baptisée paroisse Saint-Etienne le 14 Septembre 1765, épousa le 25 Octobre 1785 François-Joseph Barrois, baptisé le 23 Mars 1759, fils de Jean-Baptiste et de Marguerite Lucet, filateur de coton. Le texte de leur contrat de mariage est rapporte dans le Caducée et le Carquois.
François Barrois
Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié
par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)
En 1790, François Barrois fit pour ses
affaires un voyage en Italie au cours duquel il échangea avec son épouse, une
délicieuse correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en évidence.
I1s habitaient originairement rue des Malades (de Paris) une maison avec grand'
porte et quatre fenêtres a cote de leur petit magasin.
Ils s'installèrent ensuite dans un très grand
hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur
une terrasse et un escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois
avait des idées plutôt Voltairiennes ».
Président de
Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois.
Lil1e, édition du Mercure de Flandre.
Contrat de mariage de François-Joseph Barrois et Alexandrine-Joseph Virnot.
Sont comparus le Sieur François-Joseph Barrois, fils du Sieur
Jean-Baptiste-François Barrois, ancien Juge-Consul et directeur
de la Chambre de Commerce et de Dame Marguerite Lucet, son
épouse, demeurant en cette ville, accompagné et
autorisé de ses dits père et mère :
Du sieur Jean-Baptiste-Thomas Barrois, son frère et de dame
Eulalie-Sophie-Séraphine-Joseph Malfait son épouse.
Du sieur Philippe-Joseph Mahieu, négociant et de dame Isabelle-Louise Barrois, sa tante
De maitre Albert Eusèbe Evrard Cuvelier, avocat en parlement et
négociant et de dame Marie Marguerite Joseph Mahieu, son
épouse, sa cousine germaine.
Des sieurs, Jean-Baptiste, Augustin-Joseph, Benjamin Joseph,
Jules-César et demoiselle Reine-Joseph Rouzé, ses cousins
germains.
De Maître Henri-Joseph Waymel, avocat en parlement et de dame Marguerite Isabelle Rouzé, son épouse.
Et du sieur Philippe Edouard Derode, négociant et de dame Sophie
Charlotte Rouzé, son épouse ; les dites dames Waymel et
Derode, ses cousines germaines, d’une part
Demoiselle Alexandrine-Joseph Virnot, fille du sieur Urbain-Dominique
Virnot, négociant, ancien Juge-Consul et Change du Roy,
demeurant en cette ville et de dame Catherine-Joseph Charlotte
Lenglart, son épouse, accompagnée et autorisée de
ses dits père et mère.
Des Sieurs Pierre-Urbain, Dominique-François et Louis-Joseph Virnot, ses frère.
Des Demoiselles Catherine-Charlotte-Julie-Marie Virnot, ses
sœurs, la première épouse du sieur charles Marie
Désirée Lethierry ;
De Dame Catherine Pélagie Carpentier, veuve du sieur Philippe Edouard Vanhoecker, sa grand tante maternelle ;
Du Sieur Charles Louis Virnot, sr de la Missart, trésorier de
cette ville, son oncle maternel et de dame M arie Reine Alexandrine
Lenglart, son épouse, sa tante maternelle.
Du Sieur Charles-Joseph-Marie Lenglart, négociant et du
magistrat de cette ville, son oncle maternel et dame Marie Anne van
Nuffel, son épouse.
De Dame Marie reine Blanche Joseph Lenglart, veuve du sieur jean Chrysostome de brigode, Sr de canteleu, satante maternelle
De Maître Charles-Henry de savary, Conseiller du Roi à la
gouvernance du souverain baillage de Lille et Dame Alexandrine Marie
Joseph Virnot son épouse, sa cousine germaine.
De Demoiselle Charlotte-Joseph Virnot, aussi sa cousine.
De Maitre Pierre-Louis-Joseph Carpentier, Conseiller du Roi à la
dite gouvernance de dame Adelaide-Félicité Montaubant,
son épouse.
De maitre Jacques-Joseph-Marie Decroix, conseiller
secrétaire du Roi, Maison et Couronne de France et dame Marie-
Catherine-Joseph-Louise Vanhoecker, son épouse
Et de Maitre Jean-Chrysostome Lesaffre, avocat en Parlement et
conseiller des Ordres du Clergé et de la Noblesse de cette
province, les dits sieurs Carpentier et Le saffre, et dame Decroix, ses
cousins, d’autre part
Le port de chacun des époux fut de cent mille livres tournois ;
dans celui de Mademoiselle Virnot fut compris la maison rue de Paris
avec sortie sur la rue saint Genois pour une somme de 37.000
livres. C’est dans cette maison qu’ils se fixèrent
et continuèrent les affaires de la Maison Veuve Barrois et Fils,
qui leur fut cédée, jusqu’à
l’époque où ils vinerent habiter rue de Tournai
dans une vaste maison qu’ils firent élever sur les
terrains provenant de l’ancienne maison religieuse de
l’Abbiette. »
« Le texte de leur contrat de mariage est rapporte dans le
Caducée et le Carquois. En 1790, François Barrois fit
pour ses affaires un voyage en Italie au cours duquel il
échangea avec son épouse, une délicieuse
correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en
évidence. Ils habitaient originairement rue des Malades (de
Paris), une maison avec grand' porte et quatre fenêtres à
coté de leur petit magasin. Ils s'installèrent ensuite
dans un très grand hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons,
situés au premier étage donnaient sur une terrasse et un
escalier qui descendait a un vaste parc. « François
Barrois avait des idées plutôt Voltairiennes». Son
buste se trouvait jadis chez M. Théodore Barrois-Demesmay. Les
archives Départementales conservent un plan de cette
propriété, dresse en 1820 par François Barrois
(Quarré-Reybourbon p. 79). Le Chemin de fer du Nord l'expropria
pour y établir sa gare, les propriétaires furent
indemnisés par des titres qui les firent les plus gros
actionnaires de la Compagnie après les Rothschild. Mais le
chagrin qu’Alexandrine Virnot en ressentit ne fut pas sans
hâter sa fin. Il jouissait en outre d'une très
grosse fortune en terre du chef de sa femme. Mme Delesalle-Dubus : Etat
des tableaux et objets d'art de sa propre succession ;
Henry-Louis Dubly: Le Caducée et le Carquois. Lille,
édition du Mercure de Flandre, » [1]
Lettres réunies d’Henry-Louis Dubly: Le Caducée et le Carquois. Lille, édition du Mercure de Flandre
« Et qui sont donc nos témoins ? Un individu ne
tombe pas du ciel tout d’un coup, il a été
longtemps préparé par une suite d’ancêtres
qui ont tissé, sur la trame de ses jours, sa véritable
personnalité. Il est l’anneau d’une chaine qui vient
du passé et qui se continue dans l’avenir.
Les Barrois et les Virnot sont deux anciennes familles de Flandre,
véritables tribus patriarcales où l’honneur est la
règle : la vertu que les anglais nomment « respectability
», mot intraduisible en français, s’y
perpétue sans aucune défaillance de
génération en génération. Leur
situation est bonne au moment où nous les prenons, mais il
faut beaucoup d’argent pour élever les enfants que la
Providence leur envoie avec une régularité que les
parents acceptent avec joie. Aussi verrons nous Francois Barrois
entreprendre un long et penible voyage par diligence, coche d’eau
et felouque pour augmenter sa situation en se créant des
débouches nouveaux dans son pays et aussi à
l’étranger.
Un industriel très éclairé nous disait
récemment en parlant de cette famille : ce qui a fait la fortune
de ses membres est de n’avoir jamais rien fait. »
Madame Charles Delesalle, née Berthe Dubus-Barrois, et ceci dit
avec son autorisation expresse a vendu 1 million des terrains qui
bordent aujourd’hui le nouveau boulevard de Lille à
Roubaix et qui provenaient du lotissement d’une ferme
achetée 15.000 frances en 1759. »
François-Joseph Barrois « est entreprenant, actif,
intelligent, curieux d’ art et d’histoire. Elle, une
flamande à l’esprit solide qui ne se perd pas dans
les nuées, au cœur tendre, au travail facile : la femme
forte de l’Evangile, telle qu’on peut se
l’imaginer très exactement d’après le texte
sacré.
Alexandrine Barrois-Virnot « fut, pour son mari, une de ces
compagnes bien aimées qui fécondent une œuvre.
L’amour n’engendre point que des victimes ou des complices,
il crée de sublimes associées.»
« La raison d’être de ces lettres et le départ
de ce négociant lillois pour un voyage d’affaires en
France et en Italie.
« Coiffé de son châpeau couvert en soie, la queue de
cheveux attachée d’un ruban ou prise dans une bourse, la
boucle de col en argent, paré d’un habit de velours de
coton doublé de satin, avec une culotte satinée turque et
chemise fine à dentelle, nous voyons très bien le sieur
Barrois s’acheminer avec son représentant vers Paris,
Reims, Lyon, Cannes pour gagner, de là, les Républiques
italiennes » : Turin, Milan, Venise, Bologne, Livourne, Rome et
Naples ; au retour à Rome, Bologne, Parme, Plaisance,
Gênes, Turin et Nice. « Les voyages n’étaient
pas commode à cette époque : il en fera
l’expérience. »
Au sujet de son représentant : « C’eût
été trop entreprendre que de faire, une première
année, le voyage d’Espagne et d’Italie. Nous sommes
donc convenus qu’après notre séparation à
Turin, il irait par voiturin à Coni, Nice, Oneille, Port-Maurice
; que de là, il s’embarquerait pour Livourne, verrait
Pise, Lucques ; Florence, qu’il remontrait par Arezzo, Perugia et
Foligno jusqu’à Lorette, qu’il suivrait par Ancone,
Simgaglio, Rimini, Ferrare, Ravenne, mantoue, Crémone,
Créma, Lodi, Milan et Côme, d’où suivant moi,
il pourrait voir la Suisse.Je n’ai pu te consulter sur ce 1°
projet et j’attendrai ton avis pour arrêter le second. Ce
premier projet pourra demander 3 mois. »
Cette longue séparation de six mois d’avec un époux
adoré lui coûte, mais si elle sait se faire une raison, le
soin de ses enfants et ses occupations dans sa maison de négoce
ne réussisent guère à la distraire, au fond. Elle
use d’un style qui porte bien sa date, ses finales sont
très XVIII° siècle et nous feraient sourire si
nous les sachions, sous la paille des mots, voir le grain des
sentiments.
« Parfois aussi, la poésie savait s’allier au sens
pratique. Une dame Barrois tenait à Lille la comptabilité
complète de ses ateliers. Un gentil oiseau aux couleurs vives et
au ramage cristallin lui tenait compagnie et virevoltait autour des
longues colonnes de chiffres ; un jour l’oiseau disparut ; on le
rechercha en vain. On finit par le trouver, baignant dans une tache de
sang entre deux feuillet d’un grand livre… trop
brusquement refermé. »
Extraits de lettres de François-Joseph Barrois
Le voici à Paris : « La fête de ce matin n’a
point réussi : la revue s’est commencée à
une heure au lieu de dix, comme on l’avait annoncé. Le
Ballon, qui devait partir à midi, n’est arrivé
qu’a deux heures. Il a fait de grands et longs efforts pour
s’élever, il n’a jamais pu quitter la terre, au
moins jusqu’à trois heures, que, las de l’attention,
nous sommes revenus. Nous n’avons pu diner qu’a 4 ½
heures, et c’est en attendant de sortir pour la fête du
soir, que je t’écris ces lignes. Je souhaite que cette
fête soit plus heureuses que celle du matin. Je vais demain
à l’Assemblée nationale ; on y doit traiter des
Garde-Nationales ; je dîne ensuite chez M. Dumoussay, et je te
marquerai demain soir si je partirai décidemment mardi pour
Reims, ou point. Il n’y aurait, comme tu le sais, que les
affaires qui pussent me retenir, et je ne les prévois pas.
»
« J’ai été ce matin à
l’Assemblée Nationale : on y a
décrété l’uniforme des Gardes-Bourgeoises,
il ne sera qu’un pour toute la France et il n’en pourra pas
être porté d’autre après le 14 juillet 1790 :
habit bleu, parement et revers écarlate avec passepoil blanc,
collet blanc avec passepoil écarlate, doublure blanche, boutons
jaunes portant : district de…, et écrit au revers du pan
de l’habit : Liberté et Constitution. Il avait
été proposé quelques amendements
économiques, comme une doublure écarlate qui est
moins salissante que la blanche, veste de couleur, au lieu de veste
blanche et de reculer le terme ( du port) des anciens habits. Mais cela
a été éloigné par la nuée des
élégants Députés qui assistaient à
la séance, sans égard à la position de la partie
beaucoup plus nombreuse des gardes moins aisés. Voilà
donc mon habit au rebut et bien d’autres aussi ! »
«
Paris , 14 juillet 1790, 8h du soir De retour de la
Confédeéation, je m’empresse, chère amie, de
te donner de mes nouvelles pour t’ôter tout sujet
d’inquiétude à cet égard. A cela près
de sept à huit ondées, dont quelques une ont duré
plus d’une demi heure et qui nous ont successivement
percés jusqu’aux os, et ce n’est pas trop dire, car
toutes les femmes étaient sans parapluie, et
c’était le très grand nombre, parce que la veille
il avait été défendu d’en porter,
étaient, non point comme si elles étaient tombées
dans l’eau, mais comme si on les y avait trainées :
à cela près ce petit inconvénient, dont je crains
bien qu’il y ait beaucoup de personnes
d’incommodées, la fête s’est passée
sans le moindre accident, et elle a été aussi magnifique
qu’elle a été touchante. Je ne t’en ferai
point le détail que tu trouveras dans les journaux :
j’ajouterai seulement que le mauvais temps ne nous a pas
empéché de nous divertir : en attendant
l’arrivée des Confédérés, nous avons
dansé en rond avec les Gardes-Parisienne et
étrangères non-députées ; mon habit
d’uniforme m’a valu tous les honneurs et les
agréments que j’ai recu ce jour, car mon billet pour
l’Amphithéâtre où se trouvait
l’Assemblée n’ayant pu me servir, parce qu’on
n’a pas voulu qu’il fut fait de ces distinctions de
personnes, qui sont encore des fruits de l’ancien régime,
j’eusse été réduit à me trouver sur
les derniers bancs, au lieu qu’avec mon habit national je me
trouvais au premier qui était conservé pour les seules
Gardes Nationales étrangères et, qu’après en
être sorti, j’avais l’agrément de pouvoir
reprendre la même place ou toute autre sur le même gradin :
j’étais placé en dessous de
l’Assemblée nationale et la famille Royale. »
«
Et j’ai joui de tout le spectacle de la cérémonie
aussi bien que personne. J’y suis allé à sept
heures du matin : tout était plein, et la
cérémonie a fini entre 6 et 7 heures du soir.
J’avais cinq petits pains dans ma poche, et, moyennant un
quartier (de pain) que j’en ai acheté, et la valeur
d’une livre de jambon, j’ai fait mon déjeuner et mon
dîner ; j’ai été plus embarrassé pour
la boisson ; on ne promenait dans le Champ de Mars que du vin fort
mauvais, j’en ai bu un verre et ne le trouvant pas à mon
gout, j’ai été boire dans des cafés voisins
une bouteille de bière et quelques verres de limonade. Nous
allons encore être tout en fêtes pendant quelques jours,
mais je ne finirai pas de te conter tout cela, il est temps de parler
d’autre chose. »
«
Du 18 juillet, 7h ½ d m. « On nous prépare
aujourd’hui de grande fêtes, je dis « On nous »
parce qu’à cela près du Serment de
Confédération, où nous n’avons
été invités que comme spectateurs, on n’a
aucunement distingué les volontaires étrangers des
Députés. Il y a revue générale au
Champ-de-Mars, où nous sommes tous invités à
prendre les armes, ensuite un aérostat ; l’après
midi des joutes et des divertissements sur l’eau ; le soir un feu
d’artifice sur le Pont-Neuf. Illuminations et danse aux
Champs-Elysées et à la Bastille, où il ne reste
aujourd’hui qu’une partie des soubassements : on a fait
aplanir le terrain, et on y a élevé une cabane de bois
ornée de feuillage,dans la même forme que l’ancienne
Bastille. Pour moi, j’irai danser à la Bastille, quand ce
ne serait que parce qu’il y a longtemps qu’on n’y a
pas dansé. Les Parisiens nous fêtent on ne saurait mieux,
ils sont tous de le plus grande honnêtete à notre
égard ; tout ce qu’il y a de curieux nous est ouvert, et
l’on en paye qu’autant qu’on le veut bien. Je
n’ai pu encore voir M. Scheppers ; je le ferai sans fautre
aujourd’hui. »
« Du 19,
à 7h1/2 Nous avons été hier soir pour voir la
joute, mais l’affluence de monde était si grande que nous
n’avons pu avancer ; nous avons été promener sur
les boulevards, et delà, nous sommes allés sur la
Bastille, qui était arrangée comme je te l’ai dit
et supérieurement illuminée. On y dansait en rond en y
chantant des couplets qui n’étaient pas à la
louange des aristocrates. Je m’y suis joint un instant, mais
m’étant bientôt aperçu que les Dames qui
s’y étaient mélées, n’étaient
pas de la plus haute vertu, je m’en suis retiré et nous
sommes revenus à la clarté des illuminations, ce qui fort
commun ici, car je crois que, depuis que j’y suis, voilà
le 4° jour qu’on en fait. Il était 10 ½ quand
nous somms rentrés, j’ai mangé un morceau, et
j’ai été me coucher. Nous avons appris que dans les
vains efforts que le ballon a fait pour s’élever, il
s’est renversé sur quinze personnes qu’il a
brulées et qu’on a du reconduire chez elles.
J’ignore si cette brûlure a été
considérable. Je crois qu’il ya ce soir, bal chez le Roi ;
j’irai vraisemblablement y faire un tour. Comme il faut que
j’aille chez M. Scheppers avant
l’Assemblée-Nationale, que je ne suis pas encore
coiffé, et que j’attend quelques visites ce matin, il faut
que je te quitte. Je ne t’oublierai pas pour cela, ton image est
dans mon cœur, elle fait tout mon plaisir dans les instants
où je peux être un peu à moi et je ne
t’oublie pas non plus dans le tumulte des fêtes. Adieu,
chère Amie. Fr. B »
« Ici le
libertinage est d’une impudence inconcevable, et tout tend
à la séduction, livres, estampes, tableaux, etc…
et l’homme est toujours homme, c'est-à-dire une
créature bien faible. Compte toujours sur tous les sentiments de
mon cœur ; avec la grâce de Dieu, ils ne te manqueront pas
de ma vie. Ton tendre et fidèle époux. »
«
J’ai employé la journée d’hier à voir,
le matin, la Bibliothèque du Roi et, l’après-midi,
le Garde-Meuble de la Couronne, les Champs-Elysées et les pompes
à feu qui donnent l’eau à tout Paris. Je compte
voir aujourd’hui MM. Féline, Lasseray et Dulmoussay :
Nackten verra lui seul les personnes avec lesquelles nous ne
sommes pas liés, pour me laisser le temps de voir encore
quelques petites choses. J’ai aussi une assemblée
aujourd’hui pour l’affaire de Clément Desprès
; et devant dîner dans un repas où les Gardes Bourgeoises
de ce district m’ont invité, cela fera à peu
près l’emploi de ma journée. Je compte toujours
partir le 20 pour Reims, quoique je n’aurai pas alors vu le quart
de ce qu’il y a d’important à voir à Paris,
mais je suis décidé à ne changer rien au plan de
ma route, à moins que par convenance d’affaires.
J’aurai donné ici huit jours uniquement à mes
plaisirs, et c’est bien assez. »
«
Il faut que je rectifie ce que je t’ai dit dans l’une de
mes dernières : le Roi ne s’est pas contenté
d’écrire son serment sur son genou, comme on l’avait
dit ; il s’est levé et l’a prononcé
d’une voix ferme et assurée ; mais l’ayant fait sur
son trône, comme je te l’ai dit, il a été
entendu de bien peu de personnes, ce qui a donné lieu à
ces propos ; On espère que cela n’aura pas d’autres
suites. »
A Reims avant
Chalons : « Nous avons dîner hier chez Monsieur Henriot, et
l’après midi, avec son fils, nous sommes allés voir
la cathédrale, St-Rémy, St-Nicaise, la Ste-Ampoule, le
Pilier-Branlant, etc, et les promenades qui sont fort belles.
"J’ai une
quarantaine de lettre pour l’Italie, tant de recommandation que
de crédit ; ainsi, au moyen de toutes celles que
celles-là vont me faire avoir, il est à croire
qu’il ne me manquera rien dans la route. M. Combe m’en a,
entre autres, donné une pour le Secrétaire
d’Ambassade à la cour de Turin pour qu’il me
présente à M. de Choiseul, et me procure d’autres
lettres pour les Ambassadeurs de France dans les autres cours de
l’Italie. Il prétend que c’est une précaution
nécessaire dans le moment présent. Si cela ne fait pas de
bien, cela ne fait pas de mal, mais je crois que je ne remettrai pas la
moitié de ces lettres, et tu sais, d’ailleurs que je
n’ai pas le caractère courtisan qu’il faut
auprès des Grands ! Je t’écrirai d’Avignon,
non pas après-demain soir, car j’arriverai tard, mais sans
faute mercredi matin ; je t’écrirai le lendemain
d’Aix, et le surlendemain de Marseille. »
J’ai peu
de temps pour répondre aux tendres expressions de ton amour,
parce que la veille du départ, il y a toujours cent choses
à faire ; je le ferai par ma prochaine, car après la joie
de recevoir ces sortes de témoignages de ta part, te les rendre
est, chère amie, le plus grand plaisir de Coco, depuis
qu’il t’a quittée. Je ne crois pas que je
t’aime davantage qu’à la maison, mais comme toi, je
ressens plus que jamais que je ne puis être heureux que par toi,
et ne le serai que de ton bonheur. Ton tendre et fidèle.
Avignon, 11
août 1790, 11 h.d.m. « Nous couchâmes fort mal
à Tournon : je fus dévoré de punaises et ne dormis
pas un quart d’heure. Le patron vint nous faire lever à 2
h. du matin ; nous nous embarquâmes à 3 heures. Je mis mon
oreiller sur le pont et je me couchais sous la voiture ; je sommeillais
comme cela deux à trois heures, mais en
m’éveillant, je m’aperçus que j’avais
froid ; je n’avais alors qu’une veste de nanquin et, sur
l’eau, les nuits sont toujours un peu froides ; mais les jours
sont cruellements chauds, il n’y a point de trou où
l’on ne se fourre, point d’incommodité que
l’on ne souffre pour trouver un peu d’ombre. Mais la
situation du bâteau changeant souvent, nous changeons aussi
très souvent de place. Le matin, le patron n’ayant pas eu
l’intention de plier son mât pour pouvoir passer sous la
corde d’un bac, le mât brisa net, mais il ne blessa
personne: à cela près, notre navigation a
été fort heureuse. Nous avons passé à
toutes voiles et comme un trait sous le fameux pont du Saint-Esprit ;
au grand silence qui régnait alors dans notre compagnie, il
était aisé de juger que nous éprouvions tous un
mouvement involontaire de crainte et de frayeur. Les cris de joie sont
partis à la fois de toutes les bouches, aussitôt que nous
eûmes passé l’arche. »
A Chamberi :
« J’ai vu M Mirabeau-Tonneau ! J’ai entendu la messe
de l’archevèque de Paris, dont on dit tout le bien
imaginable. On était fort inquiet à Chamberi sur le
courrier de France, qui devait être arrivé hier midi, et
qui n’est pas encore ici présent. On craint toujours des
évènements fâcheux. (…) Je suis parti
à 2 heures de Chamberi, et j’arrive à
l’instant ici. Je repartirai demain de bonne heure pour aller
coucher à Lyon, et pour ce qui en est de coucher à Lille,
ce sera, Dieu aidant, du 28 au 29. »
A Rome et au
Vatican : « J’ai été encore toute la
matinée dans l’admiration, je peux dire dans
l’enthousisame ; j’ai passé deux heures à St
Pierre pour la quatrième fois, et, pour la première fois,
j’ai vu le Vatican : le Museum de ce palais est ce qui m’a
le plus frappé, je ne pouvais m’en arracher. A la vie
près qui manque à ces statues, je crois qu’on peut
dire de plusieurs que l’art surpasse la nature. J’ai vu de
si belles choses de ce genre, que j’y ai pris un goût
singulier, je ne puis m’en rassasier. Ne crains pas, cependant,
que je sois tenté de faire des dépenses dans ce genre, je
sens que trop bien que cela est au dessus de nous ; mais étant
ici une fois dans ma vie, je vois avec plaisir ce qu’on ne peut
voir dans aucun endroit du monde. »
« Je vais
répondre légèrement- c'est-à-dire aux
choses où cela pourrait etre utile- à tes lettres.
J’aurais voulu recevoir la première en son temps ; avec
les nouvelles que tu m’y donnais des assignats, j’aurais pu
prendre plus tôt l’arrangement que nous avons
commencé à utiliser à Rome. Je crois que Thierry
(Charles Lethierry) a trop d’esprit pour renvoyer ses
ouvriers ; ce serait une sotise dont il ne tarderait pas se repentir,
et à raison de la perte d’un état, et à
raison des disgraces auxquelles ils s’exposerait. Il n’est
pas permis d’être aristocrate à ce point là.
Je suis charmé que Julie (Virnot) t’ait tenu compagnie et
je lui en témoignerai ma reconnaissance par quelque cadeau. Je
n’oublierai pas non plus les enfants de ma sœur : je
n’y aurais peut-être pas pensé sans toi, mais toi,
tu n’oublie rien de ce qui peut faire plaisir aux autres
(…) »
Extraits de lettres d’Alexandrine Barrois-Virnot
« Hier,
après avoir dîné chez M. de la Missart, nous sommes
allés faire un tour à Esquermes. Ta maman m’y a
paru très bien portante, et j’espère que son mal de
tête se dissipera avec l’air de la campagne. Si je la vois,
je lui ferai part de ce que tu me dis sur son compte. Je ferai de mon
mieux pour m’acquérir l’amitié de ma
sœur, afin de pouvoir lui procurer un peu d’agrément
et l’empécher de penser à autre chose.
J’espère que nous en viendrons à bout ; elle est
aussi fort embarassée à placer son argent et si elle
trouvait quelque partie de bien avantageuse, je crois qu’elle en
ferait l’acquisition, si cela ne montait pas trop haut.
C’est une
fête générale dans la ville, et
jusqu’à la plus petite compagnie, ils ont nommé six
députés pour aller souhaiter la bonne fête au Maire
( Louis Vanhoenacker-Decroix, 1° maire de Lille). Louis (Virnot)
était du nombre, et le maire les a engagé à
accepter une collation chez lui lundi l’après-dîner,
ce qu’ils ont accepté de bien bon cœur. Pour avoir
cette honneur là, Maman fait faire à Louis un habit
d’uniforme. ».
« Quand
il fait beau et que j’ai le temps, je vais voir ta maman et Madme
Butard à Esquermes; ou je vais faire un tour chez Papa. Le plus
souvent je reste les soirs ici, je m’amuse avec tante Julie et
les trois enfants. J’ai du faire un petit lit pour faire coucher
Charles, et je lui ai fait accroire que c’était un lit que
tu lui avait envoyé de Paris.(…) Encore hier, nous avons
été dîner à la Madeleine avec ta maman dans
sa voiture. »
« Maman (
Catherine Virnot-Lenglart), qui avait du monde à dîner
chez elle, m’avait engagée à y aller ; mais comme
c’était le tour d’aller à Esquermes,
j’y suis allée. J’en suis revenue à cinq
heures avec ma sœur pour voir l’arrivée des
députés qui revenaient de Paris et, en rentrant chez
nous, j’ai été fort étonnée d’
y trouver une vingtaine de personnes qui y étaient aussi venues
pour voir cette arrivée des députés ( rue de
Paris). C’était Mme de Canteleu (Brigode), la famille de
M. de la Missart, celle de M. Prévost, Papa, Thierry,
Carpentier, du Gavre, enfin toute la bande qui avait dîné
chez Papa. Ils sont monté dans les magasins pour mieux voir. Le
lendemain, Mme de la Missart m’a fait inviter à
dîner chez elle dimanche prochain, ce que j’ai
accepté.
«
J’ai appris hier soir que dimanche à midi il y a eu une
grande discussion au salon, au sujet des assignats. Papa
(Urbain-Dominique Virnot) s’est animé comme un coq (sic)
ainsi que bien d’autres, pour engager la Chambre de commerce
à écrire comtre les nouveaux assignats qu’on veut
encore mettre en circulation. Ils n’ont pas voulu le faire,
disant que cela regardait la municipalité, laquelle, de son
coté, a dit que c’était l’affaire de la
Chambre de Commerce. Enfin, pour terminer toute discussion on a
décidé d’ aller, sans être attendus, à
la Chambre de Commerce, pour forcer ces messieurs à
écrire à l’Assemblée-Nationale contre les
assignats. Cela a eu lieu hier matin. Papa, Thierry nombre de filtiers,
etc, y sont allés et on a été obligé de
faire ce qu’ils ont voulu. ».
« Julie
(Virnot) me tient toujours fidèle compagnie, parce que, comme je
te l’ai dit, depuis la mort de Petit, j’ai peur des
revenants, et je n’ose pas coucher seule dans ma chambre. Si tu
veux lui faire un cadeau, apporte lui un éventail ou un joli
ruban. D’ailleurs, je crois qu’elle a autant de plaisir
à être ici qu’aux Ursulines, et qu’elle se
satisfait en cela autant que moi . Ainsi, je ne vois pas la
nécessité de lui rien donner. Il me ferait plus de
plaisir, mon ami, que tu rapportes un petit cadeau aux enfants de ma
sœur. »
Du 4, 7 h du
matin, « Maman est venue m’interrompre à cet endroit
de ma lettre pour m’engager à dîner chez elle, parce
que Thierry et sa femme y soupaient. J’y ai été,
mon ami : Dominique a fait le singe de toutes les manières : je
m’y suis fort bien amusée. Tu manquais seul à la
fête ; toute la famille se trouvait rassemblée ; on a
beaucoup parlé de toi, et je regrettais bien de ne pas
t’avoir. Puis hier soir, au moment ou je comptais t’ecrire,
ta Maman est venue passer la soirée avec moi ; il paraît
qu’elle commence aussi à bien s’ennuyer de ton
absence ; comme moi, elle trouve que c’est fameusement long. Il
n’y a que patience à prendre…. »
«
Crois tu que ton absence est une liberté pour moi ? C’est,
je crois bien tout le contraire car si j’ai besoin d’aller
quelque part, ne faut il pas que j’aie l’obligation au
tiers et au quart pour m’y conduire ? Cela ne m’est
arrivé que deux fois- parce que je reste presque toujours ici.
C’était le jour où j’ai dîné
chez M. de la Missart, j’ai prié Pedro de m’y
accompagner pour ne pas courir les rues seules, étant
habillée ; et une autre fois pour aller à la Madeleine,
j’ai demandé Dominique. On m’a demandé
déjà deux fois d’aller faire des parties de bateau
avec M et Mme Thierry, Mme de la Missart, ces demoiselles Gennart, Mme
Derode, etc.. ; mais je n’ai jamais voulu accepter d’en
être : il me semble qu’une femme, en l’absence de son
mari doit être beaucoup plus réservée
qu’auparavant, et doit même s’abstenir des amusements
qu’elle prendrait si elle était avec lui ...tu me
gronderas peut être de penser comme cela ; mais parle de bonne
foi, je suis sûre que tu l’approuves. »
Les assignats perdent chaque semaine davantage : j’en ai 10.000
écus de gros je n’ai jamais pu me décider
à les négocier. On ne trouve à les faire
qu’à 8 ou 8 ¼ % de perte. Il est question
d’établir ici un bureau où on donnera aux
fabricants des bons de 6 fr, 3 fr et 30 sous, en échange
d’un assignat. On lui retiendrai ¼ pour les frais. De
cette manière on paierait les ouvriers en assignats et on
pourait se passer d’espèces. Le malheur est que ce projet
n’est adopté que par le comité des recherches, chez
Ravel et que jusqu'à présent personne n’y veut
prêter son nom.
L’aristocratie
fait ici des prosélites de jour en jour et on s’attend
à quelque révolution d’un instant à
l’autre. Cependant on est toujours très tranquille. Les
Chanoines, qui s’attendaient à une grande rumeur, le jour
où l’on a mis les scellés sur les portes du
chœur de St-Pierre, ont eu un
gra nd pied
de nez de voir que cela n’a pas fait la moindre sensation. Pour
s’en venger, ils disent que cela ne durera pas, et que si on les
empêche de chanter matines cet hiver, ils comptent bien le faire
aux Pâques prochaines. »
Adieu tendre ami-coco, reviens, je t’attends avec la plus vive impatience. » Virnot-Barrois
Les petits
assignatsperdent plus de 7 ½ et 7 3/4:; on parle beaucoup ici de
contre revolution : on a mis hier les scellés sur le chœur
de l’église St-Pierre, ainsi que sur tout ce qui
appartient au chapître : mais ces Messieurs disent tout haut
qu’avant six mois d’ici, ils subsisteront sur
l’ancien pied. On s’attend à avoir une misère
terrible cet hiver, et on remarque que les plus démocrates sont
devenus à présent les plus aristocrates. Adieu. »
« La
contre-révolution dont on parle ici peut n’être
qu’une chimère : c’est, de tous les malheurs qui
peuvent nous arriver celui que je craindrais le moins. Il parait
qu’il y a encore beaucoup de mécontents ; mais je crois
qu’il doit y en avoir partout. »
« Adieu,
tendre ami, mon papier se remplit : c’est la dernière fois
que je t’écrirai avant longtemps, je
l’espère. Samedi je te verrai : tu ne me reconnaitras plus
depuis si longtemps ! Je suis, je t’assure, bien charmée
que cela finisse, ne sachant pas vivre sans toi.. Adieu donc, bon ami,
ménage-toi, et, sans trop te presser, tu arriveras pour assister
à la fête de Sainte Catherine qu’on celèbre
dimanche, chez Papa, à ton honneur et gloire. Ta maman y sera,
mais ta sœur, à cause de sa première année
(de veuvage) veut rester chez elle. Thierry te désire, ainsi que
Pedro, Dominique, Papa, Maman, etc…etc, enfin tout le
monde. Coco, on te fera bien jaser, je t’assure. Du Gavre, qui
sait l’Italie (sic) prie pour avoir le plaisir de parler avec
toi. (…) Adieu donc, j’ai encore trente six choses
à te dire, je me reserve tout cela pour samedi, samedi sera le
jour heureux. Que cela ne tarde davantage, je t’en prie, je
t’aime, je t’adore, je ne vis et ne respire que pour toi.
Ta tendre et fidèle épouse. »
Lettres
rassemblées et commentées par Henry-Louis Dubly: Le
Caducée et le Carquois. Lille, édition du Mercure de
Flandre
Quelques figures dans la
descendance de
Marie Alexandrine Joseph
Virnot
Marie
Alexandrine Joseph Virnot, née le 14 septembre 1765,
Lille , décédée le 17 janvier 1845,
Lille, Nord (France) (79 ans). Mariée le 25 octobre 1785,
Lille , avec François-Joseph
Barrois, né le 22 mars 1759,
Lille , décédé le 19 décembre 1848,
Lille, Nord (France) (89 ans), maire de Lille, Député
du Nord, Président du Tribunal et de la Chambre de Commerce,
Enfants
Marguerite
Alexandrine Barrois, née le 8 juin 1788,
Lille, décédée le 16 juin 1865,
Lille (à l'âge de 77 ans).
Mariée le 15 juin 1807,
Lille (59, Nord), avec Charles
Joseph Delebecque, né le 3 novembre 1774,
Tourcoing , décédé le 13 mai 1810,
Gand (Belgique) (à l'âge de 35 ans).
Henri Barrois, né le 8 juin 1790,
Lille , décédé le 1er octobre 1870,
Lille (à l'âge de 80 ans).
Marié le 7 février 1820,
Lille , avec Adélaïde Le
Thierry, née le 18 juin 1802,
Lille , décédée en 1833 (à l'âge de 31 ans).
Marié le 11 juin 1840,
Lille , avec Félicie
Virnot, née le 9 novembre 1817,
Marconne (62), décédée le 14 juin 1886,
Lille (59) (à l'âge de 68 ans).
Théodore
Barrois, né le 29 septembre 1792,
Fives (59), décédé le 6 avril 1851,
Fives (59)(à l'âge de 58 ans), filateur de coton.
Marié le 24 novembre 1822,
Lille , avec Catherine
Henriette Demesmay, née en 1806, Lille , décédée le 22 juillet 1872,
Lille (à l'âge de 66 ans).
Julie Marie
Barrois, née le 27 octobre 1795,
Seclin , décédée le 20 janvier 1864
(à l'âge de 68 ans).
Mariée le 24 novembre 1816,
Lille (59, Nord), avec Adolphe
Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795,
Lille , décédé le 12 août 1863,
Lille (à l'âge de 67 ans).
Apolline Zoé
Barrois, née le 29 octobre 1795,
Seclin, décédée le 24 avril 1883,
Douai (à l'âge de 87 ans).
Mariée le 14 novembre 1835,
Lille, avec Amédée
Copineau, né le 16 janvier 1798,
Paris, décédé.
François
Alexandre Barrois, né le 23 février 1801,
Lille, décédé le 17 mars 1868,
Lille (à l'âge de 67 ans).
Marié le 16 janvier 1822,
Lille, avec Clotilde
Marie Virnot, née le 24 juillet 1801,
Lille, décédée le 17 mars 1868,
Lille (à l'âge de 66 ans).
Prudence
Delebecque, née le 10 avril 1808,
Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868,
Bailleul (59 ans). Mariée le 24 janvier 1827,
Lille , avec Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799,
Wazemmes, Nord, décédé le 1er novembre 1883,
Lille, Nord (84 ans),
Marie
Eléonore Catherine Delebecque, née le 24 juillet 1809,
Gand (Belgique), Saint Michel, décédée le 16 juillet 1847,
Templeuve (37 ans).
Mariée en 1832 avec Etienne Ubald
Demesmay, né en 1797, décédé le 21 janvier 1869,
Templeuve, Nord (72 ans), chimiste, fabricant de sucre
à Templeuve, membre de la Chambre de Commerce de Lille,
Henri Joseph
Barrois, né le 17 octobre 1833,
Lille , décédé le 20 juillet 1872,
Lille (38 ans).
Marié le 1er août 1859,
Lille , avec Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille , décédée en 1908 (69 ans),
Edouard Félix
Barrois, né le 20 août 1840,
Lille , décédé le 13 juin 1891,
Lille (50 ans). Marié le 2 septembre 1868,
Lille , avec Louise Marie
Valérie Sagnier, née le 6 octobre 1849,
Toulon (Var), décédée en 1932 (83 ans),
Théodore
Barrois, né le 14 mai 1825,
Lille (59), décédé le 19 octobre 1899,
Lille (59) (74 ans), filateur de coton à Fives.
Marié le 10 mai 1848,
Lille, avec Pétronille
Carpentier, née le 1er décembre 1828,
Lille (59), décédée le 10 juillet 1910,
Lille (59) (81 ans),
Gustave
Barrois, né le 10 août 1829,
Fives , décédé le 25 mars 1885,
Lille (55 ans), filateur de coton. Marié le 10 mai 1858,
Lille , avec Marie
Henriette Charvet, née le 22 août 1838,
Lille , décédée le 27 février 1916,
Dinard, Ille-et-Vilaine (77 ans),
Françoise
Agathe Copineau, née le 17 août 1836,
Lille, décédée le 18 janvier 1912
(75 ans). Mariée avec Alfred Dumas.
Mariée le 7 mai 1856,
Douai, avec Alfred Jean Baptiste
Dumont, né le 7 mars 1831,
décédé le 21 septembre 1859,
Douai (28 ans). Mariée le 1er septembre 1862,
Douai, avec Elzéar de
Négrier, né le 15 septembre 1828,
Périgueux, décédé le 24 juin 1889,
Paris (60 ans), général de brigade.
Cécile
Alexandrine Barrois, née le 15 octobre 1825,
Lille, décédée le 23 mai 1883
(57 ans). Mariée le 5 août 1851
avec Oscar Dubus,
né en 1818, Orchies 59, décédé le 14 mai 1871,
Lille (53 ans), bâtonnier de l'Ordre des Avocats,
4° génération
Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 18 mai 1881,
Lille , décédé le 30 décembre 1944,
Lille (63 ans), astronome. Marié le 28 décembre 1903,
Lille , avec Lucie Aimée
Marie Lefebvre,
Charles
Désiré Le Thierry d'Ennequin, né le 6 janvier 1860,
Lille , décédé le 14 juin 1929,
Paris (75) (69 ans), avocat, artiste statuaire, grand voyageur.
Georges
Morael, né le 15 avril 1861,
Cassel , décédé le 16 août 1927,
Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (66 ans), bâtonnier
de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque,
administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de
Wormhout.
Marié le 16 avril 1890,
Roubaix , avec Marguerite
Réquillart, née le 1er mai 1868,
Roubaix , décédée,
Gustave
Morael, né le 28 juin 1862,
Cassel , décédé le 14 mai 1948,
Grasse, Alpes Maritimes (France) (85 ans), courtier
maritime conseiller-général du Nord 1897.
Marié le 6 juillet 1895,
Lille , avec Anne Marie
Varé,
Auguste de
Mesmay, né le 16 décembre 1874,
Templeuve , décédé le 15 février 1949,
Dax (40, Landes) (74 ans), administrateur de sociétés.
Marié le 9 février 1902,
Lille , avec Léonie Ray,
Louis
Demesmay, né le 10 octobre 1876,
Templeuve , décédé le 5 janvier 1940,
Templeuve (63 ans), agriculteur à Huquin, courtier en
coton, sécrétaire du Conseil Général.
Jean Barrois, né le 30 novembre 1884,
Lille , décédé le 28 octobre 1967,
Lille (82 ans), médecin radiologue.
Marié le 21 juillet 1912,
Roubaix , avec Germaine
Prouvost, née le 29 mars 1893,
Roubaix , décédée le 13 octobre 1987,
Lille (94 ans),
Thérèse
Barrois, née le 27 février 1880,
Nice (Alpes-Maritimes). Mariée le 4 septembre 1900
avec Gaston Varé,
né en 1868, décédé le 10 mars 1944,
Tanger (Maroc) (76 ans), magistrat, juge d'instruction
à Chinon (Indre-et-Loire) 1897, administrateur de sociétés,
Pierre Dehau, né le 5 août 1870,
Bouvines , décédé le 21 octobre 1956
(86 ans), religieux dominicain.
Félicie
Valérie Dehau, née le 7 juillet 1871,
Bouvines , décédée en 1962, Paris (91 ans).
Mariée le 9 juin 1890,
Bouvines , avec Georges Louis
Prouvost, né le 14 juin 1866,
Roubaix , décédé le 6 août 1926,
Lille (60 ans),
Claire Dehau, née en 1872, décédée en 1932 (60 ans), en
religion (soeur de St Vincent de Paul).
Marie
Madeleine Dehau, née le 2 avril 1874,
Bouvines ,décédée le 11 juillet 1929,
Renescure (55 ans).
Mariée le 16 mai 1893,
Bouvines , avec André
Bonduelle, né le 7 novembre 1868,
Marquette-lez-Lille , décédé le 9 août 1946,
Renescure (77 ans),
Elisabeth
Dehau, née le 29 mars 1878,
Bouvines , décédée vers 19 juin 1968,
Bouvines (peut-être 90 ans). Mariée le 6 août 1901,
Bouvines , avec Henri
Philippe, né le 26 septembre 1875,
Lille , décédé le 12 juillet 1959,
Bouvines (83 ans), notaire à Cysoing,
Henriette
Dehau, née le 6 avril 1884,
Bouvines , décédée le 25 juillet 1953
(69 ans). Mariée le 19 avril 1903,
Bouvines , avec Louis
Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879,
Cambrai , décédé le 29 décembre 1943
(64 ans), avocat, Batonnier,
Jean Dehau, né le 5 février 1888,
Bouvines , décédé le 5 août 1959,
Paris (71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912
avec Thérèse
Davaine, née le 22 janvier 1891,
Saint-Amand-les-Eaux , décédée en 1965 (74 ans),
Michel
Barrois, né le 27 février 1895,
Lille , décédé le 3 janvier 1975,
Lille (79 ans), ingénieur civil des Ponts &
Chaussées. Marié le 24 septembre 1921,
basilique Notre-Dame du Saint Cordon, Valenciennes , avec Geneviève
Marie Antoinette Vasseur, née en 1900, Valenciennes ,
décédée le 29 novembre 1930,
Lille (30 ans),
Marcel
Barrois, né le 30 mai 1900,
Lille , exécuté le 2 mai 1944,
Dachau (Bavière, Allemagne), inhumé, Lille (43 ans),
industriel, président du Centre d'Entraide des Prisonniers
de Guerre au Ministère du Travail, président des Anciens
Combattants de
l'Allier, membre de l'Organisation de Résistance de
l'Armée (filleule: Valentine
Vasseur 1934-).
Marié le 8 août 1925,
basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon, Valenciennes , avec Hélène
Vasseur, née le 2 janvier 1904,
Valenciennes , décédée le 8 décembre 2000,
Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice,
Marie Paule
Barrois, née le 21 mai 1890,
Lille , décédée le 27 avril 1988,
Lambersart (97 ans).
Mariée le 21 octobre 1911,
Lambersart , avec Guy Fauchille,
né le 20 juillet 1885,
Lille , décédé le 28 septembre 1971,
Lambersart (86 ans), filateur de coton,
Jean
Villedieu, comte de
Torcy, né le 4 mars 1900,
Beaune (21, Côte-d'Or), décédé le 13 novembre 1999,
Versailles, (78, Yvelines) (99 ans), capitaine de
frégate,
Jacqueline
Durosoy. Mariée avec André Gilbert
de Vautibault, né le 10 septembre 1899,
L'Ile-Bouchard, 37, décédé le 10 mars 1991
(91 ans),
Maurice
Barrois, né le 2 avril 1878,
Fives (59), décédé.
Marié le 15 février 1910,
Fixecourt (80), avec Thérèse Sint,
née le 14 août 1883,
Fixecourt (80), décédée le 24 janvier 1967,
Rouen (76) (83 ans) (onze enfants),
Marie Thérèse
Boutemy, née le 31 janvier 1888,
Lille , décédée le 21 octobre 1978,
Paris, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (90 ans). Mariée le 30 janvier 1908,
Lille , avec Charles
Delesalle, né le 16 avril 1886,
Lille , décédé le 26 avril 1973,
Paris, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (87 ans), filateur
de coton, député du Nord, sénateur du Pas-de-Calais, secrétaire d'Etat au
Ministère de l'Air (sans postérité).
Germaine
Wallaert, née le 9 mai 1885,
Lille , décédée le 22 mai 1955,
Paris (70 ans). Mariée le 22 novembre 1904,
Lille , avec Maurice
Decroix, né le 13 janvier 1878,
Lille , décédé le 15 juillet 1936,
Paris (58 ans), artiste peintre et dessinateur de
l'École Française, sociétaire du Salon des Artistes Français,
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862,
Lille , décédé le 28 janvier 1944,
Lille (82 ans). Marié le 25 juillet 1889
avec Marie Bocquet,
née le 26 août 1867,
Lille , décédée le 2 septembre 1903,
Mons-en-Baroeul (36 ans), Marié avec Berthe
Cailliau, née le 1er décembre 1872,
Tournai (Hainaut, Belgique), décédée,
Albert
Dominique Virnot, né le 17 octobre 1864,
Lille , décédé le 18 octobre 1910,
Paris (75) (46 ans).
Marié le 12 novembre 1890,
Paris (75), avec Thérèse
Tourangin, née le 12 novembre 1870,
Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920,
Mons-en-Baroeul (49 ans),
Urbain Daniel
Virnot, né le 25 juillet 1869,
Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951,
Lille (82 ans).
Marié le 4 mai 1895,
Lille , avec Marguerite
Ovigneur, née le 9 juillet 1873,
Lille , décédée le 22 mars 1933,
Lille (59 ans),
Thérèse Marie
Henriette Mathon, née le 25 avril 1886,
Roubaix (59, Nord, décédée le 22 août 1959,
Nice (06, Alpes-Maritimes) (73 ans). Mariée le 11 juillet 1911,
Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Alexandre
Louis Julien Marius Benazet, né le 8 juin 1870,
Saint-Girons (Ariège), docteur es lettres, directeur de
la Santé Publique, maire de Viroflay,
Marie Amélie
Delesalle, née le 13 novembre 1884,
Lille , décédée le 20 mai 1977,
Verlinghem (92 ans).
Mariée en 1903 avec Alfred
Thiriez, né le 9 octobre 1871,
Lille , décédé le 29 janvier 1962,
Paris (90 ans), industriel,
Charles
Delesalle, né le 16 avril 1886,
Lille , décédé le 26 avril 1973,
Paris, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (87 ans), filateur
de coton, député du Nord, sénateur du Pas-de-Calais, secrétaire d'Etat au
Ministère de l'Air.
Marié le 30 janvier 1908,
Lille , avec Marie Thérèse
Boutemy, née le 31 janvier 1888,
Lille , décédée le 21 octobre 1978,
Paris, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (90 ans) (sans postérité).
5° génération
Jacques
Martin, né le 22 août 1898,
Lille , décédé le 27 janvier 1941,
Paris (42 ans), docteur en droit, manufacturier.
Marié le 10 février 1926,
Lille , avec Françoise
Boutry,
Alix
Marguerite Morael, née le 13 juin 1891,
Dunkerque , décédée, artiste Peintre.
Georges
Morael, né le 4 avril 1895,
Dunkerque , tué le 20 juin 1916,
Verdun (Meuse), inhumé, mort pour la France (21 ans), 2ème canonnier au 28ème
Régiment d'Artillerie - 6ème batterie.
Charles-Marie
Barrois, né le 26 octobre 1913,
décédé. Marié avec Sabine Doré.
Marié avec Brigitte
Barrois, née en 1915, décédée le 24 juillet 2011,
Fontaine-les-Grès (Aube), inhumée le 2 août 2011,
cimetière de Fontaine-les-Grès (Aube) (96 ans).
Marthe Prouvost, née le 15 janvier 1892,
Roubaix , décédée le 17 juin 1967,
Paris (75 ans). Mariée le 31 juillet 1912,
Lille , avec Joseph Lotthé,
licencié en droit.
Georges
Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à
Paris. Marié le 26 septembre 1919,
Lille , avec Marthe Virnot,
née le 11 mars 1896,
Lille , décédée en 1985 (89 ans).
Jacques
Prouvost, né en 1902, décédé. Marié le 17 juillet 1928
avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Jeanne
Prouvost, née en 1904, religieuse.
André
Bonduelle, né le 20 avril 1901,
Marquette-lez-Lille , décédé le 15 janvier 1980
(78 ans), en religion -Dominicain.
Félix
Bonduelle, né en 1906, décédé, en
religion - Dominicain.
Claire
Bonduelle, née le 28 avril 1909,
Renescure ,décédée le 7 juin 1937
(28 ans), religieuse dominicaine.
Bernadette
Bonduelle, née le 20 août 1914,
Renescure,, décédée le 21 décembre 2011,
Dax (40) (97 ans), religieuse dominicaine.
Paul Jeanson, né le 2 novembre 1899,
Armentières , décédé le 20 mars 1931,
Étampes (Essonne) (31 ans), administrateur de sociétés
(filleul: Michel
Jeanson 1923-2001). Marié le 11 juillet 1923,
Paris (75), avec Marguerite
Join-Lambert, née le 2 février 1906,
Paris (75), décédée le 2 décembre 1932
(26 ans).
Félix Jeanson, né le 3 mars 1909,
Pérenchies , décédé en 1990 (81 ans), maire de
Labosse (Oise). Marié le 20 décembre 1932,
Paris (75), avec Monique
Jeanson, née le 10 août 1913,
Lille (59).
Joseph
Philippe, né le 15 juin 1902,
décédé en 2000 (98 ans). Marié en 1931 avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Marie
Philippe, née le 26 octobre 1903,
décédée en 1999 (96 ans), religieuse dominicaine à
l'Abbaye de Wisques.
Jean Philippe, né le 18 mars 1905,
Cysoing , décédé le 4 février 1993,
Trosly-Breuil (60) (87 ans), prêtre, religieux
dominicain, co-fondateur de l'Arche avec Jean Vanier.
Cécile
Philippe, née le 6 août 1906,
décédé le 25 mai 1986,
Langéac (43) (79 ans), religieuse dominicaine.
Elisabeth
Philippe, née le 23 avril 1908,
religieuse bénédictine à l'Abbaye de Wisques.
Evrard
Philippe, né le 1er août 1911,
décédé le 24 novembre 1940,
Osseja (29 ans), religieux.
Henri
Philippe, né le 8 septembre 1912,
Cysoing , décédé le 26 août 2006,
Prieuré Saint Joseph, Saint-Jodard (Loire) (93 ans), prêtre,
dominicain, professeur de philosophie, fondateur de la communauté Saint-Jean en
1975.
Henriette
Philippe, née le 26 janvier 1915,
religieuse bénédictine.
Louise
Rollinde de Beaumont, née
en 1908, décédée le 9 mars 2011,
inhumée le 12 mars 2011,
cimetière de La Trinité-sur-Mer (56) (103 ans). Mariée le 3 avril 1929
avec Roger Denis
du Péage, né le 19 mai 1905.
Joseph
Rollinde de Beaumont, décédé le 15 décembre 1980,
artiste peintre.
Marié avec Odette
Jeanson, née le 1er août 1924,
Serquigny (27).
Françoise
Barrois, née le 7 avril 1926,
Lille . Mariée le 15 septembre 1946,
Mons-en-Baroeul , avec François
Giard, né le 1er mars 1914,
Saint-André-lez-Lille , décédé le 30 mai 1995,
Lille (81 ans), archiviste paléographe, bibliophile,
directeur de la Librairie Giard à Lille.
Geneviève
Barrois, née le 23 juillet 1927,
Lille , religieuse des Dames de la Sagesse.
Janine
Barrois, née le 10 novembre 1929,
Lille . Mariée le 2 mai 1962,
Marcq-en-Baroeul , avec Pierre Vassel,
né le 13 mars 1923,
Amiens (Somme), directeur de la Compagnie Française de
Radiologie.
Monique
Barrois, née le 10 juillet 1926,
Lille , religieuse de la Congrégation des Petites
Soeurs des Pauvres.
Dorothée
Barrois, née le 2 août 1927,
Lille , décédée en février 2011 (83 ans) (filleul: Stéphane
Derome 1964-). Mariée avec Jean Deruelle,
né vers 1925, décédé en 2001
(peut-être 76 ans), ingénieur polytechnicien, directeur
aux Charbonnages de France.
Christine
Barrois, née
Lille . Mariée avec François
Magerand, Fontainebleau (Seine-et-Marne), docteur en médecine,
colonel.
Bruno Barrois, né le 6 mars 1936,
Lille , tué le 23 octobre 1966,
Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30
ans), ingénieur des Arts & Manufactures, ingénieur
chez
Schlumberger.
Guy Fauchille, Marié,
Tourcoing, avec Rosane Binet,
Dominique
Fauchille, né le 29 décembre 1924,
Lambersart , décédé, inhumé le 12 août 1990,
Amiens (Somme) (peut-être 65 ans), industriel.
Marié Lille , avec Marthe
Dujardin, inhumé le 24 janvier 2009,
Santes (86 ans), président de Chambre à la Cour d'Appel
de Paris. Marié
Lille , avec Thérèse
Dumont,
François
Barrois, juge à la Cour d'Appel de
Douai. Marié avec Nicole Danjou.
Roland
Asselin de Williencourt, décédé le 8 janvier 2008,
inhumé le 12 janvier 2008,
Brest (Finistère) , capitaine de vaisseau (h.).
Marié avec Jacqueline
Montagner.
Jacques
Villedieu, comte de
Torcy, né le 9 avril 1922,
Toulon (Var), décédé le 9 octobre 2000,
Champcueil (91, Essonne) (78 ans), directeur des ressources humaines. Marié
Paris (75) - 7ème arrondissement, avec Marie Arnoux
de Maison Rouge, née le 28 juillet 1931,
Lunéville (54), décédée le 6 décembre 1993,
Paris 17è, inhumée en décembre 1993, Chaptuzat (Puy-de-Dôme) (62 ans)
(mariage religieux célébré le 12.07.1952 à la chapelle de l'École Militaire
à Paris - 75, 7ème arrondissement).
Hubert Villedieu
de Torcy, né le 29 juin 1926,
Nogent-sur-Marne (94), contre-amiral. Marié le 11 août 1951
avec Anne Bertrand,
Marie-Cécile
Villedieu de Torcy, née le 22 novembre 1932,
Toulon, 83. Mariée le 19 février 1955
avec Philippe
Beaussant, né le 6 mai 1930,
Caudéran (Gironde), écrivain, enseignant, musicologue,
critique d'art.
Brigitte
Barrois, née en 1915, décédée le 24 juillet 2011,
Fontaine-les-Grès (Aube), inhumée le 2 août 2011,
cimetière de Fontaine-les-Grès (Aube) (96 ans). Mariée avec Charles-Marie
Barrois, né le 26 octobre 1913,
décédé.
Béatrix
Goblet, née le 14 décembre 1904,
Tournai (Belgique), décédée le 19 décembre 1993,
inhumée, Verrier-du-Lac (89 ans).
Mariée en avril 1932 avec Henri Bigot
de La Touanne, né le 23 janvier 1901,
château d'Ecreux, Fleury la Montagne (71), décédé le 14 avril 1974,
inhumé, Verrier-du-Lac (73 ans).
Fanny Barrois, née le 4 juillet 1913,
Marquillies , décédée le 24 juillet 2006,
Grasse (Alpes-Maritimes), inhumée le 28 juillet 2006,
Bormes-les-Mimosas (Var) (93 ans). Mariée le 8 janvier 1934,
Wavrin , avec Michel
Détroyat, né le 28 octobre 1905,
Paris, décédé le 5 octobre 1956,
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), inhumé, Saint-Pierre
d’Irube, 64 (50 ans), aviateur, pilote d'essai, virtuose de
voltige aérienne,
champion de courses de vitesse. Mariée le 15 juin 1957,
Bormes les Mimosas (83, Var), avec Hubert
Schlienger, né le 11 août 1906,
Grasse (Alpes-Maritimes).
Jacqueline
Barrois, née le 17 octobre 1914,
Wizernes (62). Mariée le 20 juin 1936
avec Antoine Sala,
né le 8 octobre 1897,
Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 28 juin 1973,
Paris (Seine) (75 ans), amiral, membre de de l'Académie
de marine.
Thérèse
Wallaert. Mariée avec Maurice
Devilder, né le 31 mai 1908,
Lille , décédé le 4 décembre 1961,
Marcq-en-Baroeul (53 ans), industriel cotonnier.
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896,
Lille , décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919,
Lille , avec Georges
Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à
Paris.
Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899,
Mons-en-Baroeul , décédée le 30 août 1974,
Santes , inhumée, Santes (75 ans). Mariée le 22 janvier 1922,
Lille , avec Alexandre
Bernard, né le 16 janvier 1897,
Santes , décédé le 26 janvier 1970,
Santes , inhumé, Santes (73 ans), industriel sucrier
(parrain: Charles
Vincent Verley 1860 ).
Marie-Thérèse
Virnot, Supérieure des Sacré-Coeur de France, née en 1905.
André Virnot, né en 1907.
Jean
Dominique Virnot, né le 13 mai 1892,
Mons-en-Baroeul , décédé le 28 février 1971,
Le Havre (76, Seine-Maritime) (78 ans). Marié le 3 mai 1923,
Le Havre (76, Seine-Maritime), avec Marthe
Augustin-Normand, née le 14 novembre 1904,
décédée le 9 septembre 1973,
Sainte-Adresse (76, Seine-Maritime) (68 ans).
Anne-Marie Annette
Thiriez, née en 1904, décédée en 1998 (94 ans).
Mariée avec Liévin Danel,
né en 1903, décédé en 1970 (67 ans).
Germaine
Thiriez, née en 1905, décédée en 1979 (74 ans).
Mariée avec Albert Six,
né en décembre 1901, décédé en 1987 (86 ans).
Marie-Amélie Miquette
Thiriez,
née en 1912, décédée en 1997 (85
ans), Soeur Dominique de La Croix, religieuse dominicaine.
Elisabeth Betsy
Thiriez, née en 1914, décédée le 14 avril 2008,
inhumée le 19 avril 2008,
Groffliers (Pas-de-Calais) (94 ans). Mariée avec Gustave
Rombaut, né en 1912, décédé en juillet 1983,
inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (71 ans), conseiller
municipal, maire ajoint de Lille.
François
Xavier Thiriez, né le 8 septembre 1917,
Montluçon (Allier), décédé en 1996, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (79
ans), industriel textile, président et administrateur
de sociétés. Marié le 14 novembre 1939
avec Nicole Verley,
née en 1919, décédée en 1997, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (78
ans).
Colette
Thiriez, née le 16 janvier 1920,
Lille . Mariée avec Marcel
Desurmont, né le 21 avril 1920,
Tourcoing , décédé en 1990 (70 ans), industriel.
Mariée avec Eugène
Lehembre, né en 1911, décédé en 2000 (89 ans), docteur
en médecine.
Philippe
Thiriez, né en 1925, prêtre,
religieux de l'Ordre Missionaire des Pères Blancs.
° Pierre-Urbain VIRNOT
dit Pedro, conseiller
municipal de Lille, banquier a Paris, membre de la chambre de commerce de Lille
; un revers de fortune mirent sa famille dans une délicate situation.
époux de Rosalie DE RAISMES (1791 -1820), fille de Jean
Baptiste, lieutenant général d'Aire, issue des veneurs héréditaires du Hainaut
du Xl° siècle ;
Leur fille Rosalie Virnot qui épousa Henri
Barrois recevait dans son hôtel du 84, rue de Tournai, tous les quinze jours,
la nombreuse famille Barrois-Lethierry- Virnot.
Quelques
extraits de lettres envoyées Amsterdam ou de Londres :
Château de
Ménars
Emilie Pellapra
Louis XVIII à l'hôtel d'Avelin
Blason Louis de Brigode
Procédure maréchal Ney
Charles Lenglart et ses deux sœurs Virnot et Virnot de Lamissart
avaient une sœur, Marie-Reine Lenglart, qui épousa Jean Chrysostome de Brigode : ses neveux, fils
de son frère, furent Louis, maire de Lille (la gravure avec
la visite de Louis XVIII) et Romain, baron de Brigode, qui épousa Célestine de
La Tour Maubourg (cousine germaine du tableau de Winterhalter).
Louis-Marie de
Brigode-Kemlandt 1776-1827, Maire Lille, Chambellan Empereur. né 24/10/1776, bapt.St
Etienne Lille, frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire
1775-1854 et Pierre-François de Brigode-Kemlandt 1773-1849. Jean Chrysostome de
Brigode de Canteleu, comte, échevin, épx
Marie-Reine, sœur Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, de
Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart. Apprenti
à la Loge des Amis Réunis en 1800, il commença sa carrière politique en
1801, par les fonctions de conseiller-général du département du Nord.
Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII,
et, ensuite, chambellan de l'Empereur. En 1804,
pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des
commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de
l'accompagner à
Paris. Il fut de service, auprès du saint-père, pendant
son séjour.
Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit
également le
voyage de retour à Rome.Chevalier d'empire en janvier 1809,
Comte sous majorat en août de la même année. De 1811 à 1812,
il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des
écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service
de campagne.Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans
abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui
avaient été confiées. le Comte De Brigode était, également le
commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809. En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient dèjà sur les murs de la ville : De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. Le 22 mars,
Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du
Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. Le lendemain,
le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de
Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain.
indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient
marqué sa carrière. Élevé à la pairie le 17
août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la
chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté
contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.Dans le
procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de
Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de
Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en
s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du
Roi.
Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait,
également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Arbantès).Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra.
Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même
fille d’un
libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier
devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie
Pellapra laissait
entendre qu’elle était la fille naturelle de
Napoléon Ier. Ce dernier
aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une
étape à Lyon.Il succombe d'une atteinte d'apoplexie le 22
septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
3° Charles-Joseph, ne le 31 juillet 1769, de cédé le 7 Mai 1778
née a Lille, paroisse St Etienne, le 17 Novembre 1770, de
Urbain-Dominique, ancien syndic de
Seigneur d’'ENNEQUIN et de Riencourt,
écuyer,
Chevalier de l'ordre impérial de
député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier
de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a
l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux,
Conseiller Municipal de
membre de
Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice,
puis de l'église St-André de Lille
Un des plus fermes soutients des Ecoles des Frères de
naquit a Lille le 26 Mars 1766, et fut baptisé, paroisse Saint
Maurice, le même jour Le « parrein » fut Me Nicolas-Charles-Turpin, avocat,
cousin maternel;
Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié
par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)
En vertu du second partage il reçut le fief d'Ennequin Monnoyer
estime I7.0OO florins, une maison située au coin des rues Royale et Française,
une seconde maison située au coin des rues Royale et française E. 550, une
maison rue Royale E 551, des maisons rue Notre-Dame, de l' Abiette, des Terres
a Fives et Mons-en-Barœul, Lomme, Tourcoing, etc.
La maison de la rue Esquermoise étant échue a sa soeur, Charles Ie
Thierry d'Ennequin alIa habiter l’hôtel de la rue à Fiens, où son oncle Gabriel
était décédé.
Le mariage de Charles-Marie et Catherine-Charlotte eut lieu
dans la chapelle de Notre-Dame de Lorette située rue Esquermoise,
contre l'ancienne Eglise St-Etienne.
le 30 Avril 1789 (une des plus tristes journées de l'histoire de
Lille : Des troubles avant-coureurs de
Les témoins furent Charles-Louis Virnot de Lamissart, oncle de la
contractante ; Pierre-Urbain Virnot, son frère; Messire Jérôme Formigier de
Beaupuy, beau-frère au contractant, Garde du corps du Roy, et Messire
Jean-Baptiste-François Quecq, chevalier, Sgr de
Le contrat fut passe le 27
dudit mois par devant Me Couvreur, avocat et notaire a Lille : En outre
des parents et témoins, étaient présents: Dame Marie-Aldegonde-Joseph Le
Thierry, épouse de Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, Garde du Corps du Roi;
Dame Henriette-Thérèse-Joseph Gennard; Messire Jean-Gabriel-Joseph Quecq,
chevalier, Sgr de Sévelingue, trésorier de France; Messire
François-Emmanuel-Désiré Quecq, chevalier, Sgr d'Henriprêt, trésorier de France
et garde-scel; Messire Jean-Pierre Lachau de Logueyssie, Garde du corps du Roy,
d'une part; et Pierre-Urbain Virnot, Dominique-François Virnot,
Alexandrine-Joseph Virnot et François-Joseph Barrois son époux, Julie-Marie et
Louise-Pélagie Virnot ; M. Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart, trésorier de
la ville de Lille et Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, son épouse;
Charles-Joseph-Marie Lenglart du Magistrat de Lille, et Marie-Anne Van Huffel
son épouse; Dame Marie-Blanche- Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome
de Brigode, Sgr de Canteleu ; Charles-Henri de Savary, Sgr du Gavre, Conseiller
à
Le futur déclarait apporter en son mariage: 1 le fief et seigneurie
d'Ennequin-Monnoyé; 2 le fief et seigneurie de Riencourt; 30 le fief et
seigneurie d'Ennequin-Noisel :
En considération de sa qualité d'héritier male, ces seigneuries lui
avaient été attribuées dans sa part des biens paternels, mais dans l'article 14
du contrat de mariage, il était stipulé une parfaite égalité entre tous les
enfants et petits-enfants à naitre, dans toutes les successions mobilières,
immobilières et féodales, sans aucune différence de sexe, ni d'âge, et autres
avantages coutumiers.
Parmi les autres apports figuraient trois maisons.rue Royale, trois
rue a Fiens, d'autres encore rues du Lombard, Notre-Dame, de l'Abbiette, des
Fosses, et des terres a. Mons-en-Baroeul, a. Neuville-en-Ferrain, à
Sailly-lez-Lannoy, a Lomme, etc.
Le 26 Juin, il faisait l'aveu et le dénombrement du premier de ces
fiefs. « Reçu pour l'examen, confrontation et expédition du Récépissé du
Dénombrement du fief et Seigneurie de
Dans les listes imprimées de
il figure encore sous le nom de Lethierry d'Ennequin, mais
désormais, il ne quittera plus celui de Lethierry-Virnot, et son titre d'écuyer
ne reparaitra plus que dans 1'acte de
son décès.
Charles s' était déterminé a reprendre la filterie de son oncle
Gabriel. Le 13 Septembre
On connait l’énergique refus oppose a la sommation par Albert de
Saxe-Teschen, fils d'Auguste III, roi de Pologne, né à Dresde en 1738, époux de
Marie-Christine, Archiduchesse d’Autriche, Gouvernante des Pays-Bas. Il fut le
créateur du château de Laeken, près Bruxelles, de rendre la ville et
. En dix jours furent tires
plus de quarante mille coups de canon dont six mille contre les habitants et
leurs demeures DERODE : Histoire de Lille, III page 137.
La flèche de St-Sauveur fut
abattue, L’église saint Etienne s'embrasa et périt tout entière,
Sa générosité était extrême (En l'an X, Charles Lethierry racheta
une pièce de terre qui avoisinait sa campagne et faisait partie des biens de la
famille Van der Cruysse, adjuges au citoyen Nauwelaerts pour une somme
insignifiante. Des que les représentants de la famille dépossédée revinrent
d'émigration, Charles leur fit savoir qu'il tenait a leur disposition soit la
terre, contre restitution de son prix d'achat, soit la différence entre ce prix
et sa valeur réelle. L'offre fut agréée avec gratitude, et acte fut dresse
d'une transaction, que M. Lethierry-Virnot avait jugée nécessaire pour
légitimer son droit de propriété.)
, elle égalait la vaillante énergie de son caractère: II s'était
rendu a Paris afin de conjurer son beau-frère, Garde du Corps du Roi, de ne
point quitter
Aussi, après le lamentable régime du Directoire, ce dut être avec
soulagement qu'il accueillit l'Empire; en 1807, il est Conseiller Municipal. Un
portrait datant a peu près de cette époque nous montre un homme jeune encore,
aux lèvres épaisses, la chevelure brune retombant sur le front, aux yeux voiles
de lourdes paupières; il est en gilet blanc avec une grosse cravate blanche,
tandis q u' un. portrait ovale représente sa jeune femme de trois-quarts, les
traits fins, la chevelure relevée en arrière, vêtue d'une robe de soie noire
largement décolletée en carre.
Sous
La filterie dont Charles avait réussi a maintenir la prospérité
était assez importante pour mériter l'attention de Charles X, lors de son
voyage dans les départements du Nord ( L'occupation du pays par les armées
coalisées rendait presque impossible en 1815, les communications entre Ie
département du Nord et l'intérieur, de nombreuses industries avaient du cesser
leur production faute d'argent et de débouchés: confiante en la loyauté de
Charles Lethierry, la maison de banque Charvet-Decroix lui avait procuré tous
les fonds nécessaires pour fournir du travail à ses ouvriers, et traverser
victorieusement une crise des plus graves).
Accompagné du Duc de Polignac, son premier écuyer, le Roi se rendit
le 7 Septembre 1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita divers métiers en
activité pour préparer, filer et retordre un lin destine aux plus fines
dentelles. Apres s'être informé du nombre des filteries lilloises et du chiffre
de leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le Monarque
voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison, et de ce qui était
particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il ne désirait rien tant
que la continuité du régime actuel, Charles X lui frappa amicalement sur l'épaule en lui adressant les
paroles les plus aimables et les plus flatteuses ; Le roi partit après
avoir donne des gratifications considérables aux ouvriers, laissant dans tous
les coeurs des sentiments d'amour et de reconnaissance. RICHARD: Relation du
séjour du Roi a Lille. Reboux-Leroy, 1828.
. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire
et d'être aime. A la suite de cette visite, M. de Villèle fit remettre la croix
de
Dans ses mémoires, M. Félix CUVELIER rapporte qu'outre un titre
nobiliaire, transmissible d'ainé en ainée, a condition d'établir un majorat. «
Charles Lethierry déclina la proposition; il ne songeait pas à revenir en
arrière, a enfreindre les dispositions de son contrat de mariage (art. 14), et
ne voulait pas créer d'inégalité entre ses enfants dont la plupart étaient déjà
maries ».
Conseiller Municipal de
Cette époque de 1820 à 1840 qui fut la plus brillante de la
carrière de Charles Lethierry, fut aussi celle de l'apogée de sa famille. Son
fils Urbain était membre du Conseil d'Arrondissement et de
Lieu de séjour à Paris
Plaque, en bas à droite, dans le cœur de la chapelle de l’hospice
Comtesse à Lille.
Peu
après la visite royale, Charles Lethierry laissa a son fils
Lucien, la filterie (La multiplication a Lille des filatures devait en
1863
mettre fin a cette ancienne industrie locale.), avec la jouissance de
l'hôtel
de la rue a Fiens, et alla résider dans celui de la rue Royale
(N° 116) qui lui était échu au partage de I810.
Le 116 rue Royale ( maison à droite) google Map.
patriarcale (Le foyer de Charles Lethierry était celui de ses
quatre fils célibataires, Alix, Léon, Louis et Edouard ; d'Urbain, l'ainé, qui
veuf deux fois vint avec ses trois enfants se réunir à son père ; de M. de
Beaupuy, son beau-frère revenu d'émigration et retire du service militaire, de
Carlos de Beaupuy qui passait dans la demeure de son oncle tout le temps qu'il
ne consacrait pas à la capitale, de Madame Mottez, de ses enfants et
petits-enfants qui y firent de fréquents séjours. Le chevalier de Basserode, M.
Faure-Dujardin, maire de Wazemmes, qui mourut à 95 ans, Victor-Virnot en étaient
les hôtes assidus...) : Des le retour de la belle saison, avec toute sa
famille, il se transportait a. la campagne de Wazemmes, où, comme son père, il
passait tous les étés ; il y donnait de grandes fêtes.
Chaque année cependant, cette campagne perdait de ses agréments
champêtres et des constructions finirent par l'entourer de toute part (Le parc
fut morcelé peu à peu. Sur une partie de ses terrains, on perça d'abord la rue
d'Antin. Un hectare et demi fut exproprié au prix total de I franc pour créer
la place de
A
l’extraordinaire développement de cette commune suburbaine
qui
maintenant comptait 20.000 habitants, Charles Lethierry contribuait
avec sa
générosité habituelle par ses largesses
répétées aux bonnes œuvres, aux
écoles,
aux maisons religieuses, aux deux églises qu'il vit bâtir.
Son grand âge
n'avait aucunement affaibli ses facultés (Nous avons sous les
yeux une lettre
écrite le 25 juillet 1847 par Charles Lethierry à son
fils Urbain voyageant
alors en Espagne. Elle montre combien a quatre-vingts ans, il avait le
jugement
net et a la veille de la révolution de 1848 une claire
prévision des
évènements; il jouissait d'une excellente santé
qu'il attribuait aux
salutaires exercices de la chasse et à la
régularité de l'existence.
Dans les dernières années de sa vie, son neveu le peintre Victor
Mottez exécuta d'après lui un portrait magistral, absolument dans la manière de
Mr Ingres. Le vieillard est représenté de profil, la boutonnière ornée d'un
large ruban rouge, tel qu'il se portait en ce temps-là.
Autoportrait de Victor Mottez Son Atelier à Bièvre peint par son fils Henri Mottez
Apres avoir célébré leurs noces d'or, et fêté encore pendant douze
ans 1'anniversaire de cette date solennelle, Catherine Virnot, mourut a. Lille,
en son hôtel de la rue Royale, le 23 Mai 1851, âgée de quatre-vingt-un ans et
son mari, le 7 Janvier 1858,
agé de quatre-vingt-douze ans, inhumés l'un et l'autre en leur
caveau du cimetière du Sud (Les témoins du décès de Charles-Marie-Désiré
Lethierry furent Auguste Lenglart et Henri Barrois, ses petits-fils.
Son testament du 27 avril 1852 contenait un legs en faveur des
pauvres de Wazemmes. Le partage de cette importante succession fut effectuée
par Me Jules Desrousseaux, le 18 Septembre 1858 entre ses sept enfants
survivants. On peut supposer qu'elle ne devait pas être très éloignée de
quatorze millions.
« Nous venons de faire une perte bien regrettable en la personne de
Messire Charles Lethierry, écuyer, Chevalier de l'ordre impérial de
Il a été constamment l'un des plus fermes
soutiens des Ecoles des Frères de
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Quelques figures dans la descendance de Catherine Charlotte Virnot
Catherine Charlotte
Virnot, née le 17 décembre 1770,
Lille, Nord, décédée le 23 mai 1851
(80 ans). Mariée le 30 avril 1789,
Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Charles Marie
Désiré Le Thierry, seigneur
d'Ennequin, né le 26 mars 1766,
Lille , décédé le 7 janvier 1858,
Lille (91 ans), conseiller municipal de Lille,
Enfants
Urbain
Charles Le Thierry, né le 26 février 1790, décédé le 30 mai 1868, Lille (à
l'âge de 78 ans).
Jules Désiré
Le Thierry, né le 12 septembre 1791, Lille , décédé le 23 septembre 1834, Lille
(à l'âge de 43 ans), Maire de Lille du 9 Février 1832 au 23 septembre 1834.
Marié le 24
novembre 1816, Lille, Nord, avec Apolline Barrois.
Adolphe
Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795, Lille , décédé le 12 août 1863, Lille
(à l'âge de 67 ans).
Marié le 24
novembre 1816, Lille (59, Nord), avec Julie Marie Barrois, née le 27 octobre
1795, Seclin , décédée le 20 janvier 1864 (à l'âge de 68 ans).
Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799, Wazemmes, Nord, décédé le 1er
novembre 1883, Lille, Nord (à l'âge de 84 ans).
Marié le 24
janvier 1827, Lille (59, Nord), avec Prudence Delebecque, née le 10 avril 1808,
Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868, Bailleul (à l'âge de 59 ans).
Adélaïde Le
Thierry, née le 18 juin 1802, Lille , décédée en 1833 (à l'âge de 31 ans).
Mariée le 7
février 1820, Lille , avec Henri Barrois, né le 8 juin 1790, Lille , décédé le
1er octobre 1870, Lille (à l'âge de 80 ans).
Dominique
Alix Le Thierry, né le 11 mars 1807, Lille , décédé le 15 décembre 1878,
Wazemmes (à l'âge de 71 ans).
Léon
François Le Thierry, né le 20 novembre 1808, Lille , décédé le 28 novembre 1847
(à l'âge de 39 ans).
Petits enfants :
Adèle
Catherine Le Thierry, née le 30 octobre 1817,
Lille , décédée le 7 février 1876,
Lille (58 ans).
Mariée le 18 mai 1836,
Lille, avec Victor
Dominique Virnot, né le 2 février 1803,
Lille, décédé le 17 juin 1868,
Lille (65 ans),
Lucien
François Le Thierry d'Ennequin, né le 27 janvier 1830,
Lille , décédé le 4 avril 1894,
Lille (64 ans), entomologiste.
Marié le 31 août 1872,
Lille , Saint André, avec Anna Claire
Charlotte Bocquet, née le 3 juin 1850,
Corbehem (62, Pas-de-Calais), décédée le 4 avril 1928,
Lille (77 ans),
Marc Frédéric
Le Thierry d'Ennequin, né le 4 septembre 1836,
Lille , décédé le 6 janvier 1885,
Lille (48 ans), chef d'escadron d'artillerie. Marié
le 25 avril 1876,
Lille , avec Céline Julie
Marie Charvet,
Marie
Catherine Le Thierry d'Ennequin, née le 17 avril 1838,
Lille , décédée le 1er janvier 1886,
Menin, Nord (France) (47 ans).
Mariée le 22 mai 1860,
Lille , avec Gustave
Morael, né le 27 juin 1828,
Wormhout , décédé le 2 septembre 1887,
Wormhout (59 ans), notaire à Cassel , conseiller
général, maire de Wormhout,
Henri Joseph
Barrois, né le 17 octobre 1833,
Lille , décédé le 20 juillet 1872,
Lille (38 ans).
Marié le 1er août 1859,
Lille , avec Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille , décédée en 1908 (69 ans),
Arrière petits enfants
Urbain
Dominique Virnot, né le 14 juin 1837,
Lille , décédé le 24 janvier 1914,
Lille (76 ans).
Marié le 9 octobre 1860,
Lille , avec Louise
Angélique Félicie Derode, née le 28 mai 1841,
Lille , décédée le 30 septembre 1870,
Lille (29 ans),
Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille , décédée en 1908 (69 ans).
Mariée le 1er août 1859,
Lille , avec Henri Joseph
Barrois, né le 17 octobre 1833,
Lille , décédé le 20 juillet 1872,
Lille (38 ans), voir plus loin.
Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 18 mai 1881,
Lille , décédé le 30 décembre 1944,
Lille (63 ans), astronome. Marié le 28 décembre 1903,
Lille , avec Lucie Aimée Marie
Lefebvre,
Charles
Désiré Le Thierry d'Ennequin, né le 6 janvier 1860,
Lille , décédé le 14 juin 1929,
Paris (75) (69 ans), avocat, artiste statuaire, grand
voyageur.
Georges
Morael, né le 15 avril 1861,
Cassel , décédé le 16 août 1927,
Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (66 ans), bâtonnier
de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque,
administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de
Wormhout. Marié le 16 avril 1890,
Roubaix , avec Marguerite
Réquillart, née le 1er mai 1868,
Roubaix , décédée,
Gustave
Morael, né le 28 juin 1862,
Cassel , décédé le 14 mai 1948,Grasse,
Alpes Maritimes (France) (85 ans), courtier
maritime,conseiller-général du Nord 1897. Marié le 6 juillet 1895,
Lille , avec Anne Marie
Varé, née le 29 juin 1871,
Cambrai , décédée le 23 février 1918,
Paramé, Ile-et-Vilaine (France) (46 ans),
Charles
Barrois, né le 21 avril 1851,
Lille , décédé le 5 novembre 1939,
château de Sainte-Geneviève-en-Caux, Beauval-en-Caux (Seine-Maritime) (88 ans),
géologue, paléontologue.
Marié avec Henriette
Bonte, née le 27 septembre 1859,
Lille , décédée en 1947 (88 ans),
Marie
Adélaïde Lenglart, née le 9 août 1849,
Fives, Lille , décédée le 12 avril 1940,
Bouvines (90 ans).
Mariée le 21 novembre 1868,
Lille , avec Félix Dehau,
né le 22 janvier 1846,
Lille , décédé le 19 août 1934,
Bouvines (88 ans), docteur en droit, maire de Bouvines,
4° génération
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862,
Lille , décédé le 28 janvier 1944,
Lille (82 ans). Marié le 25 juillet 1889
avec Marie Bocquet,
née le 26 août 1867,
Lille , décédée le 2 septembre 1903,
Mons-en-Baroeul (36 ans), Marié avec Berthe
Cailliau, née le 1er décembre 1872,
Tournai (Hainaut, Belgique), décédée,
Albert
Dominique Virnot, né le 17 octobre 1864,
Lille , décédé le 18 octobre 1910,
Paris (75) (46 ans). Marié le 12 novembre 1890,
Paris (75), avec Thérèse
Tourangin, née le 12 novembre 1870,
Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920,
Mons-en-Baroeul (49 ans),
Urbain Daniel
Virnot, né le 25 juillet 1869,
Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951,
Lille (82 ans).
Marié le 4 mai 1895,
Lille , avec Marguerite
Ovigneur, née le 9 juillet 1873,
Lille , décédée le 22 mars 1933,
Lille (59 ans),
Thérèse Marie
Henriette Mathon, née le 25 avril 1886,
Roubaix (59, Nord, décédée le 22 août 1959,
Nice (06, Alpes-Maritimes) (73 ans). Mariée le 11 juillet 1911,
Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Alexandre
Louis Julien Marius Benazet, né le 8 juin 1870,
Saint-Girons (Ariège), docteur es lettres, directeur de
la Santé Publique, maire de Viroflay,
Alix
Marguerite Morael, née le 13 juin 1891,
Dunkerque , décédée, artiste Peintre. Mariée le 29 avril 1922,
Paris (75), avec André Emile
Lecomte,
Georges
Morael, né le 4 avril 1895,
Dunkerque , tué le 20 juin 1916,
Verdun (Meuse), inhumé, mort pour la France (21 ans),
2ème canonnier au 28ème Régiment d'Artillerie - 6ème batterie.
Gustave
Morael, né le 3 juin 1897,
Dunkerque , décédé en 1998, Nice, Alpes-Maritimes (France) (101 ans).
Marié le 18 décembre 1923
avec Anne Marie de
Saint-Aubert, née le 8 août 1905,
Sains-les-Marquion (62, Pas-de-Calais),
Jean Morael, né le 29 mars 1906,
Wormhout , décédé le 19 août 1976,
Esquelbecq (70 ans), conseiller général du Nord.
Marié le 15 novembre 1939,
Paris 8ème (75), avec Madeleine
Bernard, née le 5 décembre 1913,
Paris 16è,
Jean Barrois, né le 30 novembre 1884,
Lille , décédé le 28 octobre 1967,
Lille (82 ans), médecin radiologue. Marié le 21 juillet 1912,
Roubaix , avec Germaine Prouvost,
née le 29 mars 1893,
Roubaix , décédée le 13 octobre 1987,
Lille (94 ans),
Thérèse
Barrois, née le 27 février 1880,
Nice (Alpes-Maritimes).
Mariée le 4 septembre 1900
avec Gaston Varé,
né en 1868, décédé le 10 mars 1944,
Tanger (Maroc) (76 ans), magistrat, juge d'instruction
à Chinon (Indre-et-Loire) 1897, administrateur de sociétés,
Pierre Dehau, né le 5 août 1870,
Bouvines , décédé le 21 octobre 1956
(86 ans), religieux dominicain.
Félicie
Valérie Dehau, née le 7 juillet 1871,
Bouvines , décédée en 1962, Paris (91 ans).
Mariée le 9 juin 1890,
Bouvines , avec Georges Louis
Prouvost, né le 14 juin 1866,
Roubaix , décédé le 6 août 1926,
Lille (60 ans),
Claire Dehau, née en 1872, décédée en 1932 (60 ans), en
religion (soeur de St Vincent de Paul).
Marie
Madeleine Dehau, née le 2 avril 1874,
Bouvines , décédée le 11 juillet 1929,
Renescure (55 ans).
Mariée le 16 mai 1893,
Bouvines , avec André
Bonduelle, né le 7 novembre 1868,
Marquette-lez-Lille , décédé le 9 août 1946,
Renescure (77 ans),
Elisabeth
Dehau, née le 29 mars 1878,
Bouvines , décédée vers 19 juin 1968,
Bouvines (peut-être 90 ans). Mariée le 6 août 1901,
Bouvines , avec Henri Philippe,
né le 26 septembre 1875,
Lille , décédé le 12 juillet 1959,
Bouvines (83 ans), notaire à Cysoing,
Henriette
Dehau, née le 6 avril 1884,
Bouvines , décédée le 25 juillet 1953
(69 ans). Mariée le 19 avril 1903,
Bouvines , avec Louis
Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879,
Cambrai , décédé le 29 décembre 1943
(64 ans), avocat, Batonnier,
Jean Dehau, né le 5 février 1888,
Bouvines , décédé le 5 août 1959,
Paris (71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912
avec Thérèse
Davaine, née le 22 janvier 1891,
Saint-Amand-les-Eaux , décédée en 1965 (74 ans),
Michel
Barrois, né le 27 février 1895,
Lille , décédé le 3 janvier 1975,
Lille (79 ans), ingénieur civil des Ponts &
Chaussées. Marié le 24 septembre 1921,
basilique Notre-Dame du Saint Cordon, Valenciennes , avec Geneviève
Marie Antoinette Vasseur,
Marcel
Barrois, né le 30 mai 1900,
Lille , exécuté le 2 mai 1944,
Dachau (Bavière, Allemagne), inhumé, Lille (43 ans), industriel,
président du Centre d'Entraide des Prisonniers de Guerre au Ministère du
Travail, président des Anciens Combattants de l'Allier, membre de
l'Organisation de Résistance de l'Armée (filleule: Valentine
Vasseur 1934-).
Marié le 8 août 1925,
basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon, Valenciennes , avec Hélène
Vasseur, née le 2 janvier 1904,
Valenciennes , décédée le 8 décembre 2000,
Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice,
5° génération
Elisabeth
Morael, née le 12 août 1943,
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), décédée le 30 mai 1996
(52 ans) Mariée le 18 septembre 1970,
Esquelbecq , avec Charles de
Clermont-Tonnerre, né le 6 juillet 1945,
Bertangles, décédé le 30 mai 1996,
accidentellement (50 ans).
Marie
Madeleine Morael. Mariée avec Joseph Tamer.
Bernadette
Morael, née le 2 juin 1952,
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), décédée le 20 décembre 1974,
Paris 13è (75), inhumée, Esquelbecq (59) (22 ans). Mariée le 24 avril 1970,
Esquelbecq , avec Gérald Savary
de Beauregard, né le 2 septembre 1946,
Sarreguemines (Moselle), décédé le 17 juin 1990,
Paris 15è (75), inhumé, Montravers (79) (43 ans).
Mildrède
Morael, née le 26 août 1953,
Le Mans (Sarthe), journaliste juridique. Mariée le 26 septembre 1981,
Tours (Indre-et-Loire), avec Philippe
Prové, né le 8 décembre 1952,
Uccle, Bruxelles (Belgique), ingénieur agronome.
Marthe
Prouvost, née le 15 janvier 1892,
Roubaix , décédée le 17 juin 1967,
Paris (75 ans).Mariée le 31 juillet 1912,
Lille , avec Joseph Lotthé,
licencié en droit.
Georges
Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à
Paris.
Marié le 26 septembre 1919,
Lille , avec Marthe Virnot,
née le 11 ma
s 1896, Lille , décédée en 1985 (89 ans).
Joseph
Prouvost, né le 10 août 1896,
Croix , décédé le 27 janvier 1965,
Paris VII (68 ans).
Marié, Lille , avec Sabine
Ovigneur, née le 2 novembre 1900,
Lille , décédée.
Jacques
Prouvost, né en 1902, décédé. marié le 17 juillet 1928
avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Jeanne
Prouvost, née en 1904, religieuse.
Louise
Bonduelle, née en 1895, décédée en 1895.
André
Bonduelle, né le 20 avril 1901,
Marquette-lez-Lille , décédé le 15 janvier 1980
(78 ans), en religion -Dominicain.
Félix
Bonduelle, né en 1906, décédé, en
religion - Dominicain.
Claire
Bonduelle, née le 28 avril 1909,
Renescure , décédée le 7 juin 1937
(28 ans), religieuse dominicaine.
Bernadette
Bonduelle, née le 20 août 1914,
Renescure, , décédée le 21 décembre 2011,
Dax (40) (97 ans), religieuse dominicaine.
Charles
Jeanson, né le 2 septembre 1898,
Armentières , décédé le 11 décembre 1990,
Paris (75) (92 ans). Marié le 21 avril 1920,
Paris (75), avec Antoinette
Augier de Moussac, née le 22 novembre 1898,
Compiègne 60, décédée le 15 février 1942,
Compiègne 60 (43 ans) (filleul: Claude
Jeanson 1922-2007). Marié le 30 janvier 1953,
Paris (75), avec Chantal Camus
La Guérinière, née le 25 juillet 1912,
La Flèche (72), décédée le 22 avril 2003,
La Flèche (72) (90 ans).
Paul Jeanson, né le 2 novembre 1899,
Armentières , décédé le 20 mars 1931,
Étampes (Essonne) (31 ans), administrateur de sociétés
(filleul: Michel
Jeanson 1923-2001). Marié le 11 juillet 1923,
Paris (75), avec Marguerite
Join-Lambert,
Joseph
Philippe, né le 15 juin 1902,
décédé en 2000 (98 ans). Marié en 1931 avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Marie
Philippe, née le 26 octobre 1903,
décédée en 1999 (96 ans), religieuse dominicaine à
l'Abbaye de Wisques.
Jean Philippe, né le 18 mars 1905,
Cysoing , décédé le 4 février 1993,
Trosly-Breuil (60) (87 ans), prêtre, religieux
dominicain, co-fondateur de l'Arche avec Jean Vanier.
Cécile
Philippe, née le 6 août 1906,
décédée le 25 mai 1986,
Langéac (43) (79 ans), religieuse dominicaine.
Elisabeth
Philippe,
religieuse bénédictine à l'Abbaye de Wisques.
Evrard
Philippe, né le 1er août 1911,
décédé le 24 novembre 1940,
Osseja (29 ans), religieux.
Henri
Philippe, né le 8 septembre 1912,
Cysoing , décédé le 26 août 2006,
Prieuré Saint Joseph, Saint-Jodard (Loire) (93 ans),
prêtre, dominicain, professeur de philosophie, fondateur de la communauté
Saint-Jean en 1975.
Henriette
Philippe, née le 26 janvier 1915,
religieuse bénédictine.
Louise
Rollinde de Beaumont, née
en 1908, décédée le 9 mars 2011,
inhumée le 12 mars 2011,
cimetière de La Trinité-sur-Mer (56) (103 ans). Mariée le 3 avril 1929
avec Roger Denis
du Péage, né le 19 mai 1905.
Joseph
Rollinde de Beaumont, décédé le 15 décembre 1980, artiste peintre. Marié avec Odette
Jeanson, née le 1er août 1924,
Serquigny (27).
Louis
Rollinde de Beaumont, né
en 1918, décédé le 17 avril 2011,
inhumé le 20 avril 2011,
cimetière de Coquainvilliers (14) (93 ans). Marié avec Micheline
Prouvost, décédée en 1968. Marié en 1969 avec Paule Donati,
née en 1925, décédée le 25 décembre 2007,
Paris, inhumée le 31 décembre 2007,
cimetière, Huillé (Maine-et-Loire) (82 ans).
Charlotte
Rollinde de Beaumont, née le 10 février 1922,
Lille, décédée le 27 octobre 1991,
Paris (69 ans) (filleule:Angélique
Remÿ de Campeau 1987-).Mariée le 18 octobre 1945,
Paris, avec Guy de
Craecker, né le 4 avril 1915,
décédé le 19 mars 1983,
Paris (67 ans).
Marthe
Dujardin, née le 7 janvier 1923,
Lille , décédée le 9 mai 1993,
Mézières-en-Santerre (Somme) (70 ans). Mariée le 18 août 1945,
Lille , avec Dominique
Fauchille, né le 29 décembre 1924,
Lambersart , décédé, inhumé le 12 août 1990,
Amiens (Somme) (peut-être 65 ans), industriel.
Antoine
Dujardin, en religion.
Françoise
Barrois, née
Lille .
Mariée
Mons-en-Baroeul , avec François
Giard, né le 1er mars 1914,
Saint-André-lez-Lille , décédé le 30 mai 1995,
Lille (81 ans), archiviste paléographe, bibliophile,
directeur de la Librairie Giard à Lille.
Geneviève
Barrois, née
Lille , religieuse des Dames de la Sagesse.
Janine
Barrois, née
Lille .
Mariée
Marcq-en-Baroeul , avec Pierre Vassel,
né Amiens (Somme), directeur de la Compagnie Française de
Radiologie.
Monique
Barrois, née Lille , religieuse de la Congrégation des Petites
Soeurs des Pauvres.
Dorothée
Barrois, née le 2 août 1927,
Lille , décédée en février 2011 (83 ans) (filleul: Stéphane
Derome 1964-). Mariée avec Jean Deruelle,
né vers 1925, décédé en 2001
(peut-être 76 ans), ingénieur polytechnicien, directeur
aux Charbonnages de France.
Christine
Barrois, néeLille . Mariée avec François
Magerand, né Fontainebleau (Seine-et-Marne), docteur en médecine,
colonel.
Bruno Barrois, né le 6 mars 1936,
Lille , tué le 23 octobre 1966,
Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30
ans), ingénieur des Arts & Manufactures, ingénieur
chez
Schlumberger.
Gérard Théry, né le 7 novembre 1922,
Lille , décédé le 20 janvier 2009,
Marcq-en-Baroeul , inhumé le 24 janvier 2009,
Santes (86 ans), président de Chambre à la Cour d'Appel
de Paris. Marié
Lille , avec Thérèse
Dumont,
François Barrois, juge à la Cour d'Appel de Douai. Marié avec Nicole Danjou.
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Cachet de l’Abiette
Au sujet des Muyssart
D'azur à trois coquilles d'or
"Le comte Charles Emmanuel François de Muyssart, né le 25 décembre 1785 à Lille (Nord) et mort célibataire le 20 avril 1856 dans la même ville, était un administrateur colonial français. Il est issu d'une vieille dynastie lilloise anoblie par l'office. Son aïeul paternel, le comte François de Muyssart, était grand bailli des états de la Flandre wallonne. Son père Jean-Baptiste Joseph de Muyssart (Lille 1753-idem 1848) fut lui aussi grand bailli des états de la Flandre wallonne puis devint, sous la Seconde Restauration, maire de Lille de 1816 à 1830 et député ultra du Nord de 1823 à 1827.
Charles de Muyssart entre dans
l'administration de la Marine comme élève-commissaire au
port de Brest en 1808.
Il embarque comme agent comptable sur le lougre Le Granville en 1810
avant de
réintégrer son poste à terre jusqu'en 1812. Il
sert ensuite comme
sous-commissaire de la Marine au port d'Anvers de 1812 à 1814.
Après la chute
du Premier Empire, il est brièvement affecté au port de
Lorient, puis employé
au Ministère de la Marine jusqu'en janvier 1816. Il sert ensuite
durant deux
ans comme chef de service au port de Dunkerque, puis au port du Havre
pendant
l'année 1818. Sa promotion comme commissaire de la
Marine de 2e classe en décembre 1818 inaugure le versant
colonial de sa
carrière. Il est employé en Martinique de décembre
1818 à février 1823. A cette
date, il passe commissaire ordonnateur de la Marine à Cayenne.
Le 25 mars 1825,
Muyssart prend possession par intérim des fonctions de
gouverneur, commandant
et administrateur de la Guyane française après le
départ pour la métropole du
titulaire, le capitaine de vaisseau Milius. Il est promu au grade de
commissaire de la marine de 1e classe en mai 1825. Il transmet le
poste de gouverneur par
intérim de la Guyane au capitaine de frégate Joseph de
Burgues de Missiessy le
26 mars 1826, et succède le 11 avril à Jean Jubelin en
qualité de commissaire
ordonnateur de la Marine à la Guadeloupe2. Il est
élevé au rang de commissaire
principal de la Marine par ordonnance royale du 16 février 1827.
Il exerce les
attributions d'ordonnateur de la Guadeloupe jusqu'au 1er juin 1829
puis, à
l'issue d'un congé en métropole, du 1er mars 1830 au 31
janvier 1833. Rentré en métropole en 1833 et
placé en
position en non-activité, il regagne sa ville natale où
il s'adonne aux bonnes
œuvres, acquérant ainsi la réputation d'un «
bienfaiteur des pauvres ». Ses
actions charitables et le renom de sa lignée, dont il
était le dernier
représentant, expliquent que son nom ait été
donné à une des rues de la cité
lilloise après sa mort. Charles de Muyssart avait
été fait
chevalier de la Légion d'honneur en mai 1825 et chevalier de
Saint-Louis en
octobre 1829. » Wikipedia
Racines
Wauthier de
Muyssart, écuyer +1096/
|
|
Richard de
Muyssart, écuyer +1132/
|
|
Anselme de
Muyssart, écuyer +1182/
|
|
Richard de
Muyssart, écuyer
|
|
Junénulphe de
Muyssart, écuyer
|
|
Richard de
Muyssart, écuyer +1299/
|
|
Hugues de
Muyssart, écuyer +1301/
|
|
Matthieu de
Muyssart, écuyer
|
Jehan de Muyssart,
écuyer
|
|
Guillaume de
Muyssart, écuyer
|
&
Clémence de
Solesmes, dame d'Herpigny
|
Charles de
Muyssart, écuyer
|
Charles de
Muyssart, écuyer
|
&
Marie de La
Vigne
|
Jehan de Muyssart,
écuyer
|
&
Catherine N
|
Pierre de
Muyssart, écuyer +1400/
|
&
Marie Fiefvet
+1390/
|
Alexandre de
Muyssart ca 1390
|
&
Marie de Bertoul
ca 1390
|
Jacques de
Muyssart, écuyer ca 1420-1498
|
&
Jehanne Le Maire
ca 1435
|
Jehanne de
Muyssart
|
&
Guillaume de La
Fontaine dit Wicart, seigneur de Bermeraing
|
Jacques de La
Fontaine dit Wicart, seigneur de Bermeraing &
Jeanne Le Rémy
|
Gérard de La
Fontaine dit Wicart, écuyer + &
Jeanne de Frasne
|
Erasme de La
Fontaine dit Wicart &
Pasquette de
Saint-Guislain du Hontoy
|
Nicolas de La
Fontaine dit Wicart +/1588 &
Catherine Le
Clercq +1619/1620
|
Catherine de La
Fontaine dit Wicart &
Thomas de
Fontaine
|
Jean de Fontaine
1500 &
Catherine
d'Ablaing 1500
|
Jean de Fontaine
ca 1525 &
Jeanne Hoosmans
ca 1525
|
Andrieu de
Fontaine ca 1545-1598 &
Ne Le Maire
|
Jérôme de
Fontaine 1575-1623 &
Claire Pezin
1575
|
Hubert de
Fontaine 1603-1679 &1638
Jacqueline
Wacrenier 1616
|
Catherine de
Fontaine 1639-1672 &1666
Guillaume
Lenglart, seigneur du Ponchel Englier 1629-1672/
|
Nicolas Hubert
Lenglart, seigneur du Ponchel Englier 1668-1732
&1698
Marie Madelaine
Guidin, dame des Rosiers 1663-1715
|
Nicolas Hubert
Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766
&1738
Alexandrine
Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778
|
Catherine Joseph
Charlotte Lenglart 1745-1818
&1764
Urbain Dominique
Virnot 1734-1794
1° Urbain-Charles LETHIERRY
naquit le 26 Février 1790. Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange. Le 26 Mai 1819 il avait épouse en premières noces Céline-Joseph-Marie BONNIER DU METZ, née a Marquette-lez- Lille, le ref Aout I79I, de Messire Hyacinthe- Ignace-Joseph, Chevalier, Conseiller du Roi; Trésorier de France au Bureau des finances de Lille et de Sophie-Félicité Mathon, décédée le 29 Septembre 1829, à Wazemmes ou elle fut inhumée le 1er Octobre. Elle avait eu trois enfants. Au mois d’avril 1832, Urbain Lethierry épousa en secondes noces Elisabeth Arshdall, née à Londres le 8 septembre 1785, fille de Richard Montgommeri, membre du parlement britannique, archevèque de Cantorbery, primat d’Angleterre, Primat d’Angleterre, le premier personnage du royaume après les princes de la famille royale, décédé à Tours, et de Anne-Marie Montagne, décédée à Derby. Elisabeth Arshdall n’eut pas d’enfant et mourut à Lille, 24, rue Française, le 30 septembre 1835, agée de quarante-neuf ans. Le service funèbre fut célébré le 2 octobre au temple évangélique de la rue de Tournai et l’inhumation eut leiu au cimetière de l’Est, dans la section des protestants. Madame Auguste Barrois possédait dans un beau cadre Empire, une minitaure ovale d’Elisabeth Arshdall ; le peigne en forme de couronne, est en écaille, la robe blanche en mousseline brodée, l’écharpe tricolore, afin sans doute de souligner sa nationalité nouvelle. Madame Eugène Martin possède son portrait en pied à l’aquarelle, le portrait de sa mère, celui de son père avec son frère Edouard.
« Céline Bonnier du Metz était la nièce de
Jacques-Nicolas Taverne de Mondhiver, Seigneur de Renescure et la belle sœur de
M. Reynard, l’érudit conservateur du musée de Lille » CLT.
Carpeaux, Jean-Baptiste : Edouard Reynard, peintre de paysage (Lille 1802-Lille 1879), conservateur puis directeur du musée de Lille, 1841-1879,
administrateur des Académies, 1867, médaillon octogonal en bronze dans un cadre
en cuivre, H. 0.253 ; L. 0.211 ; P. 0.026 m.
« Une dizaine de villes françaises de
province, dont Dunkerque, ont eu le privilège de bénéficier d'une activité
théâtrale continue depuis la fin du règne de Louis XIV. Par lettres patentes du
2 avril 1776, Nicolas Taverne de Montdhiver obtient l'autorisation de bâtir une
salle de spectacle, place Dauphine à Dunkerque. En juillet 1776, le magistrat
approuve ces lettres en lui cédant un terrain rue de Nieuport.
La construction de la salle de spectacle appelée
communément La Comédie est rondement menée puisque les travaux commencés en
avril 1777 sont achevés six mois plus tard. L'exploitation de cet établissement
culturel est confiée à un directeur dépendant à la fois du gouverneur, qui lui
octroie le privilège des spectacles, et du magistrat qui exerce un droit de
police générale sur les comédiens et les spectateurs.
2° Désiré LETHIERRY
Engagé a dix-huit ans dans
I’ armée de l'Empereur, il était capitaine d'artillerie a 21 ans. II se signala
dans les batailles de Salamanque, de Vittoria, de l’Adour et surtout a celle de
Toulouse, ou sa batterie fit des prodiges qui contribuèrent a la victoire; il y
fut blesse d'un éclat d'obus et propose pour la croix.
Batailles de Toulouse, de Vittoria.
elles furent reçues par le Lieutenant-General
Corbineau, le préfet baron Méchin, et M. Lethierry, Maire de Lille, qui le 16
Janvier 1833 fut décoré de la main du Roi et reçut de Madame Adelaïde une
épingle de cravate en brillants.
Alexandre Edme, baron
Méchin est un haut fonctionnaire et homme politique français né à Paris le 18
mars 1772 et mort à Paris le 20 septembre 1849.
Jean-Baptiste Juvénal
Corbineau (né le 1er août 1776 à Marchiennes (Nord), mort le 18 décembre 1848 à
Paris) est un général de division français, comte de l'Empire, grand-croix de
la Légion d'honneur et pair de France. Il fut frère cadet du général Constant
Corbineau, et frère ainé du baron Hercule Corbineau. Il fut chargé de la 16e
division militaire (Lille), et plus tard créé pair de France (12 septembre
1835) et élevé grand-croix de la Légion d'honneur (5 mai 1838).
C'est lui qui, le 6
août 1840, fit arrêter à Boulogne le prince Louis-Napoléon Bonaparte.
Désiré Lethierry était encore en fonctions lors de sa mort, le 23
Septembre 1834.
Il avait épouse sa cousine germaine Apolline-Zoe BARRROIS , née
le 24 Pluviose an VII (13 Février r799) fille de François- Joseph, Chevalier de
3° Charlotte-Adelaïde, née paroisse Saint-Maurice, le 17 Mars 1793,
décédée a Wazemmes, le 14 Fructidor an VI (31 Août1798) ;
4° Adolphe, époux de Julie BARROIS, qui formera une première branche collatérale.
Adolphe-Joseph
LETHIERRY, quatrième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne le 5 N novembre
1795, épousa a la mairie le 24 Novembre 1816, et a l'église St-Maurice, le 25
Novembre a minuit sa cousine germaine, Julie-Marie BARROIS née a Seclin, le 29
Octobre 1795, de François, chevalier de
Adonne a l'étude des langues orientales, Adolphe Lethierry
publia a Paris et a Leipzig divers ouvrages sur les racines Hébraïques et Chaldéennes
avec leurs dérives dans les principales Langues de l' Asie et de I’ Europe et
sur les signes du Zodiaque . (Bibliothèque Nationale X 5074 et 5075).
Le portrait de l'auteur appartient a M. Adolphe
Barrois-Watine.
II mourut a St-Maurice-Iez-Lille le 10 Aout 1863 ; sa femme
le suivit au tombeau Ie 20 Janvier 1864, ayant eu trois enfants :
5° Henriette-Aldegonde, née le 16 Frimaire an V (5 Décembre 1795)
rue a-Fiens, décédée le 27 Décembre 1804
6° Lucien, qui continuera la descendance directe,
Lucien-Marie LETHIERRY, Sixième enfant de Charles et de
Catherine Virnot, ne a Wazemmes, faubourg de Béthune, le 28 Fructidor, an VII
(14 Septembre 1799) fut présente ledit jour a
Le 24 Janvier 1827, par devant Charles-Marie-Armand de
Formigier, son cousin, Adjoint au Maire de Lille, il épousa Prudence- Josèphe
DELEBECQUE , née- Paroisse S L Michel a Gand (Royaume des Pays-Bas) le 10 Avril
r808 de Charles-Joseph et de Marguerite-Alexandrine Barrois, domiciliée a
Lille, rue de Fives. Les témoins furent Désiré et Adolphe Lethierry, frères a
l'époux; François-Joseph Barrois, aïeul a l'épouse et Henri-Thomas Barrois, son
oncle.
DELEBECQUE: D'azur à un chevron d'or accompagne en chef
de deux vols d'argent et en pointe d'une bécasse d'or. La famille Delebecque
était alliée aux familles Demesmay, Piat, Mathon, Malou et de Wavrin; au nombre
de ses membres elle comptait Mgr Charles Delebecque, évêque de Gand, ne a
Deulemont, décédé a Gand en 1865.
Apres en avoir retire les tapisseries, les vieilles
vaisselles en étain en faïence de Lille
(La manufacture royale de porcelaine de Mgr. Ie Dauphin avait ete fondee _ a
Liile en 1782 par Leperre-Durot. ) et en
porcelaine du Japon qui le garnissaient (toute la dinanderie fut réquisitionnée
par l'ennemi au cours de l'invasion de 1914), Lucien vendit l'h6tel de la rue a
Fiens, en 1863 au prix de 140.000 frs
pour se fixer au faubourg St-Maurice ; Les cinq hectares de terres situes a
Fives, qui furent expropries pour les fortifications et la gare du Chemin de
fer du Nord, Prudence Delebecque les avait hérités de sa mère. il y mourut le 2
Novembre 1883 dans sa maison de la rue Vantroyen et fut inhume au cimetière de
l'Est ou reposait sa femme décédée le 8 Avril 1868 . Il avait eu quatre
enfants.
Adélaïde-Alexandrine LETHIERRY, septième enfant de
Charles-Marie-Désiré, et de Catherine Virnot, née a Lille le ler Juin 1802, épousa
le 8 Février 1820 Henri-Thomas BARROIS, son cousin germain, ne a Lille le 8 Juin
1790, fils aine de François-Joseph, chevalier de
En secondes noces, Henri Thomas Barrois épousa sa cousine Félicie
VIRNOT, dont il eut trois enfants:
8 Dominique-Alix, ne a Lille le II Mars 1807, décédé le I5 Décembre
1878 à Wazemmes, rue des Stations, dans la maison de campagne qu'il tenait de
son père, inhume au caveau de famille du cimetière du Sud.
9° Léon-François, ne le 20 Novembre 1808, célibataire, décédé chez
son père le 28 Novembre 1847 et inhumé le 1er Décembre au nouveau cimetière de
Wazemmes;
10° Louis-Amédée, né a Lille le 5 Février 1815 à 2 heures du matin,
décédé à Wazemmes,le 27 Mai 1820.
11 Edouard-Alexandre, frère jumeau du précédent, né le 5 Février
Textes issus de l’ouvrage du vénéré Charles Le Thierry d’Ennequin à qui nous rendons hommage : « Une famille bourgeoise de Lille, ses alliances, ses seigneuries, 1610-1930 »
La petite fille d’Alexandrine Virnot
*
épousa Elzéar de Négrier, Capitaine de grenadiers, né à
Périgueux, de François , Général de division, mort à Paris, 37, rue Vaneau,
portraituré par Louis Joseph César Ducornet.
Elzéar
de Négrier appartient à une dynastie de soldats : «
son grand père ,
officier de marine avait eu deux fils : François-Casimir ci
après et Ernest,
général, père du général de
négrier, inspecteur d’armée, membre du Conseil
Supérieur de la guerre, grand croix de la légion
d’Honneur, décédé subitement
au cours d’une croisière au Spitzberg en
août 1913 » Ch Lethierry d’Ennequin.
« François-Marie-Casimir de Négrier, né le 27 avril 1788 au Mans et
tué le 25 juin 1848 à Paris, est un général français. Il participa aux guerres
du Premier Empire et à la conquête de l'Algérie par la France et fut tué durant
les journées de Juin 1848.
Son père, le capitaine de vaisseau François Gabriel de Négrier, fuit la
France sous la Terreur et se réfugia à Lisbonne. Il avait 12 ans lorsque le
général Lannes le prit sous sa protection et l’emmena avec lui dans son
ambassade au Portugal. Lannes le confia ensuite aux soins de son aide-de-camp
Subervie, qui le ramena en France et surveilla son éducation. Destiné au métier
des armes par son illustre protecteur, les succès de la campagne d’Austerlitz
enflammèrent tellement le jeune cœur de Négrier que, abandonnant le lycée et
ses études, il entra comme simple soldat dans le 2e d’infanterie légère en
septembre 1806, et rejoignit immédiatement les bataillons de guerre à la 2e
division du 8e corps de la grande armée. Il assista au siège de Hamelin en
octobre et y fut nommé caporal le 24 novembre.
Dans la campagne suivante, au siège de Dantzig, avec le 10e corps, Négrier
se trouva, le 20 mars 1807, au passage de l'île de Noyat, opération dont le but
était de couper les communications de la place avec la mer, et dont le succès
valut six décorations aux soldats qui s’y étaient le plus distingués. Il était
également à la bataille du 4 avril, où sa compagnie repoussa de la presqu’île
de Pilau une colonne prussienne qui fut contrainte de se jeter en désordre dans
les bateaux pêcheurs en abandonnant trois-cents prisonniers. Le 17, sa
compagnie contribua encore à repousser dans la place une colonne de Russes et
de Prussiens qui laissa cinq-cents hommes sur le terrain.
Après la capitulation de Dantzig, le 2e Léger étant passé au 2e corps,
Négrier, qui avait été fait sergent le 1er juin, se trouva le 14 à la bataille
de Friedland, où un éclat d’obus l’atteignit au-dessus de l’œil gauche, au
moment où, formé en carré, son régiment essuyait, l’arme au bras, tout le feu
de la droite et du centre de l’armée russe.
Après la paix de Tilsitt, Négrier à qui sa blessure avait mérité
l’épaulette d’adjudant-sous-officier le 24 juin, rentra en France et reçut le
1er septembre la décoration de la Légion d'honneur. Il n’avait alors que
dix-neuf ans et comptait déjà deux campagnes en moins d’une année de service.
Du camp de Rennes il passa en Espagne, fut nommé sous-lieutenant le 7
juillet 1808 et lieutenant le 13 novembre ; il combattit, le 10 décembre, à la
bataille de Gamonal qui ouvrit aux français les portes de Burgos, et le 11, à
la reconnaissance de San Vicente de la Barquera, dans les Asturies. Dans cette
affaire, où 10 000 Espagnols furent battus et chassés par un bataillon du 2e
Léger, fort de 1 200 hommes, on s’était emparé d’un petit bâtiment chargé de
montres. Le général Michel Silvestre Brayer les fit distribuer aux militaires,
aux officiers et aux soldats. Négrier se trouva du nombre des récompensés.
Dans la campagne de 1809, il se trouva à la bataille de Cacabelos le 3
janvier, à celles de Lugo, d’Elviña et de La Corogne qui décidèrent la retraite
du général anglais Moore. Au Portugal, avec le maréchal Soult, il assista à la
bataille de Monterey, le 5 mars, puis à la retraite de l’armée française devant
les armées combinées de sir Arthur Wellesley et du maréchal Beresford.
Le 27 septembre 1810, Négrier reçut, à la bataille de Buçaco un coup de feu
à la tête, au moment où les généraux Merle, Foy et Graindorge, un fusil à la
main, combattant comme les soldats, faisaient de vains efforts pour maintenir
leurs troupes sur la serra de Alcoba.
Nommé capitaine le 31 juillet 1811, il assista l’arme au bras à la bataille
de Fuentes de Oñoro, se trouva en 1812 au siège de Castro et à la bataille des
Arapyles, qui fut le signal des revers français dans la Péninsule ibérique. En
mai 1813, il suivit le mouvement de retraite de l’armée de Portugal sur l’Èbre.
Blessé d’un coup de feu à la tête le 21 juin, à la bataille de Vitoria en
défendant le pont de l’Ariago et le village d’Abechucho, il conserva néanmoins
assez de force pour rester à son poste et se trouva, le 31 août, à la bataille
de San Marcial, où il eut le bras droit traversé par une balle.
À l’ouverture de la campagne de 1814, il fut élu chef de bataillon le 4
octobre 1813 et assista aux batailles de Brienne, de La Rothière, de
Champaubert et de Vauchamps. Après l’occupation de Méry-sur-Seine par le
général Boyer, le 23 février, le corps du feld-maréchal autrichien
Schwarzemberg avait mis le feu à la ville, espérant que l’incendie arrêterait
les troupes françaises, mais le commandant Négrier, à la tête du 2e de Ligne,
s’élança au milieu des flammes, traversant le pont au pas de charge au milieu
d’un feu si ardent que quelques gibernes s’enflammèrent et sautèrent. Cet acte
héroïque permit aux troupes françaises de rentrer à Troyes avec Napoléon Ier le
25.
Il suivit Napoléon dans sa marche sur Soissons, et dans la nuit qui précéda
la bataille de Craonne, il surprit, avec cinq-cents hommes, les Russes dans
leur bivouac, en tua un grand nombre et rejeta les autres au-delà du village.
Napoléon, témoin de ce beau fait d’armes, le nomma officier de la Légion
d’Honneur le 13 mars et accorda vingt-cinq décorations à son bataillon. C’était
la dernière fois qu’il participait à cette lutte.
La Restauration le conserva en activité. Après le 20 mars, il fit partie,
avec le 2e léger, de la division Reille, 2e Corps, et se trouva engagé le 15
juin en avant de Thuin contre un corps prussien de 890 hommes qu’il chassa
devant lui jusqu’au-delà du pont de Marchiennes. Dans la journée du 16, il
combattit aux Quatre-Bras. Le 18, il fit partie de l’attaque du bois et du
château de Hougoumont, où il eut la jambe droite traversée par un coup de feu.
À la Seconde Restauration, il échappa encore au licenciement, grâce à sa
grande réputation de courage et de talent. De 1816 à 1829, il fut
successivement employé dans les grades de major, de lieutenant-colonel et de
colonel dans la légion de Lot-et-Garonne, les 54e et 16e Régiments de Ligne, et
il reçut la croix de Saint-Louis le 17 août 1822.
Promu au grade de colonel le 22 août 1830 et mis à la tête du 54e de Ligne,
il obtint la croix de commandeur de la Légion-d’Honneur le 18 avril 1834, fut
compris dans la promotion des maréchaux de camp le 22 novembre 1836 ; il prit
le commandement de la subdivision du Pas-de-Calais, le 8 décembre.
Appelé en mars 1837 à la tête d’une brigade d’infanterie dans la division
d’Alger, il séjourna au camp d’observation de Boufarik durant le mois de juin,
et remplaça le gouverneur général dans la province d’Alger pendant la seconde
expédition de Constantine.
À la fin de novembre, le maréchal Valée lui confia le commandement de
Constantine et de ses dépendances, et en août 1838, il fut chargé de compléter
la reconnaissance du chemin de Constantine à Stora. Sa marche hardie dans une
contrée où les Turcs n’osaient pas s’aventurer étonna les Kabyles. Dès lors,
commença, sous sa direction, l’exécution de cette voie militaire, longue de 22
lieues, qui conduit en trois jours de marche de Constantine à la mer.
Vers le même temps, le commandant de Mjez Amar ayant été arrêté par les
Haraktas, dans une reconnaissance, le général Négrier marcha pour les punir
mais, à l’apparition de ses troupes, cette tribu demanda l’aman et se soumit à
la réparation qu’il exigea d’elle, puis comme l’ex-bey El-Hadj-Ahmed s’approchait
de Constantine qu’il espérait surprendre, le général se porta au-devant de lui
et le contraignit à reculer sans combat.
Rappelé en France en juillet 1838, le général Négrier prit le commandement
du département du Nord. En janvier 1839, on lui confia celui de la 2e brigade,
3e division, rassemblée sur cette partie de la frontière, et il rentra dans sa
subdivision au licenciement des corps d’observation le 25 mai. Vers la fin de
juin, il eut le commandement de la 4e division d’infanterie à Paris, fut
employé au camp de Fontainebleau en 1839 et 1840, alla en mission à Heilbronn
pour assister aux manœuvres des troupes du 8e corps de la confédération
germanique. Envoyé de nouveau en Algérie à la fin de janvier 1841, il reprit le
commandement supérieur de la province de Constantine.
Abd-el-Kader avait
conservé du côté de Msilah, au sud-ouest de Sétif, un reste d’influence qu’il
importait de détruire. À cet effet, le général Négrier se rendit à Msilah, en
mai, à la tête d’une forte colonne. Il y fit reconnaître l’autorité d’El
Mokrani, calife, par un grand nombre de tribus qui vinrent faire leur
soumission et pourvut aux dispositions nécessaires pour neutraliser le califat
d’Abd-el-Kader. Créé lieutenant-général le 18 décembre 1841, il ouvrit la
campagne de 1842, en repoussant, en janvier, une attaque dirigée contre Msilah
par Ben Omar, calife de l’Émir. Le 31 mai, il prit possession de Tebessa, situé
à 35 lieues sud-est de Constantine, et après avoir donné dans cette ancienne
colonie romaine l’investiture, au nom de la France, à des autorités indigènes,
il revint à Constantine en dissipant les rassemblements qui voulaient lui
disputer le passage.
Rentré
en France le 21 janvier 1843, le général Négrier
commanda
successivement les 13e et 16e divisions militaires, à Rennes et
à Lille, fut
nommé inspecteur général d’infanterie en
1845 et 1846, et reçut la croix de
grand officier le 22 avril 1847. Au mois de mai 1848 le gouvernement
provisoire
lui conserva le commandement de la nouvelle 2e division, et il vint
à la même
époque siéger à l’Assemblée nationale
en qualité de représentant du département
du Nord.
Les journées de juin 1848
Dès ses premières réunions, l’Assemblée pressentant les dangers qu’elle aurait à courir, lui avait confié les fonctions de questeur. Dans la matinée du 23 juin, vers midi, il avait successivement passé en revue, sur la place de la Concorde, les 4e, 19e et 22e bataillons de garde mobile qui étaient partis pleins d’enthousiasme pour le Petit-Pont, la rue Saint-Séverin et la rue Saint-Jacques, sous la conduite des généraux Duvivier et Bedeau. Deux mille hommes fournis par les 10e et 11e légions de la garde nationale restèrent sous ses ordres, bivouaqués sur la place du Palais jusqu’au lendemain 24 ; mais le 25, voyant la lutte se prolonger et n’écoutant que son ardeur, il monta à cheval à une heure de l’après-midi, serra une dernière fois la main du président de l’Assemblée nationale, et partit avec une colonne composée de six compagnies du 28e régiment de ligne, de deux compagnies du 69e et du 4e de la garde mobile qu’il conduisit d’abord sur la place de l'Hôtel-de-Ville et qu’il porta ensuite en suivant les quais vers le Grenier d’abondance d’où partait le feu des insurgés embusqués dans les décombres et dans les jardins environnants. Il avait déjà parcouru le boulevard Bourdon dans toute sa longueur et renversé les nombreux obstacles qui s’opposaient à sa marche, lorsque, arrivé à la barricade parallèle à la rue Beautreillis, il fut atteint d’un coup de feu et tomba expirant dans les bras d’un sous-officier du 69e. Il était sept heures et demie du soir. Sa mort, loin d’intimider les soldats, excita leur ardeur, et d’un dernier élan ils franchirent les barricades qui les séparaient encore de la colonne de Juillet. Paris a voulu conserver son cœur et en a confié la garde aux soldats français invalides. Lille a réclamé son corps qu’une députation lui a porté solennellement. Enfin son jeune fils, soldat au 7e régiment de ligne, a été nommé sous-lieutenant, et sa veuve, indépendamment de la pension de retraite à laquelle lui donne droit la législature, obtint, à titre de récompense nationale, une seconde pension de 3 000 francs, réversible sur chacun de ses deux enfants. Négrier fut remplacé, dans ses fonctions de questeur par le général Lebreton, représentant d'Eure-et-Loir. » Wikipedia
Il eut des obsèques nationales à l'église Saint André, rue Royale à Lille, en face de l'hôtel de Lamissart (-Prouvost), rue Royale.
Autoportrait enfant, Collection Cherrier
« Louis Joseph César Ducornet
(né le 10 janvier 1806 à Lille ; mort le 27 avril 1856 à Paris) est un peintre
français. Né sans bras il se servait de ses pieds pour peindre. De plus, né
sans fémurs, il n'avait que quatre orteils par pied et était atteint d'une
sorte de nanisme. Il reçut les leçons de François Louis Joseph Watteau et de
Guillaume Guillon Lethière, attira l'attention par son talent en même temps
qu'il excitait l'intérêt par son infirmité, fut pensionné par Louis XVIII et
eut de nombreuses commandes. Bien qu'il n'ait jamais réussi à passer la
deuxième étape du prix de Rome (à cause de son handicap), il eut plusieurs
médailles à des salons. La critique a souvent été clémente avec lui, la blague
étant facile : « ce que Ducornet fait avec ses pieds, d'autres ne peuvent le
faire avec leurs mains ».
Sa condition le rendant impropre à la marche, il se déplaçait en étant
accroché au dos de son père. Malgré ses handicaps, c'était un très bel homme.
Il vécut et travailla de 1845 à 1856 au 14, rue Visconti à Paris.
Œuvre :
Pierre-Hippolyte Saint-Léger commandant du Bataillon des canonniers
sédentaires de Lille (1849)
Louis Ducornet est surtout bon coloriste. Parmi ses productions, on
remarque :
• les Adieux d'Hector et
d'Andromaque, 1828, Palais des beaux-arts de Lille
• Saint Louis rendant la justice sous
un chêne, 1831, Palais des beaux-arts de Lille
• Marguerite interrogeant une fleur,
1834
• la Mort de la Madeleine, 1840,
Église Saint-André de Lille
• Saint Denis prêchant dans les
Gaules
• L'Appariton de la sainte Vierge à
sainte Philomène, 1847, abbaye de Saint-Riquier
• La Belle Édith, 1855. Deux
portraits, celui du général Négrier et celui du commandant Saint-Léger,
réalisés par Louis Ducornet, sont exposés au musée des Canonniers Sédentaires
de Lille.
Critique contemporaine : « Ouvrage inachevé de la création, Monsieur
Ducornet, qui n'a que la moitié d'un corps d'homme a suppléé par l'énergie de
sa volonté à l'absence de ses bras. A force d'étude, de patience et d'art, il
est devenu un peintre, dont les ouvrages à plus d'un titre, doivent inspirer de
l'intérêt. » Wikipedia
5° Marie-Julie, née le 9 Février 1772, décédée
le 20 septembre suivant ;
7° Julie-Marie VIRNOT (1776-1823),
baptisée le 18 juillet 1776; elle avait seize ans, lorsqu'elle fut emmenée en captivité à Condé avec son père, et gardée prisonnière après la mort de celui-ci ; elle devint aveugle a la fin de sa vie, et mourut a Paris, sans enfant, le 23 Février 1823. D'une humeur charmante, malgré tous les malheurs de sa courte existence, Julie Virnot laissa dans sa famille les plus aimables souvenirs. Son portrait par Heinsius, en 1810, fut légué par elle a sa nièce et filleule, Madame Adolphe Lethierry. II la représente le nez busqué, les yeux bleus largement ouverts, la chevelure châtain-dore se rassemble sous un large ruban noir brode de perles d' or ; le corsage de velours est décolleté et garni de zibeline, un croisement de tulle blanc, fixe par un losange d'or, voile en partie la poitrine.
Julie Virnot avait épousé Joseph-Marie
DEFOSSEUX, fils de Joachim-Joseph, ex-receveur du Chapitre de Saint-Pierre
et d'Amélie-Pélagie Castelain, baptise a St-Pierre le 17 Mars 1767, Conseiller
Municipal en 1807, Maire de
Joseph Defosseux avait créé, a
DE FOSSEUX : de gueules a trois jumelles
d'argent.
8° Louise-Pélagie VIRNOT,
née le 14 Mars 1779, décédée
a Wazemmes, le 8 Thermidor, an II (26 Juillet 1794)
9° Louis-Joseph VIRNOT,
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781,
décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry
l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares
de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.
grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France
Quelques cousinages :