en mer, à bord du sous-marin Minerve en Méditerranée (27 ans),
lieutenant de vaisseau, marié avec Sylvie Rollet
|
Laurence
Cailliau, née le 18 juin 1948.
Mariée avec Antoine de
Foulhiac de Padirac, , Famille installée dans le Quercy
depuis le XVe siècle et ayant donné au XVIIe des magistrats et professeurs
d'université, des prêtres, docteurs en Sorbonne et vicaires généraux de
l'évêché de Cahors, ainsi que des officiers chevaliers de Saint-Louis. Elle fut
anoblie par les charges de secrétaire du roi et de capitoul de Toulouse sous le
règne de Louis XV. Armes : Armes : "d'azur à une bande d'or accompagnée
en chef d'une étoile du même". (Armorial de 1696) .
Des trois branches qui votèrent dans les rangs de la noblesse en 1789, seule
subsiste celle de Padirac qui a donné aussi des officiers au XIXe siècle.
Simone
Cailliau, née le 3 février 1894,
Arras (Pas-de-Calais), décédée le 13 janvier 1985
(90 ans), religieuse des Soeurs de l'Assomption.
Branche cadette : Edmond Cailliau 1834-1909
&1859 Marie Pollet
1834
Berthe
Cailliau, née le 1er décembre 1872,
Tournai (Hainaut, Belgique), décédée.
Mariée avec Victor Virnot,
dont Marie-Thérèse
Virnot, née en 1905, supérieure du Sacré Cœur à Chatenay Malabry.
André Virnot, né en 1907, décédé à la guerre 14-18.
Branche féminine des Victor Virnot:
Les enfants de Victor Virnot
« L’oncle Victor Virnot avait huit
enfants: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la
Marne; que des sœurs dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost-Virnot,
de son premier mariage avec Mademoiselle Bocquet; puis deux enfants avec Mlle
Cailliau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, supérieure du
Sacré Cœur. Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine
Dubois était avec Simone Broudehoux les deux femmes les plus belles de Lille.
Victor allait à la messe tous les matins
à la messe de l’église de la Madeleine à Lille , conduit par son chauffeur et
rencontrait Mlle Cailliau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique
mais sans argent. Il disait souvent qu’ils étaient « les derniers »,
c'est-à-dire les rares familles anciennes restant à Lille.
Le général de Gaulle avait une seule
sœur a épousé un M. Cailliau dont la sœur a épousé Victor Virnot. Cette
sœur du général de Gaulle fut cachée
pendant la guerre par les Virnot au Havre où ils ont une très belle propriété
qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires. La famille
de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup
avec les Virnot; à Paris, ils habitaient
au 114, bd Raspail ou 110 car Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté
celui du Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des
balcons; la fille de Gaulle allaient à Sion; le grand père Urbain Virnot
allait régulièrement à Paris, en partie
pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité
lors de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions
après les Rothschild, leur hôtel particulier ayant été expatrié rue de Tournai
à Lille.
Le très distingué oncle Gustave Decoster
(époux de Cécile Virnot) avait été en classe avec le Général de Gaulle et sont
resté s toute leur vie en correspondance. Le général fut reçu par Louise
d’Halluin, née Virnot, au
château de
Fanières (Louise habitait avant à Château de
Champigneulles dans la Marne
qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin:
étant à coté pour une cérémonie,
le général demanda de loger chez tante Louise; il y a
fallu mettre un lit
adapté; Agnès Dickson-d’Halluin a encore le
«fauteuil du Général». Brigitte
Prouvost-Virnot
« Le grand père du général, un
autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul
des Charles Prouvost-Masurel. »
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862,
Lille, décédé le 28 janvier 1944,
Lille (82 ans), marié le 25 juillet 1889
avec Marie Bocquet,
née le 26 août 1867,
Lille, décédée le 2 septembre 1903,
Mons en Baroeul (36 ans), dont
Madeleine Virnot.
Germaine Virnot, née le 25 octobre 1891,
Lille, décédée, mariée le 7 février 1912,
Lille, avec Jean Dubois,
né le 10 mai 1876,
Lille, décédé le 27 novembre 1922,
Lille (46 ans).
Marie-Louise
Virnot, née le 31 octobre 1894,
Lille (filleule: Simone Bernard
1926-), mariée le 31 décembre 1912,
Le Havre (76), avec Augustin Dubois,
né le 24 août 1890,
Lille, décédé le 18 février 1946
(55 ans).
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896,
Lille, décédée en 1985 (89 ans), mariée
le 26 septembre 1919,
Lille, avec Georges Prouvost,
né en 1894, industriel en confection textile à Paris.
Antoinette
Virnot, née le 11 mai 1898,
décédée en 1972 (74 ans), mariée le 31 mai 1920,
Lille, avec Pierre Herlin,
né le 15 juin 1894,
décédé en 1975 (81 ans).
Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ).
Veuf, Victor Virnot se remaria avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), sœur d’Alfred, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l’âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, marié le 18 janvier 1910, Paris VII, avec Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l’âge de 93 ans), sœur du Général de Gaulle.
Victor Virnot et sa deuxième épouse, Berthe Cailliau
dont
Marie-Thérèse
Virnot, née en 1905. Et André Virnot,
né en 1907.
Réunion Virnot organisé par la Mère Virnot à Chatenay-Malabry
Quelques parcours de
vie :
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896,
Lille, décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919,
Lille, avec Georges Prouvost,
né en 1894
Georges Prouvost (1892) et Marthe
Virnot
Sœur Cécile Prouvost, 1921-1983
Une femme qui a voulu se faire nomade
avec les nomades :
Née le 15 juillet 1921 à St Maurice des Champs, près de Lille, dans une
famille d’industriels, elle connut une enfance sans privations dans un milieu
aisé. De sa jeunesse, de la première année de guerre, de sa vocation, on ne
sait rien. Entrée dans l’Institut des franciscaines missionnaires de Marie en
1940 à dix-neuf ans, elle laissa le souvenir d’une novice
« casse-cou » toujours à l’affût de quelque chose à entreprendre, à
inventer, sans avoir peur de l’effort, de la difficulté, du risque ou du
danger. Après son noviciat, elle fit des études d’infirmière puis fut envoyée
au Maroc.
Elle écrit, fin 1969, dans un bref résumé de sa vie : J’étais prête à
aller dans n’importe quel pays de monde, sauf en Afrique du Nord et chez les
musulmans. C’est là que l’obéissance m’envoya. J’étais jeune et pleine
d’enthousiasme. Je me suis livrée avec ardeur à toutes les tâches que le
Seigneur m’offrit : vie d’infirmière, étude de la langue du pays, de la
religion, de la civilisation. Je passais successivement dans les maisons
(communautés) de Fès, Casablanca, Taroudant, Rabat. En 1961, j’eus mon
obédience pour Midelt. Je fus partout, malgré des croix réelles, profondément
heureuse dans ma vocation, trouvant dans l’Institut mon plein épanouissement
humain et spirituel. Midelt fut donc la dernière étape de sa vie conventuelle,
avant le grand saut, chez les nomades. Là, elle avait un poste d’infirmière
dans le dispensaire, dépendant de la Santé publique, et elle s’occupait plus
spécialement de prévention maternelle et infantile. À la fin de 1969, Cécile
écrit : Depuis deux ans, le Seigneur m’attire vers une intimité constante
avec lui et un profond désir de vie contemplative. Lors de ma dernière retraite
en septembre 1969, il me fit voir clairement que ma vie serait nomade-contemplative.
C’est en juin 1969, au cours de l’ascension de
l’Ayachi (le deuxième sommet du
Haut-Atlas, 3735 mètres) qu’elle ressentit vivement et
douloureusement combien
les nomades étaient abandonnés au point de vue sanitaire.
À la fin de 1969,
elle présente, par écrit, son projet à la
Provinciale et à son conseil, ainsi
qu’à la Supérieure Générale et
à l’archevêque de Rabat. Elle explique : Je
voudrais donc, dès le printemps 1970, avoir l’autorisation
de passer, de temps
en temps, une nuit sous la tente, soit près d’un malade,
soit chez des amis
sûrs – et j’en ai de très sûrs. Il
faudrait que rapidement, le rythme atteigne
deux nuits par semaine ; tout en continuant mes activités
normales au
dispensaire et en communauté. Puis mon désir serait, dans
deux ans,
c’est-à-dire au printemps 1972, pouvoir vivre cinq jours
sous la tente, dans la
montagne et rentrer dans ma communauté le samedi et le dimanche.
Plus une
partie de l’hiver. Il me semble que là, je vivrais mieux
l’imitation de Jésus
Christ, la Voie, la Vérité, la Vie de nos âmes, qui
a voulu vivre cette vie de
proximité et de communauté avec les plus pauvres de son
pays qui étaient si
semblables au nomades de nos régions ; nomade avec les
nomades. Non sans
appréhension, ses supérieures et l’archevêque
laissèrent ouverte cette
possibilité de proximité avec les plus pauvres de la
montagne. Un projet qui
devint réalité en 1970, au rythme prévu. Comme
« compagne », dans ces
débuts, elle eut, non pas l’une de ses sœurs, mais
une femme berbère et elle
dira :
Il s’est créé entre nous une amitié profonde et actuellement, nous vivons
en fraternité comme deux sœurs, heureuses l’une et l’autre de montrer à notre
entourage qu’une musulmane et une chrétienne peuvent vivre ensemble en
réalisant chacune à fond sa religion. Pour nous, ajoute-t-elle, c’est le
dialogue islamo-chrétien vécu, avec simplicité, mais dans la réalité.
Très vite, elle pourra dire : J’ai enregistré et arrive à suivre d’une
manière régulière près de trois cents familles (de nomades). Il doit en rester
à peu près cent cinquante que je n’ai pas encore touchées. Le travail est
surtout de prévention, vaccinations, visites prénatales, surveillance des
nourrissons, dépistages de tuberculose...Nous faisons aussi les soins…
Ce qui est important pour elle dans ce vivre avec, ce sont les
contacts avec les gens qui l’entourent. Entre 1972 et 1974, elle circule dans
un rayon de trente kilomètres autour de Midelt, ce qui lui permet de contacter
un grand nombre de personnes. En 1972, elle compte 584 familles, soit 3475
personnes. En 1974, elle compte 659 familles, soit 3833 personnes et, en
infirmière méthodique, elle établit une fiche par famille. Elle essaie de
sensibiliser les parents à la nécessité des vaccinations. Mais comment faire
admettre qu’on pique un enfant en bonne santé ? Elle ne vaccine aucun
enfant sans l’accord de l’un des deux parents. Un autre point à obtenir, c’est l’hospitalisation
quand le médecin la demande car les gens ont peur. Elle suit avec grand soin
les enfants : les rachitiques, les anémiés, les mangeurs de terre. Mais
elle porte surtout ses soins sur l’éducation : hygiène,
alimentation : « Cela m’est facilité par le fait que je vis avec eux,
et, en partie comme eux. Je suis à la disposition de ceux qui viennent chaque
jour entre 7 h 30 et 17 h 30 ; mais pour les urgences, il n’y a pas
d’heure, je suis à leur disposition jour et nuit. Pour se faire nomade avec les
nomades, Cécile est vêtue d’un grand burnous d’homme, coiffée d’une manière qui
n’était ni féminine ni masculine, et chaussée de grosses sandales berbères,
même en plein hiver. Lorsqu’elle devait prendre le car, pour ne pas déranger,
elle était prête à partir de bonne heure. Enveloppée dans mon burnous, je me
couche sur un banc public, on me prend pour un homme et on me laisse
tranquille.
Sa vie à la tente était partagée entre son travail d’infirmière, la prière
à laquelle elle consacrait beaucoup de temps et l’étude, car Cécile lisait,
écrivait et étudiait beaucoup. Elle avait même composé un lexique
français-berbère et berbère-français. Elle avait entrepris la traduction en
berbère de l’évangile selon saint Marc et commencé celle de l’évangile selon
saint Jean. Elle avait traduit le « Notre Père », le « Je vous
salue Marie » et le « Magnificat » et composé quelques chants.
Elle suit des cours par correspondance, cours de Bible, d’islamologie, de
théologie. On lui doit aussi un livret sur le traitement par les plantes
qu’elle complétera au cours des années, ainsi que des notes sur l’acupuncture.
Sa vie fut laborieuse et austère. Pour bien le comprendre, il faut se l’imaginer
dans son contexte habituel : non au calme dans sa chambre ou son bureau,
elle n’en a pas ; mais assise au pied d’un arbre, ou l’hiver, près du feu
sous la tente ouverte à tous. En 1978 Cécile reçoit une sœur comme compagne
sous la tente ; mais pour que la Fraternité soit reconnue par les
instances suprêmes de l’Institut, il faudrait une troisième sœur, qui se fera
attendre encore cinq ans.
En
février 1983, Cécile est opérée à
l’hôpital d’une occlusion intestinale.
Et cette opération révèle un cancer très
avancé. Trop avancé même pour qu’on
puisse intervenir. Elle est mise au courant par le médecin et
elle accepte dans
la foi, dans la joie et dans l’espérance. Puis,
malgré l’insistance des siens,
elle exprime le désir de finir ses jours à la tente,
puisque médicalement il
n’y a rien à faire. Elle quitte l’hôpital
quand la plaie est cicatrisée et
continue de soigner les nomades par l’intermédiaire de la
sœur qui est avec
elle sous la tente. Les derniers mois, les souffrances physiques furent
intenses ; et pareillement sa vie d’union à Dieu.
Deux mois environ avant
sa mort, Cécile commença un jeûne, ne buvant que du
liquide. Je ne vois pas
pourquoi je devrais nourrir mes cellules cancéreuses quand il y
a tant de gens
qui meurent de faim…Ce fut la veille de sa mort, le 10 octobre
1983, qu’arriva
– dernière délicatesse du Seigneur – la
reconnaissance par Rome de cette
fraternité sous la tente. C’était dans la montagne
les fêtes de mariages et
toute la nuit avaient résonné les sons des derbouka (tambours), plus
proches ou plus lointains. C’était pour Cécile, l’annonce d’un autre festin,
d’autres noces. À l’aube du mardi 11 octobre 1983, après une nuit de grandes
souffrances, entourée de ses trois sœurs, elle dit : « Je vais vers
mon Père », prononça le nom de Jésus, entra dans la lumière qui n’a pas de
déclin et dans la joie de Dieu. À ses obsèques, dans le cimetière de la Kasbah
Myriem, c’est une foule qui l’accompagnait, composée de chrétiens et de
musulmans, de prêtres et de religieuses ; mais surtout de ses frères et
sœurs de la montagne, les nomades.
Témoignages
Un prêtre qui l’a bien connue. Le but premier de Cécile a été de vivre avec
les plus pauvres, de partager le dénuement de ce peuple berbère, nomade,
qu’elle aimait. Le partage de leur vie avec tout ce qu’il y a de difficile, de
dur et parfois même de rebutant, c’était son choix et non pas une conséquence à
supporter tant bien que mal. Elle aimait les pauvres, non pas en phrases et en
théorie, mais dans la réalité des actes quotidiens.
Son programme de vie
Imitation de Marie : surtout dans son mystère de la Visitation,
puisque, comme elle, je porte le Corps de son Fils.
Adoratrice de cette Eucharistie avec laquelle je vis en intimité totale.
Victime, car les sacrifices ne manquent pas quand il faut affronter les
intempéries, la privation de tout ...
Missionnaire, selon l’esprit de Mère Fondatrice, Marie de la Passion.
Son faire-part de décès composé par elle-même
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,
Jésus a dit : Je suis la Résurrection. Qui croit en moi, fut-il
mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu
cela ? (Jn 11, 25)
Réjouis-toi avec moi !
Le Seigneur est venu me chercher pour la vie qui ne finit pas.
Je prie pour toi et je t’attends dans la joie de la Résurrection
Amen. Alleluia !
Cécile Prouvost
Monseigneur Chabert, l’archevêque de Rabat :
Je l’admirais et j’étais fier d’avoir dans mon diocèse une telle
ambassadrice de Jésus parmi les plus pauvres. Elle représentait bien cette
option préférentielle que l’Église demande.
Et sa Provinciale :
Telle que je la connais, l’estime et l’admire, profondément dans son don
total, dans ce cheminement qu’elle a fait depuis des années et qui […] me semble
une authentique recherche du Seigneur, à l’exemple de saint François et de
Marie de la Passion.
Denis Prouvost
ingénieur, consacre son temps libre à l’étude du Vieux Paris ; Il s’intéresse
notamment au cycle de l’eau et à la topographie historique. Il est également
contributeur de l’Atlas du Paris souterrain; il est le fils d'Hubert
Prouvost et Brigitte de la Martinière.
Renaud Gagneux, Denis Prouvost, Emmanuel
Gaffard (photographies)
Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus.
De la muraille du Bas-Empire à l’enceinte de 1840, Paris s'est protégée
derrière de solides ouvrages, d'un rayon toujours plus vaste alors que la ville
ne cessait de repousser ses limites. Il demeure des vestiges importants de
certains de ces murs quand d'autres ont pratiquement disparu. L’empreinte en
est cependant encore fréquemment gravée dans le tissu urbain: c'est durablement
que les enceintes - ou leur fantôme - ont en effet marqué la limite entre des
propriétés, que l’orientation du mur a guidé la découpe des parcelles. Ainsi,
c'est en portant attention à des éléments d'apparence bien anodine, comme l’orientation
des souches de cheminées, la continuité des mitoyens ou les moindres dénivelés
de la chaussée, que le promeneur se fera archéologue pour retrouver le chemin
des remparts de Paris.
Charles
Cailliau, né le 9 septembre 1916,
Charleroi (Belgique), tué le 21 mai 1940,
Cauroir, près Cambrai (Nord ) (23 ans), saint-Cyr 1936-38, sous-lieutenant,
sœur du Général de gaulle, général
de Gaulle
Chef du
gouvernement provisoire de la République française (1944 à 1946), Président de
la République française (8 janvier 1959 - 27 avril 1969), président du
Conseil (1958-1959)
Descendants de Michel Cailliau
Jusqu'à la 5e génération. Base Roglo
Michel Cailliau, né le 1er juillet 1679,
Ochtezeele, décédé le 10 novembre 1733
(à l'âge de 54 ans).
Marié avec Anne Marie van
Kassel, née en 1685, décédée le 7 juillet 1729,
Zuytpeene (à l'âge de 44 ans), dont