Un mécène et collectionneur du siècle des lumières

Charles LENGLART,

Seigneur de Lannoy et de Plancques 

Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, 

futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à 1816, 

député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, 

conservateur du musée de Lille.

(1740-1816)

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Portrait par Heinsius

Charles était le frère de Marie Alexandrine Lenglart, épouse de Charles Louis Virnot de Lamissart, de Catherine Charlotte Lenglart épouse d’Urbain Dominique Virnot, de Marie reine Blanche Lenglart 1744-1817 épouse de Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu, membre de la chambre de commerce de Lille

Charles LENGLART s’est illustré par sa fameuse collection de tableaux et par son mécénat auprès de la dynastie de peintres : les Watteau de Lille dont il posséda un grand nombre d'oeuvres.

Il était le fils de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et d’Alexandrine Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen.
 Il épousa Marie Anne van Nuffel, 1744-1826, fille d’,grand juge de la chambre des Tonlieux de Bruxelles, anobli par l’impératrice Marie- Thérèse en 1756 et de Marguerite Allard (petite fille de Michel Allard, peintre de leurs altesses sérénissime les archiducs Albert et Isabelle.

     

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Jean Baptiste van Nuffel,  Marie Begge d'Ancré, seigneur de Droosbeck et Laeken, 1675 1736

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Arnolphe Goduwal Berthulphe,  Marie Marguerite Allard,  écuyer,  seigneur de Marselaer, Berent, Wyckluyse,     1721-1789

Illustrations issues du lvre de Jean Pierre Lenglart: les descendants de Guillaume Lenglart

Voici un extrait de l’important ouvrage de Gaëtane Maës : 

Les Watteau de Lille : 

Louis Joseph Watteau, dit Watteau de Lille

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« comme plus tard son fils François Watteau, né le 10 avril 1731 à Valenciennes et décédé le 27 août 1798 à Lille, est un peintre français.

C'est le petit-neveu de Jean-Antoine Watteau, le peintre des fêtes galantes, et le fils de Noël Joseph Watteau (1689-1756), frère de Jean-Antoine Watteau.

Peintres actifs à Lille, lui et son fils François seront appelés les « Watteau de Lille ». Son rôle a été déterminant dans la création du futur musée lillois des Beaux-Arts qui sera inauguré en 1803, par la réalisation du premier inventaire des tableaux confisqués à la Révolution.

Natif de Valenciennes, Louis-Joseph Watteau y est d'abord apprenti en 1738-1739, avant de se rendre à Paris où il est l'élève de Jacques Dumont (le Romain), puis de l'Académie royale de peinture et de sculpture. En 1755, il est nommé professeur à l'École de dessin de Lille, qui vient d'être créée, mais n'y reste que peu de temps. L'année suivante, il achète une charge de peintre dans sa ville natale. Il participe alors activement à la vie de la Guilde de Saint-Luc de 1758 à 1764. En 1757, il épouse Marie Agnès Dandois à Maubeuge qui lui donnera douze enfants, parmi lesquels François. En 1770, il est adjoint du peintre Louis-Jean Guéret à l'Académie des arts de Lille. Il prend sa suite à la direction du cours de dessin en 1778. Membre de l'Académie de Lille depuis 1775, il devient alors l'un des principaux artisans de la fondation de l'Académie de Valenciennes en 1783. Fixé définitivement à Lille, il s'engage dans la sauvegarde des tableaux confisqués au début de la Révolution, ce qui l'amène à être l'initiateur du musée de la ville en 1795. Il meurt le 27 août (10 fructidor an VI) dans son logement de l'École centrale de Lille.

Œuvres

La 14éme expérience aérostatique de Monsieur Blanchard accompagné du Chevalier Lépinard.

La réception d'un soldat arrivant dans sa patrie, avec en fond Lille vue du Dieu-de-Marcq (1774), huile sur toile, Palais des beaux-arts, Lille.

La Fête au Colisée (ca 1787), huile sur toile, 75 × 91 cm, Palais des beaux-arts, Lille

La Jolie Colombe, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

La 14ème expérience aérostatique de M. Blanchard, huile sur toile, Musée de l'Hospice Comtesse, Lille

Le Bombardement de Lille, huile sur toile, Musée de l'Hospice Comtesse, Lille

Le Retour des Aéronautes Blanchard et Lépinard, huile sur toile, Musée de l'Hospice Comtesse, Lille

Collégiale Saint-Nicolas d'Avesnes-sur-Helpe, trois tableaux dans la chapelle de la Vierge

Église Saint-Maurice de Lille, quatre scènes de la Passion

Références bibliographiques

André Mabille de Poncheville, Louis et François Watteau dits Watteau de Lille, Paris, André Delpeuch, 1928

Claude-Gérard Marcus, Les Watteau de Lille (Louis-Joseph et François Watteau), Paris, 1976

Gaëtane Mäes, Les Watteau de Lille. Louis Watteau (1731-1798). François Watteau (1758-1823), Paris, Arthena, 1998 » Wikipedia

 

François Louis Joseph Watteau,

« dit Watteau de Lille comme son père Louis Joseph Watteau, né le 18 août 1758 à Lille et décédé dans la même ville le 1er décembre 1823, est un peintre français.

Biographie

François Watteau est le fils de Louis Joseph Watteau et le petit-fils de Noël Joseph Watteau (1689-1756), frère de Jean-Antoine Watteau. C'est donc l'arrière-petit-neveu de Jean-Antoine Watteau, le peintre des fêtes galantes.

Formé par son père à Lille, puis à Paris auprès de Louis Jean-Jacques Durameau et à l'académie des beaux arts de Paris de 1775 à 1782, il fournit des dessins à la Galerie des Modes avant de revenir à Lille. En 1802, il présente deux Batailles d'Alexandre au salon de Paris qui ne rencontrent pas la faveur de la critique. À partir de 1806, il ne peint plus, mais continue à dessiner pour produire une œuvre graphique considérable.

Professeur à l'école de dessin de Lille (créée en 1753), puis professeur à partir de 1796 à l'École centrale du Nord à Lille1 dans l'ancien couvent des Récollets, rue des Arts, il a aussi été conservateur adjoint du musée des beaux-arts de Lille de 1808 à 1823N 1.

Œuvres

Peu fourni, son œuvre peint est très diversifié et couvre des sujets aussi divers que les scènes d'actualité, les scènes militaires, les scènes religieuses et les portraits.

La Procession de Lille en 1789, huile sur toile, Musée de l'Hospice Comtesse, Lille

1799, Le siège de Beauvais en 1472, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

vers 1803, La Fête du Broquelet, huile sur toile, Musée de l'Hospice Comtesse, Lille » Wikipedia

 

«  en 1766, Louis WATTEAU (1731-1798) s'installe à Lille ou on 1'a peut-être fait venir. Lors de la naissance de son sixième enfant, le 8 septembre 1766, on relève effectivement pour la première fois le nom de Charles Lenglart au titre du parrain. Cette rencontre est fondamentale pour Louis car Lenglart devient rapidement son principal client et l’appui social qu'il a vainement recherche a Valenciennes. Pour cette raison, il est nécessaire de s'arrêter un instant sur la personnalité de ce denier.

Ne en 1740, Charles Lenglart est a la fois le petit-fils d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de la Chambre consulaire de Lille et 1'unique fils d'un des plus importants négociants de dentelles de Lille. A la mort de son père en 1766, il reprend I'activité paternelle a laquelle il ajoute celle de banquier. II semble avoir possédé des revenus confortables mais ne se range pas parmi les premières fortunes de la ville76. Apres une vie qui parait avoir été paisible dans l'ensemble en dépit de 1a période révolutionnaire, il meurt en 1816.

Quand il rencontre Louis Watteau, il n’est encore ni bourgeois de Lille (1768), ni échevin (1769) mais déjà grand amateur d'art. II a commence, depuis 1760 environ, une collection  qui devient rapidement la plus importante du nord de la France. On sait que le peintre Jacques-Louis David a fait le détour en 1781 pour la visiter en compagnie de Piat-Joseph Sauvage. Les tableaux, qui la composaient, étaient pour la plupart des écoles flamande et hollandaise79 et essentiellement des scènes de genre. II serait trop long d'établir la liste complète des artistes représentés et nous nous contenterons de citer pêle-mêle : Nicolas Berchem, Jean de Bray, Albert Cuyp, Gabriel Metsu, Godfried Schalcken, Jan Steen, Gérard Tel' Borch, Adriaen van de Velde, Jan Weenix ... pour l'Ecole hollandaise ; Ambroise et Pierre Brueghel, Gonzales Coques, David Teniers II, Rogier van der Weyden, Jan Wildens ... pour I'Ecole flamande. La peinture française est représentée par des personnalités très diverses : Louis Boilly, Sebastien Bourdon, Jean-Louis Demarne, Gabriel-François Doyen, Jacques Lajoue, Hyacinthe Rigaud. A l'intérieur des listes, on remarque que les grands maîtres n'apparaissent qu'a travers leur Ecole; c'est le cas de Rembrandt, de Rubens, de Boucher et de Fragonard. Enfin, les Italiens font figure de parents pauvres car seuls quelques grands noms sont mentionnes, sans qu'il soit aujourd'hui possible de déterminer si les attributions étaient méritées. On rencontre ainsi notamment les noms de Bellini et du Parmesan. La collection comportait également des œuvres d'artistes régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi ces derniers, on remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François Eisen.

eisenDepelchin et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représents que par une ou deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait différent puisqu' a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection après un premier partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ cent-cinquante dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une cinquantaine de croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique comprenait a peu près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille. L'essentiel de la collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui eurent lieu en 1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res tent difficiles d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille en 1889 par Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la collection Lenglart encore a cette date.

Apparente aux familles bourgeoises de Lille83, Charles Lenglart épouse en 1767, Marie Anne van Nuffel, issue de la noblesse bruxelloise. Sur le plan artistique, il entretient des relations avec

 Jacques-Louis David, david Piat-Joseph Sauvage, piat-sauvageNoel Lemire, le-mire

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Louis- Nicolas van Blarenberghe

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iI est lui-même peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782.

Lenglart-Quincampoix-Girodet, Gros, Gérard, Guérin, Lemot, Quatremère de Quincy

Lors de ses voyages à Paris ( on voit son adresse 41, rue Quincampoix), on comprend qu'il rencontre l’élite des artistes : Girodet, Gros, Gérard, Guérin, Lemot, Quatremère de Quincy…

En résumée, pour dépeindre Charles Lenglart, il suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle des Lumières.

Sa curiosité d' amateur éclairé l' a probablement amené a faire la connaissance de Louis Watteau, ses qualités humaines l'ont conduit a lui venir en aide.  C'est ce que confirme Pierre Grohain dans une lettre a Louis Lenglart expliquant que les hommes de talent ont toujours ete les bienvenus a Lille et dans laquelle il termine en disant :

« C' est ainsi que les Watteau de Valenciennes ont été accueillis a Lille par Monsieur votre très honore père » (20 mai 1842).

Au rôle déterminant joue par Charles Lenglart dans l'installation de Louis Watteau a Lille, il faut ajouter les conditions favorables liées au contexte local. C'est pourquoi, il est indispensable de dépeindre celui-ci rapidement.

Lille se trouvait depuis toujours au cœur d'une région contrastée qui avait subi l'ascendant de la culture bourguignonne puis f1amande et enfin française. Au lendemain de la conquête par Louis XIV, la ville s'était agrandie et embellie et au cours de la première moitie du XVIIIe siècle, on avait vu I’ esthétique française s'installer peu a peu dans I’ architecture et la peinture. L'absence de personnalité artistique marquante devait toutefois caractériser cette période de I’ histoire de Lille. En peinture, après la mort d' Arnould de Vuez en 1720, on pouvait tout au plus citer le nom de Bernard-Joseph Wamps (Lille, 1689-id., 1744) 85 dont l'œuvre essentiellement religieuse parait aujourd'hui plutôt fade. «

Un des exemples des commandes et du mécénat de Charles Lenglart:

La rosière de Salenci, trois tableaux pour la salle à manger

A MANGER DE CHARLES LENGLART

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Les enfants de Charles et Marie Lenglart

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Charles Lenglart avait sa résidence principale 11 Lille, place du Vieux-Marche-aux-Chevaux et c'est pour la salle à  manger de cette maison qu'il commande en 1779-1780, un ensemble décoratif comprenant trois tableaux. Un reçu conserve par la famille Lenglart permet de savoir que les toiles ont été achevées à l' automne 1780 car le solde est paye 11 Louis Watteau le 30 septembre mais nous ignorons cependant le montant total de la commande.

La maison d'origine ayant été détruite, nous ne savons pas dans quel cadre les sujets venaient s'insérer mais le format des toiles témoigne d'une pièce aux dimensions imposantes puisque la scène principale mesure environ trois mètres sur trois. Charles Lenglart avait retenu trois scènes tirées de la Rosière de Salenci, ce qui symbolise bien l'attrait de la bourgeoisie de 1'époque pour I’ imagerie paysanne revisitée par la littérature.

Notre première pensée a été que les sujets étaient issus de la comédie mêlée d'ariettes écrites par Favart (1769) ou de la pastorale de Masson de Pezay (1774) car 1'une ou 1'autre aurait pu, avec vraisemblance, être représentée à Lille avant 1780. Dans son ouvrage consacre au théâtre lillois (1907, p. 323), Léon Lefebvre indique que La rosière de Salenci a été jouée à Lille en 1783 mais il ne mentionne malheureusement pas les répertoires antérieurs 11 1780. Au demeurant, dans les deux versions théâtrales, l'intrigue est essentiellement constituée de ce qui précède le couronnement de la rosière et l'on n'y retrouve pas les scènes illustrées par Louis Watteau. Ce dernier s'est en réalité servi de la nouvelle de Billardon de Sauvigny, La Rose ou la Feste de Salency, parue dans le recueil L'innocence du premier âge en France (Paris, 1768). Il s'est plus particulièrement inspire de 1'introduction intitulée « Eclaircissements sur la fête de la Rose» et dans laquelle l'historique et le déroulement de la cérémonie sont minutieusement décrits.

Avant de voir quels moments ont été représentés, précisons que par une chance rare, l'ensemble décoratif a été préservé grâce a la vigilance des descendants Lenglart. Il constitue un témoignage unique de la production du peintre lillois au sommet de sa carrière et le situe parfaitement dans son époque et sa région. Par leurs sujets, les toiles sont, en effet, a l'image d'un gout renouvelé pour les thèmes paysans tandis que par leur traitement, elles reflètent un art mêlant tradition f1amande et esprit français. Ainsi, Louis Watteau combine harmonieusement coloris chauds et mesure de la composition.

Historique de la suite: Ensemble de trois tableaux commandés à Louis Watteau par Charles Lenglart pour sa salle a manger (10, place du Vieux-Chevaux, Lille) vers 1779-1780 (le solde de 342 livres de France est payé le 30 septembre 1780) ; collection Charles Lenglart (+1816), Lille; collection Louis Lenglart (+ 1866), Lille; collection Auguste Lenglart (+ 1907), Lille ; collection Prouvost ; collection Prouvost-Dehau ; dans la famille de l'actuel propriétaire depuis 1965.

Bibliographie de la suite: Marmottan, 1889, pp. 20 a =-- p. 56 et p. 65 ; Fromentin, [1913], p. 382; Mabille :Y Poncheville, 1926, p. 222 ; id., 1928-a, pp. 33 a 37 et ;-.99. nO 35 a 37 ; id., 1928-b, pp. 256-257 ; id., 1929-b, ~ . 111-112; id., 1958, pp. 57-58, repro p. 56; Marcus, _ -6. n, pp. 13-14, n° 53 a 55; Oursel, 1991, p. 170.

NB: les reproductions en noir et blanc sont isssues des excellents ouvrages de Jean Pierre Lenglart: "les descendants de Guillaume Lenglart" de 1490 à nos jours.et de Gaëtane Maës: "Les Watteau de Lille"

La collection Lenglart fut largement transmise jusqu'à nos jours à leurs descendants, mais firent aussi l'objetde trois importantes ventes aux enchères dont voici l'une d'elle:

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Jules Lenglart

Collection de feu M. Jules Lenglart de Lille, catalogue des tableaux anciens des différentes écoles, Œuvres importantes par Jean Weenix, Louis et François Watteau, de Lille, et autres… et dont la vente aura lieu Hotel Drouot, le lundi 10 mars 1902 Dalligny, Aug. (préface) Me P. Chevalier, commissaire-priseur, Lasquin M.B., expert, Paris, 1902.

In-4, broché, 60 pp.

 

Rare catalogue de vente avec le montant des œuvres et parfois le nom des acquéreurs inscrits à la plume en face des notices. Avec 8 reproductions sous serpente en noir et blanc en hors-texte. Assez bon exemplaire. Dos défraîchi avec des fentes, de rares rousseurs. Œuvres importantes par Jan Weenix, Louis et François Watteau, de Lille, et autres par Van Blarenberghe, F. Bol, Brakenburg, Craesbeeck, L. Cranach, A. Cuyp, Van Delen et Wouwerman, Erhenberg, Jean Fyt, Mlle Gérard, Jean de Mabuse, Moucheron, Eglon Van der Neer, I. Ostade, Palma Vecchio, Van der Poel, Poelenburg, Rubens, Schalken, Jean Steen, D. Teniers, A. Van de Velde, A. de Vuez, J.-B. Weenix, Wyldens, etc., etc. - Conditions de la vente - Préface par Aug. Dalligny - Tableaux - Miniatures (118 numéros décrits.)

« Issu d'une grande famille d'amateurs et de collectionneurs lillois, Jules Lenglart, au même titre que Louis (mort en 1866) et Auguste Lenglart (mort en 1907), a perpétué la tradition familiale en rédigeant notamment l'imposant Catalogue des tableaux du musée de Lille en 1893. Jules Lenglart était le petit-fils de Charles Lenglart (1740-1816), connu pour sa proximité avec Louis et François Watteau, dits Watteau de Lille. Comme l'écrit Paul Marmottan dans la monographie qu'il a consacrée en 1889 aux deux artistes, "Charles Lenglart devina les Watteau, il les prit en affection, les soutint de ses encouragements et les admit même à son intimité. Le grand-père de notre ami M. Jules Lenglart -dont vous connaissez tout le dévouement à l'Union artistique qui le compte parmi ses zélés fondateurs,- rassemblait déjà sous Louis XVI une collection de tableaux remarquable, dont les tronçons encore très considérables ornent aujourd'hui encore les demeures hospitalières et si artistiques de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants. On y trouve, en effet, en parfait état de conservation, des peintures qui ne sont pas sorties de la famille, depuis un siècle, et à côté d'une riche variété de Watteau, joyau de cet ensemble, des maîtres classés comme Drolling, Boilly, Lafitte, Demarne, Mlle Gérard, etc. ... Bien peu de familles peuvent avoir encore la bonne fortune d'exhiber des trésors pourvus d'un acte d'état-civil aussi authentique! Honneur à ceux qui se transmettent ainsi de génération en génération le noble goût des arts et conservant du même coup leurs productions distinguées, nous apprennent à l'aimer davantage par la fidélité même du culte dont ils donnent l'exemple." En 1902, dans le catalogue de la vente après décès de Jules Lenglart, Auguste Dalligny poursuit : "La collection de M. Jules Lenglart, de Lille, est certainement, parmi les collections du nord de la France, une des plus anciennes et des mieux connues. Commencée vers 1760 par M. Charles Lenglart, elle a passé ensuite à ses héritiers et se trouve aujourd'hui encore entre les mains de ses petits-fils. L'un d'eux, M. Jules Lenglart, qui est mort au courant de l'année dernière, a été membre et secrétaire de la commisssion du Musée de Lille, dont il a rédigé le dernier catalogue. Son ancienneté et les connaissances spéciales de ceux qui l'ont formée, ainsi que le milieu dans lequel elle restée depuis son origine sont les meilleurs témoignages que l'on puisse invoquer en faveur de cette collection." La vente Jules Lenglart fut la deuxième des trois ventes aux enchères de la famille Lenglart (1879, 1902 et 1909). » http://archivesdunord.com

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Carrez ; Laniel-Carrez ; Laniel ; Lenglart ; Lenglart Jules (vente Lenglart, Paris, hôtel Drouot, 1902/03/10, cat. n° 103) ; Delemer Paul ; Delemer André (vente Delemer, Paris, palais Galliera, 1971/03/27, cat. n° 37)

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Collection Lenglart-Barrois Auguste

BIENVENUE CHEZ M. AIMÉ DESMOTTES

COLLECTIONNEUR DE LA PLACE DES VOSGES 

DE L’OBJET MÉDIÉVAL A L’INSTRUMENT DE MUSIQUE

Extraits de Frédéric Tixier, Université de Lorraine, Nancy, CRULH, EA 3945 Nancy, France

« L’écrin devait être en harmonie avec les perles » Paul Eudel, à propos de la collection Desmottes. »

" Aimé Eugène Constantin Desmottes-Lenglart (son épouse est la petite fille du grand collectionneur Charles Lenglart) appartient bel et bien à cette deuxième génération de collectionneurs – après Debruge-Dumesnil, Du Sommerard, Sauvageot ou encore Soltykoff – qui redécouvre, à partir des années 1840-1850, l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. " 

Le collectionneur:

« Grand, mince, distingué, un peu anglais de tenue, mais gentilhomme français d’allure (...) », cet homme a su, grâce à de confortables moyens, se constituer un remarquable cabinet d’amateur éclairé, dans lequel se côtoyèrent plusieurs grands chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art mais également quelques pastiches. Et malgré la dispersion complète des œuvres, il est encore possible d’évoquer aujourd’hui l’une des toutes dernières grandes collections d’objets d’art de haute époque – avec celle de Victor Martin Le Roy – de la seconde moitié du XIXe siècle. "

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Le portrait des grands parents Lenglart peints pat Johann Julius Heinsius trônait au milieu des collections. le grand père, Charles Lenglart  était un des plus grands collectionneurs et mécènes du siècle des lumières. 

Ses soeurs étaient Madame Urbain-Dominique Virnot et Madame Charles-Louis Virnot de Lamissart

Charles Joseph Marie Lenglart, 
seigneur de Lannoy et de Planques, 
Chevalier du Lys par le Roi Louis XVIII le 25 Juillet 1814, 
Bourgeois de Lille, 
Echevin de Lille, 
Négociant, 
Banquier, 
Conseiller Municipal, 
Trésorier de la ville de Lille, 
Président du Canton de 1813 à 1816, 
Député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, 
Conservateur du Musée de Lille,
baptisé le 22 Mars 1740 Saint-André Lille, 
décédé à Lille le 19 Novembre 1816 

x à Bruxelles le 17 Février 1767 Marie-Anne van Nuffel, baptisée le 5 Mars 1744 à Saint-Gery Bruxelles, décédée le 22 décembre 1825, fille d’un Grand Juge de la Chambre des Tonlieux (aujourd’hui van Nuffel d’Heynsbroeck) Voir l’article « Un mécène et collectionneur du Siècle des Lumières »

Entre les 19 et 23 mars 1900, en salle n° 6 de l’hôtel des ventes de Drouot à Paris, le monde des collectionneurs et autres amoureux de « bibeloteries » anciennes fut en effervescence avec la mise en vente de l’imposante collection du riche rentier, d’origine lilloise, Aimé Eugène Constantin Desmottes (1825-1899). « Visiteurs, amateurs et antiquaires venus de loin, notamment d’Allemagne (...)» s’y retrouvent alors, comme l’évoquent, dans leurs gazettes, certains des journalistes présents au cours de l’événement. Il est vrai qu’avec quatre cent soixante-douze numéros au catalogue2 – comprenant divers objets d’orfèvrerie, des tapisseries, des sculptures ou encore des armes et autres faïenceries – la vente Desmottes ne rapporte pas moins de 344 000 francs et constitue de fait l’une des plus importantes vacations d’objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance en ces prémices du XXe siècle.

Né à Lille le 11 avril 1825, au sein d’une famille de la bourgeoisie marchande spécialisée dans le textile et le sucre, fils de Charles Aimé Joseph Desmottes et d’Hortense Charlotte Paquet, Aimé Desmottes se passionne dès sa plus tendre enfance, selon son biographe Paul Eude, pour l’époque médiévale. Son goût romantique le conduit ainsi à transformer sa chambre en véritable « salle gothique », parant ses fenêtres de vitraux de papier et ses murs, d’arabesques et de brocarts. Aux intérêts des affaires familiales, Desmottes préfère fréquenter les églises et autres musées de sa ville natale, nourrissant sa passion pour l’art et son goût du dessin. Le 4 septembre 1850, il épouse Charlotte Nathalie Lenglart, fille et petite-fille de riches négociants et banquiers lillois :  La fortune considérable des époux Desmottes permet à Aimé d’accroître très rapidement sa collection, d’abord à Lille, puis à Paris, lorsqu’il décide, dans les années 1880, de s’installer au 12, de la place des Vosges, (Place Royale), au premier étage du Pavillon de la Reine. Le confortable et vaste appartement devient un véritable écrin pour ses objets, ouvert aux nombreuses visites d’amateurs et / ou curieux de la capitale.

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Desmottes-Lenglart

 
Paul Eudel écrit même « qu’à peine avons-nous franchi le seuil de l’antichambre de M. Desmottes que nous commençons à nous persuader que nous devenons un Flamand du XVe siècle ». En effet, le goût du collectionneur se portera tout au long de sa vie sur des œuvres d’art des derniers siècles du Moyen Âge et du début de la Renaissance, en particulier la statuaire flamande des XVe et XVIe siècles. Cette préférence s’avère quelque peu atypique en cette seconde moitié du XIXe siècle, qui voit traditionnellement l’intérêt se porter sur le siècle de saint Louis, considéré alors comme l’apogée de la création artistique médiévale.

GENÈSE ET « SCÉNOGRAPHIE» D’UNE COLLECTION D’OBJETS D’ART ANCIENS.

Desmottes-Lenglart

Malgré sa dispersion, le cabinet de notre amateur peut – dans une certaine mesure – être reconstitué par le biais de trois principales sources textuelles et iconographiques : tout d’abord, avec le Catalogue avec annotations des objets d’art français, italiens, allemands et flamands des XIIIe, XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles, rédigé par Aimé Desmottes en personne et publié à Lille en 1878 ; puis avec le catalogue de la vacation de 1900 comprenant plusieurs planches illustrées d’œuvres de la collection et enfin, avec quelques tirages photographiques du fonds Marquet de Vasselot, aujourd’hui conservé au musée du Louvre. Si Aimé Desmottes acquiert ainsi une partie de sa collection dans le nord de la France, il hérite également d’œuvres importantes de son père. En effet, Desmottes père possède, dans les années 1860, quelques pièces médiévales intéressantes dont des croix processionnelle, deux châsses reliquaires du martyre de saint Thomas Becket en Opus Lemovicense et surtout un imposant buste d’une sainte femme (ou de la Vierge ?), attribué à l’époque au sculpteur-orfèvre italien de la seconde moitié du XVe siècle, Cristoforo Foppa dit Caradosso .Mais la grande majorité de ses acquisitions provient directement de marchands ou de ventes aux enchères à Amiens, à Lille ou encore à Paris : ainsi, lors de la vacation Bouvier de 1873, Aimé Desmottes achète plusieurs objets, dont deux bustes-reliquaires et une monstrance émaillée de la première moitié du XIVe siècle. Il se porte également acquéreur d’un grand nombre de pièces intéressantes lors des dispersions des collections Dugué, Ducatel, Brunet, Couvreur, Germeau, Soltykoff, du baron de Theis... et surtout lors de celle de Spitzer en 1893. Au cours de cette dernière vacation, Desmottes remporte l’enchère la plus élevée pour les deux splendides figures d’évangélistes en cuivre ciselé datées des années 1230, et appartenant à l’origine au frontal du maître-autel de l’abbaye de Grandmont (?). En parallèle des pièces d’orfèvrerie (fig. 4), des panneaux décoratifs en bois du XVIe siècle, des ivoires gothiques, une série de tapisseries et de broderies ou encore un très bel ensemble de faïences hispano-mauresques viennent enrichir son imposant cabinet de collectionneur. Un buste en cire colorée d’Henri IV, réalisé par le sculpteur Michel Bourdin dans les années 1610 d’après un moulage mortuaire du roi (?), fait d’ailleurs l’admiration de ses visiteurs et la jalousie de certains de ses pairs. Achetée par Desmottes en 1883 lors de la vente Beurdeley, l’œuvre est souvent commentée dans les divers salons et autres journaux de l’époque. Moins connue mais tout aussi étonnante est sa (modeste) collection d’instruments de musique. Si la trompette allemande de cavalerie, en cuivre, s’avère quelque peu traditionnelle, en revanche, le violon en faïence bleue et blanche de Delft, du début du XVIIIe siècle, est, quant à lui, très atypique. En effet, cette œuvre – à la sonorité « ni puissante, ni agréable » selon les mots de Gustave Chouquet – apparait comme une pièce exceptionnelle et rarissime, sortie des ateliers de manufactures hollandaises. Grâce aux photographies prises de l’intérieur (lillois ou parisien ?) de M. Desmottes, nous avons aujourd’hui une petite idée de « l’organisation » de la collection, telle qu’elle avait été imaginée par son possesseur. Murs, vitrines et étagères étaient entièrement encombrés d’œuvres diverses et variées – les armes côtoyant les sculptures et autres peintures – dans un esprit encyclopédique et selon un aménagement typique de l’amoureux d’objets d’art de haute époque de la seconde moitié du XIXe siècle. Accumulation, horreur du vide et « désordre » apparent suivent finalement une certaine logique dans l’esprit du collectionneur et ce, dans le but d’évoquer un panorama général le plus complet possible de la création artistique entre Moyen Âge et Renaissance. La vitrine de son cabinet de travail est d’ailleurs tout à fait exemplaire à cet égard puisque sont rassemblées – sous la classification « orfèvrerie religieuse » – de nombreuses pièces de différentes époques, depuis une colombe eucharistique en émail limousin du début du XIIIe siècle jusqu’aux reliquaires des années 1500, en passant par des figures d’applique, des pyxides et autres crosses épiscopales... En cela, Aimé Desmottes fut le grand ordonnateur de sa collection à la scénographie réfléchie et quelque peu théâtralisée, véritable reflet de ses goûts personnels.

Desmottes-Lenglart

À l’instar de certains de ses contemporains, le collectionneur fut également un « pourvoyeur » important en œuvres d’art lors d’expositions rétrospectives d’art ancien et industriel, à l’échelle locale, nationale et internationale. En septembre 1872 par exemple, Desmottes envoie une quarantaine d’œuvres variées à l’exposition artistique départementale organisée par la ville de Valenciennes. Ce prêt important lui octroie même la médaille d’or en remerciement de sa généreuse participation. Deux ans plus tard, les pièces de Desmottes font une grande impression sur les organisateurs et les nombreux visiteurs de l’exposition d’objets religieux de Lille, sans oublier celle de Bruxelles en 1882 et surtout, celle, rétrospective, de l’art français du Trocadéro à Paris en 1889. Une fois encore, le journaliste Paul Eudel se fait l’écho du succès des objets de la collection Desmottes : « La vitrine de M. Aimé Desmottes retient devant elle bien des visiteurs. Elle ne contient cependant que des bois sculptés, mais quels bois ! Ils sont de premier ordre, avec une belle patine qui leur donne des tons chauds du bronze florentin. Evêques mitrés, saints en prières, vierges en extase, appuyées sur la hanche dans cette posture familière du XVe siècle, groupe représentant le mariage de la Vierge et de saint Joseph31 ».À la mort de Desmottes en 1899, sa veuve met en vente la majeure partie de la collection. Mais, respectant en cela les dernières volontés testamentaires de son mari, elle réalise trois donations importantes. Un buste en bois de saint Jérôme des années 1500, un encensoir gothique ainsi que divers autres petits objets (aiguières, ciboires, coffrets...) entrent au musée des Beaux-Arts de Lille. Le musée des Thermes et hôtel de Cluny s’enrichit quant à lui de plusieurs œuvres, dont une Vierge à l’Enfant en cuivre doré du XVe siècle et un groupe sculpté en bois du début du XVIe siècle, représentant le couronnement de Marie par deux anges. Enfin, le musée du Louvre hérite du « célèbre » buste en bois doré d’une sainte femme (?), attribué à Caradosso. Malheureusement, celui-ci s’avère être un pastiche dans le goût du XVe siècle ; une contrefaçon de bonne qualité, achetée par Desmottes père à Eugène Piot dans le cours des années 1840-1850. Ainsi, le chef-d’œuvre de la collection Desmottes fils – maintes fois loué pour sa beauté dans la littérature de l’époque – doit aujourd’hui être attribué à un atelier de faussaires, peut-être italien...Comme de nombreux collectionneurs de son temps, Desmottes fit également l’acquisition de pièces contrefaites ou de pastiches plus ou moins bien réalisés. Mais il fit aussi restaurer, et ce par-fois grossièrement, certaines de ses œuvres lorsque ces dernières n’étaient pas en assez bon état à son goût. Ainsi, lors du compte-rendu de la vente Desmottes dans le Bulletin de l’art ancien et moderne, un journaliste écrit que « l’amateur (...) professait volontiers, qu’il valait toujours mieux faire ajouter des parties modernes à un objet que de le laisser avec des accidents (...)». Il est donc probable que le collectionneur s’attacha les services d’un maître-orfèvre et / ou d’un sculpteur – pratique courante au XIXe siècle – lorsqu’il souhaitait rendre à l’œuvre nouvellement achetée son aspect originel. Dès lors, on peut imaginer que la petite Vierge à l’Enfant, en cuivre doré, du musée de Cluny « bénéficia » de plusieurs restaurations programmées par le collectionneur ! Conservé à la bibliothèque Jacques Doucet de l’Institut national d’Histoire de l’art à Paris, un exemplaire du catalogue de la vacation Desmottes de mars 1900 s’avère extrêmement intéressant car de nombreuses annotations marginales à la plume nous renseignent sur les différents prix atteints par les enchères. On y retrouve également divers jugements sur la qualité esthétique des œuvres ainsi que, parfois, le nom de leurs nouveaux propriétaires : les numéros 3 et 4 du catalogue par exemple, qui concernent deux petites châsses limousines – l’une représentant une Fuite en Égypte et l’autre des saints personnages – portent la mention « restaurée ». De même, les termes « arrangement », « pièce composée de parties refaites ou modernes», « réparation » ou encore « douteux ? » sont fréquemment associés aux objets de la collection Desmottes ! Malgré cela, la vente est un véritable succès : les cuivres champlevés des XIIe et XIIIe siècles, en particulier, atteignent de très hautes enchères, doublant ou triplant leurs estimations. Les grands marchands et collectionneurs de l’époque, tels Lehman, Homberg, Gillot, Hoentschel et surtout Brimo de Laroussilhe se portent acquéreurs d’une grande partie des œuvres. Ce dernier, célèbre galeriste parisien, achète notamment plusieurs pièces, qu’il revendra par la suite au grand amateur et collectionneur d’art John Pierpont Morgan. En 1917, quelques objets de l’ancien cabinet Desmottes entrent alors au Metropolitan Museum of Art de New York, tandis que d’autres rejoignent, par donation, les collections du musée du Louvre ou encore de celui d’Amiens.

Ainsi, Aimé Eugène Constantin Desmottes appartient bel et bien à cette deuxième génération de collectionneurs – après Debruge-Dumesnil, Du Sommerard, Sauvageot ou encore Soltykoff – qui redécouvre, à partir des années 1840-1850, l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. « Grand, mince, distingué, un peu anglais de tenue, mais gentilhomme français d’allure (...) », cet homme a su, grâce à de confortables moyens, se constituer un remarquable cabinet d’amateur éclairé, dans lequel se côtoyèrent plusieurs grands chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art mais également quelques pastiches. Et malgré la dispersion complète des œuvres, il est encore possible d’évoquer aujourd’hui l’une des toutes dernières grandes collections d’objets d’art de haute époque – avec celle de Victor Martin Le Roy – de la seconde moitié du XIXe siècle. »

La lignée des Lenglart

Lenglart-écu

Flandres

Armes : d’argent à l’aigle éployée de sable.

 L’écu timbré d’un heaume à cinq grilles ; la visière entrouverte posée de trois quarts, orné de ses lambrequins à la couleur et de l’émail à l’écu. Cimier : une aigle éployée.

Seigneur des Rosiers, de la Motte, de Ponchel-Englier, des Léopards, de Wevelsberghe, de Lannoy, de Planques, de Coeurlu, d’Haffringues, de Watterdal, de Vaudringhem, de Drionville, de Wattierssart.

Branches Lenglart, Lenglart de Vaudringhem, Lenglart d’Haffringue.

Famille citée dès 1289 dans les comptes de la ville de Lille (manuscrit 601 pièce 11).

Jean-Pierre LENGLART est l'auteur d'une somme sur sa famille:
"Les descendants de Guillaume Lenglart de 1490 à nos jours"  
Treillières, château de Fayau, 44240 La Chapelle-sur-Erdre: CID éditions

Dehau-Lenglart 

Dehau-Lenglart

Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)

Quelques personnages

 -Hubert Lenglart, seigneur de Ponchel-Englier, La Motte, les Rosiers, les Léopards et de Wevelsberghe. Bourgeois de Lille, avocat au Parlement de Flandre, Echevin de Lille, Grand Juge de la Chambre Consulaire. 1668 + 1732, époux de Marie-Madeleine Guidin fille de Nicolas, avocat au parlement.

 - Guillaume Lenglart, seigneur d’Haffringues, Coeurlu, Vaudringhem, Watterdal, Drionville, Bourgeois de Lille, Bourgeois de Saint Omer, avocat au conseil d’Artois, Echevin de Saint-Omer (frère du précédent) 1670 + 1740. Epoux de Marie-Louise Hebert, fille de Guillaume, écuyer.

 - Charles Lenglart, seigneur de Lannoy, Planques, Chevalier du Lys, Bourgeois de Lille, négociant, banquier, Echevin de Lille, puis Conseiller Municipal, Président du Canton de 1813 à 1816, Député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, Conservateur de musée de Lille 1748 + 1816 époux de Marie-Anne van Nuffel, fille de d’Arnolph, écuyer.

 - Jacques Lenglart, Camerier du Pape, 1887+1969 époux de Marthe Prouvost

 - Louis Lenglart, Chevalier de la Légion d’Honneur, Président du Tribunal de d’Arras, 1875+1956, époux de Louise Deffrennes

 - Pierre Lenglart, officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec Palmes (3 citations), Médaille des blessés, Notaire honoraire, 1915+2013, époux de Yolande Valery

- Jean-Pierre Lenglart d’Haffringue, Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite, Chevalier de Malte, Notaire Honoraire 1944 époux de Claude Monin

 
La lignée :

I-           Guillaume Lenglart

Né à Fromelles entre 1490 et 1510

Epouse X

Décédé après 1563 à cette date habitait Fromelles – dont :

II-         Jacques Lenglart

Né à Fromelles entre 1530 et 1537

Décédé avant 1584

X contrat Me Desmuliers, Notaire à Lille du 23 Juillet 1563 Catherine Fremault décédée le 24 Janvier 1623 à Lille – dont :

III-      Pierre Lenglart

Baptisé le 26 Septembre 1562 Saint Etienne de Lille

Décédé à Arras la 7 Novembre 1595

Marchand apothicaire à Arras,

Bourgeois d’Arras et de Lille

x Marie Foucquier, née vers 1575

Décédée 1605/1606

 Dont deux lignées toujours maintenues par une lignée agnatique, sans collatéraux

Branché ainée 

IV-       Pierre Lenglart baptisé le 9 Août 1600 Saint Etienne de Lille, décédé avant 1648, docteur en médecine,Bourgeois de Lille et d’Arras, x Anne de Lespierre, dame de Ponchel-Englier, décédée après 1661 – dont :

V-          Guillaume Lenglart, seigneur de Ponchel-Englier baptisé le 9 Mai 1629 Saint Géry d’Arras, décédé après 1672, Bourgeois de Lille et d’Arras, x le 22 Juin 1666 Saint Etienne de Lille Catherine de Fontaine (aujourd’hui de Fontaine de Resbecq) baptisée le 28 Mars 1639, décédée le 29 juin 1672 Saint- Maurice de Lille – dont :

a)    Hubert Lenglart, qui suit,

b)    Guillaume Lenglart, seigneur d’Haffringue, Coeurlu , Vaudringhem, Watterdal, Drionville, avocat au Conseil d’Artois, x de Marie-Louise Hebert, sous branche éteinte dans les familles de Raismes, d’Hermansart, de Boissier, de Mauleon- Narbonne, de Benoist de Gentissart, Bernart de Courville, de l’Estang du Rusquec, Guillet de la Brosse, de Guerdavid, Le Marois.

VI-       Hubert Lenglart, seigneur des Rosiers, la Motte, Ponchel-Englier, Lannoy, les Léopards et Wevelsberghe, baptisé le 25 mai 1668 Saint Etienne, Lille, décédé le 10 Novembre 1732 Saint-André, Lille, avocat au Parlement de Flandre, Echevin de Lille, Bourgeois de Lille, Grand Juge de la Chambre Consulaire x le 30 Décembre 1698 Saint-Catherine, Lille, Marie-Madeleine Guidin, baptisée le 22 Mai 1663 Saint-Etienne, Lille décédée le 10 Octobre 1715 dont en autre :

VII-     Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur de la Motte, Ponchel-Englier, Lannoy, Bourgeois de Lille, Echevin de Lille, Négociant en dentelle, baptisé le 18 Juin 1701 Saint-Maurice Lille, décédé le 18 Juillet 1766 Saint Etienne Lille, x Alexandrine Gabrielle Albéricque Carpentier, baptisée le 22 Janvier1711 Saint Maurice Lille décédé le 14 Janvier 1778 Saint-Etienne, dont :

a)    Charles Joseph Marie Lenglart qui suit

b)     Marie-Alexandrine Lenglart, 1742+1822 x 1760 Charles-Louis Virnot de la Missart

c)    Marie-Reine Blanche Josephe Lenglart 1744+1917

         x 1765 Jean-Chrysostome de Brigode de Canteleu (sans postérité)

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d)    Catherine Josephe Charlotte Lenglart 1745+1818

         x 1764 Dominique Urbain Virnot, 1734+1794 (frère de Charles Louis de la Missart.

VIII-  Charles Joseph Marie Lenglart, seigneur de Lannoy et de Planques, Chevalier du Lys par le Roi Louis XVIII le 25 Juillet 1814, Bourgeois de Lille, Echevin de Lille, Négociant, Banquier, Conseiller Municipal, Trésorier de la ville de Lille, Président du Canton de 1813 à 1816, Député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, Conservateur du Musée de Lille, baptisé le 22 Mars 1740 Saint-André Lille, décédé à Lille le 19 Novembre 1816 x à Bruxelles le 17 Février 1767 Marie-Anne van Nuffel, baptisée le 5 Mars 1744 à Saint-Gery Bruxelles, décédée le 22 décembre 1825, fille d’un Grand Juge de la Chambre des Tonlieux (aujourd’hui van Nuffel d’Heynsbroeck) Voir ci-après l’article « Un mécène et collectionneur du Siècle des Lumières » – dont en autre :

IX-         

charles-lenglart-van-nuffel

Charles Lenglart et Marie van Nuffel

(par Heinsius)

Lenglart-Charles

Lenglart-van-nuffel-Bonduelle

Portrait ( fragment), collection R Bonduelle

X-          Philippe Henry Joseph Lenglart, Raffineur de sucre, baptisé le 6 avril 1785 Saint-Maurice Lille, décédé à Fives le 11 décembre 1852, x le 20 Octobre 1813 Adelaïde Lancel, née à Lumbres (62) le 21 Septembre 1794, décédé le 11 Mars 1943 à Fives, dont en autre :

a)    Jules Charles Lenglart qui suit X

b)    Auguste Henry Lenglart qui suivra X bis


XI-        Jules Charles Lenglart, né le 39 Octobre 1824 à Fives, décédé le 18 Janvier 1901 à Lille, x le 26 Avril 1848 Nellie Trippier, née le 22 Septembre 1837 à Lille, décédée le 30 Juillet 1905 à Paris, fille d’Alexandre, Marchand-Droguiste,  et de Julie Jonglez – dont en autre :

XII-     Henri-Louis Florimond Lenglart, né le 20 Décembre 1860 Lille, décédé le 30 Avril 1935 à Paris x le 7 Septembre 1886 Jeanne Lefebvre née le 10 Octobre 1864 à Roubaix, décédée le 27 Mars 1915 à Paris, fille de Louis Florantin, Chevalier de la Légion d’Honneur, Filateur et de Julie Mathon dont en autre :

XIII-   Jacques Henry Jules Lenglart, Camérier du Pape, né le 6 Avril 1887 à Roubaix, décédé le 30 Août 1963 à Veretz (37) x le 23 Juin 1911 à Roubaix, Marthe Xavérine Prouvost, née le 20 Août 1888 à Roubaix, décédée le 2 septembre 1963 à Veretz dont :       

a)    Jacqueline Jeanne Marie Lenglart, née le 12 Avril 1912 à Roubaix, décédée à Veretz le 22 septembre 1997 x le 26 octobre 1932 Henri de Maintenant, Commandeur de la Légion d’Honneur, Colonel, dont 12 enfants

b)    Jeanne Chantal Lenglart, née le 14 Août 1915 à Veretz x le 5 juin 1939 Serge Libersart, Officier de la Légion d’Honneur, Colonel, dont 4 enfants

c)    Marie Assumpta Lenglart, née le 14 Août 1915 à Veretz, décédée célibataire – jumelle de la précédente.

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Château de Veretz                                     Jacques Lenglart et Marthe Prouvost

 
X bis  Auguste Henri Lenglart, né le 2 février 1826 à Fives, décédé le 12 novembre 1907 à Lille x le 12 septembre 1848 à Lille, sa cousine, Claire Henriette Barrois, née le 26 août 1829 à Wazemmes, décédée le 22 octobre 1908 à Lille, fille d’Henri Thomas, filateur et d’Adélaïde Alexandrine Le Thierry d’Ennequin, dont :

a)    Marie-Claire Adélaïde Lenglart, née le 9 août 1844 à Fives, décédée le 12 avril 1940 à Bouvines x le 21 novembre 1868 à Lille, Félix Etienne Marie Joseph Dehau, né le 22 janvier 1846 à Lille, décédé le 19 août 1934 à Bouvines, Chevalier de la Légion d’Honneur, Docteur en Droit, Maire de Bouvines de 1872 à 1934, Doyen des Maires de France, Conseiller Général, voir descendance dans les Familles Dehau, Prouvost, Bonduelle, Jeanson, Philippe, Rollinde de Beaumont

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hotel de Lamissart LilleHotel-de-lamissart-Proouvost-rue-Royale-LillehVdeL

  Catherine Joseph Charlotte Lenglart, née le 5 avril 1745, décédée le 30 juin 1818, Lille (73 ans),
mariée le 4 juin 1764, Lille, avec Urbain Dominique Virnot, né le 15 avril 1734, Lille, décédé le 1er juin 1794, Condé sur l'Escaut (60 ans), 

Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu, comte, échevin avait épousé Marie-Reine Lenglart,

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Urbain Virnot Lenglart

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Nous pouvons comparer les portraits familiaux, ci dessus, avec beaucoup des dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt, Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.

Watteau-Citoyenne-toilette-Arras-1791-Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Autre grand collectionneur lillois de l'époque.

Malfait-Smet

Branche cadette : Adrien Lenglart 1601-1677 & Jeanne du Gardin 1605

Branche cadette de Wattiessart

(La branche ainée est éteinte depuis le décès de Jacques Lenglart en 1969.

Cette branche cadette est devenue la branche ainée)

 
Cette branche était représentée au XVIIéme par Adrien Lenglart 1601-1677 x Jeanne du GARDIN (Famille citée à Seclin en 1456 qui a occupé un rang distingué dans l’administration de la cité ; probablement issue de Jean de La Hallerie, bailli de Seclin de 1389 à 1415, archives du Nord série B n°1865 t 1869 et au XXème siècle à la XIIème génération par trois frères et une sœur, notamment :

 

XII)       Louis Lenglart, Chevalier de la Légion d’honneur, Docteur en droit, Conseiller à la Cour de Douai, puis Président du Tribunal d’Arras, 1875 + 1956 x Madeleine Henseval + 1900 x 1913 Louise Deffrennes (1) 1889+1982

      Dont entre autre :

A)   Louis Lenglart, Licencié en droit, D.E.S. sciences économiques, D.E.S. droit privé, Expert près de la Cour d’appel de Douai 1914 + 2000 x 1941 Françoise Becu 1919 + 2011

Dont entre autre

a)    Louis Francis Lenglart 1942, chef de nom et d’armes, Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Lille,  x Joannick Delerue

Dont entre autre :

a1) Louis-Guillaume Lenglart, ingénieur commercial 1972 x 2000  Laure Guignard

      Dont entre autre :      

-        Louis Lenglart, 2005

B)   Yves Lenglart, imprimeur 1928 + 1984 x 1955 Geneviève Château 1928

Dont 7 enfants entre autre :        

a)    Oncieu-de-la-batieHervé Lenglart 1965 x 1994 Nathalie Oncieu de La Batie, fille de Charles et de Sylvie Bertrand des marquis de La Batie, qui ont donné des maire de Chambéry, lieutenant-général de cavalerie, ministre d'état de royaume de Sardaigne, gouverneur général du duché de Savoie., colonel de cavalerie, gentilhomme du roi de Sardaigne., président de l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (1870-1872)., camérier de Pie X,

Dont 2 filles.

 

 

XIIbis) Pierre Lenglart, Chevalier du Mérite Agricole, 1881 + 1970 x 1907 Marie van Damme (2) 1887+1980 fille d’Adolphe et de Marie van Neste (3)

         Dont entre autre

A)     Pierre LENGLART, Officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 39-45 avec palmes (3 citations), Médaille des Blessés, Notaire honoraire, Officier honoraire de Cavalerie,  1915+2013,

Cité le 08/09/1941 pour son action :

     « Jeune officier ayant fait preuve des plus belles qualités d’entrain et de  courage. A été blessé le 19 mai 1940 alors qu’il tentait de franchir un tir de  barrage ennemi à Taizy »

                                                                             Signé le Général Huntzinger

                                                 Précision : le tir de barrage a été franchi et la mission accomplie.

                         X 1943 Yolande Valery (4) 1923+20136 fille de Jean-Lucien, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 14-18, Médaille des Blessés, Officier du Mérite Agricole, Officier du Mérite Social, Officier des Palmes Académiques, Chevalier de la Santé Publique, etc. Premier Vice-Président du Conseil

Général de la Vendée, Maire de Saint-Etienne du Bois (85), Docteur en Droit, avocat, et de Yolande Dodin (arrière-arrière-petite-fille de Louis Le Couvreur, chevalier de Saint-Louis, colonel des Armées catholiques et royales, aide de camp du Général Charette.

 

                        Dont : 4 fils et une fille : Marie-Pierre Lenglart épouse d’Eric Hauray,  notaire Honoraire,  Ancien Président du Conseil Régional des Notaires de la Cour d’Appel de Rennes et de la Chambre Départementale des Notaires de Loire-Atlantique, dont postérité.

                        notamment :

a)    Jean-Pierre Lenglart de Haffringue (5) : Chevalier de le Légion d’Honneur,  Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Médaille des Services Militaires Volontaires, Chevalier de l’Ordre de Malte, diplômé de l’Institut de Hautes Etudes de Défense Nationale, Officier Honoraire de l’Arme Blindée Cavalerie, Notaire Honoraire, 1944  X 1969 Claude Monin (6), fille de Paul : Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Industriel, Président Honoraire de la Chambre de Commerce du Cher, 1948

                                    Dont :

a1) Guillaume Lenglart de Haffringue : Docteur en Droit ; Avocat à la Cour, 1972 X  2005 Johanne Riallot, Avocat à la Cour

                                   Dont :

-        Arthur Lenglart de Haffringue 2007

-        Jules Lenglart de Haffringue 2009

 

a2) Marie-Alix Lenglart  de Haffringue : Diplôme Supérieur  de Notariat, Notaire, 1975 X 1999 Nicolas Le Bec (7), fils de                                                      Tanguy et de Marie-Thérèse de Leseleuc de Kerouara (8),

                                    Dont :

-        Maximilien Le Bec 2003

-        Alexandre Le Bec 2006

-        Angélique Le Bec 2009

-        Agathe Le  Bec 2012

 

B) Anne-Marie Lenglart 1922 X 1946 le Professeur Jacques Crinquette, Médecin Pneumologue

             Dont : 4 enfants : 1 fils et 2 filles, Médecins,

             Et :

a)    Anne Crinquette, Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier des Palmes Académiques, Docteur en Sciences Odontologiques, Professeur à la faculté de Chirurgie Dentaire de Lille, Expert près de la Cour d’appel de Douai 1949 X Dominique Claisse 1971

                                                      Dont postérité.

 

 Inventaire des meubles, or, argent délaissés par le trépas du 

Sr. Charles Hubert Joseph LENGLART Sr. des ROSIERS, 
Frère de Charles Joseph Lenglart, Marie-Anne Virnot de Lamissart, Catherine Charlotte Virnot, Marie-Reine de Brigode
fait dans sa demeure de la rue Royale, le 15 septembre 1781

(Texte issu de l'ouvrage de  Jean-Pierre LENGLART:
"Les descendants de Guillaume Lenglart de 1490 à nos jours"

 

Inventaire des meubles, or, argent délaissés par le trépas du
Sr. Charles Hubert Joseph LENGLART Sr. des ROSIERS,
père de Charles Joseph Lenglart, Marie-Anne Virnot de Lamissart, Catherine Charlotte Virnot, Marie-Reine de Brigode
fait dans sa demeure de la rue Royale, le 15 septembre 1781

(Texte issu de l'ouvrage de  Jean-Pierre LENGLART:
"Les descendants de Guillaume Lenglart de 1490 à nos jours"

Succession-Charles-Hubert-Lenglart-1781
l'ouvrage de  Jean-Pierre LENGLART:
"Les descendants de Guillaume Lenglart de 1490 à nos jours"

Succession-Charles-Hubert-Lenglart2-1781
Succession-Charles-Hubert-Lenglart3-1781

 

Descendants de Guillaume Lenglart

Jusqu'à la 11e génération. Base Roglo avec nos remerciements.

Guillaume Lenglart, né entre 1490 et 1510, décédé.
Marié avec ? ?, dont

·        Hélène Henriette Lenglart, née le 23 février 1849, Fives, décédée.
Mariée le 12 août 1868, Lille (Nord), avec Paul Marie Delemer, né le 13 mai 1845, Fives, décédé, dont

o   Jules Delemer, né le 3 septembre 1869, décédé le 26 février 1916 (à l'âge de 46 ans), docteur ès Sciences, professeur à l'Université catholique de Lille.
Marié avec Marie Bécue, née avant 1885.

o   Eugénie Delemer, née en 1871, décédée.

o   André Delemer, né en 1873, décédé.

o   Madeleine Delemer, née en 1875, décédée.

o   Jeanne Delemer, née en 1877, décédée.

o   Pierre Delemer, né en 1880, décédé.

·        Louise Lenglart, née le 10 mars 1851, Lille (59, Nord), décédée.
Mariée le 12 juillet 1870, Lille (59, Nord), avec Louis Lefebvre, né le 22 avril 1847, Roubaix (59, Nord), décédé le 27 juin 1908 (à l'âge de 61 ans), filateur de laine, dont

o   Louis Jules Alexandre Henri Lefebvre, né le 30 septembre 1871, Roubaix (59, Nord), décédé en octobre 1917, Paris (75) (à l'âge de 46 ans), filateur.

o   Maurice Lefebvre, né le 2 mars 1873, Roubaix (59), décédé le 4 octobre 1934, Roubaix (59) (à l'âge de 61 ans), industriel.
Marié le 29 avril 1905, Lille, avec Mathilde Ibled, née le 25 novembre 1885, Lille (59, Nord), décédée le 23 mai 1970, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 84 ans).

·        Henri Louis Lenglart, né le 20 décembre 1860, Lille (59, Nord), décédé, négociant.
Marié le 7 septembre 1886, Roubaix (59, Nord), avec Jeanne Marie Lefebvre, née le 10 octobre 1864, Roubaix (59, Nord), décédée le 27 juin 1908, Lille (59, Nord) (à l'âge de 43 ans), dont

o   Jacques Lenglart, né le 6 août 1887, Roubaix (59, Nord), décédé le 30 août 1969, Veretz (37, Indre-et-Loire) (à l'âge de 82 ans).
Marié le 23 juin 1911, Roubaix (59, Nord), avec Marthe Prouvost, née le 2 août 1888, Tourcoing (59, Nord), décédée le 2 septembre 1963, Veretz (37, Indre-et-Loire) (à l'âge de 75 ans).

o   Robert Jean Albert Lenglart, né le 5 octobre 1888, Roubaix (59, Nord), décédé le 7 avril 1891 (à l'âge de 2 ans).

o   Georges Paul Jean Lenglart, né le 21 février 1892, Roubaix (59, Nord), décédé le 4 mai 1906, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 14 ans).

o   Marcel Louis Robert Lenglart, né le 27 février 1894, Roubaix (59, Nord), décédé le 11 octobre 1967, Epinay-sur-Orge (91, Essonne) (à l'âge de 73 ans).
Marié le 2 août 1928, Strasbourg (67, Bas-Rhin), avec Madeleine Jeanne Berthe Racine, née le 3 novembre 1903, Amiens (80, Somme).

·        Marie Adélaïde Lenglart, née le 9 août 1849, Fives, Lille (Nord), décédée le 12 avril 1940, Bouvines (Nord) (à l'âge de 90 ans).
Mariée le 21 novembre 1868, Lille (Nord), avec Félix Dehau, né le 22 janvier 1846, Lille (Nord), décédé le 19 août 1934, Bouvines (Nord) (à l'âge de 88 ans), docteur en droit, maire de Bouvines, dont

o   Pierre Dehau, né le 5 août 1870, Bouvines (Nord), décédé le 21 octobre 1956 (à l'âge de 86 ans), religieux dominicain.

o   Félicie Valérie Dehau, née le 7 juillet 1871, Bouvines (Nord), décédée en 1962, Paris (à l'âge de 91 ans).
Mariée le 9 juin 1890, Bouvines (59, Nord), avec Georges Louis Prouvost, né le 14 juin 1866, Roubaix (Nord), décédé le 6 août 1926, Lille (Nord) (à l'âge de 60 ans).

o   Claire Dehau, née en 1872, décédée en 1932 (à l'âge de 60 ans), en religion (soeur de St Vincent de Paul).

o   Marie Madeleine Dehau, née le 2 avril 1874, Bouvines (Nord), décédée le 11 juillet 1929, Renescure (Nord) (à l'âge de 55 ans).
Mariée le 16 mai 1893, Bouvines (Nord), avec André Bonduelle, né le 7 novembre 1868, Marquette-lez-Lille (Nord), décédé le 9 août 1946, Renescure (Nord) (à l'âge de 77 ans).

o   Marthe Dehau, née le 8 juin 1875, Bouvines (Nord), décédée le 8 juin 1875, Bouvines (Nord).

o   Marthe Dehau, née le 10 octobre 1876, Bouvines (Nord), décédée le 14 mars 1924, Paris (75) - 16e arrondissement (à l'âge de 47 ans).
Mariée le 19 avril 1897, Bouvines (Nord), avec Charles Jeanson, né le 30 mai 1874, Armentières (Nord), décédé le 9 juillet 1930, Paris 16ème (à l'âge de 56 ans) (filleule: Brigitte Jeanson 1919) (Contrat reçu le même jour par Me Brunel, notaire à Cysoing, Nord).

o   Elisabeth Dehau, née le 29 mars 1878, Bouvines (Nord), décédée vers 19 juin 1968, Bouvines (Nord) (à l'âge de peut-être 90 ans).
Mariée le 6 août 1901, Bouvines (Nord), avec Henri Philippe, né le 26 septembre 1875, Lille (Nord), décédé le 12 juillet 1959, Bouvines (Nord) (à l'âge de 83 ans), notaire à Cysoing.

o   Louise Dehau, née en 1881, décédée en 1948 (à l'âge de 67 ans).

o   Henriette Dehau, née le 6 avril 1884, Bouvines (Nord), décédée le 25 juillet 1953 (à l'âge de 69 ans).
Mariée le 19 avril 1903, Bouvines (Nord), avec Louis Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879, Cambrai (Nord), décédé le 29 décembre 1943 (à l'âge de 64 ans), avocat, Batonnier.

o   Jean Dehau, né le 5 février 1888, Bouvines (Nord), décédé le 5 août 1959, Paris (à l'âge de 71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912 avec Thérèse Davaine, née le 22 janvier 1891, Saint-Amand-les-Eaux (Nord), décédée en 1965 (à l'âge de 74 ans).

·        Agathe Alexandrine Quecq d'Henripret, née le 15 juillet 1816, Lille, Nord, décédée le 23 janvier 1887, Lille, Nord (à l'âge de 70 ans).
Mariée le 15 juin 1845, Lille, Nord, avec Camille de Vicq, né le 30 mars 1815, Lille, décédé le 10 avril 1894, Lille (Nord) (à l'âge de 79 ans), marguillier de Ste-Catherine à Lille, dont

o   Roland Alexandre de Vicq, né le 30 septembre 1846, Lille, Nord, décédé le 1er août 1914, Bonsecours, Belgique (à l'âge de 67 ans), prêtre, chanoine de Meaux.

o   Elise de Vicq, née le 17 juillet 1848, Lille, décédée le 27 février 1902, Nielles-lès-Ardres (à l'âge de 53 ans).
Mariée le 29 juillet 1873, Lille, avec Albert Moullart de Vilmarest, né le 11 septembre 1840, Ecuires.

o   René Marie Jules de Vicq, né le 10 janvier 1850, Lille, Nord, décédé en 1861 (à l'âge de 11 ans).

o   Fernand de Vicq, né le 17 octobre 1852, Lille, Nord, décédé en octobre 1920 (à l'âge de 68 ans).
Marié le 12 avril 1883, Lille (Nord), avec Denyse Scherer de Scherbourg, née le 29 décembre 1856 (Sans postérité).

·        Charles Arthur Quecq d'Henripret, né le 20 juin 1818, Lille (59), décédé le 25 juillet 1902, Lille, Nord, inhumé, Bondues (à l'âge de 84 ans).
Marié le 30 août 1866, Leignon, Belgique, avec Mathilde van Eyll, née le 23 septembre 1827, Malines, décédée le 17 février 1914, Lille, inhumée, Bondues (à l'âge de 86 ans), dont

o   Marie Quecq d'Henripret, née le 9 mai 1868, Lille (Nord), décédée le 27 octobre 1945, château de l'Abbaye, Witternesse (Pas-de-Calais) (à l'âge de 77 ans).
Mariée le 27 mai 1891, Lille (Nord), avec Mizaël Le Mesre de Pas, né le 21 avril 1866, Gand (Belgique), décédé le 26 février 1941, Beauvoir (Loir-et-Cher) (à l'âge de 74 ans).

·        Adeline Amélie Laure Marie Thérèse Quecq d'Henripret, née le 24 juin 1822, Lille, Nord, décédée le 26 octobre 1853, château de Lumbres, Saint-Omer (à l'âge de 31 ans).
Mariée le 6 septembre 1853 avec Auguste de France de Helican, né le 23 septembre 1822, Saint-Omer (62), décédé le 24 septembre 1871 (à l'âge de 49 ans).

·        Gustave Quecq d'Henripret, né le 14 avril 1828, Lille (59), décédé le 20 juillet 1876 (à l'âge de 48 ans).
Marié le 17 septembre 1865, Lille, avec Sarah de Madre de Norguet, née le 23 mars 1843, Lille, décédée le 2 juillet 1899, La Buissière (à l'âge de 56 ans), dont

o   Louise Marie Quecq d'Henripret, née le 11 février 1870, Lille, Nord.
Mariée le 11 février 1890, Lille, Nord, avec Étienne de Girod de Resnes, né le 10 février 1855, Beaumetz-les-Loges, officier de cavalerie, capitaine de réserve au 5ème régiment de Dragons en 1890 (fils adoptif: Jean de Guillebon de Resnes 1899-1963).

o   Henri Quecq d'Henripret, né le 15 juillet 1872, Lille, décédé.
Marié le 28 août 1900, château de Marchin, Belgique, avec Cécile de Robiano, née le 3 décembre 1878, Bruxelles, Belgique, décédée le 15 mars 1921 (à l'âge de 42 ans).

·        Laurence Quecq d'Henripret, née le 21 mars 1840, Cambrai (Nord).
Mariée le 8 septembre 1863 avec Paul, baron d'Haubersart, né le 12 juillet 1833, Douai (Nord), décédé le 20 mai 1868, Paris, inhumé, Cambrai (Nord) (à l'âge de 34 ans), secrétaire d'ambassade, dont

o   Marthe d'Haubersart, née le 5 septembre 1866, Cambrai (Nord), décédée le 25 mars 1941, Viroflay (Yvelines) (à l'âge de 74 ans).
Mariée le 30 décembre 1885, Douai (Nord), avec Raoul, baron des Rotours (3e), né le 8 avril 1860, Avelin (Nord), décédé le 28 mars 1900, Avelin (Nord) (à l'âge de 39 ans), député de Douai (1897-1900).

o   Maurice d'Haubersart, né le 22 août 1867, Cambrai (Nord), décédé le 3 septembre 1867 (à l'âge de 12 jours).

·        Jean Baptiste Barrois, né le 28 janvier 1824, Lille, décédé le 19 août 1872 (à l'âge de 48 ans).
Marié le 12 novembre 1855, Bruges, avec Elisabeth Chalant, dont

o   Clémentine Barrois, née le 2 novembre 1856, décédée en 1879 (à l'âge de 23 ans).
Mariée le 20 juin 1874 avec Raymond Théry, né le 25 août 1848, décédé, notaire.

·        Cécile Alexandrine Barrois, née le 15 octobre 1825, Lille, décédée le 23 mai 1883 (à l'âge de 57 ans).
Mariée le 5 août 1851 avec Oscar Dubus, né en 1818, Orchies 59, décédé le 14 mai 1871, Lille (à l'âge de 53 ans), bâtonnier de l'Ordre des Avocats, dont

o   Berthe Dubus, née le 18 juin 1852, décédée le 12 octobre 1926 (à l'âge de 74 ans).
Mariée le 14 mai 1873 avec Charles-Emile Delesalle, né le 4 février 1850, Lille (Nord), décédé le 16 juillet 1923 (à l'âge de 73 ans), filateur de lin, maire de Lille, conseiller général du Nord.

·        Urbain Dominique Virnot, né le 14 juin 1837, Lille (59, Nord), décédé le 24 janvier 1914, Lille (59, Nord) (à l'âge de 76 ans).
Marié le 9 octobre 1860, Lille (59, Nord), avec Louise Angélique Félicie Derode, née le 28 mai 1841, Lille (59, Nord), décédée le 30 septembre 1870, Lille (59, Nord) (à l'âge de 29 ans), dont

o   Victor Virnot, né le 22 janvier 1862, Lille (Nord), décédé le 28 janvier 1944, Lille (Nord) (à l'âge de 82 ans).
Marié le 25 juillet 1889 avec Marie Bocquet, née le 26 août 1867, Lille (Nord), décédée le 2 septembre 1903, Mons-en-Baroeul (Nord) (à l'âge de 36 ans).
Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), décédée.

o   Albert Dominique Virnot, né le 17 octobre 1864, Lille (59, Nord), décédé le 18 octobre 1910, Paris (75) (à l'âge de 46 ans).
Marié le 12 novembre 1890, Paris (75), avec Thérèse Tourangin, née le 12 novembre 1870, Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920, Mons-en-Baroeul (59, Nord) (à l'âge de 49 ans).

o   Urbain Daniel Virnot, né le 25 juillet 1869, Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951, Lille (59, Nord) (à l'âge de 82 ans).
Marié le 4 mai 1895, Lille (59, Nord), avec Marguerite Ovigneur, née le 9 juillet 1873, Lille (59, Nord), décédée le 22 mars 1933, Lille (59, Nord) (à l'âge de 59 ans).

Marié le 11 juin 1878 avec Marie Augusta Gamonez, décédée le 11 septembre 1919.

·        Julie Jeanne Virnot, née le 27 décembre 1839, Lille (Nord), décédée en 1908 (à l'âge de 69 ans).
Mariée le 1er août 1859, Lille (Nord), avec Henri Joseph Barrois, né le 17 octobre 1833, Lille (Nord), décédé le 20 juillet 1872, Lille (Nord) (à l'âge de 38 ans), dont

o   Henri François Barrois, né le 4 octobre 1863, Lille, Nord, décédé le 9 octobre 1927, Douai, Nord (à l'âge de 64 ans), filateur de coton.
Marié le 19 avril 1887 avec Marguerite Céline Adèle Decoster, née le 25 décembre 1865, décédée le 4 janvier 1953 (à l'âge de 87 ans).

o   Adolphe Emile Barrois, né le 21 février 1865, Lille (Nord), décédé le 7 juin 1940, Le Crotoy (Somme) (à l'âge de 75 ans), filateur de coton.
Marié le 4 juin 1889, Lille (Nord), avec Pauline Elisa Florin, née le 18 septembre 1868, Lille (Nord), décédée le 21 mai 1890, Lille (Nord) (à l'âge de 21 ans).
Marié le 30 mai 1893, Roubaix (Nord), avec Ursule Caroline Watine, née le 26 juin 1869, Roubaix (59, Nord), décédée le 8 mai 1942, Limoges (87, Haute-Vienne) (à l'âge de 72 ans).

o   Auguste Urbain Barrois, né le 28 novembre 1866, Lille (Nord), décédé le 4 mars 1908, Lille (Nord) (à l'âge de 41 ans).
Marié le 31 mars 1894 avec Claire Charlotte Le Thierry d'Ennequin, née le 18 juillet 1875, Lille (Nord), décédée en 1908 (à l'âge de 33 ans).

·        Henri Louis Arnaud Faure, né le 28 mars 1831, Wazemmes, Lille (Nord), décédé le 15 août 1899, Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans), fabricant de céruse.
Marié le 8 mai 1855, Wazemmes (59), avec Virginie Marie Delcourt, née le 9 septembre 1836, Valenciennes (Nord), décédée le 4 février 1892, Lille (Nord) (à l'âge de 55 ans), dont

o   Henri Charles Faure, né le 11 août 1856, Wazemmes, Lille (Nord), décédé le 21 mai 1929, Tournai (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 72 ans), industriel, propriétaire.
Marié le 31 mai 1881, Lille, avec Marie Charlotte Lucie Rouzé, née le 25 mars 1860, Lille (Nord), décédée le 18 avril 1889, Lille (Nord) (à l'âge de 29 ans).

o   Louise Faure, née le 16 janvier 1858, Lille (Nord), décédée le 3 janvier 1924, Douai (Nord) (à l'âge de 65 ans).

o   Claire Faure, née le 1er février 1859, Lille (Nord), décédée le 20 avril 1899, Lille (Nord) (à l'âge de 40 ans).
Mariée le 3 août 1881, Lille (Nord), avec François Lefebvre, né le 16 janvier 1857, Wazemmes (Nord), décédé le 21 novembre 1933, Lille (Nord) (à l'âge de 76 ans), industriel filateur.

·        Marie Geneviève Faure, née le 19 mai 1835, décédée le 18 avril 1900 (à l'âge de 64 ans).
Mariée le 20 mai 1856 avec Jules Verley, né en 1833, décédé en 1881 (à l'âge de 48 ans), dont

o   Jules Verley, né en 1858, décédé en 1901 (à l'âge de 43 ans).
Marié avec Isabelle Galloo, née en 1864, décédée en 1901 (à l'âge de 37 ans).

o   Sophie Verley, née en 1859, décédée en 1928 (à l'âge de 69 ans).
Mariée le 22 avril 1879, Haubourdin (Nord), avec Albert Cuvelier, né le 2 septembre 1854, Haubourdin (Nord), décédé le 6 mars 1935, Haubourdin (Nord) (à l'âge de 80 ans).

o   André Verley, né en 1860, décédé en 1922 (à l'âge de 62 ans).

o   Louis Verley, né en 1862, décédé.

o   Pierre Verley, né le 30 juin 1864, Haubourdin (Nord), décédé le 23 décembre 1934, Haubourdin (Nord) (à l'âge de 70 ans), industriel.
Marié le 24 juin 1890, Radinghem-en-Weppes (Nord), avec Marguerite Galloo, née le 12 mai 1869, Radinghem-en-Weppes (Nord), décédée le 10 mars 1956, Haubourdin (Nord) (à l'âge de 86 ans).

o   Joseph Verley, né en 1866, décédé en 1916 (à l'âge de 50 ans).

o   Marie-Thérèse Verley, née en 1868, décédée en 1909 (à l'âge de 41 ans).

o   Germaine-Léonie Verley, née en 1869, décédée en 1940 (à l'âge de 71 ans).

·        Prudence Delebecque, née le 10 avril 1808, Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868, Bailleul (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Mariée le 24 janvier 1827, Lille (59, Nord), avec Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799, Wazemmes, Nord, décédé le 1er novembre 1883, Lille, Nord (à l'âge de 84 ans), voir plus loin.

·        Marie Eléonore Catherine Delebecque, née le 24 juillet 1809, Gand (Belgique), Saint Michel, décédée le 16 juillet 1847, Templeuve (59, Nord) (à l'âge de 37 ans).
Mariée en 1832 avec Etienne Ubald Demesmay, né en 1797, décédé le 21 janvier 1869, Templeuve, Nord (à l'âge de 72 ans), chimiste, fabricant de sucre à Templeuve, membre de la Chambre de Commerce de Lille, dont

o   Paul Demesmay, né le 12 octobre 1830, Lille (Nord), décédé le 17 avril 1863 (à l'âge de 32 ans).

o   Louise Demesmay, née le 6 octobre 1831, Lille (Nord), décédée le 6 novembre 1897, Lille (Nord) (à l'âge de 66 ans).
Mariée le 21 septembre 1857, Templeuve (59, Nord), avec Emile François Marie Le Boucq de Rupilly, né le 21 septembre 1831, Mérignies (Nord) (témoins: Alfred Le Boucq de Rupilly 1821, Alphonse Le Boucq de Rupilly 1827, Charles Demesmay 1806, Paul Demesmay 1830-1863).

o   Jules Demesmay, né le 10 septembre 1833, Lille (Nord), décédé le 23 mars 1879, Lille (Nord) (à l'âge de 45 ans), propriétaire cultivateur à Templeuve.
Marié le 16 septembre 1861 avec Anastasie Fichelle.

o   Léon Demesmay, né le 10 février 1835, décédé le 19 février 1835 (à l'âge de 9 jours).

o   Marie Demesmay, née le 26 juillet 1837, décédée en 1850 (à l'âge de 13 ans).

o   Léon Demesmay, né le 10 juillet 1838, Templeuve (59, Nord), décédé le 5 novembre 1883, Boisleux-au-Mont (62, Pas-de-Calais) (à l'âge de 45 ans), agriculteur au Sars près Bapaume.
Marié le 25 août 1864, Arras (62, Pas-de-Calais), avec Julienne Blondel.

o   Charles Joseph Demesmay, né le 22 novembre 1840, Templeuve (59, Nord), décédé le 4 mai 1892, Templeuve (59, Nord) (à l'âge de 51 ans), agriculteur à Templeuve.
Marié le 16 avril 1869 avec Virginie Augustine Wacquier.

o   Etienne Demesmay, né le 14 mai 1843, Templeuve (59, Nord), décédé le 30 avril 1890, Narrosse (40, Landes) (à l'âge de 46 ans), propriétaire à Beaurains près Arras, fabricant d'huile.
Marié le 27 février 1865 avec Louise Marie Julie Blondel, née le 10 mai 1844, décédée le 16 avril 1866, Beaurains (62, Pas-de-Calais) (à l'âge de 21 ans).

o   Félix Demesmay, né le 6 décembre 1845, décédé le 1er mai 1902, Templeuve (59, Nord) (à l'âge de 56 ans), agent de change, conseiller d'arrondissement.

·        Charles Amédée Barrois.

·        Jules Barrois, né en 1827, décédé en 1891 (à l'âge de 64 ans).
Marié avec Marie-Estelle Vanderstraeten, née en 1830, décédée en 1891 (à l'âge de 61 ans), dont

o   Charles Barrois, né le 21 avril 1851, Lille (Nord), décédé le 5 novembre 1939, château de Sainte-Geneviève-en-Caux (Seine-Maritime) (à l'âge de 88 ans), géologue, paléontologue.
Marié avec Henriette Bonte, née le 27 septembre 1859, Lille (59), décédée en 1947 (à l'âge de 88 ans).

o   Jules Barrois, né en 1852, décédé en 1943 (à l'âge de 91 ans).
Marié avec Marie Bruhy, née en 1860, décédée en 1937 (à l'âge de 77 ans).

·        Claire Henriette Barrois, née le 24 août 1828, Wazemmes (Nord), décédée le 22 octobre 1908, Lille (Nord) (à l'âge de 80 ans).
Mariée le 12 août 1848, Lille (Nord), avec Auguste Henri Lenglart, né le 7 février 1826, Fives, Lille (Nord), décédé le 12 novembre 1907, Lille (Nord) (à l'âge de 81 ans), voir ci-dessus.

·        Henri Joseph Barrois, né le 17 octobre 1833, Lille (Nord), décédé le 20 juillet 1872, Lille (Nord) (à l'âge de 38 ans).
Marié le 1er août 1859, Lille (Nord), avec Julie Jeanne Virnot, née le 27 décembre 1839, Lille (Nord), décédée en 1908 (à l'âge de 69 ans), voir ci-dessus.

Marié le 11 juin 1840, Lille (Nord), avec Félicie Virnot, née le 9 novembre 1817, Marconne (62), décédée le 14 juin 1886, Lille (59) (à l'âge de 68 ans), dont

·        Edouard Félix Barrois, né le 20 août 1840, Lille (Nord), décédé le 13 juin 1891, Lille (Nord) (à l'âge de 50 ans).
Marié le 2 septembre 1868, Lille (Nord), avec Louise Marie Valérie Sagnier, née le 6 octobre 1849, Toulon (Var), décédée en 1932 (à l'âge de 83 ans), dont

o   Edouard Barrois, né le 14 octobre 1869, Fives (59), décédé.

o   Jeanne Barrois, née le 26 mars 1871, Lille (Nord), décédée.
Mariée le 29 janvier 1895, Lille (59, Nord), avec Auguste Asselin de Williencourt, né le 6 août 1863, Douai (Nord), décédé le 18 décembre 1937, Toulon (Var) (à l'âge de 74 ans) (témoins: Théodore Barrois 1857-1920, Edouard Barrois 1869, Louis Fiévet 1843, Georges Asselin 1856-1928).

o   Paul Louis Barrois, né le 17 août 1873, Fives (59), décédé le 30 mai 1924, Toulon (83) (à l'âge de 50 ans).

o   Lucie Marie Clothilde Barrois, née le 16 juin 1878, Lille (Nord), décédée en 1959, Seine et Marne (à l'âge de 81 ans).
Mariée le 19 août 1897, Lille (Nord), avec Maurice Durosoy, né le 3 mars 1869, Grenoble (Isère), décédé en 1943, Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) (à l'âge de 74 ans), colonel de cavalerie, aide de camp du maréchal Lyautey.

·        Théodore Barrois, né le 14 mai 1825, Lille (59), décédé le 19 octobre 1899, Lille (59) (à l'âge de 74 ans), filateur de coton à Fives.
Marié le 10 mai 1848, Lille, avec Pétronille Carpentier, née le 1er décembre 1828, Lille (59), décédée le 10 juillet 1910, Lille (59) (à l'âge de 81 ans), dont

o   Théodore Barrois, né en 1850, décédé en 1856 (à l'âge de 6 ans).

o   Maurice Barrois, né le 26 juin 1852, Fives (59), décédé.
Marié le 25 juin 1877, Haubourdin (59), avec Gabrielle Rose, née le 25 août 1857, décédée le 19 octobre 1926 (à l'âge de 69 ans).

o   Théodore Barrois, né le 10 février 1857, Lille (59), décédé le 9 juin 1920, Neuilly sur Seine (à l'âge de 63 ans), médecin à Lille, professeur à la faculté de médecine de Lille, administrateur des Mines de Lens
député du Nord (1898-1906).
Marié le 29 juillet 1891, Loos, avec Marie Thérèse Kiener, née en 1872, Lille (59), décédée le 26 octobre 1893 (à l'âge de 21 ans).

o   Pétronille Barrois, née le 28 août 1859, Lille (59), décédée en 1926, Paris (à l'âge de 67 ans).
Mariée le 9 octobre 1879, Paris, avec Jules Boutemy, né le 4 décembre 1846, Lannoy (59), décédé le 11 janvier 1900, Lille (59) (à l'âge de 53 ans).

·        Gustave Barrois, né le 10 août 1829, Fives (Nord), décédé le 25 mars 1885, Lille (Nord) (à l'âge de 55 ans), filateur de coton.
Marié le 10 mai 1858, Lille (Nord), avec Marie Henriette Charvet, née le 22 août 1838, Lille (Nord), décédée le 27 février 1916, Dinard, Ille-et-Vilaine (à l'âge de 77 ans), dont

o   Gustave Joseph Barrois, né le 26 mars 1860, Lille (Nord), décédé le 15 août 1920, Marquillies (Nord) (à l'âge de 60 ans), filateur, fabricant sucre, agriculteur, maire de Marquillies.
Marié le 8 décembre 1884, Marquillies (Nord), avec Elise Brame, née le 1er mars 1865, décédée le 17 décembre 1925, Lille (Nord) (à l'âge de 60 ans) (contrat 4/12/1884).

o   Mariette Barrois, née le 15 juin 1862, Lille (Nord), décédée le 30 juin 1908, Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans).
Mariée le 28 mai 1881, Lille (Nord), avec Maurice Alfred Joseph Wallaert, né le 7 octobre 1857, décédé le 30 juin 1908 (à l'âge de 50 ans).

o   Eugène Emile Barrois, né le 7 octobre 1864, décédé le 16 décembre 1866 (à l'âge de 2 ans).

·        Adèle Catherine Le Thierry, née le 30 octobre 1817, Lille (Nord), décédée le 7 février 1876, Lille (Nord) (à l'âge de 58 ans).
Mariée le 18 mai 1836, Lille, avec Victor Dominique Virnot, né le 2 février 1803, Lille, décédé le 17 juin 1868, Lille (à l'âge de 65 ans), voir ci-dessus.

·        Sophie Alexandrine Le Thierry.
Mariée le 17 avril 1855, Lille (Nord), avec Félix Jean Baptiste Cuvelier, né le 31 mars 1828, Lille (Nord), décédé le 18 décembre 1890, Lille (Nord) (à l'âge de 62 ans), négociant, dont

o   Lucie Sophie Cuvelier, née le 6 décembre 1858, Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), décédée le 24 mai 1928, Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine) (à l'âge de 69 ans).
Mariée le 21 février 1879, Lille (59, Nord), avec Georges Henri Mathon, né le 13 mars 1853, Roubaix (59, Nord), décédé le 4 août 1903 (à l'âge de 50 ans), négociant.

o   Paul Victor Adolphe Cuvelier, né le 5 novembre 1861, Lille (Nord), décédé le 2 janvier 1937, Paris (à l'âge de 75 ans).
Marié avec Henriette Bulteau, née le 24 mai 1861, décédée le 12 décembre 1940, Paris (à l'âge de 79 ans).

·        Françoise Agathe Copineau, née le 17 août 1836, Lille, décédée le 18 janvier 1912 (à l'âge de 75 ans).
Mariée avec Alfred Dumas.
Mariée le 7 mai 1856, Douai, avec Alfred Jean Baptiste Dumont, né le 7 mars 1831, décédé le 21 septembre 1859, Douai (à l'âge de 28 ans).
Mariée le 1er septembre 1862, Douai, avec Elzéar de Négrier, né le 15 septembre 1828, Périgueux, décédé le 24 juin 1889, Paris (à l'âge de 60 ans), général de brigade.

·        Lucien François Le Thierry d'Ennequin, né le 27 janvier 1830, Lille (59, Nord), décédé le 4 avril 1894, Lille (59, Nord) (à l'âge de 64 ans), entomologiste.
Marié le 31 août 1872, Lille (59, Nord), Saint André, avec Anna Claire Charlotte Bocquet, née le 3 juin 1850, Corbehem (62, Pas-de-Calais), décédée le 4 avril 1928, Lille (59, Nord) (à l'âge de 77 ans), dont

o   Claire Charlotte Le Thierry d'Ennequin, née le 18 juillet 1875, Lille (Nord), décédée en 1908 (à l'âge de 33 ans).
Mariée le 31 mars 1894 avec Auguste Urbain Barrois, né le 28 novembre 1866, Lille (Nord), décédé le 4 mars 1908, Lille (Nord) (à l'âge de 41 ans).

o   Louise Anna Le Thierry d'Ennequin, née le 9 mai 1878, Lille (59, Nord), décédée le 21 octobre 1925 (à l'âge de 47 ans).

o   Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 18 mai 1881, Lille (59, Nord), décédé le 30 décembre 1944, Lille (59, Nord) (à l'âge de 63 ans), astronome.
Marié le 28 décembre 1903, Lille (Nord), avec Lucie Aimée Marie Lefebvre, née le 9 janvier 1877, Lille (Nord), décédée le 3 décembre 1965, Lille (Nord) (à l'âge de 88 ans).

·        Désiré Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 18 décembre 1834, Lille (59, Nord), décédé le 23 août 1898 (à l'âge de 63 ans).
Marié le 5 mars 1859, Lille (59, Nord), Sainte Catherine, avec Marie Lucie Octavie Smet, née le 23 avril 1836, Lille (59, Nord), décédée le 24 février 1877, Lille (59, Nord) (à l'âge de 40 ans), dont

o   Charles Désiré Le Thierry d'Ennequin, né le 6 janvier 1860, Lille (59, Nord), décédé le 14 juin 1929, Paris (75) (à l'âge de 69 ans), avocat, artiste statuaire, grand voyageur.

o   Eugène Henri Le Thierry d'Ennequin, née le 14 juin 1861, Lille (59, Nord), décédée le 18 septembre 1861 (à l'âge de 3 mois).

·        Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin, né le 4 septembre 1836, Lille (Nord), décédé le 6 janvier 1885, Lille (Nord) (à l'âge de 48 ans), chef d'escadron d'artillerie.
Marié le 25 avril 1876, Lille (Nord), avec Céline Julie Marie Charvet, née le 3 mars 1851, Lille (Nord), décédée le 4 octobre 1896, Lille (Nord) (à l'âge de 45 ans), dont

o   Pauline Le Thierry d'Ennequin, née le 29 juillet 1877, Châlons-en Champagne (Marne), décédée le 19 décembre 1945, Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans).
Mariée le 23 octobre 1897, Lille (Nord), avec Eugène Martin, né le 6 janvier 1870, Lille (Nord), décédé le 3 janvier 1930, Lille (Nord) (à l'âge de 59 ans), directeur de société d'assurances.

o   Clotilde Le Thierry d'Ennequin, née le 9 octobre 1878, Châlons-en Champagne (Marne), décédée le 30 juillet 1918, Lille (Nord) (à l'âge de 39 ans).

·        Marie Catherine Le Thierry d'Ennequin, née le 17 avril 1838, Lille (59, Nord), décédée le 1er janvier 1886, Menin, Nord (France) (à l'âge de 47 ans).
Mariée le 22 mai 1860, Lille (59, Nord), avec Gustave Morael, né le 27 juin 1828, Wormhout (59, Nord), décédé le 2 septembre 1887, Wormhout (59, Nord) (à l'âge de 59 ans), notaire à Cassel (Nord), conseiller général, maire de Wormhout, dont

o   Georges Morael, né le 15 avril 1861, Cassel (59, Nord), décédé le 16 août 1927, Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (à l'âge de 66 ans), bâtonnier de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque, administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de Wormhout.
Marié le 16 avril 1890, Roubaix (59, Nord), avec Marguerite Réquillart, née le 1er mai 1868, Roubaix (59, Nord), décédée.

o   Gaston Lucien Morael, né le 23 juin 1862, Cassel (59, Nord), décédé.
Marié le 2 octobre 1889, Lille (59, Nord), avec Marthe Marie Merveille, née le 29 mai 1869, Lille (59, Nord), décédée.

o   Gustave François Morael, né le 23 juin 1862, Cassel (59, Nord), décédé le 14 mai 1948, Grasse, Alpes Maritimes (France) (à l'âge de 85 ans), courtier maritime.
Marié le 6 juillet 1895, Lille (59, Nord), avec Anne Marie Varé, née le 29 juin 1871, Cambrai (59, Nord), décédée le 23 février 1918, Paramé, Ile-et-Vilaine (France) (à l'âge de 46 ans).

·        Marie Hennet de Bernoville, née le 25 juin 1850, Versailles (Yvelines), décédée le 7 avril 1927, inhumée, cimetière St Louis, Versailles (Yvelines) (à l'âge de 76 ans).
Mariée le 14 mars 1876, église St Louis, Versailles (Yvelines), avec Amédée du Buisson de Courson, né le 20 juin 1839, château, Villiers-le-Sec (Calvados), décédé, sous-préfet, dont

o   Yvonne du Buisson de Courson, née le 9 mai 1878, Versailles (Yvelines), décédée.
Mariée le 17 juillet 1899, Versailles (Yvelines), avec René Cesbron Lavau, né le 27 février 1868, Angers (Maine-et-Loire), décédé le 17 avril 1915, Saint-Mandé (Val-de-Marne) (à l'âge de 47 ans), chef de bataillon d'infanterie (témoins: Charles Cesbron Lavau 1861-1937, Louis Étignard de La Faulotte 1847-1906, Georges du Buisson de Courson 1839, Léon Robillard, baron de Magnanville 1851-1927).

o   Pierre du Buisson de Courson, né le 6 mai 1879, Versailles (Yvelines), décédé.
Marié le 30 juin 1910, Paris, avec Christine Scouta.

·        Paul Hennet de Bernoville, né le 30 novembre 1851, Versailles (Yvelines), décédé le 8 février 1940, Venette (Oise) (à l'âge de 88 ans).
Marié le 23 juillet 1878, Paris, avec Mathilde Monier, née le 5 mai 1858, Cambrai (Nord), décédée en 1946 (à l'âge de 88 ans), dont

o   Louise Hennet de Bernoville, née le 13 juillet 1879, Laon (Aisne), décédée le 28 décembre 1963, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) (à l'âge de 84 ans).
Mariée le 9 novembre 1899, Chateau de Vernette, par Compiégne (60), avec Maurice Séguineau de Préval, né en mars 1872, Langres, décédé le 16 août 1961, Nancy (Meurthe-et-Moselle) (à l'âge de 89 ans), lieutenant-colonel de cavalerie.

o   Julie Hennet de Bernoville, née le 13 juillet 1879, Laon (Aisne), décédée le 26 novembre 1967, Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) (à l'âge de 88 ans).
Mariée le 11 avril 1904, Venette (Oise), avec Gabriel Veyrier de Maleplane, né le 23 décembre 1873, décédé le 22 août 1913, château de Maleplane, Saint-Léonard de Noblat (Haute-Vienne) (à l'âge de 39 ans), sous-directeur du Haras de Villeneuve-sur-Lot.

o   Jacques Hennet de Bernoville, né en 1880, décédé en 1908 (à l'âge de 28 ans).

o   Marie Thérèse Hennet de Bernoville, née le 14 octobre 1883, Paris, décédée le 6 janvier 1982 (à l'âge de 98 ans).
Mariée le 22 avril 1904, Venette (60), avec Ferdinand d'Anterroches, né le 29 janvier 1877, Paris, décédé le 25 novembre 1933 (à l'âge de 56 ans), avocat.

o   Josepha Hennet de Bernoville, née en 1884, décédée en 1980 (à l'âge de 96 ans).
Mariée en 1907 avec Louis de La Brosse, né le 20 octobre 1877, Saint Parize le Châtel (Nièvre), décédé le 25 mars 1969, 10 avenue Victor Hugo, Paris XVIème arrondissement (à l'âge de 91 ans), officier de cavalerie.

o   Elisabeth Hennet de Bernoville.
Mariée avec Joseph d'Anterroches, né en 1888, décédé en 1986 (à l'âge de 98 ans).

o   Amélie Hennet de Bernoville, née en 1891, décédée le 10 novembre 1938, Venette (Oise) (à l'âge de 47 ans).
Mariée le 5 novembre 1917, Venette (Oise), avec Robert de La Brosse, né le 27 juillet 1891, Ternant, Orcines (Puy-de-Dôme), décédé le 5 mai 1975, Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales) (à l'âge de 83 ans), capitaine d'artillerie.

·        Clotilde Hennet de Bernoville, née le 30 janvier 1853, Versailles (Yvelines), décédée en 1939 (à l'âge de 86 ans).
Mariée le 21 avril 1879 avec Léon Robillard, baron de Magnanville (3e), né le 16 février 1851, Montpellier (34, Hérault), décédé le 24 janvier 1927 (à l'âge de 75 ans).

·        Clotilde Fanny Hennet de Bernoville, née le 5 novembre 1860, Versailles (Yvelines), décédée le 1er mai 1936, Le Chesnay (Yvelines) (à l'âge de 75 ans), sans profession.
Mariée le 8 janvier 1884, Versailles (Yvelines), avec Gaston Marie Albert Le Forestier, né le 15 août 1855, Mantes-la-Jolie (Yvelines), décédé le 23 janvier 1941, Le Chesnay (Yvelines) (à l'âge de 85 ans), officier de cavalerie, dont

o   René Le Forestier du Buisson Sainte-Marguerite, né le 22 février 1885, Versailles (78, Yvelines), décédé le 14 juillet 1963, Le Chesnay (Yvelines) (à l'âge de 78 ans), lieutenant-colonel de l'armée de l'air.
Marié le 7 avril 1923, Poitiers (Vienne), avec Marguerite Bodin (2 enfants).

o   Louis Le Forestier, né le 1er octobre 1886, Versailles (Yvelines).

o   Charlotte Le Forestier.

o   Isabelle Le Forestier du Buisson Sainte-Marguerite, née le 10 août 1889, Versailles (Yvelines), décédée le 9 mars 1972, Paris (75) - 17e arrondissement (à l'âge de 82 ans).
Mariée le 28 juillet 1920, Le Chesnay (Yvelines), avec Henri Juglar, né en 1885, décédé en 1960 (à l'âge de 75 ans) (témoins: Xavier Le Boucher d'Hérouville 1887-1961, Henri, baron Evain 1878-1947, René Le Forestier du Buisson Sainte-Marguerite 1885-1963, Léon Robillard, baron de Magnanville 1851-1927) (mariage religieux célébré en Juillet 1920 en l'église St Antoine de Padoue, à Versailles, Yvelines; 5 enfants).

o   Roger Le Forestier.

·        Valery de Raveneau, né en 1849, décédé le 8 octobre 1863, Près de Guise (à l'âge de 14 ans).

·        Henri de Raveneau, né le 8 juin 1854, Noyal (Aisne), décédé le 10 janvier 1855, Versailles (à l'âge de 7 mois).

·        Denis de Raveneau, né le 11 mai 1860, Versailles, Yvelines, décédé le 25 juin 1930, Nantes (44) (à l'âge de 70 ans), propriétaire.
Marié le 25 avril 1892, Paris 7e (75), avec Marie Clémence Blanc de Manville, née le 17 août 1871, Paris 8e (75), décédée le 5 mai 1960, Saint-Florent-le-Vieil (49) (à l'âge de 88 ans), dont

o   Yvonne de Raveneau, née en 1893, décédée en 1963 (à l'âge de 70 ans).
Mariée le 4 avril 1923, Paris, avec Raoul de Saint-Pern, né le 19 avril 1889, château de Montmoutier, Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), décédé.

·        Valentine Hennet de Bernoville, née en 1862, décédée en 1961 (à l'âge de 99 ans).
Mariée le 4 mai 1884 avec Auguste de Martimprey, né le 29 août 1852, Bagnères de Luchon (31), décédé le 31 janvier 1935, Aisonville Bernoville (02) (à l'âge de 82 ans), officier, aide-de-camp du général Japy, dont

o   Andrée de Martimprey, née le 15 février 1885, Paris, décédée le 13 janvier 1983, Paris (à l'âge de 97 ans).
Mariée le 26 juin 1911, Paris, avec François de Chavagnac, né le 11 septembre 1881, Gennetines, Allier, décédé le 19 février 1942, Varennes-sur-Allier, Allier (à l'âge de 60 ans).

o   Antoinette de Martimprey, née le 24 décembre 1886, Paris, décédée le 30 octobre 1985 (à l'âge de 98 ans).
Mariée le 24 avril 1912, Paris, avec Louis de Chauvenet, né le 1er avril 1882, Paris (75) - 8e arrondissement, décédé le 8 août 1914, Bastogne (Belgique) (à l'âge de 32 ans), lieutenant au 22ème Régiment de dragons (1914†).
Mariée le 13 décembre 1920, Paris 8e, avec Gaston du Passage, né le 11 mai 1885, Tronchoy (80), décédé le 15 janvier 1961, Paris (75) (à l'âge de 75 ans), lieutenant-colonel de cavalerie.

o   Pierre de Martimprey, né le 29 juillet 1890, Aisonville-et-Bernoville (02, Aisne), exécuté le 14 juin 1944, fusillé à Guise (02, Aisne), inhumé, Bernoville (02) (à l'âge de 53 ans).
Marié le 15 avril 1925, Paris (75) - 6ème arrondissement, avec Jeanne de Bérenger, née le 1er mars 1900, Paris (75) - 8ème arrondissement, décédée le 21 janvier 1984, Paris (75) - 15ème arrondissement (à l'âge de 83 ans).

·        Germaine Hennet de Bernoville, née le 14 novembre 1858, Paris, décédée le 8 septembre 1940, Versailles (à l'âge de 81 ans).
Mariée le 20 avril 1880, Versailles (Yvelines), avec Augustin Lucien Hennet, né le 14 mars 1852, Grenoble (Isère), dont

o   Marie Germaine Odile Hennet, née le 31 mai 1882, Versailles (Yvelines), décédée après 1924.
Mariée le 28 avril 1906, Paris, avec René Pairier-Wolodkowicz, né le 14 juillet 1872, Bordeaux (Gironde), décédé le 15 avril 1915, Bordeaux (Gironde) (à l'âge de 42 ans), capitaine au 62ème régiment d'infanterie.

o   Adélaïde Cécile Hennet, née le 5 mars 1884, Versailles (Yvelines), décédée le 28 juin 1976, Versailles (Yvelines) (à l'âge de 92 ans).

·        Louise Hennet de Bernoville, née le 23 mai 1860, Paris, décédée le 22 juillet 1940, Saintes (Charente-Maritime) (à l'âge de 80 ans).
Mariée le 27 janvier 1880, Versailles (Yvelines), avec Maxime Hennet de Goutel, né le 13 juin 1855, Cogners (Sarthe), décédé le 21 janvier 1911, Paris, inhumé, Cimetière Saint-Louis, Versailles (à l'âge de 55 ans), dont

o   Etienne, baron Hennet de Goutel, né le 25 janvier 1881, Versailles (Yvelines), décédé le 4 juin 1940, Cogners (Sarthe) (à l'âge de 59 ans).
Marié le 29 juin 1928, Paris (75) - 16e arrondissement, avec Germaine Antoinette Nicole de Lenfernat, née le 16 mai 1890, Paris (75) - 8e arrondissement, décédée le 27 mars 1972, Parigné-l'Évêque (Sarthe) (à l'âge de 81 ans).

o   Paul Hennet de Goutel, né le 10 novembre 1883, Versailles (Yvelines), décédé le 10 septembre 1950 (à l'âge de 66 ans), inspecteur général des Haras nationaux.
Marié avec Sabine Le Noir de Becquincourt, née le 29 octobre 1888.

o   Charles Hennet de Goutel, né le 8 février 1886, Versailles (Yvelines), décédé le 10 septembre 1976, Rouen (Seine-Maritime), inhumé le 13 septembre 1976 (à l'âge de 90 ans), général de brigade.
Marié avec Arlette Achard de Bonvouloir, née le 8 juin 1892, Paris (75) - 8e arrondissement, décédée en 1968 (à l'âge de 76 ans).

Mariée le 5 août 1912, Versailles (Yvelines), avec Gustave de Frévol d'Aubignac de Ribains, né le 28 août 1857, Rauret, Haute-Loire, décédé le 17 mai 1926, Versailles (à l'âge de 68 ans), colonel de cavalerie (c.m. du 30 juillet 1912 reçu Vingtain, notaire à Paris).

·        Louis Lenglart, né le 31 janvier 1837, Wattiessart (59), décédé le 25 novembre 1913, Wattignies (59) (à l'âge de 76 ans), propriétaire.
Marié le 4 octobre 1874, Espierres (Belgique), avec Clémence Ferret, née le 3 mars 1848, Espierres (Belgique), décédée le 22 octobre 1925, Wattignies (59) (à l'âge de 77 ans), dont

o   Louis Lenglart, né le 18 juillet 1875, Wattignies (59), décédé le 10 mai 1956, Arras (62) (à l'âge de 80 ans), conseiller à la Cour d'Appel de Douai, puis Président du Tribunal Civil d'Arras.
Marié avant 1900 avec Madeleine Henseval, née, Béthune (62).
Marié le 1er juillet 1913, Hem (59), avec Louise Deffrennes, née le 14 octobre 1889, Lys-lez-Lannoy (59), décédée le 31 juillet 1982, Armentières (59) (à l'âge de 92 ans).

·        Jules César Lenglart, né le 23 juillet 1838, Wattiessart (59), décédé le 9 juillet 1841, Wattiessart (59) (à l'âge de 2 ans).

·        Jeanne Catherine Lenglart, née le 19 novembre 1840, Wattiessart (59), décédée le 19 septembre 1847, Wattiessart (59) (à l'âge de 6 ans).

·        Adèle Lenglart, née le 10 février 1843, Wattiessart (59), décédée le 2 novembre 1899, Wattiessart (59) (à l'âge de 56 ans).

Total: 259 personnes (conjoints non compris).

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