François-Joseph Barrois (1759-1848),
Baptisé le 23 Mars 1759, fils de Jean-Baptiste et de Marguerite
Lucet, filateur de coton, épousa le 25 Octobre 1785, Alexandrine-Joseph
VIRNOT, baptisée paroisse Saint-Etienne le 14 Septembre 1765. Le texte de
leur contrat de mariage est rapporte dans le Caducée et le Carquois.
En 1790, François Barrois fit pour ses affaires un voyage en Italie
au cours duquel il échangea avec son épouse, une délicieuse correspondance qui,
publiée récemment, remit le couple en évidence. I1s habitaient originairement
rue des Malades (de Paris) une maison avec grand' porte et quatre fenêtres à
coté de leur petit magasin.
Ils s'installèrent ensuite dans un très grand hôtel, 45, rue de
Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur une terrasse et un
escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois avait des idées
plut6t Vo1tairiennes ».
Son buste se trouvait jadis
chez M. Theodore Barrois-Demesmay. Les archives Départementales conservent un
plan de cette propriété, dresse en 1820 par François Barrois (Quarre-Reybourbon
p. 79). Le Chemin de fer du Nord l'expropria pour y établir sa gare, les propriétaires
furent indemnises par des titres qui les firent les plus gros actionnaires de
Président de
Conseiller Municipal en I807, adjoint en I8I8,puis Maire de Lille
par ordonnance royale du 12 Août I830,
Député du Nord en 1824 et en 1831,
il fut l'un des principaux actionnaires-fondateurs du chemin de fer
du Nord et des Mines de Lens
Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois. Lille, édition du
Mercure de Flandre,
Monographie rédigée par Charles Le Thierry d’Ennequin en 1930
Henri Thomas Barrois (1790-1870)
épouse, en première noces Adélaïde Le Thierry (1802-1833), fille de Charles Le Thierry
d’Ennequin, écuyer et de Catherine Charlotte Virnot puis Rosalie Félicie
Virnot, fille de Pierre Urbains Virnot, membre de
Théodore Charles BARROIS
Né le 10 février 1857 à Lille, mort le 9 juin 1920 à Neuilly-sur-Seine.
Député du Nord de 1898 à 1906.
Avant
de songer à la députation, Théodore Barrois fit une brillante carrière
universitaire. Docteur en médecine et ès sciences naturelles, maître de
conférences à la faculté de médecine et de Pharmacie de Lille, dès
1885, il fut reçu en 1886 à l'agrégation et nommé professeur de
zoologie à la même faculté. Il devait occuper ce poste huit ans
(d'octobre 1886 au 12 novembre 1894), jusqu'à ce que fût créée à son
intention une chaire de parasitologie.
L'enseignement ne lui
faisait pas oublier la recherche. De divers voyages accomplis comme
naturaliste, en Laponie (avril-août 1881), en Palestine et en Syrie
(mars-juin 1890), et d'un séjour à la station de zoologie maritime de
Concarneau, il rapporta les éléments le plusieurs monographies. Ses
travaux portèrent notamment sur les crustacés et les échinodermes, sur
les lamellibranches (1885), sur les rotifères (1895), sur les insectes
et la faune des eaux des Açores (1896), sur les ténias (1897).
Il
avait 41 ans lorsque, délaissant la science pour la politique, il se
présenta pour la première fois aux élections législatives. Sa carrière
parlementaire fut assez effacée. Elu député de la première
circonscription de Lille, le 8 mai 1898, par 9.127 voix sur 16.542
votants, au premier tour de scrutin, il appartint à diverses
Commissions et à la Commission du travail. On lui confia la rédaction
d'un certain nombre de rapports de validation. Il eut ainsi l'occasion
d'intervenir, le 8 juillet 1898, pour défendre au nom du dixième
bureau, la validation de M. Meunier, député de la première
circonscription de Meaux, à qui un adversaire malheureux reprochait des
distributions d'argent et de denrées alimentaires au cours de la
campagne électorale. La Chambre adopta par 317 voix contre 206 les
conclusions au rapporteur. Trois ans plus tard, au cours de la
discussion d'un projet de loi concernant les taxes de remplacement des
droits d'octroi de Roubaix, Théodore Barrois intervint de nouveau pour
préciser dans quelles conditions le conseil municipal de Lille avait
élaboré, un projet de réforme des octrois.
Réélu aux élections
générales du 27 mai 1902, par 10.323 voix sur 17.314 votants au premier
tour de scrutin, Théodore Barrois continua à participer aux travaux de
la Commission du travail, mais ne prit pas la parole en séance
publique. Sa discrétion à la Chambre peut s'expliquer par l'importance
des jonctions administratives qu'il exerçait à l'Institut Pasteur
lillois et au Comité central des houillères de France. fonctions qu'il
conserva jusqu'à sa mort.
Charles Eugène Barrois (1851-1939),
Le fils de Jules-Alix, était Commandeur de
Jean-Marie Joseph Barrois (1884-1967),
Le fils de Charles-Eugène, fut chevalier de
Leurs deux fils sont Charles Marie Barrois,
Né en 1913, chevalier de
et Jean Joseph Marie Barrois,
né en 1920, docteur en médecine, électroradiologiste, attaché des
hôpitaux de paris, ex moniteur de physique médicale de la faculté de médecine
de Paris.
Dont Jean-Louis
Barrois, notaire à
Lille.