Quelques personnages familiaux
et leur prise de position face à la Révolution Française:
la fidélité au Roi et au principe monarchiste (Avec, en parallèle, tel ou tel proche qui fit le choix opposé).
Voici un extrait de la lettre que nous
avons envoyé en 2011 à Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc
d'Anjou, Aîné des Capétiens, Chef de la Maison Royale de France: « Suite à
un parcours long et atypique consacré à cette recherche à travers l’art, la
généalogie, la philosophie, l’histoire, la théologie, le marché de l’art, le
marché de l’immobilier historique à Paris, j’ai créé, il y a cinq ans, une
agence de communication et d’évènementiel : « Pour vous, les princes »
spécialisée dans la communication et les évènements oniriques dans les plus
beaux lieux historiques.
Le nom de cette agence est le fruit de
mes études de théologie et de philosophie au sein du Séminaire traditionnel
d’Ecône et il est synthétisé par la sphère de mon logo : tout être est
transcendé par ses transcendantaux : Un = Vrai = Bien = Beau = Amour = Dieu ;
une fois ces transcendantaux replacés au cœur
de chacun par chacun - en tant que Créature - dans le cadre de son
parcours de vie, alors peuvent s’épanouir les attributs de l’Être ; pour l’être
humain, il s’agit des qualificatifs de Prince ou de Princesse, au sens
spirituel du terme, c'est-à-dire toutes les qualités qu’on peut y observer. La
sphère représente donc l’Être dans sa plénitude.
Il est étonnant de constater que ceci
est perçu inconsciemment, que mes premiers évènements me valurent les plus
oniriques photographies dans les plus belles revues et que chacun entend et
interprète le nom de « Pour vous, les princes », comme il est à l’intérieur de
lui-même.
Mais mon œuvre de communication réside
dans mes deux importants ouvrages sur la famille de mon père, les Prouvost et
alliés, 1000 pages, et sur la famille de
ma mère, les Virnot-Virnot de Lamissart et alliés, 550 pages ; c’est œuvre
d’exhumation, d’inspiration, de
synthèse, et surtout d’ordonnancement ; vous pourrez en juger en allant vers
mes sites : www.thierryprouvost.com et
www.virnot-de-lamissart.com qui rassemble 90% des textes et illustrations et
que 10.000 internautes fréquentent chaque mois; j’éditerai ces ouvrages comme
des livres d’art luxueux.
Je fais donc l’œuvre que les Monarques
n’ont pas fait depuis deux cents ans, ce qui a laissé les familles orphelines
et sans jardinier, la République ne se considérant pas compétente quant à
l’ordonnancement des familles, ceci
relevant de la tête ; exaspéré par cette situation, j’ai franchi
impétueusement, il y a trois ans, le 15 août 2008, les terres largement en
friche de mes aïeux et alliés et j’ai commencé, depuis cette même sphère
s’élevant par le Souffle, à user de ma
formation en contemplant et étudiant ; alors j’ai pu découvrir la beauté du
tracé de ces parcs et de ces demeures patriciennes à la bourguignonne, à la
flamande, à la Française hérités de mes pères ; j’ai pu distinguer, sous les mauvaises herbes et les
aprioris, la beauté des chênes tutélaires que sont les grands ancêtres, ces
topiaires qui ne demandaient qu’a retrouver
leur sculpteur, la rectitude des allées de dévouements, de consécrations, de
créations, d’inscription dans la cité ou le charme des dessins plus artistes de
l’Art de vivre en société; et, alors, mes ancêtres réapparurent, un à un, me
présentèrent leurs illustrations et donc leurs apports à Dieu et à la Cité,
celles-ci gommant leurs défauts; ils se rassemblèrent toujours plus
nombreux et commencèrent à collaborer
avec moi, m’apportant leur amour, leur fidélité, leurs œuvres; et chaque jour,
c’est un ou plusieurs trésors ; le 15 août 2009, date du premier anniversaire
de mes sites, ils dévoilèrent leurs merveilleuses et familiales Manufactures
Royales du Dauphin dont j’ai repris la marque :
http://www.manufacturesdudauphin.com; aujourd’hui, c’est l’inspiration qu’ils m’apportent pour venir
vous parler.
Ma famille a été représentative des
deux voies que représenta la Grande Révolution : la famille de ma mère était
composée, au XVIII° siècle, de deux frères, très fortunés et influents à Lille
et qui incarnent chacune des deux options : la transcendance en la personne de
Charles-Louis Virnot de Lamissart dont la descendance appartient encore
aujourd’hui, par les femmes, à l’ancienne (puisque non renouvelée) aristocratie
et le pragmatisme plus commode du XIX° siècle qui s’ouvrait en la personne
d’Urbain-Dominique Virnot dont la descendance masculine perdure. La famille de
mon père restera très longtemps monarchiste jusqu’à mon père et moi-même. En
voici deux textes qui leur sont consacrés : celui de Pierre Prouvost dans la
généalogie qu'il rédigea en 1748 : « Voila la description des descendants des
Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit. Et on peut dire
sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, ont toujours vécu en gens de biens,
d’honneurs et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez " et le littéraire C.
Lecigne, en 1911, au sujet du poète Amédée Prouvost: " Dès l’âge de cinq
ans, Amédée Prouvost se sentit dépositaire d’une tradition et comme l’héritier
présomptif d’une royale lignée : il apprit un à un le nom de ses prédécesseurs
et que chacun d’eux signifiait depuis quatre siècles et demi, beaucoup
d’honneur, de travail et de foi chrétienne. On ne voulut pas qu’il puisse
méconnaître ce passé et, si, par impossible, il lui arrivait d’être infidèle,
qu’il eût l’excuse de l’ignorance. Un jour le père prit la plume et, sans
orgueil, sans autre prétention que de donner à ses enfants la conscience
intégrale de leurs origines, il écrivit les annales de sa famille. Avant tout,
il songea à celui qui était son premier né, l’espérance de la dynastie ; il
s’adressa à lui : « Je crois utile, mon cher fils, dès tes premiers pas dans ta
vie d’écolier, de t’initier à ce que tes maîtres ne pourront t’enseigner avec
autant de persuasion que ton père, j’entends l’amour de la famille, le respect
de ses traditions d’honneur, un attachement inébranlable aux convictions
religieuses de nos pères, et leur fidélité aux traditions monarchiques. Je
considère comme un devoir de te donner comme modèle cette lignée d’ancêtres.»
Je ressens la défection de la Monarchie depuis plus de 150 ans en France tel un orphelin et je regarde la division bicentenaire des deux branches de la famille royale française comme un Scandale au sens évangélique du terme : le principe des élites est de SERVIR, a fortiori le Roi et les princes. J’ai donc appris depuis 54 ans à me servir par moi-même pour servir à mon tour : j’organise des évènements oniriques puisque la République, malgré ses indispensables qualités, n’a pas le niveau de transcendance de la Monarchie démunie pour vraiment enchanter (charme=chant magique) à l’invitation de la Vie, seule vraie puissance invitante. Le fruit de mes deux ouvrages familiaux est d’avoir ordonné seul cette centaine de familles patriciennes des Flandres méridionales, personne ni aucune institution ne daignant les observer avec une juste transcendance ; il y a trois ans, on me regardait, en tant que membre de ces familles, comme un « fabricant de chaussettes » ; aujourd’hui, je reçois dans les deux demeures ancestrales restaurées que sont mes sites et j’ai pu regrouper les caractéristiques uniques de ces familles depuis sept cents ans au Patrimoine Vivant de la Civilisation, en facilitant aux hôtes la vue aérienne des illustrations et des dévouements depuis la sphère. http://www.thierryprouvost.com/PATRIMOINE%20VIVANT.html
Du coté des TUILERIES
Cette image est en partie due à son attitude envers
la cour, et surtout en raison des calomnies du parti lorrain et en premier M.
de Choiseul, le comte de Mercy, l'Abbé de Vermond et enfin Marie-Thérèse
d'Autriche.
Grand chasseur, Louis XVI était aussi un prince
studieux et érudit, qui aimait autant la serrurerie et la menuiserie que la
lecture. Il était féru d'histoire, de géographie, de marine et de sciences. Il
fit de la marine une priorité de sa politique étrangère, et en eut une
connaissance théorique si pointue, qu'il se plut, quand il visita le nouveau
port militaire de Cherbourg (et vit pour la première fois la mer), à faire des
remarques dont la pertinence stupéfia ses interlocuteurs. il fut le premier
monarque français à parler couramment anglais ; nourri des philosophes des
Lumières, il aspirait à trancher avec l'image « louis-quatorzienne» du roi en
constante représentation.Marqué par ses lectures de Fénelon et influencé par la
philosophie des Lumières, le nouveau Roi tente d'être un roi bienfaisant : il
veut faire le « bonheur de son peuple ». Voulant modérer l'absolutisme
autoritaire de ses prédécesseurs, dès le début de son règne, Louis XVI rétablit
les Parlements en novembre 1774. Il accepte et soutient des évolutions
législatives (comme la suppression de la torture) demandées par les disciples
des Lumières. Il cherche à concilier les notions nouvelles de liberté et de
tolérance avec l'Ancien régime, et montre un grand souci de l'opinion
publique.Un document intitulé Déclaration à tous les Français, rédigé par Louis
XVI afin d'expliquer ce départ de Paris (la fuite de Varennes) qu'il avait
laissé au Tuileries, a été bloqué d'abord par la Fayette puis censuré par l'Assemblée.
Il ne fut jamais diffusé dans son intégralité. D'une part, Louis XVI y
stigmatise les Jacobins et leur emprise croissante sur la société française.
D'autre part, il y explique sa volonté : une monarchie constitutionnelle avec
un exécutif puissant et autonome vis-à-vis de l'Assemblée. Ce document
historique majeur, traditionnellement appelé « le testament politique de Louis
XVI » a été redécouvert en mai 2009. Il est au Musée des lettres et manuscrits
à Paris.Le roi commente son sentiment sur la révolution, en critique certaines
conséquences sans pour autant rejeter les réformes importantes comme
l'abolition des ordres et l'égalité civile. “Peuple, je meurs innocent !”
Dans son ouvrage Le Nouveau Paris, paru en 1798,
l'écrivain et essayiste politique Louis Sébastien Mercier raconte l'exécution
de Louis XVI en ces termes : « […] est-ce bien le même homme que je vois
bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour
étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si
mal le coup de la guillotine qu'il n'eut pas le col mais l'occiput et la
mâchoire horriblement coupés ? » Wikipedia
Charles de Bourgogne
Epousa la
petite fille d’A lexandrine-Charlotte-
Joseph-- Marie V IRNOT DE LAMISSART, "Elisabeth-Zénobie DE LA CHAUSSEE, née le 5
Novembre 18r6, décédée au château d'Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet
1885, s'était mariée en 1838 a Charles DE BOURGOGNE, chevalier, fils de Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774,
entra aux pages du Roi en 1789. En 1792, il fut nommé premier page (dignité qui
au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de cavalerie). II
avait été de service dans les appartements, du roi le 20 Juin 1791 mais i1
n'apprit la fuite de la famille royale que le lendemain. Arrêté avec deux de
ses camarades, il fut maltraité par la populace qui voulait le pendre à un
réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de
gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés. Au 20 Juin 1792, Philippe de
Bourgogne resta constamment près du Roi et, le 10 août, il fut du petit nombre
des serviteurs et des gardes nationaux fidèles qui lui firent un rempart
de leur corps. II l'accompagna jusqu'à l’entrée de l'assemblée ou il ne fut
point admis, mais ou son habit de premier page lui attira une décharge qui tua
un garde a. ses cotes. Il rejoignit l'armée des Princes, y reçut au nom du Roi
un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signé par Monsieur et le Comte
d’Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense de Maëstricht ce qui
lui valut le titre de Bourgeois de cette ville. Cette
famille est issue de Jean
II de Bourgogne ne à. Dijon en 1404 du Duc Jean sans Peur, et
d'Agnès de Croy,
fille de Jean, Sire de Renty et de Marguerite de Craon. Dont :
1° Marie DE
BOURGOGNE, née le 14 Avril 1839, mariée à N. de
MAROLLES; postérité; 2° Jean,
né à Tournay, le 16 Avril 1843, vicaire à la
Paroisse Ste-Marguerite de
Tournay." Généalogie des LTE par Charles Le Thierry
d'Ennequin. Ils habitaient le château d’Estaimbourg qui
appartint aux Albert
Prouvost.
Messire Guillaume-Jérome DE FORMIGIER DE BEAUPUY
La sœur
de l’écuyer Charles Lethierry d’Ennequin-Virnot,
"Marie-Aldegonde-Joseph LE THIERRY D'ENNEQUIN, dame de La Boutillerie épousa à
l’âge de dix-sept ans, le 1er Mai I784, dispense obtenue de deux bancs tant de
Monseigneur l’Archevêque de Paris que de Mgr 1'Evêque de Sarlat et de son
Altesse Mgr l'Evêque de Tournay, Marie-Aldegonde épousa en l'Eglise St-Etienne
à Lille, Messire Guillaume-Jérôme DE FORMIGIER DE BEAUPUY : celui-ci,
entré dès l'âge de douze ans aux Pages du Roi, Guillaume-Jérôme fut reçu dans
les Gardes, Compagnie de Villeroy (Les gardes du Corps portaient l'habit bleu
couture de broderies blanches, la culotte rouge et de grandes bottes noires;
ils étaient deux cents choisis a la noblesse et a la taille. La compagnie de M.
le Duc de Villeroy était d'après les brevets royaux la plus ancienne compagnie
française des Gardes de Corps. Les autres étaient Noailles, Luxembourg et
Beauvau. Chacun des quatre capitaines tenait rang de premier maitre de camp de
cavalerie; un major, des lieutenants, enseignes, maréchaux-de-logis, brigadiers
et sous-brigadiers s'échelonnaient ensuite jusqu'aux simples gardes, qui
avaient rang de lieutenant ou de sous-lieutenant), le 27 Décembre 1781. II se
trouvait être de service aux appartements royaux du Château de Versailles,
lorsque ceux-ci, dans les journées des 5 et 6 Octobre 1789, furent envahis par
la foule révolutionnaire; il émigra en Juillet 1791, rallia le 1er Aout à
Coblentz la compagnie du Duc de Gramont (Certificat du Duc de Gramont. La
compagnie de Villeroy avait été en 1791 remplacée par celle de Gramont); fit la
campagne de 1792 (Armée des Princes) (En 1792, les Comtes d'Artois et de Provence
prirent le commandement de l'armée destine a seconder les forces prussiennes et
autrichiennes et forte de six à douze mille hommes; les Dues d' Angoulême et de
Berry étaient aux cotes de leur père), celles de 1795, 1796, et 1797 (armée de
Condé) et passa a l'incorporation de Russie (A la suite du 18 Fructidor,
l'empereur Paul Ier se décida à prendre à son service l'armée de Condé; elle
traversa toute I' Allemagne et fut cantonnée près de Dubno en Volhynie) dans le
régiment noble a cheval du duc de Berry (3me escadron) avec lequel il fit les
campagnes de 1799 et 1800. Deux certificats constatant « son rôle et son
dévouement de brave et digne gentilhomme» ainsi que sa présence « aux
malheureuses journées des 5 et 6 Octobre 1789 a Versailles» lui furent décernés
à Rann (Styrie), le 10 Février et le 25 Mars 1801 par les Ducs d' Angoulême et
de Berry, qui à la suite de la paix de Lunéville prirent le parti de licencier
leurs troupes (Archives de Madame Sagnier-Boyer). Des que se réorganisa le
Corps des Gardes, Guillaume-Jérôme y reprit du service en qualité de
Marechal-des-Logis à la 6ème Compagnie (1° Juin 1814) ; Chevalier de l'Ordre de
St-Louis, le 15 Juillet C), chef d'escadron le 3 Octobre suivant, Major le 1er
Février 1815(M. de Formigier se trouvait a Lille quand on y apprit le 16 Mars
1815 que Napoléon avait quitte l'ile d'Elbe le Ier Mars 1815. Aussitôt il
partit pour rejoindre son poste, arriva a. Compiègne le 20 Mars, mais le Roi
avait quitte Paris le 19. Derode: Histoire de Lille), Chevalier de l'Ordre
Royal de la Légion d'Honneur le 15 Juillet, il fut a dater du 1er Novembre de
la même année, lors du licenciement de la Compagnie de Raguse, mis a la
retraite comme Lieutenant-colonel avec une pension du Roi de deux mille francs
et l'autorisation de continuer a porter l'uniforme de Garde du Corps.
Sur le montant de sa retraite, le 20 Juillet 1816, Guillaume-Jérôme fit un don de 1.000 francs a l'Etat (Le certificat original est conserve par Sophie-Marthe Boyer-Sagnier). Cet ordre lui fut conféré à Melun, le 22 Juillet 1814 par le Duc de Raguse, Pair et Marechal de France) et se retira a St Cyprien (Dordogne) au près de sa sœur Marie qui mourut le 25 Juin 1834. Apres avoir recueilli la succession de celle-ci, il revint dans le Nord vivre auprès de sa fille et de ses petits-enfants, auxquels il se plaisait a raconter ses souvenirs au sujet de la Reine et de Madame de Lamballe. Les dernières paroles qu'il prononça était une prière pour son Roi, lorsque avec sa prière, son âme s'envola. C'est a Wandignies-Hamages près Marchiennes, chez son petit-fils Urbain Mottez (+), que Guillaume-Jérôme de Formigier de Beaupuy s'éteignit le 23 Mars 1857 a l'âge de quatre-vingt quinze ans ; il fut inhume dans le cimetière du village et sa tombe était recouverte d'une dalle de marbre noir portant l'effigie couchée d'un des anciens abbés d'Hamage, dont Ie sarcophage avait He profane pendant la Révolution. Au cours de celle-ci également, les biens de M. de Beaupuy avaient He confisques, et no us ignorons s'il put avec quelque succès faire valoir ses droits au milliard des émigrés. Par son testament en date du 24 Octobre 1855, il léguait 3.000 francs a la Cure de Wandignies, et laissa environ 70.000 francs a ses enfants.Guillaume-Jérôme de Beaupuy s'était retire à Hamages en 1850." Généalogie des LTE par Charles Le Thierry d'Ennequin
De
Marie-Aldegonde Le Thierry d'Ennequin, son épouse, il avait eu trois enfants
dont:
1°
Carlos, - Charles-Marie-Armand DE FORMIGIER DE BEAUPUY, ne a Lille le 17 Mars
1785, baptise le même jour a l'église St-Etienne. Parrain :
Charles-Marie-Désiré Le Thierry d'Ennequin. Marraine : Marie-Anne-Françoise de
Bonneval Le Thierry. Chevalier de la Légion d'Honneur, Carlos de Beaupuy fut membre
du Conseil Municipal en 1822 puis adjoint au Maire de Lille, il demeurait alors
rue d’Angleterre. Rentré dans la vie privée à la chute de Charles X, il se fixa
à Paris, 44, rue Basse-du-Rempart, et y mourut célibataire le 18 Avril 1852
Le Chevalier Charles de LA CHAUSSEE
La sœur d’Elisabeth-Zénobie, "Thérèse-Charlotte DE SAVARY DU GAVRE, née Paroisse St-Etienne, le 16 Février 1789, décédée le 10 Février 1862, avait épousé le 15 Septembre 1813 Charles-Léopold-Alarie DE LA CHAUSSEE, Chevalier, fils de Charles, Chevalier, ne le 28 Juillet 1753 de Charles, Chevalier, Sgr de St-Aubin et de Marie-Beatrix Moullart de Vilmarest, page du Roi Louis XVI, puis capitaine au régiment de Berry, Chevalier de St-Louis. (DE LA CHAUSSEE: écartelé d'argent et de sable. Pour la généalogie de cette famille originaire du Poitou, v. LAINE: Tomes IV), et de Jeanne-Rufine-Françoise de Bourgogne, né a Tournai, le 2 Janvier 1792, décédé a Lille, le 21 Juin 1884 , laissant quatre enfants : Elisabeth (qui suit), Aurélie, bienfaitrice de l' Ordre des religieuses Auxiliatrices des âmes du Purgatoire : A cet ordre, fondé par Eugénie Smet, Aurélie de la Chaussée légua un immeuble, sis rue Nationale a. Lille;3 Charles-Désiré-Henri ;4° Clémentine- alliée a Charles GAILLARD, baron DE BLAIRVILLE, né a la Beuvrière, le 21 Février 1821, chef d'Escadron d' Artillerie, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé a Arcachon le 28 Mars 1889, dont postérité."Généalogie des LTE par Charles Le Thierry d'Ennequin
Les deux
frères :
Charles-Louis VIRNOT de LAMISSART de Musemberg
(1737-1808)
"Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737, licencié es-lois, Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761,avocat au Parlement de Flandre, Procureur du Roi aux Eaux et Forets. Conseiller Municipal en 1807, Trésorier de la Ville de Lille. Il fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785,La Seigneurie de Lamissart était sise a Ennequin, près de Wattrelos, il mourut à Lille le 16 Mars 1808. ayant eu neuf enfants : Alexandrine qui suit, Charlotte qui épousa François-Désiré QUECQ, Sgr d'HENRIPRET, Urbain, Pierre, Hubert, Rose qui épousa Jean Baptiste PROUVOST, Catherine qui épousa son cousin Dominique-François VIRNOT, Louis Urbain qui épousa Aimée-Joseph PROUVOST. Il fut fidèle au principe monarchique ; sa descendance a maintenu les traditions et comprend les familles : De Savary du Gavre, Quecq d’Henripret, de la Chaussée, de Bourgogne, de Bourgogne Herlaer, Martin de Marolles, Martin de la Bastide, Ranfrai de la Bajonniere, de Portes d’Amblérieu, Collinet de la Salle, Le Marchand de Guignard de Saint Priest, de Massol de Rebetz, de Torquat de la Coulerie, Le Rouge de Guerdavid, Boudoux d’Hautefeuille, de Brunville, de Baillencourt dit Courcol, de Witasse-Thézy, Desjonquères, de la Huppade-Lartulière, de Pommare, Gaillard de Blairville, Lefebvre-Delattre d’Heilly, van Pradelle de Palmaert, de Rotalier, de Larminat, Wignier d’Avesnes, Barbier de La Serre, Lecuyer, de Sarrieu, de Sars, Jouan de Kervenoel, de Witwicki, Prouvost, Virnot, de Saint Léger, d’Haubersart, des Rotours et de Chaulieu, de Francqueville, de Ladoucette, de Langsdorff, Potier de Courcy, Moulard de Vilmarest, de Diesbach de Belleroche, de Lassus de Saint Geniès, de Gouvion Saint Cyr, Micklam, de Vicq, de Vilmarest,, Scherrer de Scherbourg, van Eyll, Le Mesre de Pas, de Faverges et de Challes, de Colinet, Le Bourgeois, de Bengy-Puyvallee, Thomasset, de Chauvin, de Montais,, de Nazelles, de Saint Martin, des Champs de Morel, d’Estampes, Dugas de la Cantonnière,, de Vaux Saint Cyr, de Baynast de Septfontaines, Defrance de Hélican, de Bray, de Madre de Norguet, de Resnes, de Robiano,, Vuylsteke, Dons de Lovendeghem, de Rosny, du Plessis d’Argentré, de Kerautem, de Menou, de Gelas, de Chevigné, de Poncins, Lefeuvre, de Lencquesaing, de Nanteuil, de Sainte-Foy, de Rincquesen, de Villèle, du Pontavice, de Kermoysan, Sallier-Dupin, Le Pays du Teilleul, Moullart de Torcy, de Contenson, de Pirey, de Corny etc. L'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille Hôtel Virnot de Lamissart, 52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il doit s’agir de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 ; le II Prairial an X (3I Mai IS02), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). 2° Charlotte-Joseph VIRNOT de LAMISSART (1764-1812),baptisée le 21 Septembre 1764, décédée Ie 10 Novembre 1812, qui épousa le 13 Juin 1786 François-Emmanuel-Désiré QUECQ, Sgr d'HENRIPRET, fils cadet de Jean-Baptiste-François, Sgr de la Cherye et de Marie-Jeanne le Thierry, né le 6 Décembre 1756, baptise le 7, Paroisse de la Magdeleine. Parrain, Jacques Noël-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Marraine, Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry, veuve du Sieur Thomas Joirès. Cree Trésorier de France et Général des Finances, Garde-Scel au Bureau de la Généralité de Lille le I3 Mai I783 en remplacement de M. Bernard de Meurin devenu vétéran, il fut président de la fabrique de Ste-Catherine, et releva sa bourgeoisie le 30 Décembre I786. Le I3 Juin de la même année, en la chapelle des Dominicains de la Paroisse Ste-Catherine, il avait épousé Charlotte-Joseph VIRNOT DE LA MISSART , née Paroisse Ste Etienne, le 2I Septembre I764, fille de Charles-Louis, Sgr de la Missart, trésorier de la ville de Lille, et de Dame Marie Alexandrine Lenglart. Les témoins furent Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quecq, Chevalier Sgr de Sévelingue, Trésorier de France et General des Finances, Gabriel-Joseph Ie Thierry écuyer, Sgr de la Butinerie, Contrôleur ordinaire des Guerres ; Charles-Joseph-Marie Lenglart, du Magistrat de cette ville, et Urbain-Dominique Virnot, Syndic ~ de la Chambre de Commerce. Le contrat fut passe le 10 Juin .e~1 I786 (3), par devant Me Couvreur, avocat et Notaire a Lille. MA En outre des futurs, de leurs parents et témoins, assistaient audit contrat : Jacques-Emmanuel-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Dame Agnès-Julie-Joseph Leclercq, son épouse ; Gabriel-Joseph Le Thierry, seigneur de la Butinerie, Contrôleur Ordinaire des guerres honoraire, et dame Henriette-Thérèse Gennart, son épouse; Emmanuel-Joseph Quecq de Burgault, Conseiller du Roy au siège royal de la gouvernance du Souverain Bailliage de Lille, Charles Louis Quecq, avocat au Parlement; Edouard-Ernest-Joseph Quecq; demoiselle Julie-Désirée Quecq; dame Marie-Thérèse-Joseph de Lalaing, veuve du sieur Michel-Ange Wibault, conseiller du Roi au Siege de la Monnaie de Lille et Demoiselle Marie-Thérèse-Pélagie- Joseph Wibault, d'une part; Dame Alexandrine-Marie- Joseph Virnot, et le sieur Charles-Henri de Savary, seigneur du Gavre, conseiller du Roi au siège royal du Souverain Bailliage de Lille, son époux; Dame Rose-Marie Virnot; dame Marie-Reine-Blanche-Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome- Joseph de Brigode, seigneur de Canteleu; dame Catherine-Charlotte-Joseph Lenglart, épouse du sieur Urbain-Dominique Virnot; Dame Marie-Anne Van Huffel; Dame Alexandrine-Joseph Virnot, et le sieur François-Joseph Barrois, son époux ; Demoiselle Catherine-Charlotte Virnot ; Jacques- Joseph-Marie Decroix, conseiller Secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Flandres, ancien Trésorier de France et Dame Marie-Catherine-Louise-Joseph Vanhoenacker, son épouse; Pierre-Louis-Joseph Carpentier, conseiller du Roi; Dame Jeanne-Marie Thérèse Carpentier, épouse de M. Eloy, seigneur de Vicq; Me Jean-Chrysostome-Joseph le Saffre, avocat au Parlement et Conseiller des deux ordres du Clergé et de la noblesse de la Province de Flandres, d'autre part. tableau de la famille Carpentier. Charlotte Virnot mourut a Lille Le 10 Novembre 1812 et François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret le 14 Aout 1838, étant président de la fabrique de Ste-Catherine. Sa Maison de ville était située 44, rue de la Barre; sa maison de campagne à Wazemmes, était celle de Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry autrefois ; ils avaient eu huit enfants. Laurence QUECQ D'HENRIPRET, fille de charlotte Virnot, petite fille de Charles-louis Virnot de Lamissart, née à Cambrai le 21 Mars 1840, baptisée a la Paroisse du St-Sépulcre. Parrain : Alexandre Quecq d'Henriprêt, son oncle paternel; Marraine: Adelaïde-Marie-Louise de Neuflieu, son aïeule maternelle, épousa a Cambrai le 8 Septembre 1863 Paul-Alexandre-Joseph, baron d'HAUBERSART, né a Douai le 12 Juillet 1833 fils de Charles-Louis-Joseph, (Charles-Louis-Joseph, baron d'Haubersart, ne le 4 Avril 1775, décédé le 23 Aout 1856, était le fils cadet d'Alexandre-Claude- Joseph-Séraphin. Celui-ci, né à Coutiches (Nord) le 18 Octobre 1732. époux le 17 Juillet 1788 de Rosalie-Ursule Raison, Substitut au Parlement de Flandres en 1789, premier Président de la Cour de Douai, Député au Corps législatif en 1805, Chevalier de l'Empire le 28 Janvier 1809, Baron et Sénateur en 1813, fut créé Pair de France le 4 Juin 1814 et mourut a Douai le 16 Aout 1823) inspecteur des contributions du Département de Vaucluse et de Marie-Clémentine de Lespaul (Clémentine de Lespaul, née à Lille de Clément-Charles-Joseph et de Marie-Philippine Aronio). d’HAUBERSART : d'azur au chevron d'or charge de deux épées appointées de sable, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une balance du même. Le baron Paul d'Haubersart était secrétaire de l'Ambassade de France a Rome, chevalier de la Légion d'Honneur, des ordres de Pie IX et de François Ier de Naples, Commandeur de l'Ordre de Saint-Silvestre, et mourut accidentellement a Paris le 20 Mai 1868, âgé de 35 ans ; il laissait deux enfants : 2° Maurice-Joseph, né le 21 Aout 1867 et décédé le 3 Septembre de la même année." Généalogie des LTE par Charles Le Thierry d'Ennequin
Son frère :
Urbain-Dominique VIRNOT (1734-1794) :
Ne se rallia pas au Roy : "le II Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a-coup cerné par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient. Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit en commun avec Ie Prince de Cobourg. Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait à faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa à rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader. Transféré sous bonne garde à Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry." Généalogie des LTE par Charles Le Thierry d'Ennequin
Charles-Marie-Désiré
Le Thierry, Seigneur d’'Ennequin et de Riencourt, écuyer
Ancêtre des Virnot, chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, décernée
par M. de Villèle sur ordre du roi Charles X, député a Paris avec M. de
Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier de Basserode pour représenter la
ville au baptême et aux fêtes données a l'occasion de la naissance du Duc de
Bordeaux, Conseiller Municipal de 1807 a 1830, membre de la Chambre de
Commerce de Lille, Président du Conseil de Fabrique de l'église
St-Maurice, puis de l'église St-André de Lille, Un des plus fermes soutiens des
Ecoles des Frères de la Doctrine chrétienne de Lille. "Le 30 Avril 1789
(une des plus tristes journées de l'histoire de Lille : Des troubles
avant-coureurs de la Révolution imminente se multipliaient déjà partout; le
prix élevé des denrées et particulièrement du pain détermina ce jour-la une émeute
de la population lilloise ordinairement paisible. Les boulangeries furent
pillées et on brisa les vitres chez quelques personnes accusées d'accaparer les
grains. Aussi pour ne point attirer 1'attention de malveillants, les personnes
qui assistèrent au repas de noces, durent-elles apporter le pain qui leur était
nécessaire. Il épousa ce jour là Catherine-Charlotte VIRNOT : les
témoins furent Charles-Louis Virnot de Lamissart, oncle de la
contractante ; Pierre-Urbain Virnot, son frère; Messire Jérôme Formigier de
Beaupuy, beau-frère au contractant, Garde du corps du Roy, et Messire Jean-Baptiste-François
Quecq, chevalier, Sgr de la Cherye, trésorier de France honoraire de la
généralité de Lille, oncle allie paternel du contractant. Le contrat fut
passe le 27 dudit mois par devant Me Couvreur, avocat et notaire a
Lille : En outre des parents et témoins, étaient présents: Dame
Marie-Aldegonde-Joseph Le Thierry, épouse de Messire Jérôme Formigier de
Beaupuy, Garde du Corps du Roi; Dame Henriette-Thérèse-Joseph Gennard; Messire
Jean-Gabriel-Joseph Quecq, chevalier, Sgr de Sévelingue, trésorier de France;
Messire François-Emmanuel-Désiré Quecq, chevalier, Sgr d'Henriprêt, trésorier
de France et garde-scel; Messire Jean-Pierre Lachau de Logueyssie, Garde du
corps du Roy, d'une part; et Pierre-Urbain Virnot, Dominique-François Virnot,
Alexandrine-Joseph Virnot et François-Joseph Barrois son époux, Julie-Marie et
Louise-Pélagie Virnot ; M. Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart, trésorier de
la ville de Lille et Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, son épouse;
Charles-Joseph-Marie Lenglart du Magistrat de Lille, et Marie-Anne Van Huffel
son épouse; Dame Marie-Blanche- Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome
de Brigode, Sgr de Canteleu ; Charles-Henri de Savary, Sgr du Gavre, Conseiller
à la Gouvernance et Alexandrine-Marie- Joseph Virnot, son épouse ;
Charlotte-Joseph Virnot, épouse de Messire François Emmanuel Quecq d'Henriprêt.
Rose-Marie Virnot; Pierre-Louis-Joseph Carpentier. Conseiller du Roi à la
Gouvernance et Adelaïde-Félicité Montaubon, son épouse. Charles-Joseph Philippe
Carpentier. Messire Jacques-Joseph-Marie de Croix, écuyer,
conseiller-secrétaire du Roi et dame Marie-Catherine-Louise Joseph
Vanhoenacker, son épouse, d'autre part. Le futur déclarait apporter en son
mariage: 1 le fief et seigneurie d'Ennequin-Monnoyé; 2 le fief et seigneurie de
Riencourt; 30 le fief et seigneurie d'Ennequin-Noisel : En considération
de sa qualité d'héritier male, ces seigneuries lui avaient été attribuées dans
sa part des biens paternels, mais dans l'article 14 du contrat de mariage, il
était stipulé une parfaite égalité entre tous les enfants et petits-enfants à
naitre, dans toutes les successions mobilières, immobilières et féodales, sans
aucune différence de sexe, ni d'âge, et autres avantages coutumiers. Parmi les
autres apports figuraient trois maisons.rue Royale, trois rue a Fiens, d'autres
encore rues du Lombard, Notre-Dame, de l'Abbiette, des Fosses, et des terres a.
Mons-en-Baroeul, a. Neuville-en-Ferrain, à Sailly-lez-Lannoy, a Lomme, etc. Le
26 Juin, il faisait l'aveu et le dénombrement du premier de ces fiefs. « Reçu
pour l'examen, confrontation et expédition du Récépissé du Dénombrement du fief
et Seigneurie de la Haye d'Ennequin dit Monnoyé treize florins dix patars. 26
Juin 1789. Signé: Planque.» Archives de M. Lucien Le Thierry d'Ennequin Dans
les listes imprimées de la Garde Bourgeoise, créée le 22 juillet 1789 pour
mettre fin aux émeutes et incendies qui terrorisaient la ville, il figure
encore sous le nom de Lethierry d'Ennequin, mais désormais, il ne quittera plus
celui de Lethierry-Virnot, et son titre d'écuyer ne reparaitra plus que
dans 1'acte de son décès. Charles
s’était déterminé a reprendre la
filterie de son oncle Gabriel. Le 13 Septembre 1790, à la
tête des autres
filtiers, il alla Metrics ne prend pas en compte automatiquement le
nombre d'appels et de conversions.: es: novembre
25 40% 10à la Chambre de Commerce exiger
qu’elle écrivit à l’Assemblée
Nationale afin de protester contre la multiplication des assignats qui
menaçait
de l'obliger a renvoyer ses ouvriers. On connait
l’énergique refus oppose a la
sommation par Albert de Saxe-Teschen, fils d'Auguste III, roi de
Pologne, né à
Dresde en 1738, époux de Marie-Christine, Archiduchesse
d’Autriche, Gouvernante
des Pays-Bas. Il fut le créateur du château de Laeken,
près Bruxelles, de
rendre la ville et la Citadelle : « Nous venons de
renouveler notre
serment d'être fidèles a la Nation, de maintenir la
Liberté et l'Egalite ou de
mourir à notre poste : Nous ne sommes pas des parjures . En
dix jours
furent tirés plus de quarante mille coups de canon dont six
mille contre les
habitants et leurs demeures DERODE : Histoire de Lille, III page
137. La
flèche de St-Sauveur fut abattue, L’église saint
Etienne s'embrasa et périt
tout entière, la Caserne de la Porte de Roubaix et plusieurs
maisons de la rue
du Vieux-Faubourg prirent feu a leur tour; situe dans le quartier le
plus
exposé aux boulets rouges de l’ennemi, l'hôtel de la
rue à Fiens fut a demi
ruiné. Lorsque la Convention décréta le
remboursement par l'Etat des dommages
occasionnes par un aussi rigoureux bombardement Charles Lethierry
refusa les
sommes importantes qui lui étaient offertes, et déclara
qu'il réparerait sa
maison a ses frais. Sa générosité était
extrême (En l'an X, Charles Lethierry
racheta une pièce de terre qui avoisinait sa campagne et faisait
partie des
biens de la famille Van der Cruysse, adjuges au citoyen Nauwelaerts
pour une
somme insignifiante. Des que les représentants de la famille
dépossédée
revinrent d'émigration, Charles leur fit savoir qu'il tenait a
leur disposition
soit la terre, contre restitution de son prix d'achat, soit la
différence entre
ce prix et sa valeur réelle. L'offre fut agréée
avec gratitude, et acte fut
dresse d'une transaction, que M. Lethierry-Virnot avait jugée
nécessaire pour
légitimer son droit de propriété.), elle
égalait la vaillante énergie de son
caractère: II s'était rendu a Paris afin de conjurer son
beau-frère, Garde du
Corps du Roi, de ne point quitter la France, il avait ramène sa
sœur de la
capitale afin qu'elle n'y demeurât pas sans protection, et
l'avait recueillie
avec ses enfants chez lui. Donner asile a la famille d'un
émigré devint sous la
Terreur un crime passible de la mort. Porte sur la liste des suspects,
Charles
Lethierry ne dut qu'à la connivence du commissaire de police
Jacquart (parent
de la famille Castelain) de n' être pas emprisonné aux
Bons- Fils (Ce couvent
transformé en prison était situé a l'emplacement
actuel de la gare du chemin de
fer du Nord. Au moment de la chute de Robespierre, on se proposait de
tuer en
masse les 3.000 captifs dont on était embarrasse.) (Juin 1794).
Aussi, après le
lamentable régime du DirecMetrics ne prend pas en compte
automatiquement le nombre d'appels et de conversions.: es:
novembre 25 40% 10toire, ce dut
être avec soulagement qu'il accueillit
l'Empire; en 1807, il est Conseiller Municipal. Un portrait datant
à peu près
de cette époque nous montre un homme jeune encore, aux
lèvres épaisses, la
chevelure brune retombant sur le front, aux yeux voiles de lourdes
paupières;
il est en gilet blanc avec une grosse cravate blanche, tandis q u' un.
portrait
ovale représente sa jeune femme de trois-quarts, les traits
fins, la chevelure
relevée en arrière, vêtue d'une robe de soie noire
largement décolletée en
carre. Sous la Restauration Charles Lethierry-Virnot fut député a Paris
avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier de Basserode pour
représenter la ville au baptême et aux fêtes données a l'occasion de la
naissance du Duc de Bordeaux, et reçut une médaille en souvenir de cette
mémorable journée le Ier Mai I821 (Charles Le Prévost de Basserode, né a
St-Savinien (Charente-Inferieure), le 25 Juin 1777, sous-lieutenant au régiment
de Vintimille, chef de bataillon au 7e Voltigeurs de la Garde Impériale,
Colonel d'infanterie Ie II Décembre 1816, Chevalier de St-Louis, de la Légion
d'Honneur et de l'ordre du Phénix de Hohenlohe:.e, Maire de \Wasquehal,
Conseiller Municipal de Lille de 1826 à 1830, épousa Marie Lespagnol de
Grimbry, il eut pour filles la Vicomtesse de Muyssart, belle-fille du Président
du Conseil Général, et Mme Charles Desfontaines de Preux, épouse du Maire de
Valenciennes, Conseiller General.). La filterie dont Charles avait réussi a
maintenir la prospérité était assez importante pour mériter l'attention de
Charles X, lors de son voyage dans les départements du Nord ( L'occupation du
pays par les armées coalisées rendait presque impossible en 1815, les
communications entre Ie département du Nord et l'intérieur, de nombreuses
industries avaient du cesser leur production faute d'argent et de débouchés:
confiante en la loyauté de Charles Lethierry, la maison de banque
Charvet-Decroix lui avait procuré tous les fonds nécessaires pour fournir du
travail à ses ouvriers, et traverser victorieusement une crise des plus
graves). Accompagné du Duc de Polignac, son premier écuyer, le Roi se
rendit le 7 Septembre 1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita divers métiers en
activité pour préparer, filer et retordre un lin destine aux plus fines
dentelles. Apres s'être informé du nombre des filteries lilloises et du chiffre
de leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le Monarque
voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison, et de ce qui était
particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il ne désirait rien tant
que la continuité du régime actuel, Charles X lui frappa amicalement sur
l'épaule en lui adressant les paroles les plus aimables et les plus
flatteuses ; Le roi partit après avoir donne des gratifications considérables
aux ouvriers, laissant dans tous les coeurs des sentiments d'amour et de
reconnaissance. RICHARD: Relation du séjour du Roi a Lille. Reboux-Leroy, 1828.
. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire et d'être
aime. A la suite de cette visite, M. de Villèle fit remettre la croix de la
Légion d'Honneur a M. Lethierry . Cette croix était la récompense de longs et
loyaux services: Dans ses mémoires, M. Félix CUVELIER rapporte qu'outre un
titre nobiliaire, transmissible d'ainé en ainée, a condition d'établir un
majorat. « Charles Lethierry déclina la proposition; il ne songeait pas à
revenir en arrière, a enfreindre les dispositions de son contrat de mariage
(art. 14), et ne voulait pas créer d'inégalité entre ses enfants dont la plupart
étaient déjà maries ». Conseiller Municipal de 1807 a 1830, membre de la
Chambre de Commerce (3), Charles Lethierry-Virnot fut aussi Président du
Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice, puis de l'église St-André, qu'il
contribua a décorer par une verrière a ses initiales ; Les initiales C. L.
T. E. s'y trouvent reparties sur deux écussons ovales; la vieille argenterie de
Charles Lethierry-Virnot était seulement marquée d'un T. Cette époque de
1820 à 1840 qui fut la plus brillante de la carrière de Charles Lethierry, fut
aussi celle de l'apogée de sa famille. Son fils Urbain était membre du Conseil
d'Arrondissement et de la Chambre de Commerce, son fils Désiré était Maire de
Lille, son neveu Carlos.de Beaupuy, adjoint, son neveu Louis Mottez, conseiller
Municipal, son cousin J.B. Quecq de Sevelingue, conseiller général et François
Barrois, le beau-père de ses enfants, Président du Tribunal et de la Chambre de
Commerce. Peu après la visite royale, Charles Lethierry laissa a son fils
Lucien, la filterie (La multiplication a Lille des filatures devait en 1863
mettre fin a cette ancienne industrie locale.), avec la jouissance de l'hôtel
de la rue a Fiens, et alla résider dans celui de la rue Royale (N° n6) qui lui
était échu an partage de I810. La maison de « Bon papa Thierry» était
hospitalière et
patriarcale (Le foyer de Charles Lethierry était celui de ses quatre fils
célibataires, Alix, Léon, Louis et Edouard ; d'Urbain, l'ainé, qui veuf deux
fois vint avec ses trois enfants se réunir à son père ; de M. de Beaupuy, son
beau-frère revenu d'émigration et retire du service militaire, de Carlos de
Beaupuy qui passait dans la demeure de son oncle tout le temps qu'il ne
consacrait pas à la capitale, de Madame Mottez, de ses enfants et
petits-enfants qui y firent de fréquents séjours. Le chevalier de Basserode, M.
Faure-Dujardin, maire de Wazemmes, qui mourut à 95 ans, Victor-Virnot en
étaient les hôtes assidus...) : Des le retour de la belle saison, avec toute sa
famille, il se transportait a. la campagne de Wazemmes, où, comme son père, il
passait tous les étés ; il y donnait de grandes fêtes. Chaque année
cependant, cette campagne perdait de ses agréments champêtres et des
constructions finirent par l'entourer de toute part (Le parc fut morcelé peu à
peu. Sur une partie de ses terrains, on perça d'abord la rue d'Antin. Un
hectare et demi fut exproprié au prix total de I franc pour créer la place de
la Nouvelle-Aventure, puis un bois touffu sis en face de cette place fut livré
aux constructions. En 1858, il ne restait plus en dehors des quatre cents
verges sur lesquels s'élevait l'habitation, que le jardin Anglais d'une
contenance de huit cents verges, séparé par une ruelle et auquel on accédait
par deux chemins souterrains en pente douce. Apres le décès d’Alix Lethierry,
le restant de cette propriété fut vendu a. M. Le Blan le 3 Mars 1879.A
l’extraordinaire développement de cette commune suburbaine qui maintenant
comptait 20.000 habitants, Charles Lethierry contribuait avec sa générosité
habituelle par ses largesses répétées aux bonnes œuvres, aux écoles, aux
maisons religieuses, aux deux églises qu'il vit bâtir. Son grand âge n'avait
aucunement affaibli ses facultés (Nous avons sous les yeux une lettre écrite le
25 juillet 1847 par Charles Lethierry à son fils Urbain voyageant alors en
Espagne. Elle montre combien a quatre-vingts ans, il avait le jugement net et a
la veille de la révolution de 1848 une claire prévision des évènements; il
jouissait d'une excellente santé qu'il attribuait aux salutaires exercices de la
chasse et à la régularité de l'existence. Dans les dernières années de sa
vie, son neveu le peintre Victor Mottez exécuta d'après lui un portrait
magistral, absolument dans la manière de Mr Ingres. Le vieillard est représenté
de profil, la boutonnière ornée d'un large ruban rouge, tel qu'il se portait en
ce temps-là. Apres avoir célébré leurs noces d'or, et fêté encore pendant
douze ans 1'anniversaire de cette date solennelle, Catherine Virnot, mourut a.
Lille, en son hôtel de la rue Royale, le 23 Mai 1851, âgée de quatre-vingt-un
ans et son mari, le 7 Janvier 1858,agé de quatre-vingt-douze ans, inhumés l'un
et l'autre en leur caveau du cimetière du Sud (Les témoins du décès de
Charles-Marie-Désiré Lethierry furent Auguste Lenglart et Henri Barrois, ses petits-fils. Son
testament du 27 avril 1852 contenait un legs en faveur des pauvres de Wazemmes.
Le partage.de cette importante succession fut effectuée par Me Jules
Desrousseaux, le 18 Septembre 1858 entre ses sept enfants survivants. On peut
supposer qu'elle ne devait pas être très éloignée de quatorze millions.« Nous
venons de faire une perte bien regrettable en la personne de Messire Charles
Lethierry, écuyer, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, décédé
a Lille, le 7 de ce mois, qui habitait Wazemmes dans la belle saison. Dire tout
le bien que faisait cet homme honorable serait chose difficile. C'était une
grande âme et jamais une bonne œuvre, une entreprise utile ou pieuse n'a été
faite sans qu'il y prit une large part. Il a été constamment l'un des plus
fermes soutiens des Ecoles des Frères de la Doctrine chrétienne de notre ville
et c'est grâce a sa générosité que ces écoles nous sont restées dans les
moments difficiles ou les souscriptions n'étaient plus en nombre suffisant. M.
Lethierry sera regretté de tout le monde car il était bon et affable pour
chacun. Les malheureux surtout étaient les bienvenus auprès de lui : il
donnait, donnait toujours ! Sa vie a été noble et belle; la récompense là
haut sera magnifique... » Gazette de Wazemmes, 10 Janvier 1858;" Généalogie des LTE par Charles Le Thierry d'Ennequin
Son beau frère, François-Joseph Barrois (1759-1848), suivit la Révolution :
Il correspondait avec Voltaire et Rousseau ; il reçut Voltaire à Lille. " Le texte du contrat de mariage avec la fille d’Urbain-Dominique Virnot est rapporté dans le Caducée et le Carquois. En 1790, François Barrois fit pour ses affaires un voyage en Italie au cours duquel il échangea avec son épouse, une délicieuse correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en évidence. I1s habitaient originairement rue des Malades (de Paris) une maison avec grand' porte et quatre fenêtres à coté de leur petit magasin. Ils s'installèrent ensuite dans un très grand hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur une terrasse et un escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois avait des idées plutôt Vo1tairiennes »... Son buste se trouvait jadis chez M. Theodore Barrois-Demesmay. Les archives Départementales conservent un plan de cette propriété, dresse en 1820 par François Barrois (Quarre-Reybourbon p. 79). Le Chemin de fer du Nord l'expropria pour y établir sa gare, les propriétaires furent indemnises par des titres qui les firent les plus gros actionnaires de la Compagnie après les Rothschild. Mais le chagrin qu’Alexandrine Virnot en ressentit ne fut pas sans hâter sa fin. II jouissait en outre d'une très grosse fortune en terre du chef de sa femme. Mme DELESALLE-DUBUS. Etat des tableaux et objets d'art de sa propre succession, Président de la Chambre et du Tribunal de Commerce, Conseiller Municipal en I807, adjoint en 1818, puis Maire de Lille par ordonnance royale du 12 Août I830, Député du Nord en 1824 et en 1831, il fut l'un des principaux actionnaires-fondateurs du chemin de fer du Nord et des Mines de Lens. Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois. Lille, édition du Mercure de Flandre, Monographie rédigée par Charles Le Thierry d’Ennequin en 1930.
Les van Blarenberghe
Eugénie van Blarenberghe (1790-1864), Epouse de Charles Dathis
(1795-1826), frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode, grands parents
de Louise Virnot-Derode. Sa sœur, Diane-Hélène
van Blarenberghe(20 février 1786-4 septembre 1853), dernière peintre de la
dynastie, adopte quant à elle un style parfaitement français. Son parrain
était Louis XVIII et Elisabeth de Bourbon, sa marraine était Diane, Comtesse de
Polignac (1742-1817). Charles et Eugénie eurent Marie qui épousa le 3 août
1843 Jules Decroix, né le 7 avril 1818 à Lille décédé le 3 juillet 1889 (à
l'âge de 71 ans), banquier, fondateur de la Caisse commerciale de Lille,
juge au tribunal de commerce, vice-président de la chambre de commerce de
Lille, Dont le père . Louis François Joseph Decroix né le 03/01/1780 et meurt
le 09/05/1862, en 1805, Julie Beaussier, née en 1785, second fille de son
cousin germain Beaussier-Mathon; son père était un gros négociant et fut député
à la chambre Introuvable en 1816 (Ultras, Chambre introuvable; du 14-22 août
1815 au 5 septembre 1816.Élection de 1815 :
Reconduits dans cette « Chambre introuvable », les Ultras poursuivent
leur œuvre (réinstaller la monarchie absolue, répression, règlements de
comptes). Louis XVIII doit lui-même dissoudre cette
chambre excessive qui l'effraie le 5 septembre 1816
pour couper à la reprise de la Terreur légale, les excès ultras menaçant
la stabilité même du royaume et de la Restauration, allant jusqu'a faire
craindre une nouvelle révolution." Cette Chambre, que dans les
premiers temps le roi qualifia d'introuvable, se montra folle, exagérée,
ignorante, passionnée, réactionnaire, dominée par les intérêts de
caste ", tel en est la définition de la comtesse de Boigne. Bien
décidé à se défaire de cette Chambre devenue impossible, d'autant que
l'empereur de Russie lui-même menace de laisser ses troupes en France si le roi
ne renvoie pas de tels députés, Louis XVIII admet : "Ils
finiraient par m'épurer moi-même. " A l'annonce de la
dissolution, la rente monte aussitôt de trois points... Après un an passé à
institutionnaliser la "Terreur blanche" et à tenter de
forcer la marche du pays vers l’Ancien Régime, la "Chambre
introuvable" est dissoute par Louis XVIII. Plus royaliste que le roi, cette chambre a prôné l’exécution ou l’exil des "traîtres" des Cent Jours, muselé la presse et surtout créé des tribunaux
spéciaux : les Cours Prévôtales. Plus modéré et épaulé le Duc de Richelieu et Decazes, Louis XVIII mise sur l’élection d’une
chambre plus modérée susceptible de ramener la sérénité en France. ).Louis
Eustache entra dans la maison de commerce de son beau-père. Paralysée des
jambes à la suite d'un accident, Julie Beaussier, effectua un voyage homérique
dans le midi de la France pour y suivre un traitement, à base de bains de vin,
qui, paraît-il, la guérit.
Leur aïeul servit le Roi : Louis-Nicolas
van Blarenberghe (15 juillet 1716-1° mai 1794 à Fontainebleau)
Vue du château de Veretz (qui appartient aux Lenglart-Prouvost)
Les Manufactures Royales de Lille
sont
l'oeuvre d’Arnould-François DUROT, de ses enfants et leurs conjoints: LEPERRE, PROUVOST, de
LAGARDE; Catherine-Françoise PROUVOST 1752-1801 épousa, le 30
avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille,
remarquable exemple de parcours proto-industriel : sa vie intense a
été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie
d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT
(1765-1790) : il créa ou racheta les: Manufacture Royale
des toiles peintes, indiennes et papiers peints en façon de damas
& d'indienne de
la Ville de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier
1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées), Manufacture Royale de
Mousselines d’Houplines (association avec de Raincour) en 1768 Manufacture
Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son
fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre
Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle ;
Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la Manufacture Royale de
porcelaines de Monseigneur le Dauphin, crée le 13 janvier 1784, place des Carmes, à
Lille, Marque au « dauphin couronné » et « A Lille ». Il
fut un des premiers à employer la houille pour chauffer les fours. et
fabriquait de la porcelaine dure. En 1786, avec la protection de M. de
Calonne, il place son usine sous le patronage du dauphin. Une pièce
du musée est marquée « cuit au charbon de terre en 1785 ». Après la Révolution,
elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
La Manufacture Royale du Dauphin
à Lille fut mise sous la protection du Dauphin en 1786, l'ainé du roi
Louis XVI, Louis Joseph, né en 1781, mort au début de la Révolution
française en 1789; Le titre de Dauphin fut alors porté par son frère, Louis
Charles, le futur Louis XVII.
Pour les partisans de Naundorff, ce fut le cœur du Dauphin né en 1781 qui fut
étudié et non celui de Louis XVII puisqu’il aurait survécu. Son cœur fut
conservé au Val de Grâce à Paris puis fut récemment authentifié comme Habsbourg
et replacé en la basilique de Saint-Denis.La manufacture-château fut installée
au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq.
Calonne
le château-Manufacture de Beaupré
Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin
de Roubaix sous l'Ancien Régime, "Maître de Manufacture", puis maire
de Roubaix le 13 août 1795, l'un des principaux fabricants roubaisiens, après
avoir échappé à la guillotine par la grâce de la "Réaction
Thermidorienne", épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798), fille de
Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses
oncles Charles et Jean et sœur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à
1790 ; Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il devint l'un des
principaux fabricants roubaisiens et,
avant la Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la
paroisse. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme
maire, le séquestre apposé sur la caisse
du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres. Durant la
tourmente il songea à émigrer mais ne put s'y résigner et il se cacha dans une
de ses propriétés, une des dernières qui lui restait. Apres le 9 thermidor, on
le retrouve maire de Roubaix. "Homme généreux et probe, il avait proposé à
sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres.
Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois réquisitionnés les forçait
à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens
laissaientdevant les domiciles des amas de boue et d'immondices ».Le souci des
autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin "
On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des
Prouvost ". A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire
Historique et Géographique de la châtellenie de Lille : « Beaucoup de villes ne
valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans
le nombre de ses habitants ».
Béatrix Prouvost
Roubaix sous l'Ancien Régime
née le 6 février 1728, fut chanoinesse de Saint Augustin,
prieure de l'hôpital Saint Elisabeth de Roubaix qu'avait fondé en 1500
Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution: Toute jeune,
au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de saint-Elisabeth
de Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la
Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district
de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont
à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65
ans ; A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que bien
mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue
captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à
jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent
détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle
ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres
et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le
pinceau d’Amédée Prouvost. " Lecigne
Le littéraire C. Lecigne, en 1911, écrivit au sujet du poète
Amédée Prouvost: " Dès l’âge de cinq ans, Amédée Prouvost se sentit
dépositaire d’une tradition et comme l’héritier présomptif d’une royale lignée
:il apprit un à un le nom de ses prédécesseurs et que chacun d’eux signifiait
depuis quatre siècles et demi, beaucoup d’honneur, de travail et de foi
chrétienne. On ne voulut pas qu’il puisse méconnaître ce passé et, si, par
impossible, il lui arrivait d’être infidèle, qu’il eût l’excuse de l’ignorance.
Un jour le père prit la plume et, sans orgueil, sans autre prétention que de
donner à ses enfants la conscience intégrale de leurs origines, il écrivit les
annales de sa famille. Avant tout, il songea à celui qui était son premier né,
l’espérance de la dynastie ; il s’adressa à lui :
Avant tout, il songea à celui qui était son premier né, l’espérance de la dynastie ; il s’adressa à lui :« Je crois utile, mon cher fils, dès tes premiers pas dans ta vie d’écolier, de t’initier à ce que tes maîtres ne pourront t’enseigner avec autant de persuasion que ton père, j’entends L’amour de la famille, Le respect de ses traditions d’honneur, Un attachement inébranlable aux convictions religieuses de nos pères,Et Leur fidélité aux traditions monarchiques.Je considère comme un devoir De te donner comme modèle cette lignée d’ancêtres
Amédée II Prouvost:
le nom de grand-père à coté de celui de mon grand-père
Toulemonde, cote à cote en 1887 parmi les fondateurs du Syndicat Mixte de
l'industrie Roubaisienne, le seul mouvement social et chrétien à l’époque. J'ai
eu aussi la joie de relever dans les archives du Syndicat des Peigneurs dont
grand-père fut président de 1892 a 1919, texte suivant, qui bien que daté de
1891 par sa critique du libéralisme et son souci du bien commun a un cachet presque moderne. Il s'agit
de l’étude de caisses de secours en faveur du personnel : « Monsieur Prouvost
dit qu'il y a beaucoup à faire dans cet ordre d'idée et sa conviction est déjà
ancienne, puisque depuis longtemps il s'intéresse à ces questions d'économie
sociale dans le but de rapprocher le plus possible les ouvriers et les patrons.
En compagnie de nombreux industriels de la région, Il fait partie des syndicats
mixtes qui se proposent ce but. C'est pourquoi il est amené à formuler quelques
réserves sur les principes votés à la réunion précédente. Sa conviction
ancienne et profonde, est que sans un bien
commun supérieur, sans une autorité qui courbe sous la loi de justice
idéale et les ouvriers et les patrons inspirant à chacun sa règle de conduite,
il est impossible de faire disparaitre les malentendus, les suspicions, que les
excès du libéralisme suscitent parfois ». Grand-père, quelques années
auparavant, en 1889, avait participé à un pèlerinage à Rome, de dix mille
ouvriers et patrons, dont six cent cinquante du Nord, venus rendre hommage à
Leon XIII.
Je ne sais pas grand-chose des idées politiques de notre cher
grand-père. Il fut certainement dans sa jeunesse royaliste et légitimiste. J'en
eus une preuve dans le fait que, quand j'étais enfant vers 1910, il m'offrit un
médaillon avec une photo du Comte de Chambord et les fleurs cueillies sur sa
tombe. II s'était rendu avec son beau-frère Droulers, aux funérailles du
dernier Bourbon de la branche ainée à Göritz en 1883.
Sur ses convictions religieuses, nous sommes bien mieux
renseignés. Il était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François.
Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine où il fut associé avec
son frère Edouard, une chapelle qui devint paroisse. II contribua à faire
édifier prés de sa propriété de Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il
contribua certainement à la construction du grand couvent de la Sainte Famille
a Roubaix, rue de Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat,
laissa un très grand souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête
d'un Comité dit du Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection
de la ville, qui fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’église
du Sacré-Cœur, fut ainsi construit. Il avait de tout temps porté de l’intérêt à
l'Orient Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l'Œuvre d'Orient. Son
dévouement à l'Œuvre d'Orient, lui valut
d'être nommé Commandeur de l’ Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons eu sous
les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse, dont les
mauvaises langues disent qu'elle a termine sa carrière comme peignoir de bain
de mes cousins Auger.
C'est pendant la guerre de 1914 que grand-père donna le plus bel
exemple de sa foi patriotique et religieuse. Le 1er mars 1916, il était emmené
par les Allemands avec tout ce que Roubaix comportait de notabilités politiques
et économiques, comme otage au camp d'Holzminden. Cette captivité, écrit
grand-mère dans un petit opuscule « In Memoriam », fut extrêmement dure
pour lui à cause de sa santé précaire, de l’infirmité de sa jambe récemment
soumise à une intervention chirurgicale. J'ai eu des échos de l’admiration
qu'il suscita en se rendant à pied, au lieu de rassemblement. La captivité -
elle devait durer 6 mois bien que dure pour un homme de 63 ans (hiver terrible,
couchage sommaire, promiscuité) ne semble pas avoir altéré sa bonne humeur et
dans ses lettres grand-père ne se plaint pas. Il remercie des photos de famille
qui lui ont fait un immense plaisir. « Odette Lesaffre, sur la photo, m'a
semble très jolie et très grande, Claude est-il toujours aussi diable? Merci
des lettres de ma chère Betsy et de ses envois, de la photo de Simone, je ne
connais pas ma dernière petite-fille. Henry me ferait plaisir en me rassurant
sur mon Assurance Vie, je ne puis payer les primes. Solange a été bien gentille
pour moi, j'ai vu les photos de ses
enfants, le bon sourire de Georges annonce un heureux caractère
». En se
prolongeant, la captivité lui devenait de plus en plus
pénible. Son cousin et
compagnon de captivité, Henri Prouvost, était mort dans
ses bras et cela
l’avait beaucoup affecté. Rien ne manqua a son angoisse,
il fut hospitalisé six
semaines au lazaret du camp, a cause d'une grande dilatation de
l’aorte, qui
donnait des complications cardiaques. Il fut en grand danger.
Grand-mère
poursuit dans l’opuscule déjà cité : «
Après six mois de captivité, le retour à
Roubaix fut une meurtrissure pour son cœur, trouvant une maison
vide de toutes
ses affections et pleine d'Allemands installés en maîtres.
En outre, par suite
d'information erronée, tant à Roubaix qu'à
Holzminden, on s'attendait à ce que
les otages libérés fussent dirigés vers la France
libre. Grand-mère et Mimi
partirent, en conséquence, pour la France libre, vers laquelle
les Allemands
organisaient parfois les trains via la Suisse, et quand
grand-père revint à
Roubaix, la maison était vide; il semble d'après les
documents que m'a
communiqués Hubert Dubois et dont grand-mère a
donné lecture a ses enfants avec
un admirable courage au lendemain des funérailles de son mari,
que grand-père
ait été a nouveau inquiète par les Allemands
après son retour de captivité. On
lit en effet en date du 12 novembre 1917 : « En partant au tribunal de guerre, «je ne cesse de penser à
toi, chère compagne, â mes chers enfants, à mes petits-enfants, et à toute la
famille. Si ma santé devait être ébranlée, et que je succombe dans mon cachot,
je mourrai en bon chrétien et en partant vers Dieu ma dernière pensée, mes
dernières bénédictions seront pour vous. J'ai le cœur qui saigne, mais j'ai
l’âme en paix, je serai courageux dans mes heures de souffrance, je vous
embrasse tous avec affection et tendresse. P.S. Que mes petits-enfants
demeurent de bon chrétiens fideles à nos traditions familiales. « Laus Deo Semper! "
C’est dans les mêmes dispositions de foi et de courage qu'il
devait mourir prés de dix ans plus tard.
.
Pierre-Constantin Florin
Pierre Constantin Florin, père de Madame Henri Prouvost-Florin, né le 27 avril 1732, Roubaix, Nord, décédé le 1er janvier 1799, Roubaix, Nord (66 ans), négociant, échevin de Roubaix (1765 à 1769), maire de Roubaix, député suppléant du Tiers-Etat aux Etats Généraux de Versailles, marié le 23 novembre 1756, Sainghin-en-Mélantois , avec Geneviève Joseph Marie Duquesne, née le 28 février 1739, Sainghin-en-Mélantois , décédée le 7 janvier 1758, Roubaix (18 ans) (sans postérité) ; marié le 2 juillet 1759, Armentières, Nord, avec Marie Augustine Caroline Bacon de Sains, née le 16 janvier 1737, Lille (Saint Etienne), Nord, décédée le 26 novembre 1810, Roubaix, Nord (73 ans), fille de Philippe Hubert Bacon de Sains 1704-1772 et Augustine Macquart 1708-1743
Cousinage: Nicolas
Philippe Macquart, seigneur d'Ophove 1679-1755 Écuyer, Subdélégué de messeigneurs de la Grandville et de
Séchelles (intendants de Flandre), Comme ses ancêtres, Nicolas-Philippe servit les rois d'Espagne
dans sa jeunesse, et fut le reste de sa vie maire et grand bailli pour le roi
de Merville. &1706 Anne
Josèphe de Fumal ca 1682-1740, fille de Nicolas de
Fumal,
Chevalier, alfère de cavalerie au service de l'Espagne |
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Augustine
Josèphe Macquart 1708-1743 &1727 BACON de SAINS : « de gueules, au chef d’argent chargé de deux
étoiles de sable ».
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Philippe
Louis Joseph Macquart, écuyer 1722-1779
écuyer , seigneur de
Terline, de Caudécure, d'Ophove, des Escagnes, de Soisseval, de Willy et de la
Gauguerie, Conseiller
du Roi, Contrôleur ordinaire des guerres, &1745 Négociant, bourgeois de Lille |
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Marie
Augustine Caroline Bacon de Sains 1737-1810
&1759 Négociant, échevin de Roubaix, maire de Roubaix, député
suppléant du Tiers-Etat aux Etats Généraux de Versailles
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Henri
Macquart, écuyer 1748-1828 écuyer , seigneur de
Terline, de Caudécure, d'Ophove, de la
Grande-Escagne et de la
Petite-Escagne, baron de
Rullecourt échevin de Lille &1773 Échevin de la ville d'Hazebrouck |
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Charles
Henri Florin 1774-1831 Négociant filateur,
tisserand &1800
Négociant, égard de la Manufacture de Roubaix |
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Pierre
Justin Marie Macquart, seigneur de
Caudécure 1778-1855 Il est élu membre de la Société
entomologique de France le 1er août 1832. |
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Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt (1776-1827)
La soeur de Catherine Virnot-Lenglart avait épousé Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu; le fils de son frère était Louis de Brigode. D’une fidélité d’adaptation, le Comte Louis De Brigode, en 1814, jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient déjà sur les murs de la ville : » De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. » ww.lillempire.fr/index.php/Louis-Marie-Joseph-de-Brigode.html Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot en 1809, fils d'Urbain-Dominique et Catherine Charlotté Virnot au marquis (François) d’Hangouwart par son commanditaire : » Monsieur Louis Marie Joseph de Brigode, chambelland de Sa Majesté l’Empereur et roi, membre de la Légion d’Honneur, pour lui, en jouir en toute propriété de ladite acquisition »; Louis de Brigode, à genoux, baisant la main du Roi Louis XVIII. Le lendemain, le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain. indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient marqué sa carrière. Élevé à la pairie le 17 août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir. Histoire biographique de la Chambre des pairs, depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle: Par Alexandre Lardier Publié par Brissot-Thivars, 1829 Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait, également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Abrantès).En 1818, Louis XVIII le confirme dans son titre de Comte. Louis vendra l’hôtel en 1821 à Charles du Maisniel . Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra. Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même fille d’un libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie Pellapra laissait entendre qu’elle était la fille naturelle de Napoléon Ier. Ce dernier aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une étape à Lyon. Louis de Brigode succomba d'une atteinte d'apoplexie le 22 septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
L’homme médiocre est juste milieu sans le savoir. Il l’est par nature, et non par opinion ; par caractère et non par accident. Qu’il soit violent, emporté, extrême, qu’il s’éloigne autant que possible des opinions du juste milieu, il sera médiocre. Il y aura de la médiocrité dans sa violence… Il admet quelquefois un principe mais si vous arrivez aux conséquences de ce principe, mais si vous arrivez aux conséquences de ce principe, il vous dira que vous exagérez…. L’homme vraiment médiocre admire un peu toutes choses, il n’admire rien avec chaleur. Si vous lui présentez ses propres pensées, ses propres sentiments rendus avec un certain enthousiasme, il sera mécontent. Il répètera que vous exagérez. Il aimera mieux ses ennemis s’ils sont froids que ses amis s’ils sont chauds. Ce qu’il déteste, par-dessus tout, c’est la chaleur. L’homme médiocre dit qu’il y a du bon et du mauvais dans toutes choses, qu’il ne faut pas être absolu dans ses jugements etc. etc. Si vous affirmez fortement la vérité, l’homme médiocre dira que vous avez trop confiance en vous-même… L’homme médiocre dira que vous avez trop confiance en vous-même… L’homme intelligent lève la tête pour admirer et pour adorer ; l’homme médiocre le lève pour se moquer : tout ce qui est au dessus lui parait ridicule, l’infini lui parait néant… L’homme médiocre est le plus froid et le plus féroce ennemi de l’homme de génie… L’homme de génie compte sur l’enthousiasme ; il demande qu’on s’abandonne. L’homme médiocre ne s’abandonne jamais. Il est sans enthousiasme et sans pitié : ces deux choses sont toujours ensemble… L’homme médiocre est beaucoup plus méchant qu’il ne le croit et qu’on ne le croit, parce que sa froideur voile sa méchanceté… Au fond, il voudrait anéantir les races supérieurs : il se venge de ne le pouvoir pas en les taquinant… L’homme médiocre ne lutte pas : il peut réussir d’abord, il échoue toujours ensuite. L’homme supérieur lutte d’abord et réussit ensuite. L’homme médiocre réussit parce qu’il subit le courant ; l’homme supérieur triomphe parce qu’il va contre le courant."
Ernest
HELLO
«
Faisons donc l’éloge des hommes illustres,
Et des
pères de notre race.
C’étaient
des riches ayant des biens en abondance
Vivant en
paix dans leur demeure.
Tous ces
hommes furent honorés par leurs contemporains
Tous ont
été la gloire de leur temps. »
« Le
bonheur reste attaché à leur race
Et un
héritage est assuré à leurs enfants.
Leur race
se maintient fidèle aux alliances
Et leurs
enfants à cause d’eux.
Leur race
demeure éternellement
Et leur
gloire ne sera jamais effacée.
leur corps a été enseveli en paix
Et leur
nom vit d’âge en âge. » Ecclésiastique Chapitre 44
La bienheureuse Eugénie Smet
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Proche parente des le Thierry d’Ennequin,
notamment de Charles Le Thierry, co-auteur de cet ouvrage ; sa mère était la fille de l'éminent maire et héros de Lille, Jean Baptiste
Smet, Chevalier de la Légion d'honneur, dont voici le château du Recueil à
Flers près de Lille qui restera dans sa descendance jusqu'aux années
1980.
La bienheureuse Eugénie Smet (en religion : sœur Marie de la Providence),
née le 25 mars 1825 à Lille (France) et décédée le 7 février 1871, était une
religieuse française, fondatrice des Religieuses Auxiliatrices. Elle fut
béatifiée par Pie XII en 1957. Le XIXe siècle était une époque fortement
marquée par la dévotion aux âmes du Purgatoire. Cette dévotion s'exprimant souvent
par une insistance sur la nécessité de souffrir et d'expier en ce monde, pour
abréger les souffrances après la mort[réf. nécessaire]. Eugénie Smet, par son
expérience était sûre que Dieu lui était fidèle. Eugénie Smet fonde les Auxiliatrices
du Purgatoire, pour une mission universelle : « aller des profondeurs du
Purgatoire jusqu'aux dernières limites de la terre ». Dans cet esprit elle
invite les Auxiliatrices à ne pas se lier à une œuvre particulière et à ne se
laisser arrêter par aucune frontière pas même celle de la mort. Eugénie Smet
considère le Purgatoire comme une expérience radicale de l'amour.
Initiée à la spiritualité ignatienne, depuis son éducation au Sacré-Cœur de
Lille, Eugénie Smet adopte les règles et les constitutions de la Compagnie de
Jésus, le 25 mars 1859, après trois années de tâtonnements et de recherches.
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1836-1843 : Elle est élevée au
Sacré-Cœur de Lille
1843-1853 : Elle mène une vie
apostolique intense à Loos-lez-Lille
novembre 1853 : Elle découvre sa
mission dans l'Église
1855 : le Curé d'Ars la confirme
dans sa mission
19 janvier 1856 : Elle arrive à
Paris et fonde l'Institut des Auxiliatrices des âmes du Purgatoire à La
Barouillère le 30 juin 1856
1859 : Elle adopte les Règles et
les Constitutions de la Compagnie de Jésus
1863 : Fondation de la maison de
Nantes
4 août 1867 : Appel pour la
mission de Chine
1869 : Fondation de la maison de
Bruxelles
7 février 1871 : Elle meurt à
Paris, à l'âge de 45 ans, d'un cancer du sein. Elle est inhumée au cimetière de
Montparnasse.
1957 : Elle est béatifiée par Pie
XII
Sa
missionMetrics ne prend pas en compte automatiquement le nombre
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« Aider à tout bien quel qu'il
soit »
Être au service des « plus
délaissés de ce monde et de l'autre ».
Les communautés actuelles
Lomme
Cergy
Paris (plusieurs localisations,
dont la maison-mère)
Champs-sur-Marne
Versailles
Clamart
Épinay-sur-Orge
Lyon
MarseilleMetrics
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Cannes
Pau
Lourdes
et de nombreuses localisations
dans le monde.
Citations
« (..) les pauvres en inclinant
vers eux le cœur des riches par l'intermédiaire de ce petit institut qui se
pose comme un trait d'union entre les deux pointes extrêmes de l'échelle
sociale »
De Pie XII : « Que la charité
envers les âmes souffrantes s'unisse intimement chez Eugénie Smet à l'apostolat
le plus concret, le plus actif, le plus universel, voilà sans aucun doute un
trait saillant de sa physionomie spirituelle et le cachet particulier que Dieu
voulut lui donner »
Bibliographie
Collectif, Notice sur la
révérende Mère Marie de la Providence., Paris, Lecoffre, diverses éditions 2°
édition dès 1873 301 pages, 1896
Auguste HAMON (S.J.) Les
auxiliatrices des âmes du Purgatoire 1856-1909 (2 vol) Tome I : Révérende mère
MARIE DE LA PROVIDENCE 545 pages - Beauchesne Éditeur, 1919
Caroline C.Morewood, Eugenie Smet, Mere Marie de la
Providence; Foundress of the "Helpers of the Holy Souls", Sands &
Co, 1927
Thérèse Gardey de Soos, Eugénie Smet : bienheureuse Marie de la Providence,
édité par François-Xavier De Guibert-Œil, 1996
Fête le 7 février
Descendants de Lambert François Smet
Jusqu'à la 5e
génération.
Lambert François
Smet, baptisé le 23 mars 1715,
Lille (Saint-Etienne), Nord, décédé en 1786 (à l'âge de peut-être 71 ans),
Filtier.
Marié le 22 juin 1744,
Houplines, Nord, avec Jeanne Brigitte
Parent, dame de
Coquemplus, née en 1715, décédée le 8 août 1797,
Lille, Nord (à l'âge de 82 ans), dont
Total: 32 personnes
(conjoints non compris).
En 1720, la seigneurie de Renescure, qui appartenait à Anne Auguste de
Montmorency sortit de cette maison et passa en celle de Jean Nicolas Taverne,
descendant de Nicolas Taverne qui se fixa à Dunkerque après le sac de
Thérouanne par Charles Quint en 1553.
Le tableau, oeuvre d'un
auteur inconnu de l'école française du 18éme siècle, intitulé "Concert en
famille au château de Renescure" ©Photo RMN "Quecq d'Henripret"
, est la propriété du musée des Beaux-Arts de Lille.