Jacques Brigod
+/1600 &
|
Sébastien de
Brigode
Bourgeois de Lille (7 I
1600), marchand &
Catherine
Pinte
|
Vincent de
Brigode 1603
Marchand quincaillier,
bourgeois de Lille &
Catherine
Guidoff
|
Nicolas de
Brigode 1632-1672
Marchand de cuivre,
bourgeois de Lille par relief (6 IX 1658) &1658
Jeanne de Le
Forterie
|
Pierre de
Brigode, sieur de
Canteleu 1665-1751
Bourgeois de Lille par
relief (22 IV 1707), marchand, juge en la Chambre consulaire, directeur de la
Chambre de commerce de Lille &1707
Anne Thérèse
Wielems +1758
|
Jean
Chrysostome Joseph de Brigode, sieur
de Canteleu 1712-1768
Bourgeois de Lille par
relief (16 VIII 1765), échevin de Lille, membre de la chambre de commerce
(1743-1748)
Marié en février 1765, Lille,
Saint-Etienne, avec Marie Reine Lenglart 1744-1817
Le frère de Jean Chrysostome, Pierre Jacques Joseph de Brigode, écuyer , seigneur de Kemlandt,
né le 17 février 1724, décédé, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie
du parlement de Flandres (31 décembre 1780), échevin et bourgeois de Lille par
relief (2 XI 1772), marié le 6 août 1771, lille, Saint-Maurice, avec
Marie-Catherine Recq, fit construire à Annappes
en 1770 un château entouré d'un vaste
parc : le château de Brigode
: voici sa descendance :
Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt (1776-1827)
Armoiries du Comte de Brigode - © infographie lillempire
Chambellan de l'Empereur
Chevalier d'empire en janvier 180
Comte sous majorat en août de la même année.
né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille.
Fils de Pierre de Brigode, Conseiller secrétaire du roi en la chancellerie
du parlement de Flandres (31 décembre 1780), Marié le 6 août 1771
avec Marie-Catherine Recq,
Son frère, Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu, comte, échevin avait
épousé Marie-Reine Lenglart,
sœur de Catherine Charlotte Virnot-Lenglart,
|
|
de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart
et de Charles Lenglart,
Ils étaient les enfants de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de la Motte,
de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et d’Alexandrine Carpentier,
fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen.
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Georgine, née le 25 août 1821,
décédée le 7 février 1839
(17 ans).
Gaby, née en 1823,
décédée le 12 février 1856,
Rome, Italie (33 ans).
Noémi, née en 1827,
décédée en 1906 (79 ans), maire d'Annapes, près de Villeneuve d'Ascq ,
mariée le 27 juin 1847
avec Humbert,
comte de Clercy,
né en 1820, décédé en 1870 (50 ans).
Adrien, baron de Brigode
(2e), né le 8 mai 1829,
Annapes , décédé le 16 février 1860,
Bruxelles (30 ans), maire d'Annapes .
Marié le 5 décembre 1853,
Bruxelles, avec Ghislaine Vilain
XIIII, baronne de
Billehé, née le 2 juin 1833,
Naples, Italie, décédée le 12 juillet 1924,
Paris VIIe (91 ans). et de Pierre-François-Robert-Désiré de Brigode-Kemlandt
(1773-1849), Dragon (1793), colonel de la garde nationale de Saint-Omer, maire
de Camphin-en-Pévêle (1813-43), conseiller-général du Nord (1820-48), Marié
avec Marie Antoinette Ghislaine
Luytens de Bossuyt, décédée le 18 novembre 1843,
dont Oscar, comte de Brigode
de Kemlandt (2e), né le 14 avril 1814,
Lille, décédé le 17 mai 1874,
Paris (75) (60 ans), maire de Camphin-en-Pévèle (1848), député du Nord (1851),
chevalier de Malte.
Marié le 1er octobre 1840,
Liège, avec Marie,
baronne de Rosen,
née le 1er août 1820,
Liège, décédée le 14 décembre 1885,
Liège (65 ans), dont
Albert, comte de Brigode
de Kemlandt (3e), marié avec Marie Josèphe Stéphanie Adrienne de
Stembier de Wideux.
Maximilien, né
en 1845, tué le 27 novembre 1870,
Villiers-le-Bretonneux (25 ans), capitaine des mobiles.
Eusébie, née le 10 juin 1850,
Liège, Belgique, décédée le 5 mars 1935,
Liège, Belgique (84 ans), mariée le 19 juin 1872,
Liège, Belgique, avec Raphaël de Selys
Longchamps, né le 20 novembre 1841,
Liège, Belgique, décédé le 11 janvier 1911,
Waremme, Belgique (69 ans).
Eusébie, née le 19 janvier 1818,
décédée.
Raymond, né le 25 novembre 1819,
décédé le 9 juillet 1884,
Château de Brocourt (Somme) (64 ans), marié le 27 avril 1847
avec Eugénie Alphonsine Marie Augustine
Lecomte de La Viefville, décédée le 14 juin 1899,
Château de Brocourt (Somme), dont
Marie-Antoinette, née
en 1848, Lille, décédée le 11 janvier 1915,
Rochechevreux (36) (67 ans), mariée le 28 novembre 1873,
Brocourt (80), avec Edouard des
Courtils de Merlemont, né le 5 septembre 1846,
Paris VII° (75), décédé le 1er janvier 1915,
La Rochechevreux (Prissac, 36) (68 ans).
Jeanne, mariée le 9 février 1881
avec Robert Le Roy, comte de
Valanglart.
Le Musée de Lille
possédait un tableau, qui était en dépôt à l'Hôtel de ville, et qui a
malheureusement était détruit dans l'incendie de 1916. L'auteur de ce tableau
était un anonyme français.
Le comte de Brigode
apparait dans le tableau du Sacre de David entre Louis Bonaparte et Caroline
.
Un laissez-passez pour les Pays-Bas
conservé en Mairie de Lille, donne une description succinte : taille : 1,73,
cheveux : chatain, front : haut, yeux : bleu, nez : régulier, bouche : moyenne,
menton : rond, visage : ovale, teint coloré!
Sources : A.M.L, Une fille de
napoléon, mémoires d'Emilie de Pellapra - Editions la Sirène -1921.
Mémoires de la Duchesse d'Abrantes (ci-devant Madame Junot)
A gauche, liste
d’invités avec trois Brigode de « Canteleu » à une représentation
d’opéra donné dans l’hôtel Virnot, place Saint Martin à Lille ; à droite,
partage de biens dans la succession Lenglart entre Charles Lenglart, Catherine
Virnot-Lenglart, Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart, Marie-Reine
qui épousa Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu.
Apprenti à la Loge des Amis Réunis en 1800, Louis de Brigode commença sa
carrière politique en 1801, par les fonctions de conseiller-général du département
du Nord.
Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII, et,
ensuite, chambellan de l'Empereur.
Chambellans 1805 - DARBERG
1805 - Auguste de TALLEYRAND
1805 - LATURBIE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1806)
1805 - Louis Marie Joseph de BRIGODE
1805 - François Marie Joseph Justin de VIRY
1805 - DETHIARD (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1808)
1806 - Pierre GARNIER
1806 - DECROY (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1809)
1806 - François Joseph Charles Marie de MERCY-ARGENTEAU
1806 - ZUIDWYCK
1806 - Claude Philippe de TOURNON-SIMIANE (ne figure plus dans les almanachs à
partir de 1809)
1806 - Pierre Marie TAILLEPIED de BONDY
1806 - Charles Hippolyte Marie FALLETTI de BAROL
1806 - PONTE de LOMBRIASCO
1806 - HÉDOUVILLE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1807)
1807 - de VIRY fils
1807 - Auguste Jean GERMAIN
1807 - Pierre Joseph Charles Constant d'ANGOSSE
1808 - Prince SAPIEHA
1808 - Prince Michel RADZIWILL
1808 - Comte de BRONIE
1808 - Comte Alexandre POTOCHI
En 1804, pour le sacre
de l'empereur, le comte de Brigode fut un des commissaires chargés d'aller
chercher le Pape et de l'accompagner à Paris. Il fut de service, auprès du
Saint-Père, pendant son séjour. Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur,
il fit également le voyage de retour à Rome.
Chevalier d'empire en janvier 1809, Comte sous majorat en août de la même
année.
De 1811 à 1812, il a tenu en Espagne, un détachement de la
maison de l'Empereur, des écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât,
et tout un service de campagne.
Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans abandonner toutefois les
fonctions administratives de Maire qui lui avaient été confiées.
le Comte De Brigode était, également le commandant (nominal) en Chef de la
Garde d'Honneur de Lille depuis 1809.
En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards
apparaissaient déjà sur les murs de la ville :
» De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et
va-t-en. »
www.lillempire.fr/index.php/Louis-Marie-Joseph-de-Brigode.html
Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence
du Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. L’hôtel d’Avelin
avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot en 1809 au marquis (François)
d’Hangouwart par son commanditaire : » Monsieur Louis Marie Joseph de
Brigode, chambelland de Sa Majesté l’Empereur et roi, membre de la Légion d’Honneur,
pour lui, en jouir en toute propriété de ladite acquisition »; la tante de
Pierre Urbain VIRNOT, la sœur de sa mère Catherine Charlotte Virnot-Lenglart,
avait épousé Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu;
Le lendemain, le comte
de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de Fontainebleau et le
serment qu'il avait prêté à un autre souverain. indiquaient un nouveau but au
dévouement et à la loyauté qui avaient marqué sa carrière.
Élevé à la pairie le
17 août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la chambre
héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté contre les lois
d'exception qui tendaient à l'anéantir.
Histoire biographique
de la Chambre des pairs, depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle:
depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle Par Alexandre Lardier Publié
par Brissot-Thivars, 1829
Dans le procès du
maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de Nicolaï, le marquis
d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de
Choiseul-Stainville,) qui tout en s'abstenant, proposèrent de recommander le
Maréchal à la clémence du Roi.
Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait, également,
la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse
d'Abrantès).
En 1818, Louis XVIII le confirme dans son titre de Comte. Louis vendra
l’hôtel en 1821 à Charles du Maisniel .
Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise
Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra. Officiellement fille de
Françoise-Marie Leroy, elle-même fille d’un libraire de Lyon et de son mari,
Henri (de) Pellapra, riche financier devenu sous l’Empire receveur des
Finances, Émilie Pellapra laissait entendre qu’elle était la
fille naturelle de Napoléon Ier. Ce dernier aurait eu une aventure avec sa
mère lors d’une étape à Lyon. Louis de Brigode succomba d'une atteinte
d'apoplexie le 22 septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
Bientôt veuve la jeune femme, riche et belle, s'unit en secondes noces au
puis elle se remaria le 30 août 1830
avec le prince Joseph de Riquet de Caraman
(1808-1886), 17e prince de Chimay, dont elle eut quatre
enfants :
Marie Thérèse Emilie (1832-1851), comtesse de
Lagrange ;
Marie Joseph Guy Henry
Philippe (1836-1892) (ép. Marie de
Montesquiou-Fezensac puis Mathilde de Barandiaran) ;
Valentine (1839-1914), Princesse Paul de
Bauffremont puis Princesse Georges Bibesco ;
Eugène (1847-1881) (ép. Louise de
Graffenried-Villars).
Joseph de Riquet de
Caraman mène la négociation qui aboutit au traité d'amitié entre les Pays-Bas
et la Belgique à la suite de l'abjuration du prince d'Orange garantissant
l'indépendance de la Belgique. Il contribue à établir les relations
diplomatiques entre le royaume de Belgique et les cours de Toscane et de
Naples, le Vatican et la Confédération germanique.
Il finance la
réfection de l'abbaye de Chimay. En 1858,
il prend la tête d'un consortium d'actionnaires qui fondent la Compagnie de
Chimay, une des premières compagnies de chemin de fer belges reliant
Chimay à Anor, en France, et Mariembourg.
La résidence
parisienne de Joseph de Riquet de Caraman est l'hôtel de Chimay, construit par François Mansart, mais fortement remanié au XVIIIe siècle,
situé n° 15 quai Malaquais. Cet hôtel a été vendu en 1883 à l'École des Beaux-Arts.
En Belgique, il possède le château de Chimay. En 1863, il y fait construire
par les architectes Hector-Martin Lefuel et Cambon le théâtre,
inspiré du théâtre Louis XV de Fontainebleau.
Celui-ci fonde dans l'enceinte du
domaine de Ménars le bâtiment du "Prytanée", espace d'enseignement
accueillant des jeunes gens de conditions sociales et de nationalités différentes.
Ouvert à tous les cultes, on y enseigne les Belles Lettres, les Arts et Métiers
et le Commerce et l'Agriculture.
Valentine, fille d'Emilie Pellapra, hérite du domaine en 1871. Elle devient
princesse Bibesco, tente de conserver la demeure, mais en 1879 l'ensemble du
domaine est vendu aux enchères, mariée à
vingt-deux ans avec le prince Paul de Bauffremont, alors qu’elle était éprise
d’Antoine de Noailles, duc de Mouchy, et aimait la vie mondaine, elle se
retrouve dans une ville de garnison, sous la coupe d’un mari brutal, avare et
coureur. Elle obtient en 1874
la séparation de corps et la garde de ses deux filles Catherine (n. en 1862), Jeanne (n. en 1864)..
Pour épouser son
chevalier servant, le prince Georges Bibesco,
rencontré vers 1860,
elle se fait naturaliser en 1875
dans le duché de Saxe-Altenburg, dans lequel la loi locale autorisait le
divorce, encore interdit en France, et se remarie le (24 octobre
1875) à Berlin. Georges
Bibesco, (Gheorghe Bibescu), né en 1805 à Craiova,
mort en 1873,
inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 28),
fut hospodar
de Valachie de 1843 à 1848, et, comme membre du
Divan, chargé de la réorganisation de la Moldo-Valachie (1857) ; se montra
partisan de l'union des deux principautés sous la souveraineté d'un prince
étranger.
Il épouse Valentine de Riquet de Caraman, rencontrée
vers 1860,
qui se fait naturaliser en 1875
dans le duché de Saxe-Altenburg, dans lequel la loi locale autorisait le divorce,
encore interdit en France, et se remarie le (24 octobre
1875) à Berlin. Ce mariage
génère un scandale retentissant et expose le ménage Bibesco à l’ostracisme des
gens du monde : ils cessèrent d’être reçus à la cour de Berlin, furent
radiés de l’Almanach de Gotha, et durent s’établir en Roumanie,
pays d’origine des Bibesco, que la princesse détesta profondément. Elle
refusa cependant que son mari se porte candidat au trône de Bulgarie,
comme l’y poussaient Léon Gambetta et Juliette Adam.
De cette union naîtront trois enfants : Georges, Nadège (princesse Stirbey), Georges-Valentin (1880-1941).
Le prince de Bauffremont obtint du tribunal civil de la Seine un jugement
(10 mars 1876)
prononçant l’annulation de ce mariage et retirant à la princesse la garde de
ses enfants, jugement confirmé par la cour d’appel de Paris (27 juillet 1876),
puis par la Cour de cassation. Un arrêt de la cour
d’appel de Paris enjoignit à la princesse de rendre les enfants sous astreinte
de 1.000 francs par jour. Au bout d’un an de résistance, le montant de
l’astreinte atteignait 300.000 francs : Bauffremont fit liquider
l’astreinte et saisir le château de Menars (Loir-et-Cher),
que la princesse avait hérité de sa mère en 1871. Le château fut vendu
aux enchères le 16 juillet 1876.
Ce scandale retentissant exposait le ménage Bibesco à l’ostracisme des gens
du monde : ils cessèrent d’être reçus à la cour de Berlin, furent radiés
de l’Almanach de Gotha, et durent s’établir en Roumanie,
pays d’origine des Bibesco, que la princesse détesta profondément. Elle refusa
cependant que son mari se porte candidat au trône de Bulgarie,
comme l’y poussaient Léon Gambetta et Juliette Adam.
En dehors de la gravure par Debucourt d’après le chevalier de Basserode, il
n’y a pas de portrait connu; Le Musée de Lille possédait un tableau, qui était
en dépôt à l'Hôtel de ville, et qui a malheureusement était détruit dans
l'incendie de 1916. L'auteur de ce tableau était un anonyme français.
Un laissez-passer pour les Pays-Bas conservé en Mairie de Lille, donne une
description succincte : taille : 1,73, cheveux : châtain, front : haut, yeux :
bleu, nez : régulier, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, teint
coloré!
La visite du Roi Louis
XVIII à Lille,
le 22 mars 1815
Cette lithographie de Debucourt, d’après un tableau du chevalier de
Basserode ,
représente le roi Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de
Lille à Gand.
Il sera reçu et logé en l’hôtel d’Avelin à Lille chez le maire, le Comte de
Brigode.
Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le
prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, Jancourt Bourienne, le
Père Elisée, Blacas, les maréchaux Berthier, Mortier Mac-Donald.
On distingue dans la gravure:
Monsieur de Brigode, le chevalier de Basserode, Louis Mottez époux de Marie
Wallérie de Beaupuy, Mademoiselle Van Blarenberghe, de Lespaul de Lespierre,
Quecq.
L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot au Comte de
Brigode ;
la tante de Pierre Urbain, la sœur de sa mère Catherine Charlotte
Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode;
Félicie, fille de Pierre Urbain Virnot et Rosalie de Raismes, gardait
l'habitude des dîners familiaux de quinzaine dans son hôtel particulier de la
rue de Tournay à Lille.
On y voit le Chevalier de Basserode, à genoux, et sa fille à
droite; ce dernier était un familier d’un aïeul remarquable :
« Charles Marie Le Thierry d’Ennequin, écuyer, époux de Catherine
Charlotte Virnot, mademoiselle de Stradin, du nom d'un fief de ses parents, le chevalier de Basserode , et Victor Virnot qui en étaient des hôtes
assidus.
Le chevalier Charles François marie Le
Prévost de Basserode, né le 25 juin 1774, émigré, armée de Condé, marié le 16
juin 1798 à Lille avec Marie Anne Lespagnol de Grimby, décédée en 1829, dont
Catherine Joséphine née en 1799, Henriette Philippine née en 1801, Luce
Valentine qui épousa Charles Joseph Desfontaines de Preux dont Gustave époux
de Léontine de Frémin du Sartel, Charlotte Ida née en 1805. La
fille de Charles, Caroline Joséphine Le Prévost de
Basserode épousa Louis Ernest de Muyssart (né à
Londres le 7 août 1795, décédé au
château de Launay près Epernon1841) sans
postérité ; Louis Ernest était le fils de
Jean Baptiste, Comte de Muyssart, grand bailly de Wavrin, maire de
Lille de 1816 à 1830, député du Nord, commandeur
de la Légion d’Honneur : celui-ci vendit le
château du Gardin en 1832 qui allait devenir le Collège
libre de Marcq, apprécié des familles du Nord. |
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Louis
Mottez et
Marie-Wallerie de Formigier de Beaupuy : Louis Mottez jura, en
l’église Saint
Etienne, fidélité à la nation, à la loi, au
Roi et applaudit la déclaration des
droits de l’homme ; chevalier de la légion
d’honneur, conseiller
municipal, adjoint au maire de Lille jusqu’à la
révolution de 1830, il fut
aussi peintre ; allié à la famille, il fut aussi,
entre autres, le centre
de ce « petit théâtre sans
prétentions » qu’il animait dans
l’hôtel Virnot
de la place Saint Martin et qui lui permettait de réunir
cette société
élégante issue du XVIII° siècle ; une
liste des invités le démontre. Il
était le petit-fils de Marie Aldegonde Le Thierry
d’Ennequin, dame de la
Boutillerie, deuxième enfant de Jacques Charles, écuyer,
Sgr d’Ennequin, La
Boutillerie, Riencourt etc et de Marie Anne Françoise de
Bonneval
et de Messire
Guillaume de Formigier de Beaupuy, gentilhomme, page du Roi Louis XVI et qui
eut une conduite de courage lors de l’invasion des Tuileries par le
peuple : il était de cette branche issue des nobles Bonneval…
Leur fils, Victor
Mottez,
élève de Picot et
d’Ingres (c’est lui qui enleva sur le mur de son atelier à Rome un portrait par
Mottez de son épouse et qu’il réinstalla à Paris) eut un beau parcours de
peintre reconnu, ; ce portrait est au Louvre aujourd’hui) ; outre les
portraits de Charles, Urbain et Lucien Le Thierry d’Ennequin, il portraitura
des membres princiers européens portant le nom d’Aumale, Ligne, Guise, Orléans,
Guizot, Walewska, orna les églises St Germain l’Auxerrois, St Séverin et il fut
reçu à de nombreux salons de peinture avec son œuvre prolifique.
Vanackere, capitaine
des canonniers dont notre aïeul, le capitaine Ovigneur fut le héros. Le nom Vanackère figure dans les cartons d’invitation de la
place Saint Martin. Louis Vanackère fut président de la Chambre de Commerce et
maire de Lille ; Nicolas Désiré Vanackère publia des mémoires:
"Séances publiques de la société d'amateurs des sciences et arts de la
ville de Lille"
Mademoiselle van
Blarenberghe était première femme de chambre de Monsieur le premier Dauphin
et première femme de chambre de Madame Sophie, fille du Roi. Elle devait faire
partie de la célèbre dynastie des peintres et miniaturistes de Lille et aussi
de Versailles qui figurent sur les cartons d’invitation de la place Saint
Martin ; la dernière des van Blarenberghe épousa Charles Dathis, poète,
licencié en droit, négociant, frère de notre aïeule Madame Prosper
Derode-Dathis.
Quecq, officier
de la Garde Nationale, comme le chevalier Francois Emmanuel Quecq d’Henriprêt
qui épousa Charlotte Virnot de Lamissart, la fille du trésorier de Lille,
Charles Louis.
Leplus, officier de la
garde nationale, figure parmi les invités de l’hôtel Virnot, place
Saint Martin à Lille. Les Leplus furent une dynastie d'architectes essentiels à
Lille: Romain Joseph Leplus (1724-1789), Amé-François Joseph Leplus
(1770-1831), et son cousin Victor-Louis Leplus (1798-1851).
de Lespaul de
Lespierre, probablement Clément Joseph 1770-1827 est le grand père du
baron d'Haubersart; sa femme, Laurence Quecq d’Henripret, petite fille Virnot
de Lamissart. Il est apparenté aux Prouvost-de Lespaul.
Le frère de Louis fut Romain-Joseph de
Brigode-Kemlandt (1775-1854), baron d'Empire, propriétaire du château d’Annappes
à Villeneuve d’Ascq. Il fut député du Nord pendant 19 ans entre 1805 et 1837 et maire
d'Annappes
de 1814 à 1848. Il agrandit son château et fit aménager un parc à l'anglaise,
le parc de Brigode. En 1854, il fonda l'hospice Gabrielle à Annappes,
aujourd'hui appelé Villa Gabrielle.
Il épousa la fille d'Anastasie de La Fayette, elle-même fille du héros des deux
mondes, et de Charles de La Tour-Maubourg.
Son domaine échut par la suite à la famille De Montalembert (Jules de
Montalembert, neveu de l'écrivain, épousa la petite fille par adoption de
Romain de Brigode).
Le château de Brigode,
construit en 1770 par la famille de Brigode, expulsée de Hollande par les
guerres de religion et installée en Flandres en 1623. Egalement connu sous le
nom de "Château du comte de Montalembert". Détruit en 1969, sauf les
communs datant de 1820 qui servent désormais de club house pour le golf de
Brigode.
Pendant la seconde guerre mondiale, ce château a hébergé entre autres Georges
VI d’Angleterre et le maréchal Goering.
Le golf de Brigode près de Lille.
Villa Gabrielle
La villa Gabrielle est
construite au milieu du XVIIIe siècle. C'est alors la maison de campagne d'un
bourgeois lillois.
A la Révolution française, le bâtiment est gravement
endommagé. En 1801, la villa devient la propriété de la famille de
Brigode.
En 1856, alors que
Gabrielle de Brigode décède, François Adrien de Brigode hérite de la villa et
fonde un hospice pour vieillards : la villa devient alors l'hospice
Gabrielle. L'hospice est géré par une congrégation catholique, les Filles
de la Charité de Saint-Vincent de Paul. Différentes congrégations de
religieuses y resteront jusque 1975, et l'endroit sert aussi de lieu
d'éducation. En 1873, Noémi de Brigode, vicomtesse de Clercy, soeur de
François-Adrien de Brigode, fait construire un ouvroir à côté de l'hospice. Les
industriels du textile y font travailler des jeunes filles de la région.
L’ouvroir cesse de fonctionner à la fin des années 1930 et il est finalement
démoli en 1973. En 1878, Noémi de Brigode fait construire une chapelle à
l'arrière du bâtiment. La chapelle sera détruite en 1991, dans le cadre du
projet de réhabilitation de l’ensemble.
En 1965, Geoffroy de
Montalembert fait don de la villa à la Congrégation du Sauveur. Cette dernière
le vend en 1981 à une association de Rotary International. La Communauté urbaine de Lille
le rachète en 1986, et finalement il devient la propriété de la ville de Villeneuve d'Ascq en 1988. En 1986, la villa
est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.
En 1989, la villa est
endommagée par un incendie et est restauré par les services municipaux. Depuis
1997, la villa est occupée par les services du Centre communal d'action
sociale.
La famille de
Brigode est une famille noble de Lille et d'Annappes.
Expulsée de Hollande
par les guerres de religion, elle s'installe en Flandres en 1623.
Pierre Jacques Joseph
de Brigode (1724-?), seigneur de Kemlandt, qui fait construire à Annappes en
1770 un château entouré d'un vaste parc :
le château de Brigode. Ep Marie-Catherine Recq,
dont
Pierre François Robert
Désiré de Brigode-Kemlandt (1773-1849), 1er fils de Pierre Jacques Joseph et de
Marie-Catherine.
Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt
(1775-1854), 2e fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine, baron d'Empire,
député du Nord, maire d'Annappes, pair de France,
qui fait réaliser un jardin à l'anglaise au château de Brigode.
Célestine Louise
Henriette de Fay de La Tour Maubourg (1799-1893), épouse de Romain-Joseph,
petite-fille de Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier,
marquis de La Fayette (1757-1834).
Georgine de Brigode
(1821-1839), fille de Romain-Joseph et Célestine.
Gabrielle de Brigode
(1823-1856), fille de Romain-Joseph et Célestine, en hommage de laquelle est
créée la Villa Gabrielle.
Noémie de Brigode
(1827-1906), vicomtesse de Clercy, fille de Romain-Joseph et Célestine, qui
fait construire en 1873 un ouvroir à côté de l'hospice Gabrielle
et en 1878 une chapelle à l'arrière du bâtiment.
Humbert de Clercy
(1820-1870), époux de Noémie de Brigode.
Alix Marie Thérèse de
Maurès de Malartic de Brigode (1857-1913), nièce et fille adoptive de Noémie de
Brigode, propriétaire de la Villa Gabrielle.
Jules Marie Gabriel
Geoffroy de Montalembert (1850-1926), époux d'Alix, neveu de Charles de Montalembert (1810-1870), maire d'Annappes de 1881 à
1925, né à Versailles
et décédé au château de Brigode.
Geoffroy de
Montalembert (1898-1993), fils d'Alix et de Jules, maire d'Annappes de 1925 à
1935, député de Seine Maritime de 1936 à 1942.
François Adrien
Maurice Louis Romain de Brigode (1829-1860), fils de Romain-Joseph et
Célestine, qui hérite en 1856 de la Villa Gabrielle
à Annappes et y fonde un hospice.
Georgine Ghislaine
Vilain (1833-1924), épouse de François Adrien Maurice Louis Romain.
Louis Marie Joseph de Brigode (1776-1827), 3e fils de Pierre
Jacques Joseph et de Marie-Catherine, conseiller général du Nord, maire de Lille, comte de l'Empire, pair de France.
Émilie Louise
Marie Françoise Joséphine de Pellapra (1806-1871), épouse de Louis
Marie Joseph, comtesse de Brigode (par son mariage), prétendue fille naturelle
de Napoléon Ier.
Fernand de Brigode
(1827-1830), fils de Louis Marie Joseph et d'Émilie.
Louis Marie Henry
Pierre Désiré (1827-1859), fils de Louis Marie Joseph et d'Émilie, frère jumeau
du précédent, marquis
de Brigode[3],
pair de France,
maire
de Romilly.
Famille de
Montalembert [modifier]
Jules Marie Gabriel
Geoffroy de Montalembert (1850-1926), neveu de Charles de Montalembert (1810-1870), maire d'Annappes de 1881 à
1925, né à Versailles
et décédé au château de Brigode.
Alix Marie Thérèse de
Maurès de Malartic de Brigode (1857-1913), épouse de Jules.
Geoffroy de
Montalembert (1898-1993), fils de Jules et Alix, maire d'Annappes de 1925 à
1935, député de Seine Maritime de 1936 à 1942.
Carmen de Maillé de La
Tour Landry (1903-1926), 1ère épouse de Geoffroy
Valentine de
Montalembert, fille de Geoffroy et Carmen.
Odile de Wendel
(1908-?), 2e épouse de Geoffroy
Jacques de Brigode.
Marié avec Ne N,
dont
Sébastien, bourgeois de
Lille (7 I 1600).
Marié avec Ne N,
dont
Vincent, né le 4 mai 1603,
Lille, décédé, bourgeois de Lille (23 II 1623).
Marié avec Catherine Guidoff,
dont
Louis.
Marié avec Ne N,
dont
Nn.
Marié avec Ne N,
dont
Marie Joséphine, née le 9 octobre 1736,
Lille, décédée le 18 février 1769,
Lille (32 ans).
Mariée le 22 janvier 1765,
Lille, avec Albéric Joseph
Mahieu, né le 25 novembre 1733,
Lille, décédé le 22 juillet 1778,
Lille (44 ans), dont
Angélique, née le 27 mai 1766,
Lille, décédée le 20 septembre 1798,
Lille (32 ans).
Mariée avec Paul François
Danel, né le 16 octobre 1754,
Lille, décédé le 4 octobre 1847,
Lille (92 ans), conseiller à la gouvernance de Lille, dont
Sophie, née le 4 novembre 1789,
Lille, décédée le 7 février 1836,
Lille (46 ans).
Paul Liévin Joseph,
président de chambre à la cour impériale de Douai.
Nicolas, né le 12 février 1632,
Lille, Saint-Etienne, décédé, marchand de cuivre, bourgeois de Lille (6 XII
1658).
Marié avec Jeanne de Le
Forterie, dont
Anselme, né le 6 avril 1659,
Lille.
Pierre, né le 30 octobre 1665,
Lille, décédé le 7 mai 1751,
Lille (85 ans), bourgeois de Lille.
Marié le 21 février 1707,
Lille, Nord, avec Anne Thérèse
Wielems, décédée le 19 novembre 1758,
dont
Jeanne Thérèse Joseph, née
le 10 décembre 1707,
Lille, Nord, décédée le 4 novembre 1757,
Lille (49 ans).
Mariée avec Jean-Baptiste
Bertin Petitpas.
Pierre François Jérôme, né
le 1er octobre 1709,
Lille, Nord, décédé le 8 octobre 1719,
Lille (10 ans).
Marie Anne Josèphe, née le 13 octobre 1710,
Lille, décédée le 22 septembre 1780,
Lille, Nord (69 ans).
Jean Chrysostome Joseph,
né le 4 janvier 1712,
Lille, décédé le 21 juillet 1768,
Lille, Nord (56 ans).
Marie Marguerite Elisabeth,
née le 2 septembre 1713,
Lille.
Marie Robertine Thérèse,
née le 16 janvier 1715,
Lille, décédée le 11 juillet 1776,
Lille (61 ans).
Mariée le 1er février 1739,
Lille, Nord, avec Louis Ernest de
Surmont, né, Lille, Nord, décédé le 30 juin 1753.
Arnould Joseph, né le 23 juin 1716,
Lille, décédé le 18 novembre 1775,
Lille (59 ans).
Romain, né le 6 août 1719,
Lille, décédé le 6 juillet 1783,
Lille (63 ans).
Marie Louise Adrienne, née
le 17 mai 1721,
Lille, décédée le 17 novembre 1794,
Lille (73 ans).
Pierre Jacques Joseph, écuyer ,
seigneur de
Kemlandt, né le 17 février 1724,
décédé, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de
Flandres (31 décembre 1780).
Marié le 6 août 1771
avec Marie-Catherine Recq,
dont
Pierre de Brigode de Kemlandt,
comte de Brigode
de Kemlandt (1er, 15 novembre 1828), né le 22 janvier 1773,
Lille, décédé le 9 janvier 1848,
Lille (74 ans), dragon (1793), colonel
de la garde nationale de Saint-Omer, maire de Camphin-en-Pévêle (1813-43),
conseiller-général du Nord (1820-48).
Marié avec Marie Antoinette
Ghislaine Luytens de Bossuyt, décédée le 18 novembre 1843,
dont
8° Urbain IV Dominique
Virnot (1837-1914)
Epoux de Louise Derode
1841 + 1870, fille de Prosper, vice-Pdt Cbre Comm et Pdt Tribunal Commerce,
CLH,et Céline Cuvelier cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de
la Comtesse de Ségur
Urbain Virnot et ses
petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés
Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise
Derode
Les Derode-Cuvelier
Prosper Derode Victor Derode
Puis Marie-Auguste
Gamonet, fille de Louis de Gamonet
La dernière de la dynastie des peintre Van Blarenberghe,
Eugénie (1790-1864) épousa de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette
Dathis épouse Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode. Pauline
Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques
Louis David, notaire et maire de Lille. Le baron Meunier, père, par Jacques
Louis David. Lucien Jules Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant
en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du
Conseil d'Escompte Banque France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et
Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse
Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et
d'Emma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses
obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau.