De Brigode-kemlandt

Brigode-Kemlandt

Jacques Brigod +/1600 &
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Sébastien de Brigode

Bourgeois de Lille (7 I 1600), marchand &
Catherine Pinte
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Vincent de Brigode 1603

Marchand quincaillier, bourgeois de Lille &
Catherine Guidoff
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Nicolas de Brigode 1632-1672

Marchand de cuivre, bourgeois de Lille par relief (6 IX 1658) &1658
Jeanne de Le Forterie
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Pierre de Brigode, sieur de Canteleu 1665-1751

Bourgeois de Lille par relief (22 IV 1707), marchand, juge en la Chambre consulaire, directeur de la Chambre de commerce de Lille &1707
Anne Thérèse Wielems +1758
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Jean Chrysostome Joseph de Brigode, sieur de Canteleu 1712-1768

Bourgeois de Lille par relief (16 VIII 1765), échevin de Lille, membre de la chambre de commerce (1743-1748)

Marié en février 1765, Lille, Saint-Etienne, avec Marie Reine Lenglart 1744-1817

 

Le frère  de  Jean Chrysostome, Pierre Jacques Joseph de Brigode, écuyer , seigneur de Kemlandt, né le 17 février 1724, décédé, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de Flandres (31 décembre 1780), échevin et bourgeois de Lille par relief (2 XI 1772), marié le 6 août 1771, lille, Saint-Maurice, avec Marie-Catherine Recq, fit construire à Annappes en 1770  un château entouré d'un vaste parc : le château de Brigode 

Brigode-anappes

: voici sa descendance :

 

Louis-Marie-Joseph  de Brigode-Kemlandt (1776-1827)

Blason-Louis-de-Brigode-neveu-Lenglart

Armoiries du Comte de Brigode - © infographie lillempire

Sacre-David-Louis-Brigode

Pair de France
Maire de Lille

Chambellan de l'Empereur

Chevalier d'empire en janvier 180

Comte sous majorat en août de la même année.

né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille.

 

Fils de Pierre de Brigode, Conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de Flandres (31 décembre 1780), Marié le 6 août 1771 avec Marie-Catherine Recq,

Son frère, Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu, comte, échevin avait épousé Marie-Reine Lenglart,

sœur de Catherine Charlotte Virnot-Lenglart,

 

Pierre de Brigode, sieur de Canteleu 1665-1751 &1707 Anne Thérèse Wielems +1758

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Pierre Jacques Joseph de Brigode, seigneur de Kemlandt 1724 &1771
Marie-Catherine Recq

Jean Chrysostome Joseph de Brigode, sieur de Canteleu 1712-1768 Marie-Reine Lenglart

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Louis, comte de Brigode 1776-1827

 

Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766 &1738 Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778

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Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

&1764
Urbain Dominique Virnot 1734-1794

urbain_dominique.0.virnot

Marie Reine Lenglart 1744-1817

Jean Chrysostome Joseph de Brigode, sieur de Canteleu 1712-1768 

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Dominique François Virnot 1773-1833

 

urbain_dominique.0.virnot Hotel-Virnot-place-Saint-Martin-Lille

de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart 

Hotel-Virnot-de-Lamissart-rue-de-la-Barre-Lillehotel-Virnot-de-Lamissart-Prouvost-Esplanade-Lille

et de Charles Lenglart, 

Charles-Lenglart

Ils étaient les enfants de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et d’Alexandrine Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen.

 Famille-Carpentier-par-Jacobs-peintre-guilde-Anvers-date-1602

Louis-Marie est le frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire (1775-1854), Auditeur au Conseil d'Etat (1804), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837), Fut créé baron de l'Empire, sur autorisation d'institution de majorat, par décret impérial du 2 janvier 1814. Confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du 4 juin 1830. Il naît le 27 février 1775 à Lille.Il épouse la troisième fille de Charles César de Fay de La Tour-Maubourg et d'Anastasie de La Fayette. Cette dernière est la fille aînée de La Fayette.

Son frère cadet Louis Marie Joseph de Brigode, maire de Lille, est également pair de France.Fonctions nationales Il entre comme auditeur au Conseil d'État en 1803, et est élu par le Sénat conservateur le 27 septembre 1805 (5 vendémiaire an XIV) député du département du Nord au Corps législatif.Le décret qui fixe dorénavant à 40 ans l'âge de l'éligibilité le fait sortir de cette chambre parlementaire en 1810.Lors de la Seconde restauration, il est élu par le département du Nord le 22 août 1815 à la Chambre des députés. Il y est ré-élu le 4 octobre 1816 et le 26 octobre 1818.Il siège à gauche, vote contre les lois d'exception et contre la nouvelle loi électorale, pour la liberté de la presse (1817), pour la loi militaire Gouvion-Saint-Cyr (1818), contre le monopole des tabacs, contre la censure, pour les indemnités réclamés par les départements qui avaient été occupés par les troupes étrangères, etc...Non réélu en 1820, il n'obtient le renouvellement de son mandat législatif que le 28 août 1828, en remplacement de Ravez, lequel, nommé également dans le Nord opte pour la Gironde.Il est ensuite réélu régulièrement[1] jusqu'en 1837. En effet, il est nommé le 3 octobre 1837 Pair de France, et siège donc dorénavant à la Chambre des pairs.La Révolution de 1848 le rend à la vie privée.Fonctions localesIl est également le maire d'Annappes de 1814 à 1848, où il est le propriétaire d'un château. Il y fait d'ailleurs aménager un parc à l'anglaise, le parc de Brigode. En 1854, il fonde l'hospice Gabrielle à Annappes, aujourd'hui appelé Villa Gabrielle.Son domaine appartient par la suite à la famille De Montalembert[2].Il meurt à Enghien le 5 août 1854 à 79 ans.Distinctions Il est officier de la Légion d'honneur.

Marié le 13 juin 1820 avec Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893, petite fille de Gilbert Motier de La Fayette marquis de La Fayette (4e) Lafayette, baron de Vissac, seigneur de Saint-Romain, de Langeas et de Chavagnac en Auvergne, Lieutenant de l'armée française, puis major général de l'armée américaine (1776), et homme politique

Député aux États Généraux de 1789, député de la Sarthe, député de Seine-et-Marne, Membre du Club des Trente, Né le 6 septembre 1757 - Chavaniac-Lafayette (43, Haute-Loire)Décédé le 20 mai 1834 - Paris (75),76 ans, Inhumé - Paris (75) - cimetière de Picpus, (Marie Joseph Paul Roch Gilbert Motier de La Fayette) Marié le 11/04/1774, Paris, avec Adrienne de Noailles 1759-1807, dt Henriette 1775-1777, Anastasie 1777-1863,Georges Washington 1779-1849,Virginie 1782-1849

Georgine, née le 25 août 1821, décédée le 7 février 1839 (17 ans).

Gaby, née en 1823, décédée le 12 février 1856, Rome, Italie (33 ans).

Noémi, née en 1827, décédée en 1906 (79 ans), maire d'Annapes, près de Villeneuve d'Ascq , mariée  le 27 juin 1847 avec Humbert, comte de Clercy, né en 1820, décédé en 1870 (50 ans).

Adrien, baron de Brigode (2e), né le 8 mai 1829, Annapes , décédé le 16 février 1860, Bruxelles (30 ans), maire d'Annapes .
Marié le 5 décembre 1853, Bruxelles, avec Ghislaine Vilain XIIII, baronne de Billehé, née le 2 juin 1833, Naples, Italie, décédée le 12 juillet 1924, Paris VIIe (91 ans). et de Pierre-François-Robert-Désiré de Brigode-Kemlandt (1773-1849), Dragon (1793), colonel de la garde nationale de Saint-Omer, maire de Camphin-en-Pévêle (1813-43), conseiller-général du Nord (1820-48), Marié avec Marie Antoinette Ghislaine Luytens de Bossuyt, décédée le 18 novembre 1843, dont  Oscar, comte de Brigode de Kemlandt (2e), né le 14 avril 1814, Lille, décédé le 17 mai 1874, Paris (75) (60 ans), maire de Camphin-en-Pévèle (1848), député du Nord (1851), chevalier de Malte.
Marié le 1er octobre 1840, Liège, avec Marie, baronne de Rosen, née le 1er août 1820, Liège, décédée le 14 décembre 1885, Liège (65 ans), dont

Albert, comte de Brigode de Kemlandt (3e), marié avec Marie Josèphe Stéphanie Adrienne de Stembier de Wideux.

Maximilien, né en 1845, tué le 27 novembre 1870, Villiers-le-Bretonneux (25 ans), capitaine des mobiles.

Eusébie, née le 10 juin 1850, Liège, Belgique, décédée le 5 mars 1935, Liège, Belgique (84 ans), mariée  le 19 juin 1872, Liège, Belgique, avec Raphaël de Selys Longchamps, né le 20 novembre 1841, Liège, Belgique, décédé le 11 janvier 1911, Waremme, Belgique (69 ans).

Eusébie, née le 19 janvier 1818, décédée.

Raymond, né le 25 novembre 1819, décédé le 9 juillet 1884, Château de Brocourt (Somme) (64 ans), marié le 27 avril 1847 avec Eugénie Alphonsine Marie Augustine Lecomte de La Viefville, décédée le 14 juin 1899, Château de Brocourt (Somme), dont

Marie-Antoinette, née en 1848, Lille, décédée le 11 janvier 1915, Rochechevreux (36) (67 ans), mariée  le 28 novembre 1873, Brocourt (80), avec Edouard des Courtils de Merlemont, né le 5 septembre 1846, Paris VII° (75), décédé le 1er janvier 1915, La Rochechevreux (Prissac, 36) (68 ans).

Jeanne, mariée  le 9 février 1881 avec Robert Le Roy, comte de Valanglart.

Le Musée de Lille possédait un tableau, qui était en dépôt à l'Hôtel de ville, et qui a malheureusement était détruit dans l'incendie de 1916. L'auteur de ce tableau était un anonyme français. 

Le comte de Brigode apparait dans le tableau du Sacre de David entre Louis Bonaparte et Caroline

. Sacre-Napoleon-Jacques-Louis-David

Un laissez-passez pour les Pays-Bas conservé en Mairie de Lille, donne une description succinte : taille : 1,73, cheveux : chatain, front : haut, yeux : bleu, nez : régulier, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, teint coloré!

Sources : A.M.L,  Une fille de napoléon, mémoires d'Emilie de Pellapra - Editions la Sirène  -1921. Mémoires de la Duchesse d'Abrantes (ci-devant Madame Junot)

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lettre-Virnot-de-Brigodesuccession-lenglart

A gauche, liste d’invités avec trois Brigode de « Canteleu » à une représentation d’opéra donné dans l’hôtel Virnot, place Saint Martin à Lille ; à droite, partage de biens dans la succession Lenglart entre Charles Lenglart, Catherine Virnot-Lenglart, Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart, Marie-Reine qui épousa Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu.

Apprenti à la Loge des Amis Réunis en 1800, Louis de Brigode commença sa carrière politique en 1801, par les fonctions de conseiller-général du département du Nord.

Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII, et, ensuite, chambellan de l'Empereur.

Chambellans 1805 - DARBERG
1805 - Auguste de TALLEYRAND
1805 - LATURBIE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1806)
1805 - Louis Marie Joseph de BRIGODE
1805 - François Marie Joseph Justin de VIRY
1805 - DETHIARD (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1808)
1806 - Pierre GARNIER
1806 - DECROY (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1809)
1806 - François Joseph Charles Marie de MERCY-ARGENTEAU
1806 - ZUIDWYCK
1806 - Claude Philippe de TOURNON-SIMIANE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1809)
1806 - Pierre Marie TAILLEPIED de BONDY
1806 - Charles Hippolyte Marie FALLETTI de BAROL
1806 - PONTE de LOMBRIASCO
1806 - HÉDOUVILLE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1807)
1807 - de VIRY fils
1807 - Auguste Jean GERMAIN
1807 - Pierre Joseph Charles Constant d'ANGOSSE
1808 - Prince SAPIEHA
1808 - Prince Michel RADZIWILL
1808 - Comte de BRONIE
1808 - Comte Alexandre POTOCHI

En 1804, pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de l'accompagner à Paris. Il fut de service, auprès du Saint-Père, pendant son séjour. Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit également le voyage de retour à Rome.

Portrait-Pie-VII

Chevalier d'empire en janvier 1809, Comte sous majorat en août de la même année.

    De 1811 à 1812, il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service de campagne.
Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui avaient été confiées.

le Comte De Brigode était, également le commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809.


    En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient déjà sur les murs de la ville :

» De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. »

www.lillempire.fr/index.php/Louis-Marie-Joseph-de-Brigode.html

Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot en 1809 au marquis (François) d’Hangouwart par son commanditaire : » Monsieur Louis Marie Joseph de Brigode, chambelland de Sa Majesté l’Empereur et roi, membre de la Légion d’Honneur, pour lui, en jouir en toute propriété de ladite acquisition »; la tante de Pierre Urbain VIRNOT, la sœur de sa mère Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu;

Brigode

Le lendemain, le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain. indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient marqué sa carrière.

Élevé à la pairie le 17 août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.

Histoire biographique de la Chambre des pairs, depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle: depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle Par Alexandre Lardier Publié par Brissot-Thivars, 1829

Dans le procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du Roi.

Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait, également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Abrantès).

En 1818, Louis XVIII le confirme dans son titre de Comte. Louis vendra l’hôtel en 1821 à Charles du Maisniel .

    Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra. Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même fille d’un libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie Pellapra laissait entendre qu’elle était la

fille naturelle de Napoléon Ier. Ce dernier aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une étape à Lyon. Louis de Brigode  succomba d'une atteinte d'apoplexie le 22 septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
Pellapra                

                                                      chateau-menars

Bientôt veuve la jeune femme, riche et belle, s'unit en secondes noces au puis elle se remaria le 30 août 1830 avec le prince Joseph de Riquet de Caraman (1808-1886), 17e prince de Chimay, dont elle eut quatre enfants :

Marie Thérèse Emilie (1832-1851), comtesse de Lagrange ;

Marie Joseph Guy Henry Philippe (1836-1892) (ép. Marie de Montesquiou-Fezensac puis Mathilde de Barandiaran) ;

Valentine (1839-1914), Princesse Paul de Bauffremont puis Princesse Georges Bibesco ;

Eugène (1847-1881) (ép. Louise de Graffenried-Villars).

Joseph de Riquet de Caraman mène la négociation qui aboutit au traité d'amitié entre les Pays-Bas et la Belgique à la suite de l'abjuration du prince d'Orange garantissant l'indépendance de la Belgique. Il contribue à établir les relations diplomatiques entre le royaume de Belgique et les cours de Toscane et de Naples, le Vatican et la Confédération germanique.

Il finance la réfection de l'abbaye de Chimay. En 1858, il prend la tête d'un consortium d'actionnaires qui fondent la Compagnie de Chimay, une des premières compagnies de chemin de fer belges reliant Chimay à Anor, en France, et Mariembourg.

La résidence parisienne de Joseph de Riquet de Caraman est l'hôtel de Chimay, construit par François Mansart, mais fortement remanié au XVIIIe siècle, situé n° 15 quai Malaquais. Cet hôtel a été vendu en 1883 à l'École des Beaux-Arts.

En Belgique, il possède le château de Chimay. En 1863, il y fait construire par les architectes Hector-Martin Lefuel et Cambon le théâtre, inspiré du théâtre Louis XV de Fontainebleau.

 Celui-ci fonde dans l'enceinte du domaine de Ménars le bâtiment du "Prytanée", espace d'enseignement accueillant des jeunes gens de conditions sociales et de nationalités différentes. Ouvert à tous les cultes, on y enseigne les Belles Lettres, les Arts et Métiers et le Commerce et l'Agriculture.

Valentine, fille d'Emilie Pellapra, hérite du domaine en 1871. Elle devient princesse Bibesco, tente de conserver la demeure, mais en 1879 l'ensemble du domaine est vendu aux enchères, mariée  à vingt-deux ans avec le prince Paul de Bauffremont, alors qu’elle était éprise d’Antoine de Noailles, duc de Mouchy, et aimait la vie mondaine, elle se retrouve dans une ville de garnison, sous la coupe d’un mari brutal, avare et coureur. Elle obtient en 1874 la séparation de corps et la garde de ses deux filles Catherine (n. en 1862), Jeanne (n. en 1864)..

Pour épouser son chevalier servant, le prince Georges Bibesco, rencontré vers 1860, elle se fait naturaliser en 1875 dans le duché de Saxe-Altenburg, dans lequel la loi locale autorisait le divorce, encore interdit en France, et se remarie le (24 octobre 1875) à Berlin. Georges Bibesco, (Gheorghe Bibescu), né en 1805 à Craiova, mort en 1873, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 28), fut hospodar de Valachie de 1843 à 1848, et, comme membre du Divan, chargé de la réorganisation de la Moldo-Valachie (1857) ; se montra partisan de l'union des deux principautés sous la souveraineté d'un prince étranger.

Il épouse Valentine de Riquet de Caraman, rencontrée vers 1860, qui se fait naturaliser en 1875 dans le duché de Saxe-Altenburg, dans lequel la loi locale autorisait le divorce, encore interdit en France, et se remarie le (24 octobre 1875) à Berlin. Ce mariage génère un scandale retentissant et expose le ménage Bibesco à l’ostracisme des gens du monde : ils cessèrent d’être reçus à la cour de Berlin, furent radiés de l’Almanach de Gotha, et durent s’établir en Roumanie, pays d’origine des Bibesco, que la princesse détesta profondément. Elle refusa cependant que son mari se porte candidat au trône de Bulgarie, comme l’y poussaient Léon Gambetta et Juliette Adam.

De cette union naîtront trois enfants : Georges, Nadège (princesse Stirbey), Georges-Valentin (1880-1941).

Le prince de Bauffremont obtint du tribunal civil de la Seine un jugement (10 mars 1876) prononçant l’annulation de ce mariage et retirant à la princesse la garde de ses enfants, jugement confirmé par la cour d’appel de Paris (27 juillet 1876), puis par la Cour de cassation. Un arrêt de la cour d’appel de Paris enjoignit à la princesse de rendre les enfants sous astreinte de 1.000 francs par jour. Au bout d’un an de résistance, le montant de l’astreinte atteignait 300.000 francs : Bauffremont fit liquider l’astreinte et saisir le château de Menars (Loir-et-Cher), que la princesse avait hérité de sa mère en 1871. Le château fut vendu aux enchères le 16 juillet 1876.

Ce scandale retentissant exposait le ménage Bibesco à l’ostracisme des gens du monde : ils cessèrent d’être reçus à la cour de Berlin, furent radiés de l’Almanach de Gotha, et durent s’établir en Roumanie, pays d’origine des Bibesco, que la princesse détesta profondément. Elle refusa cependant que son mari se porte candidat au trône de Bulgarie, comme l’y poussaient Léon Gambetta et Juliette Adam.

En dehors de la gravure par Debucourt d’après le chevalier de Basserode, il n’y a pas de portrait connu; Le Musée de Lille possédait un tableau, qui était en dépôt à l'Hôtel de ville, et qui a malheureusement était détruit dans l'incendie de 1916. L'auteur de ce tableau était un anonyme français.

Un laissez-passer pour les Pays-Bas conservé en Mairie de Lille, donne une description succincte : taille : 1,73, cheveux : châtain, front : haut, yeux : bleu, nez : régulier, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, teint coloré!

 

La  visite du Roi Louis XVIII à Lille, 

le 22 mars 1815

visite-louis-18-de-brigode1 

Cette lithographie de Debucourt, d’après un tableau du chevalier de Basserode ,

représente le roi Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de Lille à Gand. 

Il sera reçu et logé en l’hôtel d’Avelin à Lille chez le maire, le Comte de Brigode. 

Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, Jancourt Bourienne, le Père Elisée, Blacas, les maréchaux Berthier, Mortier Mac-Donald.

On distingue dans la gravure:

Monsieur de Brigode, le chevalier de Basserode, Louis Mottez époux de Marie Wallérie de Beaupuy, Mademoiselle Van Blarenberghe, de Lespaul de Lespierre, Quecq.

L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot au Comte de Brigode ;

la tante de Pierre Urbain, la sœur de sa mère Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode;

Félicie, fille de Pierre Urbain Virnot et Rosalie de Raismes, gardait l'habitude des dîners familiaux de quinzaine dans son hôtel particulier de la rue de Tournay à Lille.

On y voit le Chevalier de Basserode, à genoux, et sa  fille à droite; ce dernier était un familier d’un aïeul remarquable : « Charles Marie Le Thierry d’Ennequin, écuyer, époux de Catherine Charlotte Virnot, mademoiselle de Stradin, du nom d'un fief de ses parents,
laissa, après la visite de Charles X, son hôtel  familial de la rue A Fiens à son fils Lucien et alla résider dans celui de la rue Royale(116).
La maison de "Bon papa Thierry" était hospitalière et patriarchale. 
Charles Marie Le Thierry d-Ennequin
Outre ses fils célibataires, se retrouvaient son fils Urbain, Monsieur de Beaupuy, le plus souvent à Paris, 
Marie Wallerie de Beaupuy et son époux Louis MottezMarie Wallerie de Beaupuy et son époux Louis Mottez Louis Mottez epousa Marie Wallerie de Beaupuy

le chevalier de Basserode , 

et Victor Virnot qui en étaient des hôtes assidus.


Dès le retour de la belle saison, avec toute sa famille, il se transportait dans sa belle propriété de Wazemmes
où, comme son père, il  passait tous ses étés. Là, il donnait de grandes fêtes. ".

Le chevalier Charles François marie Le Prévost de Basserode, né le 25 juin 1774, émigré, armée de Condé, marié le 16 juin 1798 à Lille avec Marie Anne Lespagnol de Grimby, décédée en 1829, dont Catherine Joséphine née en 1799, Henriette Philippine née en 1801, Luce Valentine qui épousa Charles Joseph Desfontaines de Preux dont Gustave époux de Léontine de Frémin du Sartel, Charlotte Ida née en 1805.

La fille de Charles, Caroline Joséphine Le Prévost de Basserode épousa Louis Ernest de Muyssart (né à Londres le 7 août 1795, décédé au château de Launay près Epernon1841) sans postérité ; Louis Ernest était le fils de Jean Baptiste, Comte de Muyssart, grand bailly de Wavrin, maire de Lille de 1816 à 1830, député du Nord, commandeur de la Légion d’Honneur : celui-ci vendit le château du Gardin en 1832 qui allait devenir le Collège libre de Marcq, apprécié des familles du Nord.

Louis Mottez et  Marie-Wallerie de Formigier de Beaupuy : Louis Mottez jura, en l’église Saint Etienne, fidélité à la nation, à la loi, au Roi et applaudit la déclaration des droits de l’homme ; chevalier de la légion d’honneur, conseiller municipal, adjoint au maire de Lille jusqu’à la révolution de 1830, il fut aussi peintre ; allié à la famille, il fut aussi, entre autres, le centre de ce « petit théâtre sans prétentions » qu’il animait dans l’hôtel Virnot de la place Saint Martin et qui lui permettait de réunir cette société élégante issue du XVIII° siècle ; une liste des invités le démontre. Il était le petit-fils de Marie Aldegonde Le Thierry d’Ennequin, dame de la Boutillerie, deuxième enfant de Jacques Charles, écuyer, Sgr d’Ennequin, La Boutillerie, Riencourt etc et de Marie Anne Françoise de Bonneval 

bonneval-enfantbonneval-chevalierbonneval-lethierry

et de Messire Guillaume de Formigier de Beaupuy, gentilhomme, page du Roi Louis XVI et qui eut une conduite de courage lors de l’invasion des Tuileries par le peuple : il était de cette branche issue des nobles Bonneval…

Leur fils, Victor Mottez, 

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élève de Picot et d’Ingres (c’est lui qui enleva sur le mur de son atelier à Rome un portrait par Mottez de son épouse et qu’il réinstalla à Paris) eut un beau parcours de peintre reconnu, ; ce portrait est au Louvre aujourd’hui) ; outre les portraits de Charles, Urbain et Lucien Le Thierry d’Ennequin, il portraitura des membres princiers européens portant le nom d’Aumale, Ligne, Guise, Orléans, Guizot, Walewska, orna les églises St Germain l’Auxerrois, St Séverin et il fut reçu à de nombreux salons de peinture avec son œuvre prolifique.

Vanackere, capitaine des canonniers dont notre aïeul, le capitaine Ovigneur Ovigneur_sur_les_rempartsfut le héros. Le nom Vanackère figure dans les cartons d’invitation de la place Saint Martin. Louis Vanackère fut président de la Chambre de Commerce et maire de Lille ; Nicolas Désiré Vanackère publia des mémoires: "Séances publiques de la société d'amateurs des sciences et arts de la ville de Lille"

Mademoiselle van Blarenberghe van-Blarenberghe-premier-Dauphinvan-blarenberghe était première femme de chambre de  Monsieur le premier Dauphin et première femme de chambre de Madame Sophie, fille du Roi. Elle devait faire partie de la célèbre dynastie des peintres et miniaturistes de Lille et aussi de Versailles qui figurent sur les cartons d’invitation de la place Saint Martin ; la dernière des van Blarenberghe épousa Charles Dathis, poète, licencié en droit, négociant, frère de notre aïeule Madame Prosper Derode-Dathis.

Quecq, officier de la Garde Nationale, comme le chevalier Francois Emmanuel Quecq d’Henriprêt qui épousa Charlotte Virnot de Lamissart, la fille du trésorier de Lille, Charles Louis. 

Leplus, officier de la garde nationale, figure parmi les invités de l’hôtel  Virnot,  place Saint Martin à Lille. Les Leplus furent une dynastie d'architectes essentiels à Lille: Romain Joseph Leplus (1724-1789), Amé-François Joseph Leplus (1770-1831),  et son cousin Victor-Louis Leplus (1798-1851).

de Lespaul de Lespierre, probablement Clément Joseph 1770-1827 est  le grand père du baron d'Haubersart; sa femme, Laurence Quecq d’Henripret, petite fille Virnot de Lamissart. Il est apparenté aux Prouvost-de Lespaul.

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Le frère de Louis fut Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt (1775-1854), baron d'Empire, propriétaire du château d’Annappes à Villeneuve d’Ascq. Il fut député du Nord pendant 19 ans entre 1805 et 1837 et maire d'Annappes de 1814 à 1848. Il agrandit son château et fit aménager un parc à l'anglaise, le parc de Brigode. En 1854, il fonda l'hospice Gabrielle à Annappes, aujourd'hui appelé Villa Gabrielle.
Il épousa la fille d'Anastasie de La Fayette, elle-même fille du héros des deux mondes, et de Charles de La Tour-Maubourg. Son domaine échut par la suite à la famille De Montalembert (Jules de Montalembert, neveu de l'écrivain, épousa la petite fille par adoption de Romain de Brigode).

Brigode-annappes_chateau

Le château de Brigode, construit en 1770 par la famille de Brigode, expulsée de Hollande par les guerres de religion et installée en Flandres en 1623. Egalement connu sous le nom de "Château du comte de Montalembert". Détruit en 1969, sauf les communs datant de 1820 qui servent désormais de club house pour le golf de Brigode.
Pendant la seconde guerre mondiale, ce château a hébergé entre autres Georges VI d’Angleterre et le maréchal Goering.

Brigode_golf

Le golf de Brigode près de Lille.

Brigode-villa-Gabrielle

Villa Gabrielle

La villa Gabrielle est construite au milieu du XVIIIe siècle. C'est alors la maison de campagne d'un bourgeois lillois.

A la Révolution française, le bâtiment est gravement endommagé. En 1801, la villa devient la propriété de la famille de Brigode.

En 1856, alors que Gabrielle de Brigode décède, François Adrien de Brigode hérite de la villa et fonde un hospice pour vieillards : la villa devient alors l'hospice Gabrielle. L'hospice est géré par une congrégation catholique, les Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul. Différentes congrégations de religieuses y resteront jusque 1975, et l'endroit sert aussi de lieu d'éducation. En 1873, Noémi de Brigode, vicomtesse de Clercy, soeur de François-Adrien de Brigode, fait construire un ouvroir à côté de l'hospice. Les industriels du textile y font travailler des jeunes filles de la région. L’ouvroir cesse de fonctionner à la fin des années 1930 et il est finalement démoli en 1973. En 1878, Noémi de Brigode fait construire une chapelle à l'arrière du bâtiment. La chapelle sera détruite en 1991, dans le cadre du projet de réhabilitation de l’ensemble.

En 1965, Geoffroy de Montalembert fait don de la villa à la Congrégation du Sauveur. Cette dernière le vend en 1981 à une association de Rotary International. La Communauté urbaine de Lille le rachète en 1986, et finalement il devient la propriété de la ville de Villeneuve d'Ascq en 1988. En 1986, la villa est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.

En 1989, la villa est endommagée par un incendie et est restauré par les services municipaux. Depuis 1997, la villa est occupée par les services du Centre communal d'action sociale.

La famille de Brigode est une famille noble de Lille et d'Annappes. Expulsée de Hollande par les guerres de religion, elle s'installe en Flandres en 1623.

Pierre Jacques Joseph de Brigode (1724-?), seigneur de Kemlandt, qui fait construire à Annappes en 1770  un château entouré d'un vaste parc : le château de Brigode. Ep Marie-Catherine Recq, dont

Pierre François Robert Désiré de Brigode-Kemlandt (1773-1849), 1er fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine.

Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt (1775-1854), 2e fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine, baron d'Empire, député du Nord, maire d'Annappes, pair de France, qui fait réaliser un jardin à l'anglaise au château de Brigode.

Célestine Louise Henriette de Fay de La Tour Maubourg (1799-1893), épouse de Romain-Joseph, petite-fille de Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834).

Georgine de Brigode (1821-1839), fille de Romain-Joseph et Célestine.

Gabrielle de Brigode (1823-1856), fille de Romain-Joseph et Célestine, en hommage de laquelle est créée la Villa Gabrielle.

Noémie de Brigode (1827-1906), vicomtesse de Clercy, fille de Romain-Joseph et Célestine, qui fait construire en 1873 un ouvroir à côté de l'hospice Gabrielle et en 1878 une chapelle à l'arrière du bâtiment.

Humbert de Clercy (1820-1870), époux de Noémie de Brigode.

Alix Marie Thérèse de Maurès de Malartic de Brigode (1857-1913), nièce et fille adoptive de Noémie de Brigode, propriétaire de la Villa Gabrielle.

Jules Marie Gabriel Geoffroy de Montalembert (1850-1926), époux d'Alix, neveu de Charles de Montalembert (1810-1870), maire d'Annappes de 1881 à 1925, né à Versailles et décédé au château de Brigode.

Geoffroy de Montalembert (1898-1993), fils d'Alix et de Jules, maire d'Annappes de 1925 à 1935, député de Seine Maritime de 1936 à 1942.

François Adrien Maurice Louis Romain de Brigode (1829-1860), fils de Romain-Joseph et Célestine, qui hérite en 1856 de la Villa Gabrielle à Annappes et y fonde un hospice.

Georgine Ghislaine Vilain (1833-1924), épouse de François Adrien Maurice Louis Romain.

Louis Marie Joseph de Brigode (1776-1827), 3e fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine, conseiller général du Nord, maire de Lille, comte de l'Empire, pair de France.

Émilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra (1806-1871), épouse de Louis Marie Joseph, comtesse de Brigode (par son mariage), prétendue fille naturelle de Napoléon Ier.

Fernand de Brigode (1827-1830), fils de Louis Marie Joseph et d'Émilie.

Louis Marie Henry Pierre Désiré (1827-1859), fils de Louis Marie Joseph et d'Émilie, frère jumeau du précédent, marquis de Brigode[3], pair de France, maire de Romilly.

Famille de Montalembert [modifier]

Jules Marie Gabriel Geoffroy de Montalembert (1850-1926), neveu de Charles de Montalembert (1810-1870), maire d'Annappes de 1881 à 1925, né à Versailles et décédé au château de Brigode.

Alix Marie Thérèse de Maurès de Malartic de Brigode (1857-1913), épouse de Jules.

Geoffroy de Montalembert (1898-1993), fils de Jules et Alix, maire d'Annappes de 1925 à 1935, député de Seine Maritime de 1936 à 1942.

Carmen de Maillé de La Tour Landry (1903-1926), 1ère épouse de Geoffroy

Valentine de Montalembert, fille de Geoffroy et Carmen.

Odile de Wendel (1908-?), 2e épouse de Geoffroy

 Jacques de Brigode.
Marié avec Ne N, dont

Sébastien, bourgeois de Lille (7 I 1600).
Marié avec Ne N, dont

Vincent, né le 4 mai 1603, Lille, décédé, bourgeois de Lille (23 II 1623).
Marié avec Catherine Guidoff, dont

Louis.
Marié avec Ne N, dont

Nn.
Marié avec Ne N, dont

Marie Joséphine, née le 9 octobre 1736, Lille, décédée le 18 février 1769, Lille (32 ans).
Mariée le 22 janvier 1765, Lille, avec Albéric Joseph Mahieu, né le 25 novembre 1733, Lille, décédé le 22 juillet 1778, Lille (44 ans), dont

Angélique, née le 27 mai 1766, Lille, décédée le 20 septembre 1798, Lille (32 ans).
Mariée avec Paul François Danel, né le 16 octobre 1754, Lille, décédé le 4 octobre 1847, Lille (92 ans), conseiller à la gouvernance de Lille, dont

Sophie, née le 4 novembre 1789, Lille, décédée le 7 février 1836, Lille (46 ans).

Paul Liévin Joseph, président de chambre à la cour impériale de Douai.

Nicolas, né le 12 février 1632, Lille, Saint-Etienne, décédé, marchand de cuivre, bourgeois de Lille (6 XII 1658).
Marié avec Jeanne de Le Forterie, dont

Anselme, né le 6 avril 1659, Lille.

Pierre, né le 30 octobre 1665, Lille, décédé le 7 mai 1751, Lille (85 ans), bourgeois de Lille.
Marié le 21 février 1707, Lille, Nord, avec Anne Thérèse Wielems, décédée le 19 novembre 1758, dont

Jeanne Thérèse Joseph, née le 10 décembre 1707, Lille, Nord, décédée le 4 novembre 1757, Lille (49 ans).
Mariée avec Jean-Baptiste Bertin Petitpas.

Pierre François Jérôme, né le 1er octobre 1709, Lille, Nord, décédé le 8 octobre 1719, Lille (10 ans).

Marie Anne Josèphe, née le 13 octobre 1710, Lille, décédée le 22 septembre 1780, Lille, Nord (69 ans).

Jean Chrysostome Joseph, né le 4 janvier 1712, Lille, décédé le 21 juillet 1768, Lille, Nord (56 ans).

Marie Marguerite Elisabeth, née le 2 septembre 1713, Lille.

Marie Robertine Thérèse, née le 16 janvier 1715, Lille, décédée le 11 juillet 1776, Lille (61 ans).
Mariée le 1er février 1739, Lille, Nord, avec Louis Ernest de Surmont, né, Lille, Nord, décédé le 30 juin 1753.

Arnould Joseph, né le 23 juin 1716, Lille, décédé le 18 novembre 1775, Lille (59 ans).

Romain, né le 6 août 1719, Lille, décédé le 6 juillet 1783, Lille (63 ans).

Marie Louise Adrienne, née le 17 mai 1721, Lille, décédée le 17 novembre 1794, Lille (73 ans).

Pierre Jacques Joseph, écuyer , seigneur de Kemlandt, né le 17 février 1724, décédé, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de Flandres (31 décembre 1780).
Marié le 6 août 1771 avec Marie-Catherine Recq, dont

Pierre de Brigode de Kemlandt, comte de Brigode de Kemlandt (1er, 15 novembre 1828), né le 22 janvier 1773, Lille, décédé le 9 janvier 1848, Lille  (74 ans), dragon (1793), colonel de la garde nationale de Saint-Omer, maire de Camphin-en-Pévêle (1813-43), conseiller-général du Nord (1820-48).
Marié avec Marie Antoinette Ghislaine Luytens de Bossuyt, décédée le 18 novembre 1843, dont

8° Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)

Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper, vice-Pdt Cbre Comm et Pdt Tribunal Commerce, CLH,et Céline Cuvelier cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur

Blason-VirnotUrbain Virnot DerodeUrbain-Virnot-DerodeLouise derodeBlason-Derode

Urbain Virnot et ses petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise Derode 

Derode-bronzeFamille-derode-Cuvelier           

Les Derode-Cuvelier       Prosper Derode           Victor Derode                  

                    Comtesse-de-Segur     

                                                                                                                     Ctesse de Ségur                                                                                                     

Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Louis de Gamonet

La dernière de la dynastie des peintre Van Blarenberghe, Eugénie (1790-1864) épousa de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode. Pauline Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques Louis David, notaire et maire de Lille. Le baron Meunier, père, par Jacques Louis David. Lucien Jules Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du Conseil d'Escompte Banque France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et d'Emma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau.

Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Victor-Louis de GAMONET ( Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel.Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.
Brigode.
Brigode 2


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