6° Dominique-François VIRNOT (1773-1833)
baptisé à l’ église Saint Etienne le 3 octobre
1773, décédé à Lille, paroisse de La Madeleine, le 2 juillet 1833,
épouse le 20 prairial an VIII de Catherine-Sophie
Virnot de Lamissart, baptisée en l'église Sainte Catherine Ie 15 janvier
1777, nièce d'Urbain Dominique, fille de Charles-Louis et Marie Alexandrine
Lenglart.
Il vivaient dans l'hôtel de
7° Victor- Dominique Virnot (1803-1868)
Epouse Adéle-Catherine Le Thierry
(1817-), fille d’Urbain Le Thierry, née en1790, Membre du Conseil d'Arrondissement, de
Hotel Virnot depuis le XVII°, place Saint Martin à Lille reconstruit vers 1772 Adéle-Catherine Le Thierry Hôtel Cuvelier puis Virnot, rue de Gand à Lille
L’église du faubourg Saint-Maurice a été construite
en 1883, sur un terrain donné par M. Victor-Dominique Virnot, et d'après les
plans de M. Leroy. Elle fut érigée en succursale le 28 janvier 1860, et ouverte
au culte le 21 février suivant. En 1878, l’église fut considérablement
agrandie, suivant les plans de M. Batteur. Le clocher fut élevé en 1887.
Petite cloche. Marie- Claire-Pirminia. Parrain,
M. Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.
1875. — Moyenne cloche. In honore sancti Angeli
custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum habens
Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, vox sum quotidiana Dei, parochianis
crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.
Petite cloche. Marie-Claire-Pirminia. Parrain, M.
Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.
IV. 1875. — Moyenne cloche. In honore sancti
Angeli custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum
habens Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, yox sum quotidiana Dei,
parochianis crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.
8° Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)
Epoux de Louise Derode 1841 + 1870,
fille de Prosper Derode,
Vice-Président de la Chambre de Commerce et du Tribunal de Commerce,
Chevalier de la Légion d'honneur,
et Céline
Cuvelier
cousine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse
de Ségur
Urbain Virnot et ses petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise Derode
Le château Wibaux est la propriété de gauche, celle du centre et une autre à droite dans l'alignement appartenant à la famille Virnot.
Prosper
Derode, Les Derode-Cuvelier,
leur propriété de campagne du 253,
rue du Faubourg de Roubaix, à la limite de Saint Maurice de
Lille et Mons-en-Baroeul prise sur un des plus anciennes photos
(1867), Victor
Derode
Emmanuel Derode
Anatole-Henri-Philippe, marquis de Ségur (23 avril 1823, Paris - 9 mai 1902, Paris), est un administrateur et homme de lettres français.
Fils du comte Eugène de Ségur et de la comtesse Sophie Rostopchine, il devient auditeur au Conseil d'État, puis préfet de la Haute-Marne en 1851.
"Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, née Sofia Fiodorovna Rostoptchina (Софья Фёдоровна Ростопчина), est une femme de lettres française d'origine russe. Elle est la fille du gouverneur de Moscou, Rostopchine, qui, en 1812, mit le feu à la ville pour faire reculer Napoléon. Arrivée en France à l âge de dix-sept ans, elle épouse, trois ans plus tard, le comte de Ségur qui lui donnera huit enfants. Elle commence à écrire à l âge de cinquante-cinq ans, alors qu'elle est déjà grand-mère.On raconte que la comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature pour enfants quand elle a écrit les contes qu’elle racontait à ses petits-enfants et qu’elle les a regroupés pour former ce qui s’appelle aujourd’hui Les nouveaux contes de fées. Lors d’une réception, elle lut quelques passages à son ami Louis Veuillot. C’est ce dernier qui réussira à faire publier l’œuvre chez Hachette. D'autres historiens racontent que son mari aurait rencontré dans un train Louis Hachette qui cherchait alors de la littérature pour distraire les enfants. Eugène de Ségur, alors Président des Chemins de fer de l’Est, accorde à Louis Hachette le monopole de la vente dans les gares de livres pour enfants, lui parla alors des dons de sa femme et la présente à l’éditeur quelque temps plus tard. Celle-ci signe son premier contrat en octobre 1855 pour seulement 1 000 francs pour la nouvelle collection de la « Bibliothèque des Chemins de Fer », reliée en percaline bleu foncé, qui deviendra rose pour la comtesse, avec des ornementations couleur or. Le succès de ce premier ouvrage l’encourage à composer un ouvrage pour chacun de ses autres petits-enfants. Elle obtient son émancipation financière en obtenant que ses droits d'auteur lui soient directement reversés et discute plus fermement de ses droits d'auteur lorsque son mari lui coupe les fonds. En 1866, elle devient tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Françoise, mais continue à écrire. Son veuvage et l'effondrement consécutif des ventes de ses livres l’oblige à vendre Les Nouettes en 1872 et à se retirer à Paris, au 27, rue Casimir-Périer, à partir de 1873. Elle meurt à cette adresse à 75 ans, entourée de ses enfants et petits-enfants. Elle est inhumée à Pluneret (Morbihan)." WikipediaIl est maire d'Aube de 1865 à 1872, où sa famille possédait le château des Nouettes.
Il est nommé conseiller
d'État en 1872.
Anatole de Ségur se consacra à des
travaux littéraires.
Le 25 août 185, il épouse, à Paris,
Cécile Cuvelier (1830-1885), d'une famille lilloise,
fille de Henri Cuvelier et de Julie Bernard. Ils seront notamment les parents
de Pierre de Ségur.
Publications
Sources
C'est
le 23 avril 1823 que naît Anatole
de Ségur, troisième enfant d'Eugène et
Sophie. Le reste de la famille Rostopchine aura attendu
cette naissance pour
retourner en Russie (mai 1823).La Comtesse de Ségur e
st donc désormais vraiment
française, isolée rue de Varenne. Elle souffre
encore de la mort prématurée de Renaud et le jeune Anatole (" Totol ") souffre de la
tristesse de sa mère.
Anatole est le deuxième enfant, mais
c'est lui qui deviendra héritier du titre (Marquis de Ségur) et de la pairie quand Gaston rentrera
recevra la tonsure en 1844 alors qu'Anatole a 21
ans. Sa mère, peut-être pour ne pas souffrir de
son éloignement essaie d'oublier la Russie. Elle ne parlera jamais russe à ses enfants, mais Anatole cultivera sa " russité ". Pourtant il n'ira jamais en Russie, Gaston étant le seul ayant fait le voyage. Il a peut-être hérité -
des Ségur et de sa mère - un goût et un réel talent pour
l'écriture. Peut-être même aurait-il aidé sa mère
dans la rédaction de certaines de ses œuvres. Il publiera un certain nombre
d'ouvrages.
Voulez-vous lire une de ces fables , celle dont le titre "Jean qui pleure et Jean qui rit" a inspiré sa mère pour le titre d'un de ses récits? En 1851 il épouse Cécile Cuvelier et devient la même année
préfet de la
Haute-Marne. Il entre au Conseil d'Etat en 1852.En 1865 il
devient maire d'Aube et le restera jusqu'à la vente des Nouettes en 1872.Ils
auront trois enfants :
Pierre (1853), Henri (1856) et Marie-Thérèse (1859). Un poème d'Anatole "Le Ciel a Visité la Terre" a été mis en musique par Charles Gounod. Voulez vous le lire ?
Il est aussi
l'auteur des "Mémoires d'un Troupier, ouvrage publié en 1858 sans nom
d'auteur et qui a connu plusieurs rééditions..
C'est le livre que Moutier lit avec délectation dans l'Auberge de l'Ange Gardien mais qui trouve un fort écho dans Le Mauvais Génie.
Henri Cuvelier 1761-1845
&1797 Henriette Dathis 1766-1814 eurent :
60 ans, marié le 13 novembre 1825, Paris, 75,
avec Julie Bernard 1808-1881, dont
Henri 1826-1839,
Amélie 1828-1880,
Cécile 1830-1885,
Valentine 1839
Félix Jean Baptiste, Louise
Eugénie 1822-1875, Henri
Cuvelier 1826-1839
Amélie Cuvelier 1828-1880 &1849 Edmond Connelly 1824-1899,
avocat-général à Rouen, procureur général à Caen; conseiller en 1872. Après la
mort des sa femme et le mariage de ses deux filles, il entra dans les Ordres et
reçu la prêtrise à Rome.
Cécile Cuvelier 1830-1885 &1851 Anatole de Ségur 1823-1902 ; Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et Cie » devenue ensuite « Verley Decroix et Cie » puis « Crédit du Nord ». Cette maison comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de Thionville: elle était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier, aïeule des Urbain Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830, Lille, décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75, inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79 ans).
Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de
Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa
femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et
avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier
Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et
Cie » devenue ensuite « Verley
Decroix et Cie » puis « Crédit du
Nord ». Cette maison
comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de
Thionville: elle
était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier,
aïeule des Urbain
Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre
Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830,
Lille, décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75,
inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79
ans).
L’hôtel fut vendu à leurs cousins Urbain Virnot vers 1900 et est restée dans la famille.
Pierre-Marie,
marquis de Ségur
Membre de l'Académie française (n° 505, 4
février 1907)
Né le 13 février 1853 - Paris, 75
Décédé le 12 août 1916 – Poissy
marié le 2 juillet 1877
avec Thérèse Hély d'Oissel 1857-1935, dont Gaston 1878-1918
et ancien membre du
Conseil d'État abandonna rapidement la carrière administrative pour se
consacrer par goût aux lettres et à l'histoire. Il écrivit dans un style vivant
et raffiné qui rappelait celui de son siècle de prédilection, le XVIIIe siècle,
de nombreuses monographies consacrées à des figures plus ou moins célèbres de
l'Ancien Régime. On compte notamment parmi ses ouvrages : Le Maréchal de Ségur,
La Dernière des Condé, Le Maréchal de Luxembourg et le Prince d'Orange. Élu à
l'Académie française le 14 février 1907 par 21 voix contre 8 à Jean Aicard, au
fauteuil d Edmond Rousse, le marquis de Ségur appartenait à une famille chez
qui l'Académie française était presque une tradition puisque deux Ségur, dont
son oncle, le général Philippe de Ségur, avaient appartenu à la Compagnie. Le
marquis de Ségur fut reçu par Albert Vandal, le 16 janvier 1908. Il reçut à son
tour Eugène Brieux en 1910.-
personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
- personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
En 1903, des anciens élèves -Félix Sangnier, Pierre de Ségur et Albert Marcilhacy- constituent une nouvelle société qui rachète Stanislas et, à la suite d'un accord avec le diocèse de Paris, M. l'abbé Pautonnier en prend la direction. Cent ans après sa création, l'établissement compte mille cinq cents élèves. A partir de 1920 M. l'Abbé Labourt renoue les liens avec l'université et l'Etat. Son successeur M. l'Abbé Beaussart, fait construire l'actuel bâtiment des classes préparatoires aux grandes écoles.
l'hôtel de Pierre de Ségur, 45, avenue d'Iéna à Paris
Marie Thérèse de Ségur (1859-1933)Epouse en 1883, Albert Maloteau de Guerne,
Marie-Thérèse épousera le Comte de Guerne et
deviendra une cantatrice renommée. Voici ce qu'en pense Marcel
Proust:
" Il est singulier qu'une des deux ou trois grandes figures musicales
devant lesquelles les véritables artistes s'inclinent entièrement
appartiennent précisément à ce qu'on serait tenté d'appeler,
si l'on
avait plus égard au hasard de la naissance qu'à la réalité du talent :
"le monde des amateurs". Certes il y a longtemps temps que la Comtesse
de GUERNE a reçu ses lettres de plus grande naturalisation
artistique;
et pour personne, pas plus pour les artistes que pour les gens du monde,
elle n'est à aucun degré un amateur, mais une des deux ou trois plus
grandes chanteuses vivantes. "
Marcel PROUST : Essais et articles - Paris, Gallimard, 1971 - P.503 à 506
Nous pouvons ajouter que son frère, Henri, musicien et
musicologue éclairé sera son "fidèle et parfait"
accompagnateur.
Si vous voulez en savoir plus sur la Comtesse de Guerne, vous pouvez
consulter l'ouvrage du Dr Sylvia Kahan : la princesse de Polignac,
Music's Modern Muse :
A Life of Winnaretta Singer, Princesse de Polignac
(University of Rochester Press, 2003).
la Comtesse de Guerne, née Ségur, figure souvent dans ce livre comme grande cantatrice.
Valentine Cuvelier 1839 &1859 le comte Georges d'Arjuzon 1834-1900,
Louis Augustin Joseph Dathis 1734-1797 &
Marie Bernard 1738-1803
|
Henri Auguste Joseph Dathis 1765-1814 &1793 ep Henriette Brame 1766-1834
frère de Henriette Dathis 1766-1814 ep Henri
Cuvelier 1761-1845 |
Henriette Rose Désirée Dathis 1797-1850 &1817
Prosper Félix Fortuné Derode 1790-1852
|
Prosper Derode 1818-1892 &1840
Céline Cuvelier 1818-1898
|
|
Louise Angélique Félicie Derode 1841-1870
|
&1860
Urbain Dominique Virnot 1837-1914
Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914), Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper, vice-Président de la Chambre de Commerce et Président du Tribunal de Commerce, Chevalier de la Légion d’honneur, et Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Louis de Gamonet, fille deVictor-Louis de GAMONET (Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel. Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.
Monseigneur de Ségur
« Louis
Gaston De Ségur ( Paris 15 avril 1820 – Paris 9 juin 1881)
était un prélat apologète catholique
français. Il est connu pour son
antimaçonnisme militant. Il descend du marquis de Ségur
(maréchal de France et
ministre de Louis XVI pendant la Guerre d'indépendance
américaine), du comte de
Ségur (qui accompagna La Fayette en Amérique) du
côté de son père, et du comte
russe Rostoptchine, (qui incendia Moscou en 1812 à l'approche
des armées de
Napoléon) du côté de sa mère, la
célèbre comtesse de Ségur. Après ses
études,
il passa d'une relative indifférence religieuse à une
grande dévotion. Entré
dans le corps diplomatique, il est attaché à l'ambassade
de France à Rome en
1842, mais démissionne l'année suivante pour entrer au
séminaire de
Saint-Sulpice et se préparer au sacerdoce. Il est ordonné
prêtre en 1847.Après
quelques années de ministère à Paris, il est
nommé auditeur pour la France
auprès de la Rote romaine, et occupe cette charge pendant quatre
années. Il
bénéficie d'une grande estime à la cour
pontificale.Il mène également des
négociations politiques pour le compte de Napoléon III,
tout en étant aumônier
de la garnison française à Rome. Devenu aveugle, il doit
démissionner en 1856,
et retourne à Paris, avec les honneurs et les privilèges
de l'épiscopat, que
son handicap l'empêcha de recevoir formellement. Il se
consacré dès lors à
diverses œuvres, comme le patronage des jeunes apprentis, les
vocations
religieuses et les séminaires, les aumôneries militaires,
et l'évangélisation
de la banlieue parisienne.Il travaille notamment en relation avec
l'association
saint François de Sales pour la défense et la
préservation de la foi, qu'il
implante dans quarante diocèses moins d'un an après sa
fondation en 1859.En
dehors de son ministère, il écrit de nombreux ouvrages.En
1851, il fait
paraître des Réponses aux objections les plus
répandues contre la religion,
dont plus de 700 000 exemplaires sont vendus en France et en Belgique
à sa
mort, sans compter des traductions en italien, allemand, anglais,
espagnol et
même hindi.D'autres essais sont destinés à faire
connaître et à défendre le
point de vue catholique sur les problèmes du temps comme
l'École sans Dieu,
1873 ou les Francs-maçons, 1867 qui en était à sa
62ème réimpression en 1887 et
dont 120.000 exemplaires se vendirent les 5 premières
anées de sa sortie. Il
publie également des ouvrages de piété comme
Jésus vivant en nous (1869), dont
la traduction italienne est mise à l'Index, La
piété enseignée aux enfants
(1864) ou La piété et la vie intérieure (1864).
Ses œuvres complètes sont
publiées en 1876-1877 à Paris, en dix volumes. Par la
suite paraissent Cent
cinquante deux miracles de Notre Dame de Lourdes (1882), Journal d'un
voyage en
Italie (1882) et Lettres de Mgr de Ségur (1882). En attaquant la
maçonnerie,
Ségur distingue la maçonnerie apparente, conviviale et
bon-enfant, des
arrière-loges oú les véritables maîtres de
l'ordre, différents des grands
maîtres de l'ordre et directement inspirés par le principe
du mal, donnent
impulsion et direction aux activités des loges. Il lutta
activement, dans
Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui contre la propagande
protestante
du XIXe siècle.
Lettre d'Henri d'Artois, comte de Chambord à Mgr de Ségur
« C'est en revenant de Chambord que j'ai trouvé à Bruges, Monseigneur,
votre admirable lettre et l'hommage qui l'accompagne. J'ai reçu l'un et l'autre
avec un véritable bonheur. "Ce petit livre, auquel votre modestie donne le
nom d'opuscule, est le traité le plus complet et le plus lumineux qu'on puisse
lire sur ce grand sujet de la souveraineté royale. On a écrit bien des volumes
pour établir très imparfaitement ce que vous démontrez en quelques pages avec
une merveilleuse clarté.
« Je ne m'arrête point aux jugements trop bienveillants portés sur ma
personne. Mais ce qui me frappe et ce qui saisit toutes les âmes de bonne foi,
c'est l'enchaînement et la puissance de votre argumentation, la sûreté de votre
doctrine, l'évidence de vos démonstrations. Je voudrais, dans l'intérêt de la
vérité de notre chère et malheureuse France, que ce livre fût dans toutes les
mains, et j'engage mes amis à le faire pénétrer partout, dans l'atelier, dans
les salons, dans la chaumière. On ne se livrera jamais à une propagande plus utile
et plus féconde.
« Je ne saurais assez vous dire la reconnaissance dont je me suis senti
pénétré en recevant la chaleureuse expression de votre dévouement et de vos
voeux. Il vous était réservé de prolonger ainsi les douces émotions que je
rapportais de France, et rien ne pouvait me toucher plus profondément.
« Je me recommande tout spécialement à vos saintes prières. Dieu exauce
de préférence celles que lui adressent les humbles de coeur et les âmes
ferventes. C'est à ce titre que je compte sur les vôtres. Je vous renouvelle
l'expression de tous mes sentiments de reconnaissance et de constante
affection.
« Henry Le 12 juillet 1871»
http://www.seminairefrancaisderome.org/150ans/lettres/images/dessinlibermann.jpg
Œuvres
Réponses courtes et familières aux objections les plus
répandues contre la religion, 1851. La Révolution
expliquée aux jeunes gens, 1862.
La piété enseignée aux enfants,
1864. L'Encyclique Quanta cura suivie des objections
populaires, 1864. Les Francs-maçons, 1867. Traduit en
espagnol: Los francmasones : lo que son - lo que hacen - lo que quieren, por
monseñor de Ségur, Santiago de Chile : Impr. Chilena, 1868m, 112
p. Jésus vivant en nous, 1869.
L'École sans Dieu, 1873.
L'Enfer, Ed. Jules Hovine, 1876, 64 p. Le Sacré-Cœur de
Jésus, 1876. Journal d'un voyage en Italie: impressions
et souvenirs, 1882. La Foi devant la science
moderne. Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui,
1894. Maison de Ségur. Théories
du complot maçonnique
Bibliographie critique. Jean-Pierre Laurant et
Émile Poulat, L'Antimaçonnisme catholique. Les Francs-maçons, par Mgr de Ségur,
Berg international, 1994.
Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article "Antimaçonnisme", p.36
L’évocation de Monseigneur de Ségur nous mène à ces deux citations : « L’œuvre de la France, elle remplit toutes les pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est pas Dieu qui l’oubliera, lui à qui tout est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant qu’ils n’appartiennent pas uniquement au passé ». Monseigneur Pie.
« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra (…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira: « Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui: « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.
L’œuvre de la France, elle remplit toutes les
pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est
pas Dieu qui l’oubliera, lui a qui tout
est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom
de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme
qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres
qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant qu’ils n’appartiennent pas uniquement au
passé. » Monseigneur Pie.
|
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Pierre d'ASTICES
†/1381
|
Jean d'ASTICES
†/1413
|
Jean d'ASTICES
|
Bertrand
d'ASTICES ca 1440-
|
Guillemin
d'ASTICES
|
Pierre d'ASTICES
|
Mathis d'ATICHE
†1602/
|
Jean d'ATICHE
†/1653
|
Charles d'ATHIS
1632-1683/
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Philippe André
d'ATHIS ca 1660-1687
|
Jean-Baptiste
DATHIS 1685-1743
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Louis Augustin
Joseph DATHIS 1734-1780
|
Henri Auguste
Joseph DATHIS 1765-1814
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Henriette Rose
Désirée DATHIS 1797-1850
Prosper Félix
Fortuné DERODE, né le 17 janvier 1790 - Lille, 59000,
Nord, France, décédé le 6 août 1852 - Lille, 59000, Nord, France
à l’âge de 62 ans, Négociant, Juge au Tribunal de Commerce de Lille
|
Prosper Félix Philippe
DERODE 1818-1892
Marié le 1er juin 1840,
Lille, 59000, Nord, France, avec Céline Julie Omérine CUVELIER, née le 17
juillet 1818 - Lille, 59000, Nord, France, décédée le 10 juin 1898 -
La dernière de la dynastie des
peintre Van Blarenberghe, Eugénie (1790-1864) épousa de Charles Dathis
(1795-1826), frère d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode, grands parents de
Louise Virnot-Derode. Pauline Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier,
petit fils du peintre Jacques Louis David, notaire et maire de Lille. Le baron
Meunier, père, par Jacques Louis David. Lucien Jules Derode est né le
02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et
Président de
Henriette Dathis Ordre du Lys à Henri
de Gamonet Louis Nicolas van Blarenberghe
Statue duc de
Berry
à Lille Baron
Meunier
Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Victor-Louis de GAMONET ( Parti au 1
d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce
d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au
naturel.Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de
sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support
de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province
d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline
Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de
Berval et de
Bibliothèque.
— Notre collègue M. Urbain Virnot-Gamonet a offert à la Société de Géographie de Lille:
54 volumes et 3 atlas de géographie, d'histoire de voyages datant des XVIP et XVlll* siècles, précieux pour les personnes qui auraient des recherches à faire.
Ouvrages offerts par M. Urbain Virnot :
L» Voyage dans la Grande-Bretagne entrepris relativement aux services
publics de la Guerre, de la Marine et des Ponts et Ghaussées en
1816-1817-1818-1819. 6 volumes avec atlas et planches. Gh. Dupin,
Paris, Bachelier, libraire, quai des Augustins. 1820.
2" Voyage en Ghine, par John Barrou. 3 volumes atlas et planches.
Paris, 1805.
3° Voyage en Grèce du jeune Anacharsis, 7 vol., atlas. Paris, 1821.
4" Voyages intérieurs en Ghine faits dans les années 1792-1793-1794, par
lord. 4 vol. Paris, 1798.
5* Voyage au cap de Bonne-Espérance et autour du monde avec le capi-
taine Gook, par André Sparrmann. 3 vol. Paris, 1873.
6» Voyages en France, Italie, îles Archipel en 1750. 4 vol. Paris, Char-
pentier, 1763.
7» Relations des îles Peliux (Polvnésie). 2 vol. Paris, 1793.
8" Voyages de Jean Struys en Moscovie, en Tartarie, en Perse et aux
Indes, par Glanino. 3 vol. Amsterdam, 1720.
9» Voyage de M. le chevalier Chardin en Perse. 10 vol. Paris, 1723.
10" Relation universelle de l'Afrique ancienne et moderne par le sieur de
la Croix. 4 vol. Lyon, Thomas, 1688.
Il" Histoire du Pérou, traduite de l'espagnol d'Augustin Zaratte. Paris,
1716. 2 vol.
12" Histoire de Russie, par M. Le Clerc, 6 vol. Paris-Versailles, 1873.
13" Voyage en Hollande fait en 1806 et 1808. Amsterdam. 2 vol.
14" Histoire naturelle et morale des îles Antilles de l'Amérique. 2 vol.
Rotterdam, 1765.
2518. Census of Porto-Rico 1899. Washington, 1900. — Don du Ministère de la
Guerre des États-Unis.
— Histoire des Indes Orientales et Occidentales, par le R. P. Jean-Pierre Maffé.
Paris, 1765. — Don de M. Virnot.
— Journal de voyage de Siam fait en 1785, par X. Paris, 1787. — Don de
M. Virnot.
2522. Seventeenth annual Report of the Bureau of american ethnology, pax- J.-W.
Powell. Washington, 1898.
2524. Hommage à Jean Bart à l'occasion du 250'^ anniversaire de sa naissance. —
Don de l'Union Faulconnier à Dunkerque.
2528. Les concordances de la géographie physique avec le groupement logique,
politique et commercial des Etats européens, par E. Payart. Berlin, 1900.
— Don de l'Auteur.
2529. Proposition d'expéditions polaires arctiques internationales et simultanées,
par E. Payart. Berlin, 1900. — Don de l'Autour.
2532. Statistiques coloniales pour l'année 1898 (Melun, 1901). — Don du Ministère des Colonies.
2533. Les colonies françaises. Paris, Challamel, 1901. Vol. publiés à l'occasion de l'Exposition.
1" Introduction générale, par Charles Roux.
2" Evolution économique — l'agriculture, les mines, l'industrie, le com-
merce, les travaux publics, voies de communication, par C. Guy.
3" Organisation administrative, judiciaire, politique et financière des
colonies, par Arnaud et Méray.
4" Régime de la propriété, régime de la main-d'œuvre, l'agriculture aux
colonies, par Imbart de la Tour, Dorvault et Lecomte.
5° L'œuvre scolaire de la France aux colonies. Survivance de l'esprit fran-
çais aux colonies perdues, par Froidevaux et Victor Tantet.
Don du Ministère des Colonies.
1876- — École Saint-
Joseph, rue Solférino; dans la chapelle. I. U. S. Fondateurs de l'école
Saint-Joseph.
Bablet-Jonolez, Gustaye
Barrois, Alphonse Bergerot, Félix Bernard, Georges Bernard, Henri Bernard, Louis
Bernard, Mlle Thérèse Bernard, Bulteau-Six, Vte du Coestlosquet, Bob du Coestlosquet,
Anatole Cordonnier, Louis Cordonnier, Léon
et Eugène Crépy, Dansette-Mahieu, Vv« Decoster-Droulers, Gustave Decoster, Decroix-Duquesne,
Félix Dehau, Alphonse Delesalle, Mme Mathilde Destiecker, Droulers-Salembier,
Augustin Dubois, Cte
du Hays, Fêron-Vrau, Flipo-Desurmont, Ghesquière-Diérickx, V Groulois-Lanvin, Charles
Huet, Joire-Vernier, Lefebvre-Desurmont, Mlle Pélagie Malfait, Masse-Meurisse, Mourcou-Malfait,
Charles Paeile, Cte de Pas, Poullier-Longhaye, Camille Remy, M™e Richter-Fagot, Auguste
Scalbert, Bon Le Sergent de Monnecove, Emile Vandame, Verley frères, Veilley-Crouan,
Achille Yernier,
Gustave Villette, Urbain
Virnot, Vve Vrau-Aubineau, Philibert Vrau, Wattrelos—liadbn ?, Cte Werner
de Mérode, Vve Alexandre Bernard,
Aimé Samin, Jules
Fockedey.
Principaux édifices construit par Auguste Mourcou fut en (1845) l’Eglise Saint Martin D’esquermes,(1860) construction de la maison de santé, et l’hôpital de la Providence de Bailleul, (1866/1876) construction de l’hôpital Sainte Eugénie de Lille(hôpital de la Charité), et d’autre construction comme le Collège Saint Joseph en( 1874 )(Saint Paul),Hospice des Vieux Ménages à Lille en (1876), le Palais Rameau en (1878), la façade du Cimetière du Sud. Et des hôtels particuliers, et châteaux, Vestrate à Lomme, le château Droulers à Fives et le château Decoster à Saint Maurice belvoisin, et bien d’autres.
Un des Virnot collabora avec le
grand Pasteur dont il fut secrétaire à Lille :
Branche féminine des Victor Virnot:
Les enfants de Victor Virnot
« L’oncle Victor Virnot avait huit
enfants: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la
Marne; que des sœurs dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost-Virnot,
de son premier mariage avec Mademoiselle Bocquet; puis deux enfants avec Mlle
Cailleau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, supérieure du
Sacré Cœur. Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine
Dubois était avec Simone Broudehoux les deux femmes les plus belles de Lille.
Victor allait à la messe tous les matins
à la messe de l’église de la Madeleine à Lille , conduit par son chauffeur et
rencontrait Mlle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique
mais sans argent. Il disait souvent qu’ils étaient « les derniers »,
c'est-à-dire les rares familles anciennes restant à Lille.
Le général de Gaulle avait une seule
sœur a épousé un M. Cailleau dont la sœur a épousé Victor Virnot. Cette
sœur du général de Gaulle fut cachée
pendant la guerre par les Virnot au Havre où ils ont une très belle propriété
qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires. La famille
de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup
avec les Virnot; à Paris, ils habitaient
au 114, bd Raspail ou 110 car Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté
celui du Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des
balcons; la fille de Gaulle allaient à Sion; le grand père Urbain Virnot
allait régulièrement à Paris, en partie
pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité
lors de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions
après les Rothschild, leur hôtel particulier ayant été expatrié rue de Tournai
à Lille.
Le très distingué oncle Gustave Decoster
(époux de Cécile Virnot) avait été en classe avec le Général de Gaulle et sont
resté s toute leur vie en correspondance. Le général fut reçu par Louise
d’Halluin, née Virnot, au
château de
Fanières (Louise habitait avant à Château de
Champigneulles dans la Marne
qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin:
étant à coté pour une cérémonie,
le général demanda de loger chez tante Louise; il y a
fallu mettre un lit
adapté; Agnès Dickson-d’Halluin a encore le
«fauteuil du Général». Brigitte
Prouvost-Virnot
« Le frère du père du général, un
autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul
des Charles Prouvost-Masurel. »
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862,
Lille, décédé le 28 janvier 1944,
Lille (82 ans), marié le 25 juillet 1889
avec Marie Bocquet,
née le 26 août 1867,
Lille, décédée le 2 septembre 1903,
Mons en Baroeul (36 ans), dont
Madeleine Virnot.
Germaine Virnot, née le 25 octobre 1891,
Lille, décédée, mariée le 7 février 1912,
Lille, avec Jean Dubois,
né le 10 mai 1876,
Lille, décédé le 27 novembre 1922,
Lille (46 ans).
Marie-Louise
Virnot, née le 31 octobre 1894,
Lille (filleule: Simone Bernard
1926-), mariée le 31 décembre 1912,
Le Havre (76), avec Augustin Dubois,
né le 24 août 1890,
Lille, décédé le 18 février 1946
(55 ans).
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans), mariée le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à Paris.
Antoinette
Virnot, née le 11 mai 1898,
décédée en 1972 (74 ans), mariée le 31 mai 1920,
Lille, avec Pierre Herlin,
né le 15 juin 1894,
décédé en 1975 (81 ans).
Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ).
Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), sœur d’Alfred, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l’âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, marié le 18 janvier 1910, Paris VII, avec Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l’âge de 93 ans), sœur du Général de Gaulle.
Victor Virnot et sa deuxième épouse, Berthe Cailliau
Leur fils mourut à la première guerre:
Liens entre la famille Virnot et la famille de Gaulle:
Dans
ses souvenirs, Brigitte Prouvost-Virnot relatait :« L’oncle Victor Virnot avait
huit enfants de son premier mariage avec Marie Bocquet: un fils prêtre André Virnot, mort
séminariste à la bataille de la Marne et que des filles dont Marthe Virnot, future
Madame Georges Prouvost, puis deux enfants avec Berthe Cailleau (belle-sœur du général de
Gaulle) dont Marie-Thérèse, future supérieure du Sacré Cœur ( n dit dans la famille que le Général avait jeté le dévolu sur elle dans leur jeunesse). Marie Louise Dubois
habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux
(Madame Marcel Virnot), les deux femmes
les plus belles de Lille.
Victor Virnot allait à la messe tous les
matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille, conduit par son
chauffeur et rencontrait Mademoiselle Cailleau dont le père était consul à
Bruxelles en Belgique mais sans argent. Il disait souvent : « nous
sommes les derniers », c'est-à-dire les dernières familles vraiment anciennes
restant à Lille. »
Le
général de Gaulle avait une seule
sœur : Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889,
décédée en 1982 (à l'âge de 93
ans), épouse d’Alfred Cailliau, né le 7 août
1877, Tournai (Hainaut, Belgique),
Marié le 18 janvier 1910, Paris VII, décédé
le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse
(Seine-Maritime) (à l'âge de 79 ans), ingénieur
civil des mines, frère de
Madame Victor Virnot Cette sœur du général de
Gaulle fut cachée pendant
la guerre par les Virnot au Havre – Sainte Adresse qui y ont une
très belle
propriété qui surplombe la ville et la baie. Elle en
parle dans les mémoires.
« Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle,
née Marie Agnès Caroline Julie de Gaulle le 27 mai 1889 dans le 6e
arrondissement de Paris et décédée le 25 mars 1982 à Boulogne-Billancourt,
était une résistante française et la sœur aînée de Charles de Gaulle.
Le 18 janvier 1910, Marie-Agnès de
Gaulle épouse à Paris Alfred Cailliau, un ingénieur belge né à Tournai le 7
août 1877 et mort en 1967. Lors de la Première Guerre mondiale, elle fut
responsable de l'évacuation de son frère, alors lieutenant de Gaulle, blessé à
Dinant le 15 août 1914, en montant à l'assaut des tranchées adverses.
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle
répond à l'appel du 18 juin 1940, lancé par son frère en s'engageant rapidement
dans la Résistance française. Marie-Agnès de Gaulle fut arrêtée avec son époux
en 1943 et emprisonnée quatorze mois à la prison de Fresnes, puis déportée à
Bad Godesberg, une annexe du camp de concentration de Buchenwald où est déporté
son mari. Quatre membres de la famille de Gaulle sont alors aux mains des
Allemands et Heinrich Himmler, voyant se profiler la défaite, proposera même un
échange à de Gaulle, ignoré par ce dernier. Vers la fin des hostilités, en avril
1945, elle sera transférée dans le Tyrol au château d'Itter aux conditions de
détentions sans commune mesure avec les camps et où sont détenus depuis 1943
plusieurs hautes personnalités françaises : Paul Reynaud, Édouard Daladier, les
généraux Weygand et Gamelin, Jean Borotra ou le colonel de La Rocque. Ils sont
libérés par les troupes américains le 5 janvier 1945. Marie-Agnès de Gaulle a
perdu un fils tombé au champ d'honneur en mai 1940, deux autres s'engageront
dans les Forces françaises libres et le quatrième Michel Cailliau, qui fut
prisonnier de guerre et évadé en 1942, créera un réseau de résistance. Elle
écrira un livre de souvenir personnel sur sa famille en 1970. Bibliographie :
Souvenirs personnels, Marie-Agnès
Cailliau-de Gaulle, ISBN 2-84573-516-2. » Wikipedia
La famille de Gaulle habitait près de la
place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot, même à
Paris : ils y habitaient au 114, bd Raspail et Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à
coté du magasin Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des
balcons; la fille de Gaulle allait à Notre Dame de Sion; le futur Général avait
été au collège Stanislas voisin, en 1908-1909, à la même période que le jeune
Georges Guynemer. Le grand père Urbain Virnot allait régulièrement à
Paris, en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils
avaient hérité de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention
d’actions après les Rothschild, leur hôtel particulier historique du XVII°
siècle et son parc ayant été expatriés rue de Tournai à Lille.
Le
très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en
classe à Antoing avec le Général de Gaulle et ils sont restés toute leur vie en
correspondance: « Mon cher ami, ta lettre m’a fait grand plaisir et j’ai
été sensible aux meilleurs vœux qu’elle m’a apportée de ta part. Sois assuré
que ceux que je forme pour toi, pour Madame Decoster-Virnot et pour tous les vôtres-
ma femme y jint ses propres souhaits- sont aussi sincères que possible. D’après
ce que tu vis en toute tranquilité physique et morale à Mons-en-Baroeul et je m’en
félicite pour toi. De mon coté, je me trouve très bien à tous égards de mon
exisitance à Colombey. Celle-ci est paisible mais ausii laborieuse car je travaille
à de nouveaux Mémoires. Mon cher Decoster, crois bien, je te prie, à ma fidèle
amitié."
Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot, au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin): étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté ! Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général».
Nous nous rappelons de la réunion Virnot à Chatenay Malabry, Maison Mère du Sacré Coeur dont Marie Thérèse Virnot était la supérieure. A sa table, sa tante Marie-Agnès, sœur du Général de Gaulle, belle sœur de sa mère Virnot-Cailliau.
Souvenirs
de Brigitte Prouvost-Virnot
« Le grand père du général, un
autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul
des Charles Prouvost-Masurel. »
dont
Marie-Thérèse
Virnot, née en 1905. Et André Virnot,
né en 1907.
Michel Cailliau
1679-1733 &
Anne Marie van
Kassel 1685-1729
|
Michel Joseph
Cailliau 1723-1784
Premier échevin & grand bailli du Vicomté de Zuytpeene&
Maria Jeanne
Jacqueline Loones 1737-1785
|
Pierre Cailliau
1768-1820
Banquier, négociant, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne, & Cie,
conseiller municipal de Valenciennes&1795
Catherine
Caroline Isabelle Duquesne 1770-1860
|
|
Victor Cailliau
1799-1877
Banquier, directeur de la banque
Cailliau &1826
Thérèse Leman
1804-1870
|
Edmond Cailliau
1834-1909 &1859
Marie Pollet
1834
|
Berthe Cailliau
1872 &
Victor Virnot
1862-1944
|
Marie-Thérèse
Virnot 1905
Quelques parcours de
vie :
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894
Georges Prouvost (1892) et Marthe
Virnot
Sœur Cécile Prouvost, 1921-1983
Une femme qui a voulu se faire nomade
avec les nomades :
Née le 15 juillet 1921 à St Maurice des Champs, près de Lille, dans une
famille d’industriels, elle connut une enfance sans privations dans un milieu
aisé. De sa jeunesse, de la première année de guerre, de sa vocation, on ne
sait rien. Entrée dans l’Institut des franciscaines missionnaires de Marie en
1940 à dix-neuf ans, elle laissa le souvenir d’une novice
« casse-cou » toujours à l’affût de quelque chose à entreprendre, à
inventer, sans avoir peur de l’effort, de la difficulté, du risque ou du
danger. Après son noviciat, elle fit des études d’infirmière puis fut envoyée
au Maroc.
Elle écrit, fin 1969, dans un bref résumé de sa vie : J’étais prête à
aller dans n’importe quel pays de monde, sauf en Afrique du Nord et chez les
musulmans. C’est là que l’obéissance m’envoya. J’étais jeune et pleine
d’enthousiasme. Je me suis livrée avec ardeur à toutes les tâches que le
Seigneur m’offrit : vie d’infirmière, étude de la langue du pays, de la
religion, de la civilisation. Je passais successivement dans les maisons
(communautés) de Fès, Casablanca, Taroudant, Rabat. En 1961, j’eus mon
obédience pour Midelt. Je fus partout, malgré des croix réelles, profondément
heureuse dans ma vocation, trouvant dans l’Institut mon plein épanouissement
humain et spirituel. Midelt fut donc la dernière étape de sa vie conventuelle,
avant le grand saut, chez les nomades. Là, elle avait un poste d’infirmière
dans le dispensaire, dépendant de la Santé publique, et elle s’occupait plus
spécialement de prévention maternelle et infantile. À la fin de 1969, Cécile
écrit : Depuis deux ans, le Seigneur m’attire vers une intimité constante
avec lui et un profond désir de vie contemplative. Lors de ma dernière retraite
en septembre 1969, il me fit voir clairement que ma vie serait nomade-contemplative.
C’est en juin 1969, au cours de l’ascension de
l’Ayachi (le deuxième sommet du
Haut-Atlas, 3735 mètres) qu’elle ressentit vivement et
douloureusement combien
les nomades étaient abandonnés au point de vue sanitaire.
À la fin de 1969,
elle présente, par écrit, son projet à la
Provinciale et à son conseil, ainsi
qu’à la Supérieure Générale et
à l’archevêque de Rabat. Elle explique : Je
voudrais donc, dès le printemps 1970, avoir l’autorisation
de passer, de temps
en temps, une nuit sous la tente, soit près d’un malade,
soit chez des amis
sûrs – et j’en ai de très sûrs. Il
faudrait que rapidement, le rythme atteigne
deux nuits par semaine ; tout en continuant mes activités
normales au
dispensaire et en communauté. Puis mon désir serait, dans
deux ans,
c’est-à-dire au printemps 1972, pouvoir vivre cinq jours
sous la tente, dans la
montagne et rentrer dans ma communauté le samedi et le dimanche.
Plus une
partie de l’hiver. Il me semble que là, je vivrais mieux
l’imitation de Jésus
Christ, la Voie, la Vérité, la Vie de nos âmes, qui
a voulu vivre cette vie de
proximité et de communauté avec les plus pauvres de son
pays qui étaient si
semblables au nomades de nos régions ; nomade avec les
nomades. Non sans
appréhension, ses supérieures et l’archevêque
laissèrent ouverte cette
possibilité de proximité avec les plus pauvres de la
montagne. Un projet qui
devint réalité en 1970, au rythme prévu. Comme
« compagne », dans ces
débuts, elle eut, non pas l’une de ses sœurs, mais
une femme berbère et elle
dira :
Il s’est créé entre nous une amitié profonde et actuellement, nous vivons
en fraternité comme deux sœurs, heureuses l’une et l’autre de montrer à notre
entourage qu’une musulmane et une chrétienne peuvent vivre ensemble en
réalisant chacune à fond sa religion. Pour nous, ajoute-t-elle, c’est le
dialogue islamo-chrétien vécu, avec simplicité, mais dans la réalité.
Très vite, elle pourra dire : J’ai enregistré et arrive à suivre d’une
manière régulière près de trois cents familles (de nomades). Il doit en rester
à peu près cent cinquante que je n’ai pas encore touchées. Le travail est
surtout de prévention, vaccinations, visites prénatales, surveillance des
nourrissons, dépistages de tuberculose...Nous faisons aussi les soins…
Ce qui est important pour elle dans ce vivre avec, ce sont les
contacts avec les gens qui l’entourent. Entre 1972 et 1974, elle circule dans
un rayon de trente kilomètres autour de Midelt, ce qui lui permet de contacter
un grand nombre de personnes. En 1972, elle compte 584 familles, soit 3475
personnes. En 1974, elle compte 659 familles, soit 3833 personnes et, en
infirmière méthodique, elle établit une fiche par famille. Elle essaie de
sensibiliser les parents à la nécessité des vaccinations. Mais comment faire
admettre qu’on pique un enfant en bonne santé ? Elle ne vaccine aucun
enfant sans l’accord de l’un des deux parents. Un autre point à obtenir, c’est l’hospitalisation
quand le médecin la demande car les gens ont peur. Elle suit avec grand soin
les enfants : les rachitiques, les anémiés, les mangeurs de terre. Mais
elle porte surtout ses soins sur l’éducation : hygiène,
alimentation : « Cela m’est facilité par le fait que je vis avec eux,
et, en partie comme eux. Je suis à la disposition de ceux qui viennent chaque
jour entre 7 h 30 et 17 h 30 ; mais pour les urgences, il n’y a pas
d’heure, je suis à leur disposition jour et nuit. Pour se faire nomade avec les
nomades, Cécile est vêtue d’un grand burnous d’homme, coiffée d’une manière qui
n’était ni féminine ni masculine, et chaussée de grosses sandales berbères,
même en plein hiver. Lorsqu’elle devait prendre le car, pour ne pas déranger,
elle était prête à partir de bonne heure. Enveloppée dans mon burnous, je me
couche sur un banc public, on me prend pour un homme et on me laisse
tranquille.
Sa vie à la tente était partagée entre son travail d’infirmière, la prière
à laquelle elle consacrait beaucoup de temps et l’étude, car Cécile lisait,
écrivait et étudiait beaucoup. Elle avait même composé un lexique
français-berbère et berbère-français. Elle avait entrepris la traduction en
berbère de l’évangile selon saint Marc et commencé celle de l’évangile selon
saint Jean. Elle avait traduit le « Notre Père », le « Je vous
salue Marie » et le « Magnificat » et composé quelques chants.
Elle suit des cours par correspondance, cours de Bible, d’islamologie, de
théologie. On lui doit aussi un livret sur le traitement par les plantes
qu’elle complétera au cours des années, ainsi que des notes sur l’acupuncture.
Sa vie fut laborieuse et austère. Pour bien le comprendre, il faut se l’imaginer
dans son contexte habituel : non au calme dans sa chambre ou son bureau,
elle n’en a pas ; mais assise au pied d’un arbre, ou l’hiver, près du feu
sous la tente ouverte à tous. En 1978 Cécile reçoit une sœur comme compagne
sous la tente ; mais pour que la Fraternité soit reconnue par les
instances suprêmes de l’Institut, il faudrait une troisième sœur, qui se fera
attendre encore cinq ans.
En
février 1983, Cécile est opérée à
l’hôpital d’une occlusion intestinale.
Et cette opération révèle un cancer très
avancé. Trop avancé même pour qu’on
puisse intervenir. Elle est mise au courant par le médecin et
elle accepte dans
la foi, dans la joie et dans l’espérance. Puis,
malgré l’insistance des siens,
elle exprime le désir de finir ses jours à la tente,
puisque médicalement il
n’y a rien à faire. Elle quitte l’hôpital
quand la plaie est cicatrisée et
continue de soigner les nomades par l’intermédiaire de la
sœur qui est avec
elle sous la tente. Les derniers mois, les souffrances physiques furent
intenses ; et pareillement sa vie d’union à Dieu.
Deux mois environ avant
sa mort, Cécile commença un jeûne, ne buvant que du
liquide. Je ne vois pas
pourquoi je devrais nourrir mes cellules cancéreuses quand il y
a tant de gens
qui meurent de faim…Ce fut la veille de sa mort, le 10 octobre
1983, qu’arriva
– dernière délicatesse du Seigneur – la
reconnaissance par Rome de cette
fraternité sous la tente. C’était dans la montagne
les fêtes de mariages et
toute la nuit avaient résonné les sons des derbouka (tambours), plus
proches ou plus lointains. C’était pour Cécile, l’annonce d’un autre festin,
d’autres noces. À l’aube du mardi 11 octobre 1983, après une nuit de grandes
souffrances, entourée de ses trois sœurs, elle dit : « Je vais vers
mon Père », prononça le nom de Jésus, entra dans la lumière qui n’a pas de
déclin et dans la joie de Dieu. À ses obsèques, dans le cimetière de la Kasbah
Myriem, c’est une foule qui l’accompagnait, composée de chrétiens et de
musulmans, de prêtres et de religieuses ; mais surtout de ses frères et
sœurs de la montagne, les nomades.
Témoignages
Un prêtre qui l’a bien connue. Le but premier de Cécile a été de vivre avec
les plus pauvres, de partager le dénuement de ce peuple berbère, nomade,
qu’elle aimait. Le partage de leur vie avec tout ce qu’il y a de difficile, de
dur et parfois même de rebutant, c’était son choix et non pas une conséquence à
supporter tant bien que mal. Elle aimait les pauvres, non pas en phrases et en
théorie, mais dans la réalité des actes quotidiens.
Son programme de vie
Imitation de Marie : surtout dans son mystère de la Visitation,
puisque, comme elle, je porte le Corps de son Fils.
Adoratrice de cette Eucharistie avec laquelle je vis en intimité totale.
Victime, car les sacrifices ne manquent pas quand il faut affronter les
intempéries, la privation de tout ...
Missionnaire, selon l’esprit de Mère Fondatrice, Marie de la Passion.
Son faire-part de décès composé par elle-même
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,
Jésus a dit : Je suis la Résurrection. Qui croit en moi, fut-il
mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu
cela ? (Jn 11, 25)
Réjouis-toi avec moi !
Le Seigneur est venu me chercher pour la vie qui ne finit pas.
Je prie pour toi et je t’attends dans la joie de la Résurrection
Amen. Alleluia !
Cécile Prouvost
Monseigneur Chabert, l’archevêque de Rabat :
Je l’admirais et j’étais fier d’avoir dans mon diocèse une telle
ambassadrice de Jésus parmi les plus pauvres. Elle représentait bien cette
option préférentielle que l’Église demande.
Et sa Provinciale :
Telle que je la connais, l’estime et l’admire, profondément dans son don
total, dans ce cheminement qu’elle a fait depuis des années et qui […] me semble
une authentique recherche du Seigneur, à l’exemple de saint François et de
Marie de la Passion.
Denis Prouvost
ingénieur, consacre son temps libre à l’étude du Vieux Paris ; Il s’intéresse
notamment au cycle de l’eau et à la topographie historique. Il est également
contributeur de l’Atlas du Paris souterrain; il est le fils d'Hubert
Prouvost et Brigitte de la Martinière.
Renaud Gagneux, Denis Prouvost, Emmanuel
Gaffard (photographies)
Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus.
De la muraille du Bas-Empire à l’enceinte de 1840, Paris s'est protégée
derrière de solides ouvrages, d'un rayon toujours plus vaste alors que la ville
ne cessait de repousser ses limites. Il demeure des vestiges importants de
certains de ces murs quand d'autres ont pratiquement disparu. L’empreinte en
est cependant encore fréquemment gravée dans le tissu urbain: c'est durablement
que les enceintes - ou leur fantôme - ont en effet marqué la limite entre des
propriétés, que l’orientation du mur a guidé la découpe des parcelles. Ainsi,
c'est en portant attention à des éléments d'apparence bien anodine, comme l’orientation
des souches de cheminées, la continuité des mitoyens ou les moindres dénivelés
de la chaussée, que le promeneur se fera archéologue pour retrouver le chemin
des remparts de Paris.
Alors qu'on la pensait disparue depuis longtemps, les vestiges de la porte
Saint-Michel, partie de l’enceinte du XIIIe siècle de Paris, ont été
retrouvés. Par Denis Prouvost.
Les monographies sont, pour les plus détaillées, issues de l'ouvrage de 1930 sur ces familles écrit par Charles Le Thierry d'Ennequin:
nous
voulons lui rendre hommage.
« Charles-Désiré Le Thierry d’Ennequin,
petit fils de Désiré Le Thierry d’Ennequin -Delebecque,
né à Lille le 6 janvier 1860, 11, rue des Buisses, dans une ancienne maison
datant de 1727, précédemment habitée par Henri Deleruyelle, le 6/01/1860,
licencié en droit et sculpteur, mort à
Paris le 14/06/1929 et inhumé à Flers-Les-Lille, avec ses ancêtres, dans
un caveau de style grec qu'il avait fait ériger.
Sa mère était la fille de l'éminent maire et héros de Lille, Jean Baptiste Smet, Chevalier de la Légion d'honneur, dont voici le château du Recueil à Flers près de Lille. qui restera dans sa descendance jusqu'aux années 1980.
Après avoir acquis
quelques notions d'astronomie, de paléontologie, et soigneusement scruté les
textes bibliques, les Beaux-arts et l' archéologie furent l'objet de ses études
et de ses voyages.
Cité par Lavignac
comme fervent Wagnérien, M. LTE contribua de ses deniers à faire connaitre en
Octobre 1899, à Paris l’opéra de Tristan et Yseult, fréquenta les musées
d'Europe, des Etats-Unis et du Japon.
Au Musée de la Ville
de Lille, il laissa par testament plusieurs œuvres décoratives inspirées par
ses séjours répétés aux Indes, en Grèce, en Palestine et en Egypte : le
Rishi l’ancêtre en prière, Pasiphaé, Némésis (le titre en grec chypriote de
droite à gauche), Danaé, la harpie, cires perdues ; Judith devant
Holopherne, statuette en ivoire ; Moïse, qui, après avoir emprunté aux
égyptiens leurs vases d’or et d’argent, pour les en dépouiller, entraîne le
peuple de Dieu à la conquête des terres des Cananéen, marbre jaune de
Sienne ; Salomé dansant, cire perdue ; Jean Baptiste Smet, maire de Lille, son grand père; Le
colonel Albéric Smet à Sedan, cire perdue; le duc Philippe de Bourgogne,
Cupidon, La sorcière, statuettes en bleu turquin, en marbre Savarezza, en
ivoire ; Persée délivrant Andromède, pendentif pectoral en or émaillé par
Tourette ; des vases, des plateaux, des lampes ; de l’orfèvrerie, des
bijoux etc; il eut le rare
bonheur de pouvoir étudier sous leurs formes diverses et jusque dans la
mélancolique poésie de leurs ruines, tous ces rêves de beauté dont tant de
civilisations ont parsemé le Monde, et notamment les temples de Bijanagar
dévastés en 1564, de Khajurao, de Magda, du Guzrat, de l'Orissa" d'Angkor,
de Boroboudha que l’indifférence et l’abandon ont voués à la mort. Sur les
Merveilles architecturales, éparses dans les brousses de l'Orient. V.
FERGUSSON, History of indian and eastern architecture. LEBON: La civilisation
de l'Inde (1887). La peste et le choléra qui ravageaient les Indes à ces
époques, il les affronta deux fois impunément, mais pas tout à fait la cruelle
maladie coloniale qui avait déjà emporté son cousin Carlos Barrois.
Antoine Virnot, né en 1585, décédé
après février 1641.
Marié avec Blaise Beauchy,
dont
§ Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899,
Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974,
Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée le 22 janvier 1922,
Lille, avec Alexandre
Bernard, né le 16 janvier 1897,
Santes , décédé le 26 janvier 1970,
Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent
Verley 1860 ), marié avec Berthe Cailliau,
née le 1er décembre 1872,
Tournai (Hainaut, Belgique), décédée, dont
·
Elisabeth Virnot, née le 16 avril 1924,
Le Havre (Seine-Maritime), docteur en médecine, mariée le 5 juillet 1951,
Paris, avec Alain de
Christen, né le 16 mars 1924,
La Mulatière (69), décédé le 26 décembre 2011
(87 ans), ...
·
Alain Virnot, né le 4 juin 1925,
Le Havre (Seine-Maritime), marié le 18 décembre 1950,
Paris, avec Hélène Angliviel
de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925,
Paris 1er, décédée le 8 mai 2000,
Paris (74 ans), dont descendance.
·
Anne Marie
Virnot.
·
Urbain Virnot, né à Wasquehal (Nord), marié le 27 avril 1956,
Mouvaux (Nord), avec Chantal Segard,
née à Lausanne (Vaud, Suisse), dont
o
Urbain Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine),
marié en 1990, Morges (Vaud, Suisse), avec Marie de Celis,
dont
§ Aurélien Virnot, né à Paris.
§ Laurent Virnot, né à Paris.
o
Olivier Virnot, né à Boulogne-Billancourt
(Hauts-de-Seine), marié vers 15 août 1991
avec Ingrid
Vandenbussche, dont
o Alexandra Virnot, Delphine Virnot, Stephanie Virnot
o
Nicolas Virnot, né à Boulogne-Billancourt
(Hauts-de-Seine), marié avec Hélène Lemoine,
dont
o Charles Virnot, Céline Virnot,
Rémi Virnot,
Théophile Virnot
o
Bruno Virnot, né à Boulogne-Billancourt
(Hauts-de-Seine), marié avec Lucie Youroukova,
dont
o Amélie Virnot, Isabelle Virnot,
o
Jean-Dominique
Virnot, né à Morges (Vaud, Suisse), marié avec Sylviane Currat,
dont
§ Solène Virnot, Eloïse Virnot.
·
Marie Antoinette
Virnot, née le 7 septembre 1926,
décédée ; mariée avec Yves Carré,
décédé.
·
Ignace Virnot, né le 20 décembre 1927,
Wasquehal (Nord), décédé le 28 mars 2010,
Chevilly-Larue (Val-de-Marne), inhumé le 31 mars 2010,
Chevilly-Larue (Val-de-Marne) (82 ans), prêtre.
·
Marie Agnès
Virnot, née le 15 janvier 1929,
décédée le 27 février 1972
(43 ans).
·
Francis Virnot, né le 26 avril 1930,
Wasquehal , décédé, marié le 27 juillet 1955,
Croix , avec Elisabeth
Poissonnier, née à Roubaix , dont
o
Élisabeth Virnot,
mariée avec Hassan Zougari,
...
o
Martine Virnot,
mariée avec François
Delannoy, ...
o
Pascale Virnot, mariée en 1984 avec Jocelyn Vallet
de Villeneuve,
o
Dorothée Virnot,
mariée avec Didier Cossart,
·
Cécile Virnot, mariée avec André Masquelier,
décédé,
·
Françoise Virnot décédée,
mariée avec Jean-Pierre
Maquet, ...
·
Marie Christine
Virnot, mariée en 1974 avec Michel Boulanger,
·
Brigitte Virnot, née le 3 juin 1931,
La Madeleine (Nord), décédée le 18 février 2010,
Bure-les-Templiers (Côte-d'Or), inhumée le 22 février 2010,
Recey-sur-Ource(Côte-d'Or) (78 ans), mariée le 29 novembre 1951,
La Madeleine (Nord), avec Christian
Prouvost, né le 18 novembre 1927,
décédé le 3 août 2011
(83 ans),
·
Sabine Virnot, née à La Madeleine (Nord), mariée le 16 avril 1956,
La Madeleine (Nord), avec Yves Minart,
né le 6 septembre 1931,
Tourcoing (Nord), décédé le 14 avril 2001
(69 ans),
·
Danièle Virnot, née le 2 avril 1944,
mariée en 1967 avec Yves Besnard,
...
·
Claudine Virnot, née le 9 mars 1946,
mariée le 12 octobre 1968
avec Patrick Puppinck,
fondateur de Supeuropa, ...
§ Simone Virnot, née le 4 juin 1904,
décédée en 1969 (65 ans), marié le 11 juin 1878
avec Marie Augusta
Gamonez, décédée le 11 septembre 1919.
Tombes familiales à Lille Sud
Quelques parchemins des archives Virnot