André François
Normand 1726-1812
&
|
Joseph
Augustin Normand 1753-1838
&1783
Marie
Catherine Périer
|
Augustin
Normand 1792-1871
&1816
Désirée
Victoire Vardon +1864
|
Jacques-Augustin
Normand 1839-1906
Ingénieur et constructeur
naval, il est élu correspondant de l'Académie des sciences (section géographie
et navigation)en 1901. Il est le premier en France qui adopta l'hélice pour la
propulsion des navires.
Il construisa de nombreux
bateaux ayant comme port d'attache, Le Havre.
Le chantier est transféré au Havre à la
Restauration dans le quartier du Perrey en 1816.
Il construit des navires avec une coque en
fer, dès 1837.
Il spécialise son activité dans la
construction de navire pour la Marine de guerre en 1847
(torpilleurs et
contre-torpilleurs).
JACQUES-AUGUSTIN
NORMAND
« La marine,
l'industrie et la science française viennent d'éprouver une grande perte : M.
Augustin Normand,
L’éminent constructeur du
Havre, a succombé le 11 décembre dernier, à l'âge de soixante-sept ans, à une
longue maladie qui, en terrassant son énergie physique, a respecté jusqu'à la
dernière minute son admirable intelligence
La mort de ce savant
modeste a été douloureusement ressentie, non seulement par la marne française
qui le considérait comme une des gloires les plus pures, mais par les nombreux
amis qu'il avait à l’étranger où sa réputation s'était imposée depuis de
longues années. Tous ceux qui ont eu, comme l’auteur de ces lignes, le bonheur
de le connaître et de l’approcher fréquemment, conserveront toujours le
souvenir de son exquise bonté, de la complaisance indulgente avec laquelle il
enseignait ceux qui faisaient appel à sa science. Respecté de tous pour la
dignité de sa vie et la fermeté de ses convictions, aimé de tous ceux qui avait
eu avec lui des relations mêmes passagères, M. Augustin Normand restera, dans
sa vie privée, le modèle de toutes les vertus qui élèvent l’homme au-dessus des
foules.
Mais ce que nous avons
surtout à faire ressortir ici après avoir payé à M. Normand ce juste tribut de
respect et d’affection, c’est le rôle éminent qu’il a joué dans l’histoire des
constructions navales et la grande part qu’il a prise au développement de notre
marine nationale. Jacques-Augustin Normand, né le 4 octobre 1839, appartenait à
une lignée de constructeur qui offre l’exemple peut-être unique dans l’histoire
de l’industrie, celui d’une maison se transmettant de père en fils pendant sept
générations. Il existait, en effet, un constructeur du nom de Normand établi à
Honfleur en 1688 ; il eut pour successeur son fils François, né en 1716, mort
en 1765 ; puis, le fils de ce dernier, André-François Normand, auquel succéda
Joseph-Augustin Normand (1753-1808). La collection de modèles pieusement
conservée par la famille renferme encore ceux de trois navires à voiles :
N.-D.-de-Bon-Secours,
construit en 1735, par François Normand.
Roland, construit en 1758,
par André Normand.
Saint-Étienne, construit
en 1764, par Joseph-Augustin Normand.
C'est par Augustin
Normand, fils de Joseph-Augustin, né en 1792 et mort en 1871, que le chantier
fut transféré au Havre en 1816, sur l’emplacement même qu'il occupe encore
aujourd'hui, mais étendu et modernisé. Augustin Normand a construit, au Havre,
soixante quinze navires de toutes dimensions dont quelques-uns sont restés
célèbres : nous citerons, entre autres, le Corse (1842), qui s'est appelé
ensuite le Napoléon, et qui a été le premier navire à hélice construit en
France après les essais de l’Archimède, pour faire le service postal entre
Marseille et Ajaccio ;
le Grille, yacht à vapeur
pour le roi de Prusse (1857) ;
le Cassard (1858) yacht du
prince Jérôme ; le Château-Renaud (1868) aviso pour la marine militaire ;
l’Hirondelle (1869), yacht
de l'impératrice Eugénie :
le Pétrel et l’Antilope
(1870), avisos à roue pour l’État.
Dès 1816, Augustin Normand
avait construit un paquebot en fer, à roues, le Finistère pour le service du
Havre à Morlaix.
Un autre petit vapeur, le
Cygne, construit en 1881, fait encore, dans d'excellentes conditions, le
service entre Carteret et Jersey.
Nous n'avons pas à
insister ici sur la réputation qu'Augustin Normand s'est acquise dans le monde
entier par la perfection de sa construction, par la conscience scrupuleuse
apportée a l'exécution des moindres détails. En 1871, Augustin Normand mourut,
laissant la direction de ses chantiers à son fils Jacques-Augustin, que la mort
vient d'enlever à son tour à la marine française, et qui transmet cette lourde
charge à son fils aîné, Augustin, né en 1881, associé depuis plusieurs années
déjà à ses travaux.
Nous ne saurions passer
sous silence, dans cette énumération des directeurs successifs des chantiers du
Havre, le second fils d’Augustin Normand, Benjamin, qui s'était voué à l'étude
des machines à vapeur, avec une remarquable prescience des perfectionnements
qui leur ont été apportés dans la suite. On ne doit pas oublier que, dès 1861,
il a construit une machine à triple expansion, bien avant que ce système fût
admis par les autres constructeurs.
La carrière scientifique
de M. Jacques-Augustin Normand présente cette particularité, assez rare à
l'époque actuelle, que son éducation toute familiale, eut lieu en dehors des
grandes écoles. La puissance remarquable de travail dont il était doué lui
permit d'acquérir une vaste érudition, non seulement dans les questions
essentielles au constructeur de navires, mais dans toutes les branches de la
science. Un de ses délassements favoris était l'étude de l'astronomie, et il a
publié, de 1874 à 1888, plusieurs mémoires qui établissent sa compétence
indiscutable dans ces questions ; Notes sur la détermination de la parallaxe
solaire, sur les occultations d'étoiles par les planètes, sur la navigation
stellaire,
Dès l'âge de vingt-quatre
ans, il communiquait à l'Académie des Sciences une note sur la résistance au
choc des matériaux, et l’année suivante il publiait un mémoire sur
l'application de l'algèbre aux calculs des bâtiments de mer, complété plus lard
par les Formules approximatives de construction navale qui ont rendu tant de
services aux constructeurs.
La mort de son père, en
1871, en reportant tout entière sur lui la lourde responsabilité d'un chantier
devenu très important, amena une interruption de quelques années, non pas dans
ses éludes, mais dans leur publication. A partir de 1877, soit en brochures
publiées par lui-même, soit en communication à l'Académie des Sciences, au
Mémorial du Génie maritime, à la Société des Ingénieurs civils, à l'Association
technique maritime, à l'Institution des Naval Architects, il publie une suite
ininterrompue de notes et de mémoires dans lesquels il aborde toutes les questions
importantes touchant à l'utilisation des divers types de navires de guerre, au
calcul des coques, à la construction des machines et des hélices.
La plupart de ces oeuvres
ont eu un grand retentissement; certaines sont devenues classiques, comme
celles qui ont trait aux calculs des bâtiments de mer, et qui ont remplacé par
des formules mathématiques les règles empiriques employées jusqu'alors. Les
études sur la cavitation et les hélices font également autorité. Continuant la
tradition de sa maison, M. Normand a construit une cinquantaine de bateaux de
toutes dimensions, en bois, en fer, en acier, bateaux-pilotes, remorqueurs,
canonnières, avisos pour la marine, yachts de plaisance, bateaux à passagers,
sans compter les canots de sauvetage qui rendent de si grands services entre
les mains de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés et la Chambre de
commerce du Havre ; nous citerons, entre autres, comme navires de guerre le :
Bisson (1873), le la
Bourdonnais
(1874), le Hussard (1876),
le Dumont-d’Urville
(1877),
le Sagittaire et le
Capricorne (1880),
le Lion et le Scorpion
(1888), canonnières mixtes, en fer recouvert d'un double bordage croisé en
bois;
comme yacht, le Velox,
goélette qui a été un des meilleurs marcheurs de son temps.
Mais c'est surtout dans la
construction des bâtiments extrarapides qu'il obtint les succès les plus
brillants et acquit la réputation
universelle qui s'attache
à son nom. Les premières éludes de Thornycroft décidèrent de la nouvelle
orientation donnée aux recherches de M. Normand ; en 1877, il mit en chantier
ses deux premiers torpilleurs et, depuis cette époque, il a doté la marine
française de quatre-vingt-dix torpilleurs et contre-torpilleurs, qui tous ont
donné aux essais des résultats supérieurs aux conditions stipulées.
C'était une entreprise
hardie, à l'époque où M.Normand aborda ce problème que de garantir des vitesses
de 18 noeuds avec des coques dont le déplacement ne dépassait pas 30 tonneaux :
mais il à quoi il s’engageait et, en effet, le premier torpilleur livré réalisa
18,25 noeuds, le second 19 noeuds et demi. Bientôt vint un autre type un peu
plus grand, de 45 tonneaux de déplacement, qui dépassa 20 noeuds aux essais ;
puis, par une progression continue, les torpilleurs de premières classe sont
arrivés à 93 tonneaux environ et 27 noeuds ; ceux dits de « haute mer », à deux
hélices, dont la construction est actuellement suspendue, sont passés de 110
tonneaux et 21 noeuds, en 1889, à près de 160 tonneaux en 1902, et on atteint
la vitesse prodigieuse de 31,5 noeuds, qui n’a jamais été dépassée avec des
machines ordinaires. Vers 1898, Augustin Normand créa de toutes pièces un type
de contre-torpilleur de 55 mètres de longueur et 280 tonneaux de déplacement,
dont les résultats furent si satisfaisants que la marine l'adopta
définitivement et l'imposa aux autres constructeurs comme à ses propres
arsenaux. Les deux derniers contre-torpilleurs livrés par le chantier du Havre,
en 1903, sont encore plus puissants : leur déplacement dépasse 300 tonneaux, et
leur vitesse aux essais a atteint pour l’Arquebuse, 30,75 noeuds, pour
l’Arbalète, 31,37 noeuds.
Il ne faut pas s'étonner
qu'en présence de résultats aussi remarquables par leur régularité et leur
progression constante, les marines étrangères se soient fréquemment adressées à
M. Normand; il a en effet, livré à diverses nations une vingtaine de
torpilleurs ou contre-torpilleurs, sans compter ceux qui ont été construits sur
ses plans dans le pays même. Aussi M. le Ministre de la Marine, en rendant un
hommage mérité à la mémoire de M.Normand, a-t-il pu prononcer à la tribune du
Sénat ces paroles applaudies : « Sa mort a été une perte des plus douloureuses
pour la marine française et aussi pour l’industrie française, car il a peuplé
bien des escadres étrangères de bâtiments faits sur ses plans; si bien que,
pendant la guerre russo-japonaise, on pouvait voir des bâtiments de M. Normand
dans la flotte russe et dans la flotte japonaise... »1. A ces deux nations, il
faut ajouter, pour être complet, l'Espagne, la Suède, le Danemark,les
États-Unis. Le succès des torpilleurs de
M Normand n'a pas été dû seulement àla perfection du tracé de leurs
lignes, mais pour une grande part aux améliorations qu'il a, grâce à une étude
constante, apportées aux machines, aux hélices, aux chaudières. C'est à lui
qu'est dû l'emploi des réchauffeurs d'eau d'alimentation, des filtres â
éponges, des bielles amincies permettant une certaine flexion sans diminuer la
résistance, etc.
Mais c'est surtout du côté
des chaudières que se sont portés ses efforts. Les premiers torpilleurs avaient
des chaudières du type locomotive, dont les fuites incessantes présentaient les
plus graves inconvénients ; à cette même époque (1876), le commandant Du Temple
venait d'inventer son générateur à tubes d'eau, qui paraissait contenir, à
l'état embryonnaire, la solution du problème. M. Normand commença par modifier
la chaudière Du Temple de façon à améliorer la circulation des gaz chauds et
cet appareil, connu sous le nom de « Du Temple-Normand », fut placé sur
quelques torpilleurs. Mais bientôt il apporta des modifications plus complètes
et créa presque de toutes pièces une chaudière qui, bien que dérivant du
principe du générateur Du Temple, s'en différencie par la forme et le mode de
fixation des tubes dans les collecteurs, aussi bien que par le trajet imposé
aux gaz à travers le faisceau tubulaire : c'est la chaudière Normand à flamme
directe, qui a donné au Forban sa vitesse de 31 noeuds. M. Normand a, plus
tard, créé un type analogue, mais à retour de flammes, et, en collaboration
avec M. Sigaudy, ingénieur en chef des Forges et Chantiers de la Méditerranée,
un type de chaudière « double-ended », qui a été placé sur plusieurs croiseurs
français et étrangers.
M. Normand était membre
correspondant de l'Académie des Sciences, vice-président de l'Association
technique maritime, dont il avait été, de sa fondation, l’un des soutiens les
plus actifs et les plus éclairés, membre de la Société des Ingénieurs civils de
France, de l'Institution of Naval Architects, de l'Institution of Civil
Engineers, de la Schiffbautechnische Gesellschaft, et jamais il n'assistait aux
réunions de ces Sociétés sans y apporter quelque idée nouvelle, quelque mémoire
empreint de son remarquable esprit d’observation et d’étude. Il était officier
de la Légion d’honneur depuis 1891.
Nous rappellerons enfin
que le principal Ingénieur de la maison Normand, aujourd’hui âgé de
soixante-dix sept ans, y est entré à l’âge de douze ans et continue encore le
dur métier qui consiste à diriger les essais des torpilleurs ; que dans le
personnel ouvrier les fils succèdent aux pères, comme les directeurs l’ont
fait.
C’est par ces traditions,
qui font de la maison Normand une grande famille, que M. Auguste Normand fils
se sentira soutenu dans l’accomplissement des lourdes fonctions qui lui
incombent aujourd’hui. » http://www.patronsdefrance.fr
&
Marguerite
Boutillier 1856-1952
|
Dont
Branche ainée : Marie Augustin Augustin-Normand,
né le 14 mai 1881,
décédé le 10 janvier 1964,
Le Havre (Seine-Maritime) (82 ans), marié le 26 octobre 1903,
Le Havre (Seine-Maritime), avec Aimée Simonin,
Marthe Augustin-Normand, née le 14 novembre 1904, décédée le 9 septembre 1973, Sainte-Adresse (76, Seine-Maritime) (68 ans), mariée le 3 mai 1923, Le Havre (76, Seine-Maritime), avec Jean Dominique Virnot, né le 13 mai 1892, Mons-en-Baroeul , décédé le 28 février 1971, Le Havre (76, Seine-Maritime) (78 ans),
Augustin
Augustin-Normand, né le 17 mars 1907,
Le Havre (76, Seine-Maritime), décédé le 19 mai 1990,
Le Havre (76, Seine-Maritime) (83 ans), ingénieur, administrateur de sociétés.
Branche puinée : Louis Augustin-Normand,
né le 18 décembre 1882,
Le Havre (Seine-Maritime), décédé le 22 mai 1920,
Chicheboville (Calvados) (37 ans), propriétaire, éleveur de chevaux, marié le 28 janvier 1908,
château d'Osmont, Aubry-le-Panthou (Orne), avec Hélène Laniel,
Gérard
Augustin-Normand, né à Suresnes (92, Hauts-de-Seine), iEP, Des de Droit, agent
de change, président fondateur de Richelieu Finance, marié en 1986 avec Agnès Coste,
« Gérard
Augustin-Normand, le patron de Richelieu Finance, omniprésent dans les médias,
(presse écrite ou télévision), depuis quelques années, dès qu’il s’agit de
donner des conseils boursiers, où il est présenté comme : un des plus grands
analystes et experts de la gestion d'actifs et des marchés financiers.asia
Gérard Augustin-Normand a
fondé Richelieu Finance en 1985. »
Jacqueline
Augustin-Normand, née le 29 octobre 1915,
Chicheboville (14, Calvados), mariée le 17 septembre 1948,
Chicheboville (14, Calvados), avec Mathieu Leddet,
né le 8 juillet 1920,
Chemillé-sur-Dême, 37, décédé le 13 mai 2006
(85 ans), ingénieur agricole (Grignon).
Branche cadette 1 : Paul Augustin-Normand,
né le 24 octobre 1884,
Le Havre (Seine-Maritime), décédé, industriel, président de l'Académie de
Marine, marié le 30 avril 1914,
Le Havre (Seine-Maritime), avec Madeleine
Castaing,
« 250 ans
d’histoire : L’Académie française été fondée en 1635 ; celle des
Inscriptions en 1663 ; celle des Sciences en 1666. L’Académie de marine le fut
un peu moins de cent ans plus tard, en 1752. Le milieu du XVIIIème siècle
constitue l’un des principaux tournants de la pensée européenne. On ne donne
plus la première place à la théologie et à la métaphysique. On recherche moins
la raison des choses que la connaissance des choses elles-mêmes, c’est-à-dire
la nature et ses lois. On déserte le ciel au profit de la terre. Un immense
enthousiasme secoue le vieux monde. On se proclame physiocrate, philosophe,
c’est le temps des lumières. La Marine ne se tenait pas à l’écart de cet
épanouissement de l’esprit humain. Dès 1746, le capitaine de vaisseau Bigot de
Morogue, théoricien de la tactique navale et grand expert en balistique, homme
d'une grande curiosité intellectuelle et d'un goût marqué pour les sciences
métaphysiques et physiques - il était correspondant de l'Académie des Sciences
- avait pris l'habitude de réunir chez lui, à Brest, des officiers de vaisseau,
des médecins, des ingénieurs, architectes ou constructeurs de navires, tous
ardents propagateurs de l'esprit scientifique naissant et des idées nouvelles,
afin d'étudier en commun les problèmes techniques et militaires dont leur
expérience leur avait montré l'importance. Ses statuts actuels ont été fixés
par le décret n° 2005-708 du 20 juin 2005. »
« L'Académie royale de marine a été fondée
à Brest par un
règlement du 30
juillet 1752 pris par Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État à la Marine, institutionnalisant
l'initiative d'un groupe d'officiers de marine brestois, animé par le capitaine
d'artillerie Sébastien Bigot de Morogues, qui est
nommé premier président. La séance inaugurale eut lieu le 31 août 1752. Le nombre d'académiciens est
alors limité à 751.
Les
officiers de Marine qui y participent se proposent de contribuer à la
modernisation de la Marine française. Ils reçoivent très vite l'approbation de Louis XV.
L'Académie rassemble des astronomes,
des hydrographes, des
mathématiciens,
etc. Parmi les membres, lors de la fondation, on compte les académiciens
honoraires, outre Sébastien Bigot de Morogues, Jean Florent
de Vallière, Amédée François Frézier, Henri Louis Duhamel du Monceau, Charles Étienne Louis Camus, Pierre Bouguer, Jean-Baptiste Après de Mannevillette, Jacques-Nicolas Bellin, Esprit Pezenas,
Chardon de Courcelle, et les académiciens ordinaires Bory, Joseph Bernard de Chabert, Antoine Choquet de Lindu, Dumaitz de Goimpy, Groignard, Nicolas-Marie Ozanne1.
Elle
disparaît temporairement de 1765
à 1769, à la suite
de la Guerre de Sept Ans. En 1769, Aymar Joseph de Roquefeuil, commandant de la Marine à Brest, obtint de Louis XV et du Secrétaire d'État à la Marine Choiseul-Praslin son rétablissement1. Une
devise est adoptée : Per hanc prosunt omnibus artes (Grâce à elle, les
arts profitent à tous)2.
L'Académie sera liée à l'Académie des sciences par un édit de 1771. Le nombre d'acdémiciens est
ramené à 60, puis porté à 70 en 1771.
Elle devient alors très active, se réunissant 800 fois en 25 ans, et présentant
400 mémoires. Elle s'intéresse à l'astronomie navale, aux mathématiques, à
l'architecture navale, à la physique, à l'hydrographie, à la cartographie1 et à la
santé des équipages3. En 1776, elle obtient la direction de
l'atelier des boussoles de Brest1. Sa
bibliothèque comptait plus de 3800 volumes, dont on possède le catalogue2.
Parmi
les nouveaux membres, on compte Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Alexandre Guy Pingré, Pierre Charles Le Monnier, Alexis-Marie de Rochon, Jean-Charles de Borda, Charnières, Étienne
Bézout, Nicolas Claude Duval-le-Roy, Étienne Nicolas Blondeau, Poissonier-Desperrière, Sabatier, Louis Antoine de Bougainville, Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Jean-René de Verdun de la Crenne,
Granchain, Fleuriot de Langle, Honoré Sébastien Vial de Clairbois, Pierre-Alexandre-Laurent Forfait, Jacques-Noël Sané1, Antoine-Jean-Marie Thévenard, Jean-Jacques de Marguerie et Charles Pierre Claret de Fleurieu.
L'Académie
contribua notamment à l'amélioration des instruments de navigation. On retrouve trois de ses membres
(Claret de Fleurieu, Fleuriot de Langle, d'Escures) dans l'expédition que conduisit La Pérouse
jusqu'aux îles
Salomon avant de disparaître.
L'Académie
de marine sera finalement supprimée par la Convention le 8 août 1793, en même temps que toutes les
autres académies.
Elle
fut restaurée sous l'Empire sous le nom d' Académie de marine et continue son
œuvre au XXIe siècle. » Wikipedia
Branche cadette 2 : François Augustin Augustin-Normand 1892-1967
&1918 Hélène Moreau-Néret 1893-1977