Virnot de Lamissart
Cette équation civilisationnelle tourne autour des deux frères:
Urbain-Dominique Virnot
http://www.virnot-de-lamissart.com/Urbain-III-Dominique-VIRNOT.html
Charles-Louis Virnot de Lamissart
http://www.virnot-de-lamissart.com/Virnot-de-Lamissart.html
dont vous avez les longues monographies avec ces liens.
Nous avons aussi étudié quelques autres figures familiales face à la Révolution:
http://www.virnot-de-lamissart.com/Monarchie.html
Le
second ordre, dans sa pureté, se caractérise par la
priorité vitale donnée à la clé
de voûte que sont le Christ, son Eglise et sa Tradition, le
Roi, la
transmission.
Et, par conséquent, ce
qui les exprime :
le
nom symbolisé par le blason,
le signe distinctif
d’un nom (particule ou notoriété), l’inventaire
des figures ( le thésaurus lignatique) de la
lignée, essentiellement agnatique,
ayant servi le Bien Commun, inventaire sous forme
de livre, de document, de collage, de site internet.
au
titre
quand il s’insère dans
une continuité renouvelée et s’il
n’est pas superfétatoire
à la noblesse
intrinsèque, le titre étant plus une vanité qu’une preuve
de noblesse,
à un certain art de
vivre dû à une certaine richesse génétique et un minimum de possibilités
matérielles.
L’abandon d’un de ces
critères vaut dérogeance.
Les vraies élites ne se
reconstitueront pas sans ce fondamental passage obligé.
Une institution
officielle se devrait d’exiger et d’imposer cette clé de voûte identitaire.
Meubles et titres
Le blason est un signe de reconnaissance
depuis le XIIIesiècle ; il n’est pas forcément associé à l’ordre de la noblesse ; sa
transmission est agnatique
dès 1130 environ... Les roturiers, les
bourgeois, les paysans,
les
villes, certaines corporations et administrations créent
des blasons dès le début du XIIIe siècle. Les
armoiries sont protégées comme le nom de famille des
usurpations.
La règle est de ne pas usurper les armes d'autrui
Signe
de reconnaissance, depuis les chevaliers au Moyen Âge,
d’une personne ou de sa famille, il s’appelle blason quant
à la description de son écu et les ornements
extérieurs.
En principe abolie avec tous les symboles de la noblesse par
l’Assemblée durant la Révolution française,
le 19 juin 1790, l'héraldique garde sa vivacité.
Une décision ministérielle du 4 février 1980 du
directeur général des archives de France a élargi
les missions de la Commission nationale d'héraldique, en lui
permettant de conseiller les personnes morales et physiques qui désirent créer des armoiries.
On sait que Louis XIV avait besoin de ressources. Le « blasonnage
» donnait lieu à des taxes d'enregistrement : communes,métiers, abbayes, etc. furent tenus d'en avoir un.
Quelques armoiries de familles négociantes ou patriciennes, Lethierry
d’Ennequin, Vicq, Brigode, dans la dynamique de l’équation du second ordre ; beaucoup n’en ressentirent même pas le besoin d’en porter, comme les Prouvost depuis le XIV eme siècle.
Les Waziers, patriciat entré dans le second ordre. Église Saint André à Lille
©Photo Réunion des Musées nationaux "Quecq d'Henripret"
Transformations de l’art de vivre sous
cette même équation, à travers la famille Taverne, parente des
Virnot
Le
tableau représente la famille Taverne, d'ancienne famille
patricienne, parente des Le Thierry d’Ennequin et donc des
Virnot. Il est l'œuvre d'un auteur inconnu de l'école
française du 18éme siècle, intitulé
"Concert en famille au château de Renescure", et est
la
propriété du musée des Beaux-Arts de Lille.
"Sur
le plan de droite figure le seigneur Jean Nicolas de Renescure portant un habit
vert à boutons d'or. Au milieu Dame Marie Van der Linden, son épouse en secondes noces;
elle joue du clavecin. A côté du seigneur, Dame Jeanne
Mahieu de Burgault en robe rose, tenant un éventail à la
main; près d'elle, son mari Louis Nicolas Taverne, seigneur de
Beauval, fils d'un premier mariage. Marie Anne
Félicité Taverne de Renescure porte le vêtement des
jeunes filles des grandes maisons de cette
époque. Nicolas Honoré Marie Taverne de Boisforest en
habit gris foncé chante avec sa sœur. Nicolas
François Taverne de Longchamp, officier de génie, est
revêtu d'un habit tirant sur
le gris avec parements en velours marron ; il joue du violon.
François Taverne de Lamoral en habit mauve est
chargé
d'exécuter la partie écrite pour la flûte, et
Jacques Joseph Nicolas Taverne de Montdhiver celle pour le
violoncelle. Jean Nicolas Taverne, seigneur de Tersud,
encore en
jupe avec un bonnet rose, une robe bleue de roi, tient à la main
un livre de musique. Demoiselle Henriette Taverne de Renescure
est habillée en jeune fille avec une robe
mordorée.
Le précepteur en habit gris bat la mesure. La demoiselle
Hornaert, dame de compagnie en robe
capucine a
les mains croisées. A gauche dans le fond, M. de Lacoste,
officier au régiment du Limousin, monte l'escalier accompagné
de sa Dame en robe bleue. Au balcon,on
aperçoit
deux femmes de chambre. A droite, derrière M. Taverne de
Renescure, se tient son domestique nègre. Dans un coin du tableau à gauche, une autre main a peint Jacques
Joseph Nicolas Taverne de Montdhiver, l'héritier du titre de
seigneur de Renescure au décès de son père. Ce fut
après son mariage avec Demoiselle Anne Marie Coppens
d'Honschoote qu'un artiste peintre fit une seconde reproduction
de ce personnage, qui apparaît en mousquetaire ayant à ses
côtés sa compagne en robe blanche à ramages.
Jacques Joseph Nicolas Taverne, seigneur de Renescure, de Montdhiver,
de Beauval, de Zegerscappel, espier de Saint-Omer et Swynland,
après avoir été mousquetaire de
la garde du roi et lieutenant du roi d'Hondschoote, fut bourgmestre de
la ville de Dunkerque. Pendant son administration, il fit graver une
vue de Dunkerque du côté de la mer qu'il dédia
à son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc de Penthièvre, amiral de France." http://humez.perso.neuf.fr/Pages/hist.html
Souvenirs lillois de 1817, recueillis par M. le chanoine de Vicq, François-Nicolas-Edmond Taverne de Mondhiver (Auteur), Roland de Vicq (Auteur)
Titres et
Patriciat des Flandres
Le Le premier titre, très
convoité par ce patriciat des Flandres, est celui de Bourgeois des Flandres ; quand le flamboyant
ancêtre des Virnot, le chevalier de Bonneval, mère
née la Roche-Aymon s’installa à Lille, sa
première acquisition fut celle de ce titre.
Son petit fils, Charles Le
Thierry d’Ennequin, portait le titre d'écuyer, dont il fit peu
état et reçu du roi Charles X la proposition
d'un titre nobiliaire, transmissible
d'ainé en ainé, a condition
d'établir un majorat." Il déclina la proposition. " Accompagné du Duc de
Polignac, son premier écuyer, le Roi se rendit le 7 Septembre
1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita
divers métiers en activité
pour préparer, filer et retordre un lin destiné aux
plus fines dentelles.
Après s'être informé du
nombre des filteries lilloises et du chiffre de
leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le
Monarque voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison,
et de ce qui était particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il
ne désirait rien tant que la continuité du régime
actuel, Charles X lui frappa amicalement sur
l'épaule en lui adressant les
paroles les plus aimables et
les plus flatteuses ; Le roi partit après avoir donné des gratifications considérables
aux ouvriers, laissant dans tous les coeurs des sentiments
d'amour et de reconnaissance. RICHARD: Relation du séjour du Roi a
Lille. Reboux-Leroy, 1828. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire
et d'être aimé. A la suite de cette visite, M. de
Villèle fit remettre la croix de la Légion d'Honneur a M.
Lethierry . Cette croix était la récompense de longs et
loyaux services: Dans ses mémoires,
M. Félix CUVELIER rapporte
qu'outre un titre nobiliaire, transmissible d'aîné en
ainée, a condition d'établir un majorat. «
Charles Lethierry déclina la proposition; il ne
songeait pas à revenir en arrière,
à enfreindre les dispositions de son contrat
de mariage (art. 14), et ne voulait pas créer d'inégalité entre ses
enfants dont la plupart étaient déjà
mariés".
Dans les villes du nord de
la France, de nombreuses familles sont à la fois bourgeois de la
ville et ont un statut aristocratique et féodal, la bourgeoisie
n'étant pas toujours un statut
dérogeant à la noblesse. Un
peu partout en France, des familles paysannes
accèdent à la propriété foncière, puis, en
quelques générations à l'aristocratie
féodale et donc au service armé.
Les appellation les plus courantes dans l’univers du patriciat, maintenu actuellement en Belgique, furent
ÉCUYER :
Le terme
est ensuite devenu, à l'époque moderne, un rang détenu par
tous les nobles non titrés (abréviation : Ec.).
Charles Le Thierry-Virnot portait le titre d’écuyer
dont il eut peu l’usage.
Écuyer [en
néerlandais Jonkheer / Jonkvrouw] : l'état
civil mentionne « Messire » au lieu de « Monsieur
» et « Dame » au lieu de «
Madame ».
Cette qualification signifie l'appartenance simple à la
noblesse (environ 500 familles).
CHEVALIER
: La chevalerie se rapporte à l'institution féodale des
chevaliers et aux idéaux qui lui sont associés, via la
littérature, notamment l'honneur, la bravoure et la notion
d'amour courtois. Permet de distinguer le noble chevalier combattant à
cheval, du paysan, soldat d'infanterie ou artilleur.
La chevalerie est codifiée par
certaines coutumes,
notamment par la cérémonie de l'adoubement. Les vertus
traditionnelles de la chevalerie, vues par le prisme de la
littérature, sont de nobles sentiments
tels la pitié, l'humilité,
la bravoure, la courtoisie, la foi ou l'honneur.
Il existe environ 120
familles portant le titre de Chevalier en Belgique.
Pensons aux monarchies parlementaires voisines: ces démocraties qui ont pour régime une royauté noblesse,
ainsi que la faculté, pour le souverain, de créer de nouveaux titres.ont généralement conservé leur noblesse, ainsi que la faculté, pour le souverain, de créer de nouveaux titres.
En Espagne, le roi fait usage de la prérogative que la constitution espagnole lui reconnaît.
En Belgique, un roturier
pourra être anobli par le souverain avec le titre d'écuyer, chevalier,
baron, comte ou vicomte, les
autres titres étant réservés
à des membres de familles déjà nobles
avant l'indépendance de la Belgique.
À l'exception du
Royaume-Uni, les titres de noblesse des monarchies parlementaires
n'ont qu'un caractère purement
symbolique ne donnant lieu à
aucun avantage.
Après
Après 200 ans de régression civilisationnelle et donc ontologique, il est temps de " tout mettre à sa juste place"...
La Gueuse nous ayant empêché toute transcendance et ayant fait remonter la Création du Monde à 1789.
Rabaisser, rabaisser, rabaisser.
Par exemple, remettre en harmonie suzerains et patriciat sous la protection de l'Eglise.Voici donc trois lignées suzeraines et quelques lignées patriciennes lilloises .
Il conviendrait de réaliser plusieurs vitraux pour les autres lignées patriciennes.
Nous nous sommes inspirés des vitraux de l' église du Sablon à Bruxelles pour réaliser ce collage.
Blasons de gauche à droite vers le bas
http://www.virnot-de-lamissart.com/Flandres.html
Bourgogne http://www.virnot-de-lamissart.com/Bourgogne-Herlaer.html
Ligne
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Claude_Lamoral_II_de_Ligne
de
Fourmestraux
http://www.thierryprouvost.com/Fourmestraux.html
Prouvost
et Virnot
http://www.thierryprouvost.com
www.virnot-de-lamissart.com
de
Rode/ Derode
http://www.virnot-de-lamissart.com/Derode.html
http://www.thierryprouvost.com/de%20Lespaul-Prouvost.html
de
Vicq-Quecq d'Henripret
http://www.virnot-de-lamissart.com/Quecq%20d-Henripret.html
Scrive
http://www.thierryprouvost.com/SCRIVE-ET-PROUVOST.html
http://www.thierryprouvost.com/CUVELIER-PROUVOST.html
Delesalle
http://www.thierryprouvost.com/De%20le%20Salle.html
Ghesquière
http://www.thierryprouvost.com/GHESQUIERE-PROUVOST.html
de
Le Rue
http://www.thierryprouvost.com/de%20le%20Rue%20Prouvost.html
Quecq
d'Henripret/de Madre
http://www.virnot-de-lamissart.com/Savary.html
Bernard/Bernard
de Meurin
http://www.thierryprouvost.com/Bernard-Bernard-de-Meurin.html
http://www.thierryprouvost.com/Descamps%20Prouvost.html
Danel
http://www.thierryprouvost.com/Danel.html
de
Le Becque
http://www.thierryprouvost.com/Delebecque%20Prouvost.html
D’autres vitraux pourront être créés en l’honneur d’autres lignées des Flandres Méridionales.
Les Virnot, prototypes des « bourgeois des Flandres »
Urbain
I Virnot, fils d'Antoine Virnot et Blaise Beauchy, né à
Saint Nicolas de Givoye (Savoie) Italie, épousa en
premières noces, à Saint Etienne à Lille, le 26
avril 1626, Simone de Berlaimont dont il eut douze enfants ;
à la même époque, Isabelle de Berlaimont
épousait Gabriel du Chasteler, chevalier, Seigneur de Moulbaix,
Bersée etc puis Marie Salin dont Marie-Barbe, née
à Lille le 27 février 1648, puis Claudine Le Blanc, fille
d'Antoine dont
sept enfants dont:
Urbain II Virnot, né le 25 Avril 1651, Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres
à Hondschoote, épousa en la Collégiale de
Saint-Pierre de Lille, le 11 Avril 1683, Marie-Anne Destexche et,
quoique demeurant à Dunkerque,
releva à Lille sa bourgeoisie, le 16 Août de la même
année. Il “ affréta deux frégates, La
Serpente et la Sorcière, pour aller à Cadix; elles
partent le 5 mai 1680. Sur la route du retour, Jean Bart, qui commande
la Sorcière,
rencontre un pirate barbaresque de Salé, armé de 24
canons. Il revire dessus, avec une décision telle que l'autre
intimidé par cette manoeuvre, prend le parti de la suite."
Lesté de sel, il rentre à Dunkerque, le 24 août,
avec des
balles de laines et 3.000 écus pour son armateur." G. de Raulin: Jean Bart, Corsaire du Roy
Son fils est: Ignace-Charles VIRNOT (1686-1749, baptisé à Dunkerque le 18 Octobre 1686,
Conseiller du Roi, Lieutenant de la gouvernance
du souverain bailliage de Douai et d'Orchies, décéda à Douai le 17 Mars 1749,
Paroisse St Jacques, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Lorette de ladite église.
Urbain
II Virnot a pour frère : Pierre VIRNOT (1649-1701),
échevin de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre 1649,
épousa à Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676,
Marie-Elisabeth Sampart, fille de Jean, et de Catherine Coolen.
En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une
maison avec savonnerie et saline au rendage de 400 florins et tant en
argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de
20.000 florins au cours de 660 florins.
Pierre Virnot releva sa bourgeoisie le 11 Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le 11 Avril 1701. Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse. Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants,
dont : Pierre-Urbain VIRNOT, baptisé le 3 Juillet 1678, Directeur de la Chambre de Commerce, Juge consulaire,
décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Marie-Catherine Virnot, baptisée à St-Etienne le 26 Avril 1689, religieuse
à l'abbaye des Prés, à Douai. L'Abbaye des
Prés fut fondée en 1219 par trois pieuses sœurs au
lieu-dit le Champ fleuri à Douai et placée sous les
règles
de l'Ordre de Cîteaux. baptisée à St-Etienne, le 9
Mars 1698, religieuse à l'Abbaye des Prés à Douai.
Dominique VIRNOT (1683-1766), baptisé le 8 Septembre 1683, Marchand Salineur,
Bourgeois par relief du 10 Novembre 1732, épousa à Lille,
paroisse St-Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph COUSIN,
fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700, décédée le 18 Octobre 1744, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748,
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet 1714 ;
la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant), il mourut veuf le 12 Juin 1766. son portrait à cheveux blancs appartient à Urbain Virnot, ayant eu trois enfants:
1° Urbain III Dominique Virnot (voir ci-dessous: "les deux frères")
2° Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart (voir ci-dessous: "les deux frères")
3° Ignace-Joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739
Marie-Madeleine
Virnot, née le 18 Février 1653 qui épousa Antoine
PALFART, décédé sans enfant; puis en la paroisse
Ste-Catherine, le 5 Août 1694, Mathieu STADAERT, de Dunkerque .
Guislain-Alexis Virnot, né le 6 Mars 1655, Capucin soubre 1711;
Marie-Anne
Virnot, née le 9 Novembre 1657, fille d’Urbain Virnot et
Claudine Le Blanc, qui épouse en premières noces par
contrat du 17 Aout 1699, Jacques-Philibert MANIN, Sgr de Sonotte, écuyer, Major du fort St-Sauveur à Lille,
et en secondes noces, par contrat du 14 Aout 1711, avec Guillaume-Charles FOULLON, écuyer, Sgr de Porfonval,
fils de Guy, Sgr de Seranvillers et d'Isabelle Obert, baptisé
à St-Aubert à Cambrai le 15 Septembre 1656,
Échevin, franc-fiévé de Cambrai, Grand Bailli du Cambrésis. Elle mourut à Douai, le 27 Avril 1727 sans enfants.
Catherine-Geneviève Virnot, baptisée le 29 Novembre 1659, Religieuse à l'Abbaye de Wevelghem;
Marie-Christine Virnot, baptisée le 24 Mai 1661, décédée avant 1672
Quelques savoureuses racines de “ bourgeois des Flandres “:
Tous les Virnot actuels descendent du
peintre d'Anvers:
Gaspard de Crayer le vieux
|
Jean-Baptiste du Crayer, demi frère de
Gaspar de Crayer le jeune,
un des quatre grands avec Rubens,
Van Dyck, Joardens,
& Marguerite de Witte
|
Elisabeth du Crayer
& Paul Rohart
|
Marie Rohart 1656-1722
& 1682 Charles Cousin ca 1650
|
Marie Marguerite Joseph Cousin 1700-1744
&1732 Dominique Virnot 1683-1766
|
Urbain Dominique Virnot 1734-1794
Tous les Virnot
descendent de la famille Carpentier
Par Jacops, Peintre de la guilde
d’Anvers, Signé et daté 1602,
Ancêtres de tous les Virnot actuels
Dont Anselme Carpentier né en 1605
époux d’Antoinette Dupont
Dont Charles Carpentier 1615 époux en
1637 Henriette Wattepatte
Dont Anselme Carpentier (1639-1716)
époux de Marie Anne Le Gentil
Dont Charles Carpentier époux
d’Anne Catherine de Kerpen
Dont Alexandrine Carpentier époux
en 1718 Nicolas Hubert Lenglart
Dont
Virnot, le tableau entre place
Saint-Martin à Lille
Dont Dominique Virnot époux de
Catherine-Sophie Virnot de Lamissart
Dont Victor-Dominique Virnot époux
de Catherine Le Thierry
Dont Urbain Virnot époux de Louise
Derode
Dont Victor Virnot
Dont Marthe Virnot épouse de
Georges Prouvost : le tableau quitte la place Saint Martin à Lille
Dont Brigitte Virnot épouse de
Christian Prouvost
Les bourgeois des Flandres, entre clocher et beffroi
M.M l'abbé Lestocquoy fit une brillante synthèse sur le
patriciat des villes de Flandre et d'Italie si prospères au
Moyen Age. Aux XI et XIIème siècles, on voit que
les premiers patriciens des villes italiennes et flamandes, nobles ou
roturiers,
ont un patrimoine foncier avant de s'enrichir par le commerce
international. Cela donna le pouvoir au patriciat, classe fermée
et numériquement très faible de patriciens, qui s'empare
de l'administration de la ville en instituant un système
d'élection annuelle. Puis il étudie comment, à la
suite de rapports commerciaux de plus en plus suivis, cette forme de
gouvernement a été imitée par les villes flamandes
au début du XIIeme siècle. Certes il y eut des abus de
pouvoir, mais
on observe la brillante civilisation qu'ils ont incarnée, le
rôle exceptionnel joué par un Jacques van Artevelde
à Gand, par exemple. Les crises n'ont pas uniformément
entraîné la décadence de ces dynasties de grands
bourgeois.
« La caractéristique du gouvernement patricien »,
dit M. l'abbé Lestocquoy, « c'est [en outre]...
l'hérédité du pouvoir, sa transmission de fait
dans les mêmes familles » (p. 86). En d'autres termes, il
n'y a réellement de patriciat que le jour où
il forme une classe sociale fermée. Il se constitue ainsi par
l'extension du système de la cooptation, adopté en Artois
pour la première fois en 1194 par les familles patriciennes
d'Arras. Ce système va leur permettre de « monopoliser les
charges échevinales et de les exploiter à leur convenance
» (p. 70). À Venise et à Arras, la décadence
est retardée, soit en développant la draperie, soit en
cherchant une compensation dans le vin et la haute lisse (p. 170).
L'intelligence
est l'instrument essentiel de la fortune ».
Pour la Flandre et l'Artois, seules, d'après M. l'abbé
Lestocquoy (p. 72, n. 2), Arras, Douai et Gand possèdent des
études récentes sur le patriciat. Du mémoire de
l'auteur sur les dynasties bourgeoises d'Arras, il ressort bien que
« les familles
de marchands internationaux, les prêteurs d'argent, sont
déjà solidement établies [par la possession de
biens fonciers] au milieu du XIIe siècle et ne semblent
nullement être d'hier ». Tout comme à Venise, ces
familles se maintiennent jusqu'à
la fin du XIVème siècle. Il n'en est pas ainsi pour Douai
et pour Gand, où M. van Wervecke estime, comme Georges Espinas,
que l'ère patricienne est terminée à la fin du
XIIIème siècle. M. l'abbé Lestocquoy reconstitue,
dès le XIIème siècle
pour Douai et dès le début du XIIIème
siècle pour Gand, la généalogie des familles du
Markiet et uter Hove, qui, dès cette époque, avaient une
situation foncièrement bien établie (p. 104-110). On peut
supposer qu'il en était de même
un siècle plus tôt, mais nous n'en avons pas la preuve.
M.
l'abbé Lestocquoy lui-même relève certains traits
qui distinguent villes italiennes et flamandes. « A la
différence de l'Italie », dit-il, « les villes
[flamandes] n'auront jamais l'idée de s'intégrer la
noblesse rurale qui restera à la campagne,
et il sera, à cause de cela, assez rare que la noblesse soit à l'origine de familles patriciennes » (p. 61).
Des
civilisations urbaines extrêmement brillantes existent
simultanément en Flandre et en Italie, et qu'entre ces deux
régions règnent des relations suivies, Mais peut-on en
déduire que les villes italiennes aient offert un modèle
au patriciát flamand (p. 119)? - Ce n'est pas certain.
Arras a quelques traits communs avec les villes italiennes : c'est une
ancienne cité de l'époque romaine, où la
propriété foncière et l'influence acquise au
service de l'évêque ont permis à certaines familles
de profiter des nouvelles
relations commerciales.
Il n'en est peut-être pas de même pour les villes flamandes
de fondation récente, où le patriciat à l'origine
a nécessairement été formé d'immigrants,
comme l'a souligné Georges Espinas. Nous manquons de documents
et n'avons
pas assez d'études de la valeur de celles de M. l'abbé
Lestocquoy sur l'origine du patriciát des villes flamandes.
J. Lestocquoy. Aux origines de la bourgeoisie : les villes de Flandre
et d'Italie sous le gouvernement des patriciens (XIe- XVe
siècles). Paris, Presses universitaires de France, 1951.
In-8°, 249 pages.
Nous verrons que les Virnot venaient d’Italie à la fin du
XVI° siècle et s’installèrent en Flandre,
dès le début dans la meilleure société.
Anoblissement par charge au XVIII° siècle
des Virnot de Lamissart et leur parentèle
Nous venons de lister les charges et fonctions importantes de la famille
Virnot dès leur arrivée d’Italie à Lille. De
même pour leurs familles alliées.
Urbain II Virnot, né en 1651, est Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres à Hondschoote.
Son fils est: Ignace-Charles VIRNOT est Conseiller du Roi, Lieutenant de la gouvernance du souverain bailliage de Douai et d'Orchies,
Pierre VIRNOT (1649-1701), frère d’Urbain, est échevin de Lille en 1700,
Pierre-Urbain VIRNOT, baptisé en 1678, est Directeur de la Chambre de Commerce, Juge consulaire.
“
Mais la rupture majeure de l’histoire lilloise se situe en 1667,
lors de la conquête de la ville par Louis XIV, en pleine guerre
de Dévolution. Le visage de la ville est profondément
modifié par l’introduction du style classique
français. Vauban édifie de 1667 à 1670
"la reine des citadelles".
À
partir de 1670 un nouveau quartier prend forme : le quartier Royal,
remarquable par la régularité de sa voirie. Nobles et
notables y bâtissent de somptueux hôtels particuliers. La
rénovation gagne aussi la ville ancienne où le Magistrat
veille à l’homogénéité des
constructions.
C’est ainsi que se développent les rangs de maisons
presque identiques, alliant le goût français de
l’époque aux traditions architecturales locales.
Durant
la guerre de Succession d’Espagne, Lille est conquise par les
Hollandais et redevient définitivement française en 1713
avec la signature du Traité d’Utrecht.”
https://www.lilletourism.com/histoire-de-lille.html
Les XVII et XVIIIème siècles virent la floraison des charges anoblissantes
« La « noblesse de robe » provenait des fonctions
dans l’administration royale, Parlement, bureau des finances,
Cour des comptes ; le plus souvent achetées comme celle de conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France,
d’un prix souvent très important puisqu’elle rendait noble : c’est la fameuse savonnette à vilain, dont se gaussait la noblesse d'extraction.
« En 1701, un édit créa les Secrétaires du roi
: ils pouvaient faire les commerce et exportations en gros, sans
déroger à la noblesse. Ils étaient «
réputés nobles de quatre races « , pouvaient
recevoir tous les ordres de chevalerie ; là aussi
souvent décriées comme savonnettes à vilain ;
presque toutes les familles de la noblesse de France ont eu des
Secrétaires du roi. »
-
Charles-Henri de Savary, écuyer,
seigneur du Gavre, baptisé à Saint-Étienne le 8
juillet 1749, nommé conseiller du Roi à la gouvernance du souverain bailliage de Lille le 17 novembre 1772,
bourgeois de cette ville par relief du
12 avril 1783, conseiller municipal de Lille de 1807 jusqu'à sa
mort ; décédé dans cette ville le 26 juillet 1810.
Il épousa à Sainte-Catherine, le 18 juin 1782,
Alexandrine- Joseph-Marie Virnot, fille de Charles-Louis, seigneur de
Lamissart,
trésorier de Lille, et de Marie-Anne-Alexandrine Lenglart,
baptisée à Saint-Étienne le 28 décembre 1761
- Jacques Noël-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille.
- Jacques-Emmanuel-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Dame Agnès-Julie-Joseph Leclercq, son épouse.
- Emmanuel-Joseph Quecq de Burgault, Conseiller du Roy au siège royal de la gouvernance du Souverain Bailliage de Lille,
- Dame Marie-Thérèse-Joseph de Lalaing, veuve du sieur Michel-Ange Wibault, conseiller du Roi au Siège de la Monnaie de Lille.
- Pierre-Louis-Joseph Carpentier, conseiller du Roi
Les
offices se vendirent et se transmirent héréditairement
puisqu’ils enrichissaient le trésor royal ; la
confirmation était payante. Leurs titulaires pouvaient
transmettre leur charge à ceux qu’ils choisissaient contre
un droit annuel
d’un soixantième du prix de l'office ; droit appelé la paulette, du nom de Charles Paulet, chargé en 1604 du premier recouvrement
Pour anoblir, la charge devait être exercée vingt ans durant ou son
titulaire devait mourir en charge. La démission sans accord
royal ou la suppression de la charge faisait perdre la noblesse.
L’anoblissement par ces fonctions était :
● soit sur deux générations,
dite graduelle : le père puis le fils avaient la noblesse
personnelle à la réception de la charge, mais ne devenait
transmissible qu'après les 20 ans, ce qui fut la majorité
des cas.
● Soit dès
réception, c'est-à-dire au premier degré, en
donnant la noblesse héréditaire à la famille. Les
Parlements de Paris, Besançon, Flandres, et Dauphiné, les chambres des comptes de Paris, Dôle, et Grenoble, et la cour
des aides de Paris avaient ce privilège.
● Concernant le Parlement de Flandres, la noblesse héréditaire au premier degré est attribuée aux présidents, conseillers, avocats et procureurs-généraux
du parlement de Flandres, par édit du mois de décembre
1715, confirmé le 10 janvier 1755. »
-
Charles-Louis Virnot, seigneur de
Lamissart, fils de Dominique, négociant, et de Marie-Marguerite
Cousin, baptisé à Saint-Etienne le 13 janvier 1787,
licencié en droit, bourgeois de Lille par relief du 3 avril 1761,
avocat au Parlement de Flandre, trésorier de Lille
- Me Jean-Chrysostome-Joseph le Saffre, avocat au Parlement et Conseiller des deux ordres du Clergé et de la noblesse de la Province de Flandres
- Charles Henri Quecq, Sgr du Gâvre, Trésorier de France, Conseiller à la Gouvernance de Lille en 1774, et de
Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie Virnot de la Missart
- François-Emmanuel
Désiré Quecq, chevalier, s' d'Henripret, baptisé
à La Madeleine le 7 décembre 1756, bourgeois de Lille par
relief du 30 décembre 1786, créé trésorier de France général des finances et garde-scel
au bureau de la généralité de Lille le 13 mai 1783,
fonction qu'il exerça jusqu'en 1790, mort à Lille le 14
août 1838 ; épousa à Sainte-Catherine, le 13 juin
1786, Charlotte-.Joseph Virnot, fille de Charles-Louis, Seigneur de
Lamissart,
et
de Marie- Anne-Alexandrine Lenglart, baptisée à
Saint-Étienne le 21 septembre 1764, décédée
à Lille le 10 novembre 1812 ;
- Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quecq, Chevalier Sgr de Sévelingue, Trésorier de France et Général des Finances
-
Jacques- Joseph-Marie Decroix, conseiller
Secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de
Flandres, ancien Trésorier de France
- Auguste Joseph de Lagarde de Boutigny, seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille,
chevalier , seigneur de Boutigny,
substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749
- Charles Louis Quecq, avocat au Parlement.
La noblesse d’office est à distinguer de la noblesse personnelle
que donnaient certaines charges de moindre importance. Dans le premier
cas, l’enjeu était la « vraie » noblesse (dans
le sens de noblesse héréditaire et
privilégiée) ;
il y avait anoblissement. Le second cas, lui, ne donnait que la
qualification de noble et quelques privilèges, le tout ne se
transmettant pas aux enfants mais pouvant faire tige de noblesse.
Noblesse de cloche, statut acquis par des fonctions de maire, comme à Abbeville, Angoulême, Angers, Poitiers, Bourges...), d'échevin de villes comme
Abbeville, Paris, Lyon, et Capitouls de Toulouse..., de prévôt des marchands.
Exemple de Paris “ Sous l'Ancien Régime, le prévôt des marchands
de Paris, assisté de quatre échevins, s'occupait de
l'approvisionnement de la ville, des travaux publics, de l'assiette des
impôts et avait la juridiction sur le commerce
fluvial. Il était élu tous les deux ans et son rôle se rapprochait de celui d'un maire de Paris “
Prévôt des marchands de Paris par Philippe de Champaigne
© Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Anoblissement par possession de fief noble : «
Le non noble, seigneur d'un fief noble (ou « franc fief »)
possédant des droits de justice seigneuriale, devait s'acquitter
d'un droit qui lui garantissait l'agrégation à lanoblesse.
Fiefs et seigneuries
«
Une seigneurie est une institution médiévale et moderne
occidentale assurant l'encadrement économique et judiciaire des
populations par un individu ou une personne morale
n’exerçant pas nécessairement la
souveraineté.
La seigneurie est un ensemble de terres, c’est-à-dire de propriétés foncières, de droits et de redevances. La seigneurie est le cadre privilégié par lequel l’aristocratie médiévale assure sa prééminence sociale, économique et politique.
La
limitation des prérogatives seigneuriales est l'un des biais par
lequel le pouvoir des États s'affirme à la fin de
l'époque médiévale et durant l'époque
moderne. On estime entre 40 000 et 50 000 le nombre de seigneuries en
France
au
XVIIIe siècle. ». La seigneurie est une
réalité distincte du fief, qui est l'un des modes
d'exercice de la seigneurie, avec l’alleu.
Fiefs
« Le fief, appelé également tenure noble ou terre de noble tenure (car contrairement à une simple tenure elle exigeait un hommage au suzerain) désigne, durant les époques médiévale et moderne, un bien ou un revenu immobilier,
le bénéfice, la terre, confié à l'origine en rétribution d'un service.
À
défaut d’anoblir, la possession d’un fief influait
cependant notablement sur la position sociale, et on voit même la
convocation aux États Généraux de 1789 appeler au 2nd ordre les nobles possédants fief alors que les nobles
non-possédants fief devaient avoir la noblesse acquise et transmissible.
Le seigneur dominant conservait un certain contrôle sur la mutation des fiefs qui relevaient de lui et :
– en cas de vente, il percevait le quint, c'est-à-dire un cinquième de la valeur du fief, payé par le vassal comme droit de vente
– lors d'une succession, l'héritier « relevait le fief », c'est-à-dire qu'il s'acquittait du relief à son seigneur ; le relief témoigne de la reprise de l'obligation vassalique, et équivalait généralement à une année de revenus ;
après le XIIIe siècle, il eut tendance à décroître, voire à disparaître pour les descendants directs. »
Le fief est opposé à l'alleu, qui ne relevait d'aucun seigneur et au bien roturier qu’est la censive.
Cense, nom dérivé du bas-latin censa,
signifiant fermage, est devenu ensuite le nom de la ferme même.
C'est le nom que l'on donne aux métairies et aux fermes, dans
certaines parties de la France et de la Belgique romane1.
Fief noble : fief ayant haute justice, ou censive ou fief dépendant de lui ; Fief noble, est entendu de diverses manieres: selon Balde, le fief noble est celui qui anoblit le possesseur;
définition qui ne convient plus aux fiefs
même de dignité, car la possession des fiefs n'anoblit plus. Selon Jacob de Delvis, in pralud. feudor. & Jean André, in addit. ad speculator. rubric. de prascript.
le fief noble est proprement celui qui est concedé par le souverain,
comme sont les duchés, marquisats, & comtés: le fief moins noble est celui qui est concedé par les ducs, les marquis, & les comtes: le médiocrement noble, est celui qui est concedé par les vassaux qui relevent immédiatement
des ducs, des marquis, & des comtes.
Enfin le fief non noble est celui qui est concedé par ceux qui relevent de ces derniers vassaux, c'est - à - dire qui est tenu du souverain en quart degré & au - dessous.
Fief vilain
Fief
vilain, est celui qui, outre la foi & hommage, est encore
chargé par chacun an de quelque redevance en argent, grain,
volaille, ou autre espece.
Il
est ainsi appellé, parce que ces redevances dûes outre la
foi & hommage, sont par leur nature service de vilain ou roturier.
Fief roturier, feudum ignobile, est celui qui n'a ni justice, ni censive, ni fief mouvant de lui.
En Artois on nomme fief roturier celui qui n'a ni justice ni seigneurie, c'est - à - dire qui est sans mouvance. Ce fief roturier ne peut pas devenir noble, c'est - à - dire acquérir des mouvances par le bail à cens ou à rente seigneuriale
du gros domaine du fief,
sans le consentement du seigneur dominant; mais si le seigneur ou ses
officiers y ont une fois consenti, les baux à cens ou à
rentes seigneuriales subsistent, & de roturier que le fief étoit auparavant,
il devient fief noble; de sorte qu'en Artois il est permis aux seigneurs de donner la justice & la seigneurie au fief roturier.
Voyez Maillart, sur l'art. 17. de la coûtume d'Artois.
On entend aussi quelquefois par fief roturier,
celui qui étoit chargé de payer des tailles, des
corvées,& autres services de vilain, c'est pourquoi on
l'appelloit aussi fief vilain. Voyez Fief cottier, Fief noble, Fief nonnoble, Fief rural ,
& l'ancienne coûtume de Normandie, chap. liij. à la fin. (A).
« Fief vicomtier ou Seigneurie vicomtière : désigne dans une grande partie de la Flandre, en Artois, en Ponthieu et dans quelques autres régions voisines un fief non noble ou bourgeois1 ("feudum burgense seu ignobile"),
mais ayant moyenne justice2, et pouvant nommer de ce fait un vicomte3 simple officier de justice4 seigneuriale dans le comté de Flandre qui ne portait plus le nom de bailli qu'il avait jadis, sans doute pour ne pas le confondre
avec les baillis des villes ou des châtellenies et vierschaere5 qui exerçaient des fonctions judiciaires plus importantes. Ainsi, dans un fief vicomtier ce n'est pas le seigneur qui porte le nom de "vicomte" mais bien le bailli qu'il nomme.
Les fiefs vicomtiers formaient la majorité des fiefs de Flandre et leurs possesseurs ne sont pas qualifiés de "vicomtes"
mais de "seigneurs vicomtiers"6. »
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Source : Article Fief de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fief).
Fiefs et seigneuries familiales des
Virnot, alliés et parents
Fiefs de Charles-Louis
VIRNOT de LAMISSART de Musemberg (1737-1808,
second
fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748 et de
Marie-Marguerite COUSIN., frère d'Urbain Dominique Virnot et
Catherine Lenglart.
Il fit le dénombrement :
Le fief de Lamissart était sise a
Ennequin, pres de Wattrelos ( relevé en 1714 par Urbain Virnot)
Fief de Hautjardin
Fief de Musemberg à Séquedin en Janvier
1785
(Fief ?) de Stradin
Deux fiefs à Bailleul Avril 1782
Quevaucamp
Fief de Duremort
fut acquis, le 13
janvier 1779, par N...LeFebvre de Lattre, seigneur de Ligny, et fut dévolu
A ses trois fils
cadets qui le vendirent, le 1er juin 1791, à M. Virnot de Lamissart.
Fief vicomtier de Soissevalle
Fief d'Ennequin
Fief
vicomtier tenu de la seigneurie de Dadizeele à La Madeleine
à 10 livres de relief, comprenant 10 bonniers 7 cens
d'héritage ainsi que des rentes sur 9 bonniers 909 verges et 3
maisons à Lille. Dans le chœur de l'église de 1517
se trouvait un vitrail offert
par divers membres de la famille de Le
Flye, seigneurs du lieu.
Maison de Le Flye
● Michel de Le Flye, anobli en 1503.
● Jean
de Le Flye, cité en 1505, fils du précédent,
anobli, seigneur d'Ennevelin et de La Vallée, se marie en
secondes noces avec Jeanne Le Prévost.
● Maximilien de Le Flye, fils des précédents, écuyer,
marié avec Jeanne de La Cauchie.
En 1562 Jean de Le Flye est mort : sa
veuve est soumise à l'emprunt forcé pour 30 florins.
● Mathias
de Le Flye, cité en 1564, fils des précédents,
seigneur de Sapignie et d'Ennequin, se marie avec Catherine Dubois,
sans postérité.
● Mathias
de Le Flye, neveu du précédent, cité comme
seigneur d'Ennevelin et d'Ennequin en 1570, époux de Anne de
Varennes.
●
Maison Bayart
Jean Dominique Bayart, écuyer, seigneur
d'Ennequin, baptisé à Lille Saint-Étienne le 1er
août 1561, fils de Bruno et de
Marguerite Daudenarde
(mariés le 27 janvier 1651), elle-même
fille de Guillaume
et de Michelle Desfontaines.
Maison de Flandres
Marie
Jeanne de Flandres, dame d'Ennequin, fille de Simon et de Jeanne
Desmazures (elle-même fille de Charles et de Jeanne van
Thiennen), baptisée à Lille Saint-Étienne le 19
octobre 1663, morte à Lille Saint-André le 11 avril
1727.
Elle
avait épousé en premières noces le 28 janvier 1692
à Lille Saint-André Pierre François Joseph
Platevoet (fils de François et de Jeanne Laignel) et en secondes
noces Joseph Le Merchier.
Maison Hauchart
Claude Hauchart, procureur à Lille.
Simon de Flandres 1626-1708 &1663
Jeanne Desmazures
|
Marguerite de Flandres 1669-1730 ( sœur
de Marie-Jeanne) &1698
Charles Le Thierry, seigneur de la Haye
d'Ennequin 1656-1721
|
Charles Simon Joseph Le Thierry,
seigneur d'Hennequin 1698-1748 &1731
Marie Françoise Gabrielle Prévost ca
1707-1736
|
Jacques Charles Joseph Le Thierry,
seigneur d'Ennequin 1736-178
ep 1765
Marie Anne Françoise de Bonneval
1734-1815
I
Charles Marie Désiré Le Thierry,
seigneur d'Ennequin 1766-1858 &1789
Catherine Charlotte Virnot 1770-1851
Fiefs et seigneuries
Virnot et parentèle
ET LE SECOND ORDRE ?
Considérons des distinctions sommaires:
"
La bourgeoisie est un rang acquis grâce au métier
exercé ou à la fortune. Il désigne normalement les
professionnels (médecins, avocats, ...), les industriels, les
commerçants. On a vu que certaines régions ou pays ont vu
la domination
d’un patriciat avec l’éclosion et le développement de brillantes civilisations.
La
noblesse est obtenue à la naissance, se transmettant de
génération en génération: elle est ce
" quelque chose" que nous allons étudier.
Nous
répétons avec joie: le second ordre, dans sa
pureté, se caractérise par la priorité vitale
donnée à la clé de voûte que sont le
Christ, son Eglise et Sa Tradition, le Roi, la transmission ; et, par
conséquent, ce qui l’exprime :
le nom symbolisé par le blason, le signe distinctif d’un nom (particule ou notoriété), l’inventaire des figures ( le thésaurus lignatique) de la lignée, essentiellement agnatique,
ayant servi le Bien Commun, au titre quand il
s’insère dans une continuité renouvelée et
s’il n’est pas superfétatoire à la noblesse
intrinsèque, le titre étant plus une vanité
qu’une preuve de noblesse, à un certain art de vivre dû à une certaine richesse génétique et un minimum
de possibilités matérielles; l’abandon d’un de ces critères vaut dérogeance.
Les vraies élites ne se reconstitueront pas sans ce fondamental
passage obligé. Une institution officielle se devrait
d’exiger et d’imposer cette clé de voûte
identitaire.
Les
excellents Didier Lancien, Monique de Saint-Martin, Éric
Mension-Rigau et Bruno Dumons, dans différents ouvrages dont: "
Noblesses du xxe siècle: Conserver l’identité
nobiliaire dans la France contemporaine", " nouvelles et anciennes
aristocraties"
dévelopent cette notion de noblesse: des caractéristiques
que nous présentons ici synthétiquement sous forme de
liste. thèse pour le doctorat d’histoire à
l’EHESS, soutenue le 13 février 1993 : La naissance et les
valeurs.
L’éducation
et la transmission des valeurs familiales dans l’aristocratie et
dans la grande bourgeoisie de la Belle Epoque à nos jours,
publiée dans une version remaniée et
allégée (Mension-Rigau 1994). Voici quelques notes de
lecture:
ÊTRE NOBLE
"La mémoire noble s’appuie sur les repères identitaires
que sont le nom, le prénom, le titre, les armes, les
livrées, sur des lieux et des objets ainsi que sur des archives
et une tradition orale : l’ensemble détermine
l’appartenance au lignage ".
On parle de « porter un nom », « être
né », « être de bonne naissance »,
exprimant l’importance de l’ancienneté du nom.
” C’est lui qui détermine la noblesse “.
La mémoire noble possède deux caractéristiques
majeures : celle d’être enracinée dans un terroir et
d’être mêlée à l’histoire
collective.
Les titres importent moins que l’ancienneté et l’illustration du nom,
qui fondent la hiérarchie de la noblesse, conformément
aux règles de l’Ancien Régime selon lesquelles,
comme l’écrit Philippe du Puy de Clinchamps (1962 : 60),
« en dehors du titre
de duc, les titres ne représentent rien qu’un peu de vanité ».
L’adhésion à la foi chrétienne, avant tout catholique, constitue un pilier essentiel de l’identité nobiliaire.
L’éducation et la transmission de valeurs sont attachées à la culture du second ordre. Rites, symboles, pratiques, « osmose ».
L’éducation aristocratique: élevé à
« être pareil que », l’enfant doit
s’assujettir à un modèle tout en étant
lui-même, la reproduction à l’identique
représente ce qu’il y a de mieux et
d’indépassable.
La noblesse demeure, écrit Georges Duby « une illustration d’origine ancestrale », l’aïeul qui le premier a « accumulé le capital de gloire ».
Souci d’illustration du lignage
par des actes publics, faisant principalement intervenir le pouvoir
social et familial aux dépens du « je » personnel.
Fierté familiale liée au nom d’une rue, un vitrail,
un retable, tombe d’un évêque, statue, une
plaque
commémorative, un bâtiment.
Laisser un exemple de gloire,
véritable ressort de la société aristocratique,
vocation de la geste familiale; chevalerie ou participation aux
croisades, ancêtre ministre, intendant, évêque,
officier, gouverneur, gouvernante des princes de la famille royale
et, plus fréquemment, persistance d’une culture
d’Ancien Régime au cœur de la modernité
postrévolutionnaire.
Fortifier « le renom » de la famille plus que la « notoriété ».
Fondre en une seule l’histoire privée et l’histoire collective.
Constant phénomène de capillarité entre les
époques et les générations ; identité par
le lignage en enserrant l’individu dans un temps familial qui
dépasse toujours le cadre d’une seule
génération
et donne au passé valeur de référence.
Goût pour l’histoire et la généalogie
à travers les recherches héraldiques. “ Aisance
remarquable avec laquelle les nobles passent, dans leur conversation,
du cercle fermé de la famille à celui élargi de la
nation “, l’histoire de France étant comme une
affaire de famille. Transmission de la mémoire fixée,
ordonnée, analysée, recueillie par les descendants, ne
pas laisser à ses enfants moins qu’il a reçu. Les
mémoires jouissent dans ces familles d’une faveur
exceptionnelle.
Sociabilité familiale, grands rassemblements, séjours familiaux, cousinages,
conversations, faire revivre les ancêtres, créer une
« ambiance » et remonter dans le passé; Tradition
orale, ; discours du chef de famille, perpétuer les
traditions,
« transfusées avec le lait de la mère",
répétition, se souvenir, continuer la transmission des
traditions séculaires indispensables au maintien de
l’identité. mot clé, « le maintien »,
éducation, Les échos assourdis du passé.
Maîtrise lignagère du temps et qui impose une
RESPONSABILITÉ ENVERS LES ANCÊTRES ET UNE DEVOIR DE
TRANSMISSION envers les descendants.
Les propriétés à la campagne,
le château familial ancre dans le terroir la
fidélité à un passé et à des
traditions. Beauté du site ou de l'architecture; et quelquefois l'hôtel particulier en ville sont des réservoirs
des portraits monumentaux réalisés par de
grands maîtres, meubles meublants, trophées de chasse. Les
fanfares de chasse sont les hymnes des familles qui possédaient
un équipage de chasse à courre.
Et une phrase qui nous touche particulièrement: « En
général, dans les familles, il s’est trouvé
quelqu’un qui a eu le goût, le temps et les
compétences nécessaires pour dresser un inventaire des
archives, coller au dos des portraits des étiquettes
indiquant le nom de la personne représentée, rassembler
en un livre, plus ou moins érudit, les éléments
historiques importants qui définissent la famille : origines,
ancrage géographique, armes et blasons, illustration, alliances.
De tels ouvrages
constituent, avec les généalogies, les recueils
indispensables dans lesquels chaque membre de la famille trouve les
repères qui l’aident à se situer dans le maquis des
cousinages et des alliances, et à s’orienter dans les
réseaux de sociabilité.
La fureur de transmettre,
d’assurer la continuité, incite à écrire :
aménager et publier des textes rédigés par des
ancêtres, raconter sous la forme d’une biographie la vie
d’un parent au destin édifiant, coucher sur le papier la
mémoire orale de la famille,
rédiger ses propres souvenirs…" Parfois des
ancêtres s’adonnaient à la sculpture, la reliure, la
tapisserie, l’ébénisterie ou la
peinture,collections exceptionnelles de miniatures,
d’autographes, de livres aux armes, de portraits ou
d’archives
« pieusement » conservées. Les portraits, abondants
par tradition dans les intérieurs aristocratiques. Cultiver ses racines
Mémoire généalogique et sentiment d'autochtonie; Sylvie Sagnes dans Ethnologie française 2004/1 (Vol. 34), pages 31 à 40
Relations avec le « peuple », plutôt restreint au monde rural,
exaltant la notion de service, gommant la notion de rapports de classe
et renvoyant à la société des trois ordres
d’Ancien Régime,
On sait qu’il convient de distinguer « la noblesse
immémoriale », appelée aussi « noblesse
d’extraction », divisées en deux groupes, la «
noblesse féodale » et la « noblesse chevaleresque
». En 1991 subsistent 1469 familles (Frémy 1992 :
1222-1233). même dans les familles de vraie et ancienne noblesse,
la plupart des titres de baron, de comte et de marquis ne sont que des
« titres de courtoisie », « toute personne
reçue à la cour » légitimés
qu’au XIXe siècle, sous la
Restauration et la monarchie de Juillet : chez les Rougé, par
exemple, famille d’extraction chevaleresque dont la noblesse est
prouvée depuis 1375, le chef de famille n’est devenu
marquis qu’en 1825.
LA CRÉATION DE L’ASSOCIATION DE LA NOBLESSE FRANÇAISE
Sous
la Troisième République, la noblesse n’est plus
reconnue. En 1872, le Conseil du sceau des titres est supprimé;
en 1877, le gouvernement cesse de confirmer des titres français
et d’autoriser le port en France des titres d’origine
étrangère.
La fusion des élites semble fragiliser davantage
l’identité nobiliaire (Mension-Rigau 1990, 1994 ; Grange
1996). L’avènement au XIXe siècle d’une
culture bourgeoise empruntant aux pratiques nobiliaires et la fin de la
« République des ducs »
rendent de plus en plus nécessaire la recherche d’une
spécificité de la noblesse (Halévy 1937 ; Michaud
1993). La noblesse était devenue une aristocratie, c’est-à-dire une apparence. En 1932, donc, on a pensé qu’il fallait y voir un peu plus clair.
On craignait la disparition de la noblesse, sa dilution dans une
bourgeoisie titrée, bien-pensante et tout ce qui s'ensuivait, si
on ne lui donnait pas un regroupement, une doctrine. On a
essayé, cela a marché. C’est que cela
répondait à un besoin,
à un intérêt. » (Coustin 1989 : 19.). Le
comte Jean de Bodinat, longtemps secrétaire
général : « En 1932, ou même en 1950, on ne
savait pas qui était quoi “. Il faut alors ressusciter une culture d’ordre. C’est précisément le but de la fondation de l’ANF.
L’Association de la noblesse française, fondée en
1932 par le comte Olivier Costa de Beauregard, le marquis Henri Dugon,
le vicomte Olivier de Sugny et le comte Guy de Neufbourg et reconnue
d’utilité publique le 29 juillet 1967 regroupait, en
1997,
2176 familles, soit un peu moins des deux tiers des familles nobles
françaises, 3 500 familles La conservation de la mémoire
nobiliaire passe donc également par l’affirmation de
l’identité provinciale. En devenant un « haut lieu
» de la mémoire nobiliaire,
l’ANF a donc réussi à préserver les
noblesses provinciales de leur enfouissement dans la France bourgeoise.
Chacun connait le clivage Paris-province.
La dimension européenne de la noblesse n’a finalement qu’un écho limité.
Depuis la suppression du processus d’anoblissement,
c’était des institutions gouvernementales qui assuraient
la protection des noms et des titres, l’ancien second ordre a
dû établir lui-même sa propre police face aux
tentatives de plus en plus nombreuses
d’usurpation.
Ces dernières, soulignant l’attrait de la particule pour
un certain nombre de bourgeois en quête de reconnaissance
sociale, se pratiquent en général selon deux
méthodes : la rectification d’état civil ou la
modification de nom par voie gracieuse sur recours
du président de la République ou du Conseil d’État (Puy de Clinchamps 1962 : 109-110).
En 1937, deux publications viennent dénoncer ces types
d’anoblissements. Louis Jacob, avocat parisien, ancien
chartiste, recensa au Journal officiel entre 1901 et 1930, toutes
les modifications ou adjonctions donnant au nom une allure nobiliaire
(Jacob 1937). Sur les cent trente-trois personnes identifiées
durant l’ensemble de la période, quinze modifications ont
eu lieu entre 1901 et 1909, vingt-sept entre 1910 et 1919,
soixante-sept entre 1920 et 1929, enfin vingt-quatre pour la seule
année
1930. Le mouvement d’accroissement est donc continu et
s’accélère même au cours de la
décennie 1920 avec deux pointes en 1922 (15) et 1923 (12).
La seconde publication dénonçant ces pratiques est
à l’initiative de la revue anticonformiste de gauche, Le
Crapouillot, qui édite en mars 1937 un numéro
spécial sur la « vraie et fausse noblesse » sous la
direction du journaliste Henri Bellamy.
On remarque alors que ce « petit jeu d’anoblissement par
voie administrative dure depuis cent trente ans. multiplication des
usurpations patronymiques. Préserver l’identité et
la mémoire nobiliaire entre donc dans l’urgence
d’une œuvre à réaliser.
Ainsi Wiener devint “ de Croisset”.
JUSQU'À NOTRE ÉPOQUE
LaLa Révolution n'a pas détruit la noblesse en tant que
catégorie dominante dans la société
française : son patrimoine foncier n'a été que peu
atteint et il s'est rapidement reconstitué dans le cadre de la
législation nouvelle relative à l'égalité
des partages
successoraux.
Intégration de la noblesse à la Nation nouvelle, dont
l'engagement massif des officiers et sous-officiers nobles dans
l'armée de la République en 1914 fut
l'aboutissement.
S'il y eut progressif rapprochement, il n'y eut pas fusion ; et ce
rapprochement s'est opéré sur la base des «valeurs
bourgeoises » de mérite individuel, de gestion des
patrimoines, de mobilité sociale, d'égalité civile
et politique.
Il y eut ensuite une stratégie de longue durée en
matière de diversification des fortunes : finances et
investissements mobiliers se superposèrent aux traditionnels
placements fonciers.
Subtiles stratégies matrimoniales unirent noblesse et bourgeoisie d'affaires.
Le service de l'État, déjà inauguré par
certaines familles nobles sous l'Empire, devint l'une des fonctions de
cette nouvelle noblesse : l'armée, la marine, la diplomatie
furent au premier rang des «fonctions refuge » pour une
catégorie solidement
reconstituée, mais qui ne prétendait plus exercer un
rôle politique autonome dans une société
désormais fondée sur l'héritage égalitaire
de la Révolution.
À ces fonctions de haut niveau, la noblesse de province, rurale
le plus souvent, ne dédaigna pas d'adjoindre des fonctions
électives locales : maires, conseillers généraux,
députés.
SUZANNE
Fiette : La Noblesse française, des Lumières à la
Belle Époque. Psychologie d'une adaptation. Paris, Perrin, 1997,
350 p.
Fidélité
au passé et la frilosité parfois devant
l’inévitable adaptation au présent. Surclassement
historique des générations qui avaient 20 ans en 1968.
Mais, désormais, fort désir d’actualisation;
impossible de se contenter de vivre sur un acquis; mettre en avant les
efforts du groupe; société « mêlée
». alliances avec la bourgeoisie, aujourd’hui plus
nombreuses, comme nécessaires au renouvellement
de l’aristocratie, à l’assaut des examens de haut niveau et recherchent les diplômes et les emplois.
Passage de milieux patrimoniaux à salariaux.
Précarité des jeunes générations,
inconcevables autrefois.
S’efforcer de maintenir leurs modèles, leurs modes de
consommation culturelle, leur langage, leurs manières
d’être en société et de marquer leurs
distances.
L’IMPORTANCE DU THESAURUS AGNATIQUE
Chaque
lignée agnatique doit consigner son apport au Bien Commun,
religion, roi, famille, et sa rectitude quant à ses
emblèmes de transcendance, nom, titre, illustrations, art de
vivre. Les supports en sont les livres, les synthèses visuelles
et,
maintenant, les sites Internet. Ceux-ci doivent être largement diffusés.
Aucune lignée du second ordre ne s’est dispensée de constituer un thésaurus lignatique.
Si les bottins existent depuis longtemps dans le Nord, ils ne
possèdent pas de blasons, de titres, de portraits, de
juste place dans les hiérarchies naturelles et dans le Corps
Social. Ils ne les sous-entendent pas non plus, sauf quant aux branches
et générations d’arbres à la Genèse
arbitraire vers 1850, sauf rares exceptions. apport au service du bien
Commun par un thésaurus, le plus souvent sous la forme
d’un ou plusieurs livres .
LA DÉROGEANCE
C'est
l'action par laquelle on manquait à sa dignité, à
son rang par une activité, une action, un acte. Selon Jean
Baptiste Pierre de Courcelles en 1820, on déroge par :
La profession des arts mécaniques ;
le commerce en détail,
par des charges comme sergent, huissier, procureur et greffier,
et par l’exploitation des fermes appartenant à autrui.
Ne
pas faire état des signes visibles de la noblesse, si
prolongée pendant un certain nombre de
générations. La dérogeance n’atteignait pas
le fils déjà né mais atteignait le fils qui
suivait.
La
noblesse ne pouvait se perdre en Bretagne, par prescription, par
dérogeance, ni même par désistement, quelque longue
qu’eût été la dérogeance ; seulement
assujettissent aux impositions roturières durant la durée
de la dérogeance.
Seule une lettre de relief ou de réhabilitation du prince pouvait faire rentrer cette famille dans son Ordre.
Le crime de lèse-majesté faisait perdre la noblesse au
coupable et à tous ses descendants. A l’égard des
autres crimes, quoique suivis de condamnations infamantes, ils ne
faisaient perdre la noblesse qu’à l’accusé,
et non pas à ses enfants.
Le commerce maritime, ni le commerce en gros, ne dérogeaient pas.
Les gentilshommes qui s’employaient à l’art de la
verrerie, ne dérogeait pas. Ils sont au contraire maintenus dans
leur qualité d’écuyers, par arrêt de la cour
des aides, de l’an 1582 et du mois d’août 1597 ; mais
c’est une erreur grossière et
populaire de croire que les verriers soient nobles en vertu de leur exercice.
Tout
noble pouvait prendre à ferme, les terres et seigneuries
appartenant aux princes et princesses du sang, sans déroger
(arrêt du conseil du 27 février 1720)
(…)
Les nobles qui exerçaient l’art de la médecine ne dérogeaient point.
Les nobles qui exerçaient la peinture, sans en faire trafic, ne dérogeaient pas.
Le noble qui labourait ses propres terres, ne dérogeait point.
Ces règles n’interdisaient pas certains assouplissements, certaines dérogations dans bien des provinces.
Période
de restauration de la noblesse après la Révolution sous
la Restauration. Noblesse dormante de la noblesse bretonne.
Incessantes entrées et sorties de l’ordre de la
noblesse. Déclassement dans la société
bourgeoise du XIX° siècle. Disparition de la noblesse parmi
les législateurs de la société au XIX°
siècle. Perte des biens terriens au XIX ° siècle
par
rapport aux grands et petits bourgeois de chez Balzac. Cela marque la
vision du déclassement. Notion de “rente” et de
“propriétaire” du XIX° siècle où
le diplôme n’avait pas grande importance à la
différence des dominantes salariales
vers le milieu du XX° siècle qui aboutiront au prestige de
MBA et grandes écoles. “Mort à crédit
“ de Céline qui raconte la chute sociale de petits
bourgeois qui devient petit employé dans une
société d’assurance.
Vautrin à Rastignac: “ deux partis à prendre: soit
une stupide obéissance soit la révolte (...° parvenir
à tout prix: Bravo ! “
Si “Versailles m’était conté “de Sacha Guitry.
Signes de déclassement: nombreux signes au-delà du manque
de fortune; le salariat peut être un indicateur du
déclassement, de la honte; mais peut être un moyen de
reclassement par une belle carrière ( militaire, diplomatie).
Les alliances sont fondamentales. Inégalités de milieux
argent, américains, aboutissant au scandale mondain qui entache
la famille.
Au foncier noble ( surfécondité de la noblesse, partage
égalitaire des biens) succède l’industrie et
la banque des bourgeois ( qui perdra sa prédominance dans les
années 1960) puis le groupe dominant est le haut salariat;
difficulté
croissante de payer l’immobilier par les salaires.
L’ENDOGAMIE
Le
contrôle des mariages est systématiquement
recherché par les familles, tant dans la haute bourgeoisie que
dans l’aristocratie. On ne considère le couple
qu’après avoir été attentif à
l’alliance entre les deux familles, les deux symboliques,
les anciennetés, les fortunes, en bref qu’après la
préservation et le développement d’un capital. On
parle « d’entre soi ». Plus le sentiment
d’appartenir à une famille au capital symbolique est
élevé, plus le travail d’inculcation de ces
représentations a été important et moins grande est la probabilité de mésalliances.
L’aristocrate ne pense pas à une « vie de famille
» « mais à fonder ou maintenir une MAISON.
C’est bien une lignée que le jeune homme a choisie, les
mésalliances étant sévèrement
sanctionnées. Une des caractéristiques de la culture
est
la mise en second plan du sujet et de ses aventures et ressentis
psychologiques que de l’adhésion volontaire à la
contrainte du groupe.
Le
mariage par présentation était fréquent dans ces
classes sociales autrefois, et il a perduré jusqu’à
la Seconde Guerre mondiale ; si la fille ne convenait pas, ses parents
s’arrangeaient pour présenter la seconde, les
présentations se faisant
dans la propriété voisine avec l’entremise de la demoiselle entremetteuse.
Les deux conjoints se devaient de représenter leur Maison aux
yeux d’autrui mais pour le reste ils étaient libres de
s’aimer ou non, d’être fidèles ou non, de se
voir souvent ou, au contraire, rarement.
En France, les mariages entre la noblesse de robe et la noblesse
d’épée, entre l’aristocratie et la haute
bourgeoisie brouillent les frontières entre les deux groupes et
les confortent l’un et l’autre, dans une sorte
d’échange entre capital
économique et capital symbolique. Ils sont mieux acceptés
qu’en Allemagne, par exemple, aux frontières plus
strictes. L’homogamie est particulièrement stricte dans
l’aristocratie provinciale
On connait les exemples éclatants de mariages « mixtes
» Le duc de Brissac épousant May Schneider commit une
« mésalliance bien réussie ». Les grandes
dynasties du Nord ou de Lyon se devaient d’épouser des
membres de leurs milieu
pour maintenir ou développer le capital mais aussi le sang. Mais
une alliance titrée était aussi très
désirée. Dans le monde israelite, les branches des cinq
fils Rothschild, installés dans cinq capitales
européennes, sont liées par des
intermariages redondants : « nos enfants ne songeraient jamais
à se marier en dehors de la famille. Ainsi, la fortune resterait
dans la famille »
Les grands mariages permettent de réunir le monde des
alliés, des affaires, de la politique, des arts et des lettres,
venant de différents pays : on se souvient de la prodigieuse
journée de mariage de la fille de Bernard Arnault avec un
héritier
italien d’une dynastie des vins.
Mais
les mœurs changent par l’intermédiaire de leur
cercle d’amis. Désormais, les jeunes gens accordent plus
de place au « coup de cœur » Ils n’acceptent
plus la règle implicite selon laquelle la religion fait
qu’on ne doit jamais coucher
avec elle, non seulement ça, mais on ne doit jamais la regarder.
Le principe était : « marie-toi, l’amour viendra
après ». Les divorces ne sont plus exceptionnels. Il
n’y a pas de mariage imposé de force.
Le contrôle des familles s’exerce désormais par de
nouveaux biais, d’une façon plus “douce” :
cooptation par les beaux quartiers, fréquentation
d’établissements privé ou religieux - le tutorat
privé a quasiment disparu, des métiers des parents :
80% des pères d’élèves sont chefs
d’entreprise, cadres supérieurs. Certains enrichis trop
récemment ne seront pas cooptés.
Les rallyes apparaissent dans les années 50 avec la
succession des sorties culturelles, puis cours de bridge, cours de
danse et, enfin, pour les plus âgés, de grandes
soirées dansantes. La personne crée ce rallye pour une
fille à caser.
Les mères choisissent les garçons qui entrent dans le
rallye. Les rallyes sont « l’école privée
où s’enseignent les règles de ce marché
»
Les hommes, même s’ils sont « mal mariés
», contribuent à maintenir le nom ; « au-delà
de 20 ans, une fille qui n’est pas mariée, n’est
plus invitée dans les rallyes ». Les femmes se marient
moins souvent, et quand elles le font, elles
restent plus souvent que les hommes dans leur groupe au sens strict
LES GRANDES FAMILLES DU NORD
Radiographions
maintenant les “grandes familles du Nord”,
traditionnellement rattachées à un patriciat,
à la bourgeoisie des Flandres et l’industrie
PATRIMOINE
VIVANT
Et Voici les
particularités de ces
« Grandes Familles du
Nord »
Ancienne identité
terrienne ou urbaine en Flandre Méridionale,
Héritages
du duché de Bourgogne, d'Espagne,
de l’histoire de France.
Indépendance
du Beffroi des Villes Franches mais Révérence aux
Suzerains.
Recherche
du millénaire et
convoité statut de Bourgeois
de Flandres.
Catholicisme
exclusif issu de la
Contre-Réforme des Flandres
méridionales
Educations
classiques et strictes dans des institutions consacrées et
pragmatisme
Exceptionnel
esprit de familles nombreuses,
généreuses, unies, alliées entre
elles.
Ces
innombrables parentés croisées
en font une seule
et vaste famille.
Constitutions
de lignées, dynasties, les ainés au même
prénom jusqu’à 12 générations.
Rôle
des chefs de familles ; goût des réunions
régulières des parentèles et
cérémonies.
Archivages des
généalogies à travers des annuaires et Bottins, tel le
"Ravet-Anceau"
Nombreuses vies
consacrées, nombreux créateurs, nombreux engagés, nombreux héros.
Tradition textile,
négociante, entreprenante et fabricante, depuis le Moyen-âge et
plus.
Esprit
d’entreprise, responsabilités, d’initiatives,
d’excellence à chaque génération.
Puissance
de travail, solidarités
familiales, rôle des alliances.
Vision planétaire
depuis cette terre, longtemps «capitale mondiale textile ».
Puissance
économique exceptionnelle en France et
dans le monde.
Engagements divers
pour la cité et la Nation et Œuvres innombrables
Innombrables
initiatives sociales, souvent appelées "paternalisme",
en
opposition au capitalisme financier international.
Grands bâtisseurs:
œuvres artistiques remarquables.
Goût des collections,
du mécénat, des intérieurs,.
Goût des
demeures, des jardins.
Goût des Manufactures,
matières et des couleurs.
Capacité de rebondir
puis de se reconvertir dans l’adversité.
Ces particularités
font des « Grandes Familles du Nord »
un tout appartenant au
Patrimoine Vivant.
DE BAILLIENCOURT
BAYART BECQUART
BIGO BONDUELLE BOSSUT
BOUTRY BONTE BRABANT
BREUVART BROUDEHOUX BULTEAU BURRUS BUTRUILLE
CARISSIMO CATOIRE
CATRY CAULLIEZ
CAVROIS CHARVET COISNE
COLOMBIER
COUROUBLE CORTYL CREPY CROMBEZ CROUAN CUVELIER
DALLE DANSETTE
DATHIS
DASSONVILLE de BETTIGNIES DE COSTER-DECOSTER
DE FRENNE -
DEFRENNE DECROIX DERREUMAUX DEHAU DE STAPLANDE DE GANDT
DEBIEVRE DELAME CHOMBART
CHRISTORY CROMBEZ DE LATTRE
- DELATTRE
DELANNOY DE LE BECQUE
- DELEBECQUE
DE BRIGODE DE LE CROYS - DELECROIX
DELCOURT DELEPLANQUE DE LE RUE -
DELERUE DE LE SALLE
- DELESALLE
De LESPAUL
DELLOYE de
VAREILLES SOMMIERES
DELAHOUSSE DE LAOUTRE
DELAOUTRE DEMEESTERE
DE
MEULENAERE
DENONVILLIERS DUPONT DERODE DERVAUX DERVILLE DESBONNETS
DESCAMPS DESMAZIERES
DESOMBRE DESPATURE DESRUELLES DES TOMBES
- DESTOMBES
DEVEMY DE
SURMONT - DESURMONT
DEVILDER DE WAVRIN -
DEWAVRIN D’HALLUIN DILLIES
DOUTRIAUX DROULERS DUBAR DUBRULE
DUBOIS DUBUS
DUCATTEAU DUCHATELET
DUFOUR HAMEL
DUJARDIN DUPIRE DUPREZ
DUQUENNOY DURIEZ DUROT DUTHOIT
DUVILLIER ELOY ERNOULT FAUCHILLEFAURE FAUVARQUE FURRY FLIPO FLORIN FROIDURE
FROISSART GERARD GIARD GHESQUIERE GLORIEUX GOURLET
GRARDEL GRAS GRIMONPREZ
GALLANT GUERMONPREZ HOUZE de L’AULNOIT HEYNDRICKX HUET IBLED
JOIRE JONVILLE
LE BLAN LEFEBVRE LEMAIRE LECOMTE
LEPEE JONGLEZ de
LIGNE LECLERCQ LEMAITRE
LEPLAT
LEPOUTRE LENGLART LEROUX
LESAFFRE LESTIENNE LESUR LEURENT
LIAGRE
LE THIERRY D’ ENNEQUIN LIENART
LORTHIOIS LOTTHE LOUCHEUR MAES
MABILLE DE
PONCHEVILLE MAILLARD MACQUART de
TERLINE
MAILLOT MALARD
MALFAIT MAQUET MAS DE TREHOULT MASQUELIER MASUREL MATHIAS
MATHON
MEILLASSOUX MIGNOT MINART MONTPELLIER
MORAEL MOTTE MOTTEZ MOURCOU
MULLIEZ
NICOLLE OUTTERS OVIGNEUR PATTYN PIAT PIERARD POISSONNIER
POLLET PROUVOST PUPPINCK RAMMAERT
RASSON REQUILLART R EUMAUX ROGEAU
ROQUETTE
ROUSSEL SARTORIUS
SCALABRE SCALBERT SCREPEL SCRIVE
SEGARD SION SIX THIRIEZ TIBERGHIEN THELLIER DE
PONCHEVILLE
THERY TOULEMONDE TOURRET TRECA
VAN DEN
BERGHE VANDAME
VALDELIEVRE
VALENTIN VAN ELSLANDE VERHAEGHE VERLEY
VERSTRAETE
VIENNE VOREUX WACRENIER WARTEL
VIRNOT -
VIRNOT de LAMISSART
VERNIER WAMBERGHE
WALLAERT WATEL WATINE WATTINNE WATRELOT
WATRIGANT
WAMBERGHE WAUQUIEZ
WIBAUX
WILLOT
WOUSSEN
UNE NOBLESSE SI NOMBREUSE QUI S’IGNORE ET QU’ON IGNORE ?
Quand
nous lisons cette énumération au sujet des familles du
Nord, nous réalisons qu’elle correspond presque mot pour
mot à celle que nous avons constituée et relatée
ci dessus et que quelques réglages permettraient de
comprendre
que ce patriciat est une noblesse qui s’ignore, plus qu’une
aristocratie régnante de tous temps en terre de Flandres.
Mais, plutôt que de s'enfermer dans des schémas d'un autre
âge, élargissons complètement notre
considération.
Quand on voit ces jeunes heureux de vivre, bien élevés,
bien éduqués, dynamiques, spirituellement conscients,
fondant de jolies familles, on se dit: mais voilà des
êtres tout simplement nobles, voilà les nouvelles
élites ! N’y a t’il là pas
un matériau à sculpter selon les règles de bon sens?
A propos, l'anoblissement par charge ou par trafic de seigneuries
était-il vraiment sain ? Ne fut il pas, d'ailleurs
associé à la révolte révolutionnaire ? Et
pourtant ce processus administratif a permis, parce que de
genèse royale, de rassembler
puis élever toutes ces appétences, compétences et
équations pour faire de ces familles des mémoires
vivantes, vertueuses, repères souvent lumineux du pays et
contribuer grandement à notre Civilisation ?
De plus, les familles trop anciennes, peu renouvelées sont bien peu à l'image de noblesse.
Voilà quelques obligations qui créeraient un vrai
miracle, sociétal, civilisationnel, un vrai support aux plus
belles noblesses et aux plus harmonieux mélanges
Règles pour reconstituer de vraies élites
Pérennes, nombreuses, généreuses, identitaires
et valable pour tous les milieux sociaux en nos époques de républiques
En attente d’une monarchie catholique
Doter sa lignée agnatique d’un BLASON selon les règles héraldiques traditionnelles, même si on est, soi-même, fondateur de lignée.
Les
signes distinctifs d’un nom n’étant pas à
l’ordre du jour, on pourra, couramment, sans que ce soit
fixé par l’état civil, adjoindre à son nom
celui de l’épouse à l’origine de sa lignée, les deux séparés par un TRAIT d’UNION, même si cela est à notre génération : ex : Pierre X-Y.
On créera ou complétera un THESAURUS généalogique, rassemblant en un même document – site, livre- très souvent édité, la liste de tous les services rendus au Bien Commun..
On tiendra à jour un BOTTIN des familles et de ceux qui suivent le même idéal.
Donner le même PRENOM du père au fils ainé.
Avoir étudié et compris le combat de Monseigneur Marcel LEFEBVRE et la religion d’état sera le catholicisme dans sa Tradition..
Réaliser de temps en temps de grandes PHOTOS de famille avec la tenue et l’habillement de ce qui sera fixé sur pellicule.
Réaliser de beaux PORTRAITS mémoriels de chaque membre de la lignée.
Les
titres n’étant pas d’actualité, on visera
à mener une vie qui nous fasse mériter l’adjectif
depuis toujours employé et si poétique de « NOBLE ».
ex : « noble Pierre X »,
déconnecté de toute référence à
l’ordre de la noblesse.
L’application de ces règles peut suppléer aux « QUARTIERS » tels que définis autrefois et harmoniser les alliances.
On rétablira les règles de la DEROGEANCE.
Est
ce si simple de considérer ces familles du Nord et toutes celles
qui leur ressemblent dans les autres régions, voire pays, comme
une noblesse qui s’ignore et qui, souvent, est ignorée ?
On sait que devint nécessaire de fonder un lieu de
mémoire nobiliaire: l' ANF en 1930. De même, les
généalogistes ont vivement ressenti la
nécessité de fonder des lieux de mémoire en leurs
recherches; ce fut notre démarche avec nos synthèses
sur
8.800 pages et des centaines de monographies sur ces familles du Nord.
Et ainsi s’imposèrent les caractéristiques de ces
familles comme patrimoine immatériel. Efforçons-nous de
sauver ce qui reste de ce patrimoine ancestral pour le plus grand bien
de la France et de la civilisation tout entière. »
(Bulletin de l’ANF 1933, 1 : 2.).
Mais, plutôt que de les opposer, essayons d’harmoniser ces
deux pans des élites qui ont dirigé la France. Foule de
lignées nobles sont issues du patriciat, du négoce etc.
On voit cette liste décrivant ce “Patrimoine Vivant”
se retrouve dans les deux groupes ET, DONC, PROBABLEMENT
DESTINÉS À FUSIONNER, PAR LE HAUT évidemment. Jean
d' Ormesson distinguait les bourgeois des Aristocrates
par le travail et l'argent, d'un côté et par l'honneur, de
l'autre : or, nous avons listé: le Nord “
bourgeois” et industriel a généré,
à chaque génération, d'innombrables héros
de guerre et religieux: l'honneur est bien là.
Oui, les grandes fortunes furent autant bourgeoises qu'aristocrates.
Les temps modernes font courir tout un chacun vers l'argent et un
certain pouvoir par les études, l’esprit
d’entreprise.
“
Voilà ce que devraient réaliser les familles ayant pris
conscience qu'elles sont au service du Bien commun et donc de vraies
élites.
C'est ce que nous faisions autrefois...
C'est le chemin que je fais prendre ou reprendre à nos familles du Nord et aux autres.
Vu le parcours du combattant que je mène depuis toujours, je peux affirmer: " Nul n'est prophète dans son pays ".
NB:
ceci dit, cet altier mur ontologique s'évanouit dans les
vanités s'il est au service du Concile Vatican 2. “
_
Voulant initialement enquêter sur les modes d'instruction
privée des grandes familles, considérées
globalement comme hostiles à l'école républicaine,
Éric Mension-Rigau découvre, au delà du rôle
linguistique des nurses anglaises ou des institutrices
autrichiennes, la cohérence d'un « système familial
», fondé sur la transmission de valeurs informées
par le catholicisme (des 426 enquêtes, 19 sont de confession
protestante et 2 israélite), et un catholicisme tridentin,
mettant l'accent sur les rites et
les pratiques sociales, ainsi que sur une maîtrise absolue du corps, enveloppe charnelle de l'âme. Serge CHASSAGNE
Méthodologie de l'ethno-historien, qui « invente »
lui-même ses archives : il a envoyé un millier de
questionnaires à des personnes, nées avant 1930, dont le
nom figure depuis plusieurs générations dans le «
Bottin mondain » ( créé en 1903) ou dans
des annuaires antérieurs, donc de familles aristocratiques ou de
très grande bourgeoisie, et en a obtenu un taux de
réponses exceptionnel (426 personnes, 174 hommes et 252 femmes,
ont en effet accepté de répondre à son très
long questionnaire,
subdivisé en 67 rubriques,
Depuis
toujours, la noblesse se renouvelle avec l'arrivée au sein du
second ordre de nouvelles familles issues de la bourgeoisie
fortunée et rayonnante; en même temps, la noblesse brigue
fonctions et charges au service de l'État.
Louis XIV impose sa volonté sur la noblesse; la puissance
financière permet de tenir un rang à Versailles:honneur
et fidélisation. Il accorde des fonctions importantes à
des bourgeois; la noblesse sert dans les guerres du roi.
Etre noble, c’est l'interdiction d'exercer une activité utile ou
profitable, de réaliser des produits, de faire des gains: on doit concéder
l’exploitation de ses propres terres, on ne peut avoir d’activité de commerce,
de banque ou même
d'offices de notaires,
procureurs, huissiers. Non seulement l’emploi noble n'est pas
lucratif mais il coûte beaucoup; et pour cela, il a des
revenus nobles- droits seigneuriaux comme les cens, des revenus
d'offices supérieurs ou despensions royales. Le noble sert le roi, l'intérêt
public, la paix, la justice et le bon gouvernement.
Au Moyen-Age, l'aristocratie féodale,
chevalier ouécuyer, n’est pas toujours noble, sauf pour certainestrès grandes
familles; on parle plutôt d’unearistocratie.
Le
Roi anoblit par lettres patentes, le plus souvent des familles
bourgeoises, pas toujours transmissible si dérogeance: vivre
noblement, c'est disposer de fiefs, participer à l'armée
féodale ou au service du roi. Le statut nobiliaire ou aristocratique est donc
moins un statut juridique qu'un statut social relativement mouvant.
Les voies d'accès à la noblesse
Depuis l'Antiquité et le haut Moyen
Âge, la noblesse
s'acquiert par:
L'hérédité
: t poc'esur un individu ou une famille, être issu
légitimement d'un lignage noble, en ligne masculine. Cela exclut
l'enfant naturel ou bâtard, y compris lorsqu'il est reconnu,
étant roturier, pour devenir noble il doit être
soit légitimé, soit être anobli par des lettres patentes du roi.
Des récompenses militaires
Des récompenses civiles (par exemple, la concession par le suzerain d'un
fief de dignité anoblit implicitement43.
Mais pas le cas d'acquisition d'un fief par un roturier à son
possesseur : dans ce cas, la terre cesse d'être un fief
et
de devoir rendre hommage ; les devoirs ou services nobles disparaissent
pour être remplacés par le paiement des droits de
franc-fief et d'une taxe pour le service armé).
La chevalerieNote 4 : Avec l'Église,
la
chevalerie devient une institution chrétienne où l'on entre par la
cérémonie de l'adoubement. Le nouveau chevalier était souvent
doté d'un fief dit, fief de haubert, lui permettant d'entretenir et
de
fournir un cavalier. Les ordres du roi donnaient la noblesse : l'ordre
de Saint-Michel immédiatement, l'ordre de Saint-Louis au bout de
trois générations successives de chevaliers (à
partir de 1750).
Le
service des armes : noblesse militaire avant 1634 (à partir de
1410 pour un certain nombre de grades militaires simples et
supérieurs), noblesse par charges d'administration militaire
(1704-1715), nouvelle noblesse militaire
·
(1750-1790 : les
officiers généraux sont nobles dès leur nomination44 tandis que pour les
grades de brigadier à capitaine
·
il faut trois
générations successives d'officiers
·
décorés de l'ordre de
Saint-Louis ou morts en
service.
Chaque génération doit servir 30 ans et obtenir un certificat de services
du ministre de la Guerre.)45
L'octroi ou l'achat d'une lettre de noblesse
L'anoblissement par décision du roi (pour services rendus par exemple)
La reconnaissance, maintenue ou confirmation de noblesse par le pouvoir
souverain.
La noblesse utérine ou maternelle : en Champagne, Barrois et Brie mais avec
toutefois des restrictions46
L'achat et l'exercice de charges anoblissantes47 :
·
L'exercice de
certaines charges municipales depuis 1372 appelée noblesse de cloche
·
: Poitiers, La
Rochelle, Toulouse, Niort, Tours, Paris, Bourges,
·
Angers, Arras,
Saint-Jean-d'Angély, Le Mans, Angoulême,
Nantes, Lyon,
Issoudun, Cognac
L'exercice de charges commensales et de dignités depuis le début du XVe siècle
La noblesse d'office appelée noblesse de robe est créée par un édit
de 1600 sur les tailles48
Dès l'époque pontificale, à Avignon et dans le Comtat Venaissin, des
charges de robe anoblissent49.
Docteur en droit d'Avignon (noblesse graduelle). Alain Texier
écrit toutefois que ces familles ne peuvent pas être
reconnues
nobles
en France car ces territoires ont été annexés par
la France le 14 septembre 1791, or la noblesse avait été
abolie le 23 juin 1790 et aucun texte par la suite n'a
conféré à ces familles la noblesse française50.
·
La
noblesse de chancellerie : la charge de secrétaire du roi,
maison et couronne de France est créée en 1485. Ses
conditions d'anoblissement ont été modifiées au
fil des siècles. Cette charge a été
surnommée
·
« la savonnette à
vilains »47
·
en raison du grand
nombre de familles qui ont été
·
anoblies par son
exercice (14% des familles actuellement membres de
l'ANF selon Régis Valette).
Article détaillé :
Secrétaire du roi.
Citoyen noble de Perpignan (bourgeoisie honorée) : depuis 1449,
les familles inscrites sur la matricule des bourgeois de la ville.
Reconnu par les rois en 1702 et 1785.
Associés en la compagnie de la Nouvelle-France (uniquement pour douze
associés)
En
France, le pouvoir d'anoblir a d'abord appartenu à tous les
grands seigneurs qui pouvaient armer des chevaliers, puis à
partir du XVe siècle ce pouvoir est
exclusivement réservé au roi. Certaines villes ayant la haute justice
continuaient à avoir certaines charges anoblissantes, comme celle de capitoul, mais il fallait ensuite des lettres de
confirmation du roi et un enregistrement au
parlement. La noblesse constituait l'un des deux ordres privilégiés,
après celui du clergé.
Ses membres avaient l'obligation d'occuper un certain nombre d'emplois
onéreux (armée, magistrature, haute administration, arts
libéraux), et l'interdiction d'exercer des professions
lucratives (commerce,
artisanat, banque) sous peine de
dérogeance.
L'anoblissement par charges n'est pas automatique, il doit être confirmé par
des lettres patentes
du roi qui doivent ensuite être enregistrées au parlement.
En l'absence de ces formalités il n'y a pas d'anoblissement.
La noblesse héréditaire, selon les principes du droit
monarchique, avait pour caractéristique essentielle d'attribuer
la qualité de noble
et les privilèges y étant associés selon un
critère de naissance, par filiation — et par filiation
légitime à compter de l'édit fiscal de 1600, pour
les provinces alors rattachées au Royaume de France52, sous le règne du roi Henri IV.
Les premiers anoblissements royaux connus remontent au Philippe
III le Hardi, si l'on excepte l'anoblissement résultant de l'adoubement comme
chevalier.
À partir du XVIIe
siècle, de nouvelles charges anoblissantes sont
créées pour les roturiers et le roi Louis XIV recourt
à la vente de lettres de noblesse afin de remplir le
trésor et de financer les efforts de guerre. Beaucoup de
ces
charges anoblissantes ne seront pas confirmées ou révoquées par la suite.
Ces nouveaux anoblis par charges ou par lettres sont partis de la
noblesse et en ont tous les privilèges, mais les nobles
d'extraction ne les considèrent pas comme leurs pairs. À
la fin du XVIIIe siècle, il existe ce
que les historiens
contemporains nomment la « réaction nobiliaire » qui
veut privilégier l'ancienne noblesse au détriment des
familles de noblesse récente, notamment celles issues des
charges anoblissantes. Saint-Simon disait : « Les Rois font
des anoblis, mais non des nobles ». Même à la fin du XVIIIe
siècle, l'usage distingue très nettement les anoblis et
les nobles d'extraction. Pour l'ensemble de la population, un anobli
n'a pas encore l'essentiel : la condition, la qualité,
la naissance. À Caen,
un bourgeois fraîchement anobli est proposé par
l'intendant pour être nommé comme premier échevin
noble, provoquant l'indignation de tous les anciens nobles qui voient
une dignité qui leur est réservées
leur échapper. À l'Assemblée provinciale de
Haute-Normandie,
en 1787 et 1788, c'est un bourgeois anobli, Le
Couteulx de Canteleu,
qui représente le Tiers état, comme dans la plupart des
Généralités; c'est lui qui a rédigé
un mémoire
demandant que les députés du Tiers état ne fussent
ni nobles, ni anoblis, anticipant en cela sur une idée qui sera
à l'origine de la Révolution, celle que les
députés de la Noblesse représentent exclusivement
les nobles, et pas tous
les habitants des seigneuries de la campagne, tandis que les
députés du Tiers représenteraient tous les
roturiers, et pas l'ensemble des bourgeois des grandes villes, qu'ils
soient roturiers ou non. Pour les élections aux
États
généraux de 1789, il y eut des cas où les
bourgeois anoblis ont été refoulés de
l'assemblée de la noblesse : à Arles, ils ont été rattachés aux avocats et
aux médecins. Le cahier de
Vic-le-Comte, en Auvergne, portait cette phrase
dédaigneuse : « C'est une bien mauvaise
dénomination d'appeler noble cette noblesse factice qui n'est
que le prix de l'or et le fruit de la fortune. » […]. La
fusion des anoblis avec l'ancienne noblesse reste très lente106.
D'après Benoit Defauconpret il n'y a pas eu d'augmentation du nombre d'anoblis
à la fin de l'Ancien Régime107.
Napoléon Ier,
en créant cette nouvelle classe qui s'apparente plus à
une titulature honorifique qu'à une noblesse de rang, introduit
une stricte hiérarchie des titres inspirée du
système anglaisNote 12 et qui s'est maintenue sous la
Restauration et la Monarchie de Juillet. Nous trouvons, par ordre
croissant (sont indiquées les fonctions qui permettaient une
obtention quasi-automatique du titre115) :
chevalierNote 13 , beaucoup de
chevaliers de la Légion d'honneur recevaient le titre de chevalier de l'Empire ;
baron, accordé au président de la Cour des comptes, aux évêques et aux maires
des 37 « bonnes villes » ;
comte,
obtenu par les ministres, sénateurs, archevêques, conseillers d'État et le président du Corps législatif ;
·
duc,
attribué aux principaux dignitaires, aux ministres d'État et aux maréchaux ;
·
prince, destiné aux membres de la famille impériale et à
certains ministres d'État ou maréchaux.
Les titres d'écuyerNote 14, de vidame,
vicomte et marquis, n'existant pas sous l'Empire (jugés
par Napoléon comme ayant une trop forte connotation d'Ancien Régime) ont été recréés ou reportés après sa chute
et réintégrés
dans la hiérarchie.
La noblesse d'Empire fut reconnue par le roi Louis
XVIII116,117 comme une « nouvelle noblesse » par
l'article 71 de la Charte
constitutionnelle du 4 juin 1814
Actuellement,
des familles bourgeoises peuvent porter des noms à particule, et
inversement quelques familles d'ascendance noble n'en portent pas. De
nombreuses particules furent accordées au XIXe siècle, par le
pouvoir ou par les juridictions,
aussi bien à des personnes récemment anoblies,
titrés de l'Empire ou anoblis de la Restauration, qu'à
des familles non nobles, généralement d'ancienne
bourgeoisie. Dans la première moitié du XIXe siècle, l'adoption proprio
motu de la particule
dans les actes d'état-civil n'était de plus soumise
qu'à un faible contrôle des autoritésNote 22
. La particule « de » ne vaut donc pas preuve de
noblesse.
Dans l'usage courant, et en dehors de tout
enregistrement à
l'état-civil, n'importe qui peut se créer un nom à
particule, par exemple en rajoutant le nom de sa ville
de naissance
à son nom ; ce fut d'ailleurs assez souvent l'usage
chez les
politiques
et les militaires de la Révolution française,
notamment chez ceux ayant un nom assez commun, tel
Merlin de Douai. Au
XIXe siècle le de
fut abondamment employé comme nom de plume par des écrivains comme Honoré de Balzac
u Gérard de NervalNote 24,166.
La noblesse dite « inachevée » (expression
créée en 1932 par des membres de l'Association
d'entraide
de la noblesse française) concerne les familles dont
le
processus d'anoblissement a été interrompu par la
Révolution française de 1789 ou à
cause d'une durée insuffisante d'exercice de la charge
anoblissante (en France, généralement deux
générations d'au moins 20 ans d'exercice continu : noblesse
graduelle)167,113.
Quelques familles ont également une noblesse ou des
titres
inachevés à cause de la chute du régime qui avait
entamé leur procédure d'anoblissement ou d'octroi de
titre(s), en 1815, 1830, 1848, ou 1870.
Par ailleurs, des titres de noblesse sont restés
inachevés par défaut d'enregistrement devant le
parlement
provincial concerné, sous l'Ancien Régime, ou par
l'inachèvement de la procédure par le
bénéficiaire au XIXe siècle.
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française, Paris, Laffont.2
Si l’introduction est commune aux deux auteurs, la
première partie de ce chapitre est l’œuvre
d’Eric Mension-Rigau tandis que la seconde revient à
Bruno
Dumons. Cette recherche a été menée dans le cadre
d’une
La
liste des délégués provinciaux en 1938 est la
suivante : comte Maxime de Sars (Picardie) ; marquis
Louis de
Saint-Pierre (Eure) ; marquis Alain de Sédouy (Manche)
; Madame
Xavier de Fontaines (Orne) ;
vicomte jacques de Marsay (Maine) ; vicomte Henri de
Marsay (Touraine)
; comte de Bar (Berry) ; comte Edouard-Pierre de
Waldner (Bourbonnais)
; vicomte Henri de Grimouard (Poitou) ; comte Aymar de
Saint-Saud
(Périgord) ;
contre-amiral
Guillaume d’Adhémar (Toulouse) ; marquis Joseph de
Thézan Saint-Géniez (Bas-Languedoc) ; marquis Helen
des
Isnards, comte Charles de Saint-Priest d’Urgel et
marquis
Géraud de Boysseuilh (Provence, Drôme, Ardèche) ;
marquis Antoine d’Albon (Lyonnais) ; comte Amédée
de Lur-Saluces (Charolais) ; comte Eugène de
Beaurepaire
(Bresse) ; comte Alexandre de Saint Phalle (Champagne)
; comte Roland
de Montrichard (Franche-Comté) ;
Edmond
des Robert (Lorraine), comtesse Eusèbe de Brémond
d’Ars (Versailles) ; général comte Paul de
Montbarby (Oise).
Éric Mension-Rigau, Université de Paris-IV, Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540