
Armes : D'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfle
de même.
Le patronyme De Rode se dit en Flamand van Rode. R(h)ode désigne, en flamand, une surface gagnée sur la forêt par défrichage. Cette dénomination correspond au terme français "essart".
Ce patronyme
semble donc indiquer que la personne ainsi désignée provient d'une localité
nommée "Rode" et s'y rattache à un titre quelconque"
Origine de la famille : l’article dans Wikipedia : « elle semble liée à celle des van Rode de Bruges, famille patricienne de Belgique »
Descendance agnatique
Gilles Derode
1615 &1640
Marguerite
Bouchault
|
Paul Derode
1646-1680
Officier de la Monnaie de
Lille, négociant, marchand drapier &1668
Antoinette de Lannoy
1648
|
Paul Derode
1680-1755 &1708
Marie Catherine
du Riez
|
Philippe Joseph
Derode 1709-1759
Négociant &1729
Marie Barbe
Reynaert
|
Philippe Edouard de Rode 1730 &1759
Henriette Duhem
|
Philippe Edouard Joseph Derode 1760-1833
Conseiller municipal de Lille
époux en 1785 de Sophie Charlotte Joseph Rouzé 1767-1805
|
Prosper Félix Fortuné Derode 1790 1852
Négociant
juge au Tribunal de commerce &1817
époux d'
Henriette Rose Désirée Dathis 1797-1850
belle soeur d'Eugénie van Blarenberghe, de la grande dynastie de peintres du Roi.



Pierre d'ASTICES †/1381
|
Jean d'ASTICES †/1413
|
Jean d'ASTICES
|
Bertrand d'ASTICES ca 1440-
|
Guillemin d'ASTICES
|
Pierre d'ASTICES
|
Mathis d'ATICHE †1602/
|
Jean d'ATICHE †/1653
|
Charles d'ATHIS 1632-1683/
|
Philippe André d'ATHIS ca 1660-1687
|
Jean-Baptiste DATHIS 1685-1743
|
Louis Augustin Joseph DATHIS 1734-1780
|
Henri Auguste Joseph DATHIS 1765-1814
|
Henriette Rose Désirée DATHIS 1797-1850
Prosper Félix Fortuné DERODE, né le 17 janvier 1790 - Lille,
59000, Nord, France, décédé le 6 août 1852 - Lille, 59000, Nord,
France à l’âge de 62 ans, Négociant, Juge au Tribunal de Commerce de Lille
|
Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892
Marié le 1er juin 1840, Lille, 59000, Nord,
France, avec Céline Julie Omérine CUVELIER, née le 17 juillet 1818 - Lille,
59000, Nord, France, décédée le 10 juin 1898 -
Prosper Derode
1818-1892
Négociant, président du tribunal de commerce &1840
époux deCéline Cuvelier 1818-1898



Lucien Jules
Derode 1850-1919
Négociant,
banquier,
président de la Chambre de Commerce de
Paris
censeur de la Banque de France
Rameau actuel unique :
Quelques personnalités de ce rameau et alliances:
Lucien Jules
Derode, né le 2 novembre 1850,
Lille, décédé le 26 février 1919,
Paris (75) (68 ans), négociant, banquier, président de la Chambre de Commerce
de Paris
censeur de la Banque de France. Marié avec Marguerite
Octavie Tourangin, née en 1861, décédée,

est né le
02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et
Président de



Thérèse Tourangin 1870-1920 &1890 Albert
Dominique Virnot 1864-1910,
fils de Urbain Dominique Virnot 1837-1914 et Louise Angélique Félicie Derode 1841-1870
|
Prosper
Derode 1818-1892 &1840 Céline
Cuvelier 1818-1898
|
|||
|
| |
|||
|
|
|
|
|
|
| |
|
| |
|
|
Lucien
Jules Derode 1850-1919
& |
|
Louise
Angélique Félicie Derode 1841-1870
&1860 |
|
|
| |
|
| |
|
|
Emmanuel
Derode 1887-1956 |
|
Albert
Dominique Virnot 1864-1910
&1890 |
|
|
Jehan Tourangin 1615 &
Marie Gaudon
|
Georges Tourangin 1647-1712
&1674
Marguerite Douceron +/1706
|
Pierre Tourangin 1684-1742
Parcheminier
&1711
Jeanne Guillemin
|
Jacques Georges Tourangin 1721-1779
Mercier drapier à Issoudun, membre de la société des
Jacobins &1746
Marie Courant 1726-1804
|
Rémi Tourangin 1751-1833
Parcheminier à Issoudun
"marchand de draps et soies" en 1782.
administrateur de l'Hôtel Dieu 1773
&1782
Françoise Élisabeth Courant 1756-1821

|
Victor Tourangin 1788-1880
Préfet, sénateur, conseiller d’État
membre titulaire de l'Académie des Sciences, Belles
Lettres, et Arts de Besançon (1848)
Prefet du Rhône (1849).
Sa sœur est Zulma Tourangin, l'une des trois grandes amies d'Honoré de Balzac, sa "carissima Zulma".


Son autre soeur, Marie Clémence Tourangin épousa,
Emmanuel Cochon de Lapparent , X 1794. Il est d'abord chef de bureau auprès de
son père dans les Deux-Nèthes, puis sous-préfet d'Issoudun (Indre) le 7
septembre 1805. Il sera ensuite commissaire général de police à Livourne du 1er
avril 1813 au 27 avril 1814 et renommé à Issoudun, le 30 juillet 1814.
Nommé préfet de l'Hérault le 4 juin 1815, il est
remplacé en juillet. Ce n'est que le 27 août 1830 qu'il sera nommé à la
préfecture du Cher qu'il conservera jusqu'à sa retraite le 27 janvier
1840. » E Polti Roglo ;
Leur petit fils fut Albert Cochon de
Lapparent, Ecole polytechnique (major d'entrée de la promotion 1858), corps des
mines (sorti en mars 1864 de l'Ecole des mines), Membre de l'Académie des
sciences (1897) dont il devient secrétaire perpétuel pour les sciences
physiques (mai 1907).
&1816
Louise Milhiet 1796
|
Rémi Victor Tourangin 1816-1893
Trésorier payeur général de l'Orne, hevalier de la
Légion d’honneur &
Cécile Cazalot 1827
|
Eugène Tourangin &1885
Jeanne Véron dont :
|
Henri Tourangin, marié avec Jacqueline Tardif de
Petiville, petite fille de Louis Tardif de Petiville, Colonel de cavalerie,
conseiller général du Calvados, officier de la Légion d’honneur, d’une famille,
seigneurs de plusieurs lieux, sieur de
La Croix, sieur de
La Roche, de Venoix, de Petiville et d'Amayé, seigneur de Servigny et de Boisroger, écuyer;
ils ont donné des officier de l'université, échevin de Caen,
conseiller secrétaire du Roi près le parlement de Metz. Ont donné des officier
de l'université, échevin de Caen, conseiller secrétaire du Roi près le
parlement de Metz, secrétaire du président à mortier au parlement de Rouen,
échevin de Caen en 1742, conseiller secrétaire du Roi en la chancellerie près
le parlement de Normandie, conseiller-maître en la chambre des comptes de
Normandie (1762-1789), membre des assemblées de la noblesse du baillage de Saint
Sauveur Landelin (50) en 1789, colonel au corps royal d'artillerie, chevalier
de Saint-Louis, conseiller général du Calvados, lieutenant de louveterie,

dont
Eric Tourangin, né en 1958.
Sybil Tourangin, Brazzaville (Congo).
Mariée àMontmartin en Graignes (50), avec Nicolas Jeanson, né àCoutances, 50,
arrière petit fils de Charles Jeanson 1874-1930 et Marthe Dehau 1876-1924
(descendance Lenglart) ...
Guy Tourangin, saint-cyrien, colonel, officier de la
Légion d'honneur.
Alix Tourangin, mariée avec Bertrand du
Campe de Rosamel,

fils de Yves du Campe de Rosamel +2004
et Albine Denis du Péage, descendante de Louis Rollinde de Beaumont 1879-1943
Henriette Dehau 1884-1953 (ascendance Lenglart). Les Rosamelont donné
des écuyer , seigneur de Tardinghen, d'Ostove, de
Longatte, de La Feutrie et de Noir-Bonningue, seigneur de Frencq et de Rosamel,
mousquetaire du Roi, enseigne au régiment de la Marine.,
contre-amiral, ministre de la Marine, conseiller général du Pas-de-Calais
1867-1873, capitaine de Frégate, Député et Sénateur du Pas-de-Calais.,
lieutenant-colonel d'artillerie., chef d’escadron d’artillerie..
Anne Tourangin, mariée avec Jean-Eric Auberger.
Odile Tourangin, mariée avec Hugues Libault de La
Chevasnerie, fils de Bertrand, comte Libault de
La Chevasnerie

et Chantal de Cacqueray-Valménier, Famille LIBAULT
;originaire de Nantes, 44 (famille issue de l'échevinage de Nantes et
actuellement encore représentée).Sgr du Perray, de Beaulieu, de La Chevasnerie
en St-Géréon, etc.
"d'argent à six fleurs de lys de gueules 3, 2 et 1, au chef de même chargé
de trois fers et piques d'argent, les pointes en haut".
Une des 179 famille d'armateur négrier nantais étudiée par
Pétré-Grenouilleau.Source :+ Bulletin du CGO, 1975/125.
+ Généalogie Boux, vice-amiral Olivier d'Hauthuille,
05/2000.$$C:\DATA.BKN\00040187.BKN maj 02/06/2000 Sources:- personne: F-L. Jacquier - généalogies nantaisesLes Libault ont
été sieurs de Beaulieu et du Boisrobin, de La Templerie, de La Haye, de La Bélustrerie, du Perray et de la
Templerie, échevin de la ville de Nantes, avocat au Parlement
de Bretagne, brigadier des gardes du corps, secrétaire des commandements de la
duchesse de Berry., organisateur de l'artillerie pontificale., comte romain en 1869, capitaine au long
cours, lieutenant au 298e régiment d'infanterie, chevalier de la légion
d'honneur, croix de guerre., jésuite, Fondateur en 1945 de l'Institut des
Servantes de l'Agneau de Dieu., capitaine en chef de la milice bourgeoise de la
Fosse, échevin (1657), sous-maire (1658)
___________
dont
Eugène Derode, né le 19 juillet 1882,
décédé.
Lucien Derode, né le 25 juin 1883,
décédé en 1914 (31 ans).
Emmanuel Derode, né le 3 octobre 1887,
Paris (75), décédé le 7 avril 1956,
Paris (75), inhumé le 13 avril 1956
(68 ans), banquier, président du Tribunal de Commerce de la Seine,.
Marié le 8 juillet 1919
avec Marie-Françoise
Thiéry-Chérer de Cabanes, dont

Béatrice Derode, née en 1922, mariée avec Antoine Cottin.
Monique Derode, née en 1924.
Mariée en 1945 avec Jacques d'Avout
d'Auerstaedt, né le 7 avril 1913,
décédé le 26 mai 2003,
Neuilly-sur-Seine (92, Hauts de Seine), inhumé le 30 mai 2003,
Menneval (27, Eure) (90 ans), ingénieur civil des mines (promotion 1935).
Base Roglo
Louis
François d'Avout, seigneur
de Ravinières 1739-1779

| Louis-Nicolas
Davout, duc d'Auerstaedt
1770-1823 http://marechal.davout.free.fr
Échangé
peu après, il revient sur le Rhin, attaque Kehl, est à Haslach (14 juillet
1796), s'empare de la correspondance de Pichegru dans le fourgon de Klinglin
(21 avril 1797), ce qui permet de découvrir les tractations de celui-ci avec
les émigrés. Présenté par Desaix à Bonaparte, Davout suit celui-ci en Égypte,
où il commande une brigade de cavalerie. Il y participe à la plupart des
batailles, aux Pyramides, à Louqsor, à Aboukir. Il repart avec Desaix pour la
France, le 3 mars 1800. Retenu un mois par les Anglais à Livoume, il arrive à
Toulon le 6 mai. Promu général de division, le 3 juillet, Davout est mis à la
tête de la cavalerie de l'armée d'Italie. Maréchal d'Empire le 19 mai 1804,
un des quatre colonels généraux de la garde impériale, Davout joue un rôle
décisif à Austerlitz, où il commande l'aile droite. C'est encore lui qui décide de la
campagne de Prusse de 1806 en soutenant le choc du gros de l'armée ennemie à
Auerstaedt et en gagnant la bataille, facilitant ainsi la tâche de l'Empereur
à Iéna. En récompense, Davout entre le premier dans Berlin (25 octobre 1806).
Il livre encore plusieurs batailles victorieuses en Pologne, commande l'aile
droite à Eylau. Duc d'Auerstaedt (28 mars 1808), gouverneur général du
grand-duché de Varsovie, Davout s'illustre à nouveau durant la campagne de
1809. Vainqueur à Eckmühl, il détermine la victoire à Wagram en refoulant
l'ennemi avec l'aile droite de l'armée. Napoléon le fait prince d'Eckmühl le
15 août 1809. Commandant en chef l'armée d'Allemagne depuis le début de 1810,
Davout prépare l'invasion de la Russie et déclenche l'offensive. Préférant les solutions de Murat à celles
proposées par Davout, Napoléon livre une bataille sang1ante et non décisive à
la Moskova et emprunte au retour la même route qu'à l'aller, transformée en
désert par la guerre. En 1813, Davout défend Dresde puis s'enferme dans
Hambourg, qu'il ne livrera que le 27 mai 1814, sur ordre de Louis XVIII.
Ministre de la Guerre aux Cent-Jours, du 20 mars au 8 juillet 1815, Davout
est en résidence surveillée à Louviers, mais le roi finit par lui rendre son
bâton de maréchal (1817) et par le faire pair de France (1819). Seul maréchal
invaincu de Napoléon, Davout figure, bien entendu, sur l'arc de triomphe de
l'Étoile perso.cybercable.fr/consult/figures/davout.htm d'après Histoire et dictionnaire du Consulat et de l’Empire (A. Fierro, A. Palluel-Guillard et J. Tulard, Bouquins, 1995, p. 704). Lettres patentes : duc d'Auerstaedt ; titre de duc d'Auerstaedt accordé à Louis, Nicolas Davout, à la suite du décret du 19 mars 1808. Bayonne (2 juillet 1808). Arch. Nat. BB/29/1035 pages 24-25 http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1 -20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e224415&fmt=tab&base=fa&root=&n=&qid=&ss=&as=&ai Grand-Aigle de la Légion d'honneur, Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris. |
Charles
d'Avout 1776-1854
&1824 Chef d'escadrons de
cavalerie D'après
l’association du souvenir du maréchal Davout : Charles Claude Antoine d’Avout
est le plus jeune frère du futur maréchal. Comme son aîné, il supprime la
particule de son nom et s’engage au 3ème bataillon des Volontaires de l’Yonne
le 25 février 1795. Il intègre ensuite le 9ème régiment de hussards (mai
1797), le 20ème Dragons (octobre 1798), le régiment des Chasseurs à cheval de
la Garde des consuls (février 1802) puis le 1er régiment de Dragons (août
1803) avec le grade de lieutenant. Il est nommé capitaine le 14 février 1807
puis chef d’escadron le 31 juillet 1809. Charles Davout fait pratiquement
toutes les campagnes du 1er empire (Égypte, Allemagne, Espagne, France) et le
nombre de blessures qu’il y reçoit semble prouver sa bravoure. il est ainsi
blessé de plusieurs coups de sabre à Iéna (14 octobre 1806). Mais c’est
surtout en Espagne que Charles Davout se distingue. Le 27 juillet 1811, entre
Avila et Arevado, il affronte avec ses 200 chevaux un parti d’insurgés de 500
chevaux. Plus tard, devant Salamanque, il a d’abord un cheval tué sous lui
(20 juin 1812) avant d’être gravement blessé d’un coup de feu à la hanche
droite (22 juin 1812). Il recevra sa dernière blessure le 16 juin 1815 suite
à un éclat d’obus à la joue. Fait officier de la Légion d’honneur (1er
octobre 1814) et chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (31
octobre 1814), le chef d’escadron Davout épouse, le 13 octobre 1824, Clara de
Cheverry dont il aura quatre enfants, parmi lesquels Léopold, le futur 3ème
duc d’Auerstaedt. Charles Davout est mort à Nogent-le-Roi le 7 août 1854, à
l’âge de 78 ans. On prétend que, au cours de l’été 1800, il avait eu une
querelle avec Jérôme Bonaparte, le plus jeune frère du futur empereur. Les
deux hommes se seraient affrontés en duel au bois de Vincennes, sans témoin.
L’échange se serait fait au pistolet, 25 balles à tirer à volonté, et Jérôme
aurait reçu une balle dans le sternum qu’on aurait retrouvée, n’ayant pu être
extraite alors, que 60 ans plus tard, après sa mort ! Officier de la Légion d'honneur. | Léopold d'Avout,
duc d'Auerstaedt 1829-1904 Général de
division, membre du Conseil supérieur de la guerre Substitué par
décret en 1864, au titre ducal de son oncle le maréchal Davout. Élève du
Prytanée, puis de l'ESM, promotion de la République (Saint-Cyr 1847-49), en
1847. Nommé sous lieutenant au 72 RI en 1849. Lieutenant en
1852. Il part en Afrique en 1854. Nommé
Capitaine en 1856 après une razzia dans le Sud-oranais. Transféré au 2e
tirailleurs, puis au régiment de turcos provisoire. Campagne d'Italie. Le 3
juin, veille de Magenta, il s'illustre en sauvant une batterie de réserve
avec sa compagnie et charge l'ennemi qu'il repousse. Nommé chef
d'escadron au 23 RI le 18/6/59 et chevalier de la Légion d'honneur. Passe
ensuite au 13em BCP. Lieutenant-colonel
le 27/12/1865. Colonel du 95
RI le 12/3/1870. Campagne contre l'Allemagne : Son régiment fait partie de la
brigade Clinchant de l'armée du Rhin (1 DI, 3 CA). Le 18 aout à St Privat, il
s'illustre sur le crête de Chantrenne où il repousse par trois fois les
attaques prussiennes. Le 31 aout il combat à Noisseville et à Servigny.
Officier de la Légion d’honneur en 1870. Il est fait prisonnier et est emmené
en captivité en Allemagne. Il rejoint son régiment à Aubagne et intervient
contre Marseille, alors en pleine insurrection le 4 avril. Il prend ensuite
le commandement du 36 RI qu'il conduit contre la Commune (il enlève le
château de Bécon, puis Asnières). Durant la semaine sanglante, il prend les
gares de l'Est et du Nord, ainsi que les buttes Chaumont sous les ordres de Ladmirault.
Blessé d'une balle dans la tête le dernier jour des opérations. Commandeur de
la Légion d'honneur (1871). Brigadier
24/6/1871, il commande un brigade d'infanterie, puis la 13e brigade
d'artillerie de 1875 à 1877. Division
25/9/1877. Commande la 13e DI, puis est nommé chef d'EMG (1879). remplacé par
le général Farre. Il est promu grand-officier de la Légion d'honneur en 1880.
Il est nommé successivement à la tête des 10e CA (81-83), du 19e CA (84),
puis du 14e (85-88). Membre du CSG de 1889 à 1894. ep en 1868 Jeanne de Voize
1845-1935
| Louis
d'Avout, duc d'Auerstaedt
1877-1958 Officier,
chef de bataillon
Commandeur
de la Légion
d'honneur, ESM Saint-Cyr, promotion des premières Grandes Manœuvres. 1896-98 1902
Hélène Étignard de La Faulotte 1880-1946 | 1913-2003 Ingénieur civil des
mines (promotion 1935) Chevalier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1939-1945 Officier de l'Empire britannique |
Philippe Derode, lieutenant de vaisseau, était marié avec Alyette Soulange-Bodin d'ou Chantal Derode + ( dont Lucile et Nadia) et Emmanuel Derode marié avec Hélène de Sachs, fille du comte Arnold de Sachs
dont Philippine Derode mariée à Olivier de Royere (enfants Xavier et Auriane) ,
Barthélémy
et Maximilien.
Alyette
Soulange-Bodin, veuve, se remaria avec le Comte Christian de
Reboul, officier de cavalerie, descendant de "Jacques
Bertrand de Reboul, écuyer, seigneur du Treuil Chartier, en Aunis maréchal des
camps et armé du Roi, chevalier de Saint Louis, né à muron (Saintonge), le 26
septembre 1730.
Jacques- Bertrand
avait seize ans quand il entra au service, en 1746, comme lieutenant au
régiment de Boulonnois. L’année suivante, il fit avec ce corps la campagne de
Piémont, et se trouva à l’affaire de l’Assiette. Garde du corps du Roi en 1751,
il se distingua au combat de Saint Cast, en Bretagne (11 Septembre 1758), où à
la tête de quelques volontaires, il fit prisonniers, sous le feu d’une frégate
anglaise, quatre officiers anglais, dont un capitaine de brûlot, le lieutenant
de frégate qui commandait les chaloupes de débarquement, deux lieutenants de
grenadiers et une centaine de soldats. Le 12 novembre 1761,
Jaques-Bertrand de Reboul, Alors capitaine aide-major au régiment de
Boulonnois, fut embarqué avec son régiment pour Saint-Domingue, où il tint la
campagne jusqu’en 1764. En 1762, il avait été choisi par le commandant général,
le vicomte de Belsunce, pour former le corps des volontaires chasseurs de
l’Amérique, et en 1763 il avait été fait chevalier de Saint Louis.
En 1771, étant
lieutenant-colonel du régiment de Boulonnois, il fut désigné par le comte de
Marboeuf pour remplir les fonctions de lieutenant du Roi à Bonifacio ; la
famille conserve une lettre par laquelle le ministre de la guerre, le marquis
de Monteynard, témoigne à Jacques-Bretrand « son contentement au sujet d’un
affaire très délicate entre le gouvernement et les habitants de la ville, qu’il
a terminée à la satisfaction et avantage de la cour ».
Brigadier
d’infanterie le 1er mars 1780, Jacques Bertrand de Reboul fut nommé, le 1er
janvier 1748, maréchal des camps et armées du Roi ; il prit sa retraite en 1793
et mourut à Saint jean d’Angély le 23 juin 1800."
Chevalier de St Louis.

.
Arnold de
Sachs, rentier à Wiesbaden (duché de Nassau).
Marié avec Julianne
Werlé, dont

27/08/2021
09:08 | Anne de M de La Cerda
Arcangues :
parfum de Russie au mariage de Barth Derode
Avec une
grande ferveur, le père Dominique Sentucq avait célébré à l’église
Saint-Jean-Baptiste d’Arcangues, la cérémonie du mariage qui unissait Alexandra
Bocquet à Barthélémy Derode ce samedi 21 août.
Après
l’homélie, dans la lumière feutrée de la petite église, la chorale Jarraiki
dirigée avec enthousiasme par Gérard Ravon s'accompagnait des voix des invités
du mariage, bien que masqués.
A la fin de
la liturgie, un long cortège composé des membres des deux familles, des dames
d’honneur en robe longue rouge accompagnées de jeunes hommes en fracs et des
demoiselles d’honneur en blanc, toutes coiffées d’un kokochnik
(coiffe russe à l’ancienne) au bras de leur petits cavaliers en kaftan
rouge (manteau de cosaques) et chaussés d’espadrilles, défilait derrière le
marié et son épouse. Vêtue d’une robe
blanche de dentelle et coiffée également d’un kokochnik orné de perles, à
l’image d’une scène mythologique de Vanetsov (peintre russe 1848-1926), les
mariées s’échappèrent dans une superbe voiture décapotable noire «Delahaye» des
années 30, rappelant les Années Folles.
Après la
messe, la magie slave incarnée par la mariée - sa mère est née Elena Simatchiva
en Russie - se poursuivait au château Bosquet où un orchestre folklorique russe
accueillait les mariés et leurs nombreux invités qui avaient passé avec succès
l’ «épreuve » des tests sanitaires rassurant ainsi le public avant de découvrir
la demeure.
Construite
en 1905 par l’architecte biarrot Jean Baptiste Ernest Lacombe, spécialiste des
monuments historiques, la bâtisse se caractérise par deux styles de façades :
l’une dite anglaise en pierres taillées de Bidache et l’autre à colombages de
style basco-normande. Passée sa lourde et haute porte, accueillis dans une
grand salon à l’entrée ornée d’un escalier Renaissance, les hôtes furent
ensuite invités à y écouter le récital de deux célèbres solistes : le violoniste russe Yuri Revich et le pianiste
Matthieu Esnult, originaire, lui, de Saint-Jean-de-Luz. Eparpillé en grappes de
haut en bas dans cette haute cage d’escalier à l’excellente acoustique, le
public averti goûtait entre deux gorgées de champagne cette féerie lyrique,
applaudissant à tout rompre en particulier l'archet virtuose du violoniste dans
la merveilleusement difficile "Carmen-Fantaisie" du compositeur et
violoniste basque Pablo de Sarasate.
Côté de la
façade basque, ensoleillée, du château, cachée sous une grande capeline de
dentelles, la comtesse Ghislaine de Montesquieu accompagnée de son mari
Bertrand et de leur fils, la famille
Willemetz, Mathieu et Carole de Courson rejoints par le marquis d'Arcangues, et
autres amis proches de la famille Derode, papillonnaient dans les jardins où un
spectacle de cosaques à cheval était offert dans l’écrin exceptionnel du golfe
de Gascogne sur fond de la chaîne des Pyrénées. Parmi les spectateurs assidus,
on pouvait reconnaître Pierre Galitzine, le petit fils de la princesse
Galitizine dont le beau-père avait été Serge Gainsbourg. Avec nostalgie, ce
dernier évoqua l’extraordinaire cascadeur et cosaque biarrot Pierre Pakhomoff
qui avait gravi à cheval l’escalier intérieur du château d’Ilbarritz lors d'une
soirée de Nouvel An.
Venus en
voisins, l’ancien journaliste Emmanuel Planes et son épouse ainsi que de
nombreux jeunes amis des mariés dont l'artiste Erika Sellier et son ami le
propriétaire du restaurant Xaya à Saint-Jean-de-Luz, participaient à cette
épopée exceptionnelle où pendant la réception, le traiteur bordelais Monblanc
préparait d’originaux canapés aux herbes, et toutes sortes de merveilles très
raffinées…
Comme dans
un conte de fée, la soirée se clôtura par la pluie d’étoiles d'un feu
d’artifice, scellant ainsi après la messe les deux mariés pour partager le
voyage de la vie.
LA LETTRE DU
PAYS BASQUE Pays basque © Copyright
2021 - BasKulture. Tous droits réservés.
Sous-préfet de Trévoux (1843-1847),
préfet des Alpes-Maritime (1860-1861),
sous-préfet de Saint-Girons (1841-1843),
préfet de l'Aude (1853-1854),
préfet du Cher (1861-1870),
Préfet d'Indre-et-Loire (1870),
Préfet de la Manche (1852-1853),
préfet de la Haute-Marne (1851-1852),
sous-préfet de Compiègne (1847-1848),
préfet de l'Orne (1849-1851),
sous-préfet de Meaux (1849) ,
préfet de la Vienne (1856-1860).
Roland est fils de Jean: " Auditeur au conseil d'État le 19 janvier 1810, il est nommé
commissaire spécial de police à Cologne (Allemagne) le 3 juin 1811.
Préfet du Rhône du 3 août 1830 au 7 mai 1831, il retourna
au conseil d'État avant d'être nommé préfet de la Vendée le 30 mars 1833, de
l'Aisne le 1 août 1841, et le la Nièvre du 29 novembre 1842 jusqu'au 11 juin
1844, date où il prend sa retraite sur sa demande.
Conseiller d'État honoraire en 1845, il est nommé pair de
France le 23 septembre 1845.
Préfet de l'Ardèche (1819-1823),
Préfet de la Nièvre (1842-1844),
Préfet du Rhône (1830-1831),
Préfet de la Vendée (1833-1841).

Bernard Derode, né le 19 avril 1937,
Neuilly-sur-Seine, directeur de société; marié en 1960, Corsier-Vevet (Suisse), avec Marie Solange
Decazes de Glücksbierg, née le 18 avril 1939,
Paris (75) (mariage religieux à Moulleau, Gironde, le 7 juillet 1960), divorcés,
fille de Jacques, Croix de guerre et Margarita von Heeren, fille de
Pedro von Heeren (1880-1915) et Nadine Halfon (1885-1928).
Marisol Jacquemot Derode is a French
artist who has been living in London for the last ten years. She has worked in various areas
including set designing in the French film industry and interior designing of
private properties in Washington DC and France. Her interests also lie in
painting, architecture, landscaping and now ceramics. Her techniques have
constantly evolved since she started ceramics and her latest creations are
shown on this website. These are all handmade and unique pieces. She has recently
started to work with the potter’s wheel and some of her smaller scale works
made using this technique are also shown here. www.marisolceramic.com

dont
Mariesol Derode.
Nathalie Derode.
Jean Decazes, né le 30 avril 1864 à Paris 8ème et mort le
31 août 1912 à Chantilly, est un aristocrate français qui fut un homme du monde
et un sportif de la Belle Époque. Il était à titre honorifique chambellan du
roi de Danemark. C'était un habitué du salon de Madame Arman de Caillavet,
l'égérie d'Anatole France.
Né à Paris, Jean Élie Octave Louis Sévère Amanieu Decazes
de Glücksberg, troisième duc Decazes, duc de Glücksberg est le fils unique du
duc Louis Decazes et de sa femme, née Séverine Rosalie de Löwenthal.
Il meurt à Chantilly en 1912. Il épouse la richissime
Isabelle Singer, une des filles d'Isaac Merritt Singer, fondateur de la célèbre
entreprise de machines à coudre, Singer et de sa seconde épouse, née Isabelle
Boyer.
Ils ont eu trois enfants :
Louis Jean Victor
Sévère (1889 - 1941) ;
Marguerite
Séverine Philippine (1890 - 1962), mieux connue sous le surnom de Daisy, qui
épousa un cousin de Winston Churchill, Reginald Fellowes ; Daisy Fellowes est
propriétaire de la villa La Zoraïde au Cap Martin.
Jacques Louis
Élie (Paris, le 31 août 1891 - Beaumont-en-Beine, le 15 mars 1916), célibataire
et sans enfants.
Le duc Decazes
possédait une villa à Costebelle dans le midi de la France, la villa
Sylvabelle, qui eut l'honneur d'être visitée par la reine Victoria, pendant son
séjour à la Villa des Palmiers et dans les environs de Hyères, en mars-avril
1892.
Sa femme s'est
suicidée en 1896 et leurs enfants ont été élevés en grande partie par leur
tante Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac.
Jean Decazes a
remporté une médaille d'argent en voile aux Jeux olympiques de 1900. L'année
suivante, il remporte la coupe de France avec son voilier Quand-Même II.
Chambellan du roi
de Danemark et chevalier du Daneborg, président du Cercle Hoche, il appartient
à presque toutes les fédérations sportives de France: Jockey Cub-Club Sporting
Yacht Club; il possède une écurie qui remporte de nombreuses courses. (G.
Berny)
Médaille d'argent de voile en 10-20 t aux Jeux olympiques
de Paris (1900).
Jean était fils de Louis, Chambellan de S.M. le roi de
Danemark
Ministre des Affaires étrangères,
Grand officier de La Légion d’honneur
Grand'Croix de l'Ordre d'Isabelle la Catholique
Commandeur de l'Ordre de Charles III d'Espagne
Commandeur de l'Ordre de l'Etoile Polaire de Suède
Commandeur de l'Ordre de Dannebrog
Louis fils du premier duc Decazes :
Magistrat, préfet de police, ministre de la police, homme
politique, ambassadeur en Angleterre, fondateur d'une société pour le
développement industriel de l’Aveyron
Président de la commission de l'Instruction publique
(1818-1820),
Ministre de l'Intérieur (1818-1820),
Ministre de la Police (1815-1818)
Il fit ses études à l'école militaire de Vendôme, de 1790 à
1799. En 1806 il fut nommé juge au Tribunal de première instance du département
de la Seine, et secrétaire des commandements de la mère de Napoléon. En 1810 il
devint conseiller à la cour d'appel de Paris. Appelé en 1811 aux fonctions de
conseiller du cabinet de Louis Bonaparte, alors roi de Hollande.
Il fut ensuite nommé conseiller à la cour de cassation,
puis préfet de police le 10 juillet 1815. Fouché ayant été renvoyé du ministère
de la police générale, Élie Decazes lui succéda comme ministre le 25 septembre
1815. Louis XVIII le fit comte le 27 janvier 1816, puis pair de France. Le
ministère de la police fut supprimé et réuni à celui de l'intérieur, le tout
étant confié à Élie Decaze le 18 décembre 1818. Puis Louis XVIII le nomma
président du conseil des ministres le 19 novembre 1819.
Lorsqu'il quitta le ministère, Louis XVIII lui conféra le
titre de duc, le créa ministre d'Etat, et le nomma ambassadeur en Angleterre.
(Élie Decazes, veuf de la fille du comte Muraire, a épousé
le 11 août 1818 mademoiselle de Saint-Aulaire, petite-fille, par sa mère, du
dernier prince régnant de Nassau-Saarebruck. En considération de ce mariage, il
reçut du roi de Danemark le titre et le duché de Glüksbierg.)
D'après : "Dictionnaire historique de tous les
ministres, depuis la Révolution jusqu'à 1827" par M.Léonard-Gallois (1828)
Après un début de
carrière dans la magistrature, Decazes se distingue au moment des Cent Jours en
mobilisant sa compagnie de garde nationale pour défendre la cause
des Bourbons menacés par le foudroyant retour de l'empereur.
Préfet de police,
député, au moment de la Restauration, il succède à Fouché au
poste de ministre de
la Police. Très écouté du roi, Decazes s'attire, par sa modération, l'hostilité
des ultras et les différents ministères qu'il forme entre 1818 et 1820 sont en
butte à de constantes attaques.
Poussé à la démission, Decazes est nommé ambassadeur à
Londres. Il y reste peu de temps et rentre en France siéger à la Chambre des
Pairs. En juillet 1830, il se rallie au nouveau gouvernement. Il est nommé en
1834 grand référendaire (c'est-à-dire responsable de l'administration générale)
de la Chambre des Pairs. La salle des séances, la bibliothèque et de nombreuses
améliorations dans le jardin du Luxembourg datent de son administration.
Franc Maçon : Grand Commandeur du Suprême Conseil de
France,
Préfet de police de Paris (1815),
Président de la Société de Géographie (1833-1834).
Victor Derode, né à Lille le 27 septembre 1797 et mort à Dunkerque le 6 août 1867, est un historien français.
Fils de Philippe Edward de Rode,
magistrat de la ville de Lille, Victor Derode est historien et scientifique de
la ville de Lille, et à ce titre l'auteur de nombreux ouvrages sur les ville du
nord de la France
(notamment Lille, la Flandre et Dunkerque) mais aussi sur la
progression des langues.
Le 06.11.1854, à Londres, Paroisse
Saint-Pancras, il épouse Marie Valentine BRENT, née le 14.02.1819 à Londres,
fille de William BRENT, Juge au Banc de la Reine, et de Marie ROBINSON-ROGERS.
Ils décèdent sans postérité.
Membre de la Société des Sciences,
de l'Agriculture et des Arts de Lille, il crée en 1851 la Société dunkerquoise
pour l'Encouragement des Sciences, des Lettres et des Arts dont l'actuelle
Société dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie est l'héritière
Il modernise l'enseignement en
introduisant la gymnastique, véritable révolution à l'époque. Il crée la
première institution destinée aux sourds-muets avec l'abbé Sicard.
Il fut conseiller municipal de
Dunkerque. Une rue de Lille et une rue à Dunkerque rendent hommage à
l'historien.
Œuvre
1828 - Introduction à l'étude de
l'harmonie
1840 - Considérations sur les lois
de la progression des langues
1842 - Le siège de Lille en 1792
1847 - Histoire de Lille (3 tomes)
1848 - Histoire de Lille et de la
Flandre wallonne
1852 - Histoire de Dunkerque
1856 - Histoire religieuse de la
Flandre maritime et en particulier de la ville de Dunkerque
1857 - Notice sur l'église
Saint-Éloi à Dunkerque
1864 - Rôles de la maison de
Bourgogne
Il publie deux romans :
"La famille Prudhomme" en
1853
"Les Orphelines de
Visschermoëre" en 1863

|
Prosper
Félix Fortuné Derode 1790-1852
&1817 Henriette
Rose Désirée Dathis 1797-1850 |
||
|
| |
||
|
|
|
|
|
| |
|
| |
|
Prosper
Derode 1818-1892 &1840 |
|
Alphonse
Jules Joseph Derode 1826-1884
&1853 |
|
| |
|
| |
|
Lucien
Jules Derode 1850-1919
& |
|
Victor
Derode 1867-1939 |
|
| |
|
|
|
Emmanuel
Derode 1887-1956 |
|
|
« Henri
de Gaulle, le père du Général, indique, dans la généalogie qu'il rédigea à
partir des papiers de Julien, que ce Julien, son père, fut présenté par son
oncle "dans diverses familles de Lille" et que "c'est
alors qu'il épousa Mademoiselle Joséphine Maillot, dont le appartenait,
comme mon grand-oncle, à l'administration des tabacs". Joséphine Marie
Anne (1806-1886) était née à Dunkerque de Charles Maillot, contrôleur des
tabacs, et de Marie Joséphine Hermel. Au moment des épousailles, Joséphine
vivait, avec ses parents, rue des Canonniers à Lille. L'acte de mariage fut
signé en présence d’Auguste-Alexandre de Gaulle, garde-magasin des tabacs
lillois, de Louis-Philippe Kolb, régisseur de la même manufacture, du négociant
Claude-Joseph Maillot et de Victor-Henri Derode, alors chef d'institution à
Esquermes et qui devint le célèbre historien de Lille. Derode avait alors 38
ans, Julien de Gaulle, 34 ans, et il y a fort à parier que les deux hommes
s'étaient liés d’amitié autour de quelques liasses d'archives, cartulaires ou
cueilloirs, plus encore que lors de discussions sur leurs responsabilités de
chefs de maisons d'éducation.
Julien
de Gaulle semble avoir été entouré de considération à Valenciennes, où il
dirigea son pensionnat aidé tout d'abord de sa mère puis, sans doute, aussi de
sa femme. Il y fut appelé par le maire à siéger à la commission créée en 1834
pour dépouiller et classer les archives de la ville, et fut membre de la
Société d'Agriculture, des Sciences et des Arts de l'arrondissement.
Malheureusement, le pensionnat n'eut pas le succès escompté et, en mars 1837,
un jugement décida la liquidation et la vente des meubles. Dans ses romans,
Joséphine a souvent évoqué la vie des pensionnats, en - particulier dans Marie
et Laure, où elle conte les difficultés de l'un de ceux-ci, sauvé grâce à la
générosité d'un riche seigneur russe. La maison valenciennoise n'eut point,
hélas, de prince pour la tirer d'affaires...
Derode,
l'ami de Julien, écrivit au maire de Valenciennes afin d'être éclairé sur les
ennuis de son "infortuné confrère", ajoutant : "on le
poursuit d’imputation odieuse qu'il est important pour moi d'apprécier".
Le maire répondit que "M. de Gaulle avait d'abord donné trop
d'extension à son établissement, sans mettre ses dépenses en rapport avec ses
moyens ni avec les ressources que pouvait lui offrir le pays",
que la
location de la maison avait été trop
élevée, que le nombre des élèves avait
été
insuffisant et qu'il n'avait "entendu parler d'aucune imputation
odieuse". La dernière chemise ayant été vendue, le 5 mars 1838, Julien
fut démissionnaire. Lui et Joséphine s'en furent à Paris où ils vivotèrent
d’innombrables et très divers travaux de plume.
C'est
durant le séjour valenciennois qu'est né, le 31 janvier 1837, leur premier
enfant, ce Charles qui fut le barde bretonnant que l'on sait et qui fut élève,
en 1853-1854, au collège de Marcq-en Barœul, où une lecture lui fit découvrir
sa vocation de celtisant. » Michel MARCQ, Rédacteur en chef de La Voix du
Nord
Roch-Ambroise Cucurron Sicard né le 20 septembre 1742 au Fousseret (Haute-Garonne) et mort le 10 mai 1822 à Paris, est un ecclésiastique français qui se voua à l'éducation des sourds-muets.
Il nomme Jean Marc Gaspard Itard (1774-1838),
premier médecin de l'institution, afin de surveiller les admissions et l'état
sanitaire de l'établissement. Professeur à l’École normale en 1795, il rédige
un premier livre d'enseignement de la lecture. Il est aussi membre de la
Société des observateurs de l'homme où il lutte contre l'athéisme et la
République des "savants". Menacé de déportation au 18 fructidor, il
se cache pendant deux ans, jusqu'au 18 brumaire. Il devient membre de
l'Institut de France en 1795 et de l'Académie française en 1803. Il est
l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'éducation des sourds-muets. La valeur de
ses méthodes pédagogiques ne fut véritablement reconnue que peu après sa mort,
survenue en 1822. 'Postérité' : La tombe de Sicard, Roch-Ambroise
Cucurron, dit Abbé Sicard se trouve au cimetière de l'Est Parisien , (Père
Lachaise) 39 ème division.
Principaux ouvrages
Manuel de l'enfance, contenant des élémens de
lecture et des dialogues instructifs et moraux (1797)
Cours d'instruction d'un sourd-muet de naissance,
pour servir à l'éducation des sourds-muets et qui peut être utile à celle de
ceux qui entendent et qui parlent Paris : Le Clere,
1803. [1]
Abrégé de la Grammaire générale de M. Sicard, ou
Leçons élémentaires de langue française et de grammaire générale (1806)
Élémens de grammaire générale appliqués à la
langue française Paris : Deterville,
1808. 2 vol. [2] et [3]
Théorie des signes, pour l'instruction des
sourds-muets, suivie d'une notice sur l'enfance de Massieu (1808)
Théorie des signes pour servir d'introduction à
l'étude des langues, où le sens des mots, au lieu d'être défini, est mis en
action (1814)
Bibliographie
Chappey, J.L., 2002, La Société des observateurs
de l’homme (1799-1804). Des anthropologues au temps de Bonaparte, préface de
Claude Blanckaert, Paris, Société des études robespierristes.
naît à Metz le 17 novembre 17961. Il devient régent du Collège de Sarreguemines, puis professeur de droit public à l’école militaire de Saint-Cyr. Il publie à cette époque de nombreux articles dans l’Encyclopédie des gens du monde. En 1839, Aimé Nicolas Derode publie un ouvrage concernant la bataille de Friedland intitulé Nouvelle relation de la bataille de Friedland2. Ce travail est qualifié d’excellent par Adolphe Thiers[réf. nécessaire], traitant du même sujet dans son Histoire du Consulat et de l’Empire en 1847. En 1835, Aimé Nicolas Derode obtient un certificat d’un brevet d’importation et de perfectionnement pour l’éclairage par le gaz et pour tous les corps gazeux ou liquides susceptibles de produire de la lumière. En 1851, il dépose un brevet d’invention en Angleterre du procédé de soudage, fonte-fonte et autres métaux en utilisant l’énergie électrique. Aimé Nicolas Derode est le cousin germain de Victor Derode. Sources : Bulletin des lois du Royaume de France, tome 12, Imprimerie Royale, Paris, 1836, p. 52. Bulletin des lois de l’Empire français, tome II, Imprimerie Royale, Paris, 1854, p. 810. Abridgents of the specifications relating to the Manufacture of iron and steel, London, 1858, p. 110. Archives des découvertes et des inventions nouvelles, Paris, 1836, p. 450. Histoire du Consulat et de l’Empire, Adolphe Thiers, tome VII, 1847,p. 604
|
Philippe
Edouard Derode 1730
&1759 Henriette
Duhem |
||
|
| |
||
|
|
|
|
|
| |
|
| |
|
Philippe
Edouard Joseph Derode 1760-1833
&1785 |
|
Aimé
Bernard Derode 1774-1823
& |
|
| |
|
| |
|
Prosper
Félix Fortuné Derode 1790-1852
&1817 |
|
Aimé
Nicolas Derode 1796
|
|
| |
|
|
|
Alphonse
Jules Joseph Derode 1826-1884
&1853 |
|
|
|
| |
|
|
|
Victor
Derode 1867-1939 |
|
|
.
Quelques héroïsmes
___________
Commandant
Alphonse François Paul Derode
- Né le 4 mars
1855 au Havre (Seine Maritime) - Fils d'Alphonse Jules Derode et de Clémence
Chevalier - Marié avec Joséphine Marie Clotilde Rousselin, le 27 septembre 1881
- Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 28 ocotbre 1873 - St Cyrien de la
promotion Archiduc Albert - Nommé Sous-Lieutenant du 4ème régiment d'infanterie
de ligne, le 1er ocotbre 1875 - Nommé Lieutenant du 129ème régiment
d'infanterie de ligne, le 13 mai 1881 - Nommé Capitaine du 84ème régiment
d'infanterie, le 30 septembre 1887 - Nommé Major du 74ème régiment
d'infanterie, le 2 mars 1898 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet
1899 - Commissaire militaire de la gare de Rouen - Officier de la Légion
d'Honneur, le 1er octobre 1917 - Décédé, le 6 juillet 1922.

Capitaine
Jean Derode, commandant de l'escadrille SPA 99 pose en compagnie de son père
Alphonse en 1918
Photo Jean
Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son
aide.
____________
Capitaine Jean Marie Emile Derode
- Né le 16 septembre 1887 à St-Jacques-de-Lisieux (Calvados) -
Fils d'Alphonse et de Clothilde Rousselin - Service militaire au 8ème régiment
de Dragons, à compter du 20 octobre 1905 - Domicilié 36 bis, rue des Carmes à
Rouen - Brevet de pilote militaire n° 1966 obtenu, le 21 novembre 1915 - Stage
de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 4 décembre 1915
- GDE du 4 décembre 1915 au 20 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 21
février au 10 janvier 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux
commandes du Nieuport n° 1130, le 17 juin 1916 - Hospitalisé à compter de ce
jour - Commandant de l'escadrille N 102 / SPA 102 du 12 janvier 1917 au 14 mars
1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 mars 1917 - Chevalier de la
Légion d'Honneur, le 5 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de
Cazaux du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du
15 mars au 4 juin 1918 - En mission à la RGA du Bourget, le 27 avril 1918 - En
mission à paris du 20 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux
commandes d'un SPAD XIII, à 2 km au Nord de Marfaux (51), le 4 juin 1918 - Il
était en patrouille avec deux équipiers et a livré combat à un dispositif de 12
avions allemands - Un des adversaires le touche de deux balles au ventre - Il a
été inhumé à l'endroit de sa chute - Il était titulaire de 9 victoires
homologuées - Croix de guerre avec 10 palmes (10 citations à l'ordre de
l'armée) - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que
je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° 1130 affecté au Slt Jean
Navarre - Cet avion a été détruit après un atterrissage manqué sur le terrain
de Froidos, par le Ltt Jean Derode, le 17 juin 1916 - Il ramenait l'avion de
l'As qui venait d'être blessé au combat et qui avait été hospitalisé - Photo

C'est le "Bébé" Nieuport XVI N° 1130. La photo est prise à
Ville-sur-Cousances.




Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 décembre
1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 :
"Très bon pilote de chasse. Le 15 novembre 1916, a attaqué un avion ennemi
et l'a battu dans les lignes ennemies, où il s'est écrasé sur le sol à
proximités des tranchées."
Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 janvier
1917 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Excellent
pilote de chasse, a abattu le 27 décembre 1916, son deuxième avion ennemi qui
s'est écrasé sur le sol dans les lignes allemandes."
Capitaine à titre temporaire de cavalerie (active)
Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 102 : "Pilote de
premier ordre. Au cours des opérations récentes, commandant une escadrille
d'armée, a su, par son exemple et ses qualités d'énergie et de courage obtenir
de son personnel les plus grands efforts et les meilleurs rendements. Trois
citations."
Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'odre
de l'armée en date du 5 mai 1917 : Capitaine à titre temporaire (active) au
6ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 102 : "Excellent
chef d'escadrille qui rivalise d'entrain avec ses pilotes et donne sans cesse
l'exemple de la plus belle intrépidité. A livré de nombreux combats au cours
desquels il a abattu trois avions ennemis. S'est distingué, le 23 avril
1917, par son énergie et son sang-froid, réussissant à atterrir normalement
dans nos lignes, bien que son appareil eût été gravement avarié au cours d'un
combat livré à un avion ennemi. déjà trois fois cité à l'ordre. Légion
d'Honneur. "
Citation à l'ordre de l'armée en date du 6 juin 1917 -
Capitaine de cavalerie Jean Marie Emile Derode Derode de l'escadrille N 102 : "Le
14 mai 1917, a attaqué par six fois un biplace ennemi, provoquant
l'enthousiasme et l'admiration de toutes les troupes qui voyaient le combat. A
réussi à abattre son adversaire, qui s'est écrasé près de nos premières
lignes."
Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 juillet
1917 - Capitaine au 6ème régiment de Dragons Jean Marie Derode, commandant de
l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille remarquable, le 6 juillet 1917,
a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa cinquième victoire."
Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 août 1917
- Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille N 102 : "Chef
d'escadrille de premier ordre, modèle de vaillance et d'énergie. le 23 juillet
1917, a abattu son sixième avion ennemi."
Citation à l'ordre de l'armée en date du 16 juin 1918
- Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille SPA 99 :
"Officier d'une valeur exceptionnelle, joignant, comme chef d'escadrille,
aux plus brillantes qualités d'un pilote de chasse, celle d'un chef admirable
d'entrain. Au cours d'un récent combat, a probablement abattu un avion ennemi,
le jour même, a attaqué une patrouille fort supérieure à la sienne, l'a mise en
fuite et a trouvé une mort glorieuse. Chevalier de la Légion d'Honneur, déjà
cité neuf fois à l'ordre de l'armée."

Décorations du
Cne Jean Derode - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 -
Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide précieuse.

La Croix de Guerre du Cne Jean Derode avec ses 10 palmes de bronze, marques de 10 citations à l'odre de l'armée - La médaille d'un brave qui a tout donné à son pays et qui mérite d'être cité en exemple - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
___________
Philippe Lucien Derode
(1926 - 1957)
Croix de Guerre
Major de promotion de l'école Navale
Chevalier de la légion d'honneur
Né le 3 août 1926
à VERSAILLES (Yvelines) - Décédé le 30 avril 1957 à NEUILLY-sur-SEINE (Seine).
Entré
dans la Marine en 1946.
Enseigne
de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1948.
Extrait album campagne Jeanne d'Arc

Remerciements photo /
Jean-Pierre Petit
Enseigne
de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1950.
1951-1952
commande le LCT 9071 Flottille amphibie d'Indochine Nord
Au
1er janvier 1955, inscrit au tableau d'avancement.
Lieutenant
de vaisseau, le 1er février 1955
À
son décès, en service au Dépôt de BREST.
Décès
des suites d'une maladie contractée au cours de son séjour en Indochine.
Port matriculaire TOULON


oncle du Colonel Hubert Derode ci après.
___________
Le général Louis Derode,
père du Colonel Hubert Derode, ci après
___________

___________
Lignée des Derode
Gilles Derode, né en 1615, baptisé le 27 décembre 1615,
Lille (Saint-Pierre), Nord, décédé, marié le 28 avril 1640,
Lille, avec Marguerite
Bouchault, dont
Marie Derode, née le 28 janvier 1641,
décédée.
Antoinette
Derode, née en août 1644, décédée le 5 septembre 1694
(50 ans).
Paul Derode, né en 1646, baptisé le 19 janvier 1646,
Lille (Saint-Etienne), Nord, décédé en 1680 (34 ans), marié le 23 septembre 1668,
Lille, avec Antoinette de
Lannoy, née le 14 avril 1648,
Lille, décédée, dont
Jean-Baptiste
Derode, né le 6 septembre 1669,
décédé le 1er février 1694
(24 ans).
Gilles Derode, né le 8 janvier 1671,
décédé le 28 mars 1707
(36 ans).
Hubert Derode, né le 30 janvier 1672,
décédé.
Jeanne Derode, née le 13 août 1673,
décédée.
Marie Marguerite
Derode, née le 24 mars 1676,
décédée le 12 novembre 1724
(48 ans), mariée avec Jean Baptiste du
Riez.
Paul Derode, né en 1680, baptisé le 10 juin 1680,
Lille, décédé le 20 janvier 1755
(75 ans), officier de la Monnaie de Lille, négociant, marchand drapier, marié le 17 janvier 1708,
Lille, avec Marie Catherine
du Riez, dont
Philippe Joseph
Derode, né en 1709, baptisé le 2 juillet 1709,
Lille, décédé en 1759 (50 ans), négociant, marié le 1er octobre 1729,
Lille, avec Marie Barbe
Reynaert, dont
Philippe Edouard
Derode, né le 15 juillet 1730,
Lille, décédé, marié le 27 novembre 1754,
Lille, avec Elisabeth
Desmarescaux, née le 30 juin 1734,
Lille, décédée le 10 décembre 1757,
Lille (23 ans), marié le 1er juillet 1759,
Lille, avec Henriette Duhem,
dont
Philippine
Derode, née en 1755, morte jeune.
Isabelle Derode, décédée le 3 novembre 1764.
Philippe Edouard
Joseph Derode, né le 4 avril 1760,
Lille, décédé en juillet 1833 (73 ans), conseiller municipal de
Lille, marié le 15 août 1785,
Lille, avec Sophie Charlotte
Joseph Rouzé, née en 1767, Lille, décédée le 20 février 1805
(38 ans), dont
Philippe Auguste
Derode, né le 11 juin 1786,
Lille, décédé le 9 décembre 1832
(46 ans), marié avec Adélaïde
Meurisse, née le 10 juin 1786,
décédée le 28 octobre 1811
(25 ans), dont
Philippe Derode, né en 1810, décédé en 1900
(90 ans), marié le 24 février 1841
avec Justine Corman,
née en 1815, décédée en 1875 (60 ans), dont
Philippine
Derode, née le 5 septembre 1842,
décédée.
Mathilde Derode, née le 25 mai 1845,
décédée.
Philippe Edouard
Derode, né en 1855, décédé en 1914 (59 ans), marié le 17 juin 1887
avec Adèle Liagre,
née en 1863, décédée en 1940 (77 ans).
Édouard Derode, décédé le 16 octobre 1811,
marié le 20 mars 1815
avec Sophie Rouzé,
dont
Louis Derode, né le 6 mars 1819,
décédé, prêtre.
Marie Sophie Philippine Louise Derode, née le 29 avril 1830, Lille, décédée le 29 mars 1861, Lille (30 ans), mariée le 2 juin 1851, Lille, avec Achille Liénart, né le 30 avril 1823, Wavrin , décédé le 14 juin 1891, Lille (68 ans), ( voir parenté plus bas)
Henri Louis
Joseph Derode, né le 4 juillet 1787,
mort jeune.
Prosper Félix
Fortuné Derode, né le 17 janvier 1790,
Lille, décédé le 6 août 1852,
Lille (62 ans), négociant, juge au Tribunal de commerce, marié le 28 juillet 1817,
Lille, 59, avec Henriette Rose
Désirée Dathis, née le 12 février 1797,
Lille, 59, décédée le 10 novembre 1850,
Lille, 59 (53 ans), dont
Prosper Derode, né le 18 août 1818, Lille, décédé le 31 mars 1892, Lille (73 ans), négociant, président du tribunal de commerce, marié le 1er juin 1840, Lille, avec Céline Cuvelier, née le 17 juillet 1818, Lille, décédée le 10 juin 1898, Lille (79 ans),

Chez les Derode :
en bas à gauche, avec un chapeau : Madame Alphonse Derode née Clotilde
Rousselin ; en blanc, Paule Derode avec à droite, Geneviève Derode.
En haut à gauche,
probablement Urbain Virnot et Alphonse Derode.
dont
Louise Angélique
Félicie Derode, née le 28 mai 1841,
Lille, décédée le 30 septembre 1870,
Lille (29 ans).
Mariée le 9 octobre 1860,
Lille, avec Urbain Dominique
Virnot, né le 14 juin 1837,
Lille, décédé le 24 janvier 1914,
Lille (76 ans), ...
Édouard Derode, né le 4 août 1843,
décédé le 10 décembre 1869,
Cannes (06) (26 ans).
Marié le 29 avril 1867
avec Marie Augusta
Gamonet, décédée le 11 septembre 1919,
descendante de Louis Hector de Gamonet, seigneur de Berval Lamotthe,
directeur de la régie générale pour le compte du
Roy de la province d'Artois et Elisabeth Augustine Cardon.

dont
Victor Derode, né le 29 août 1868,
décédé le 3 avril 1908,
Dours (80) (39 ans).
Marié le 31 janvier 1899
avec Heddebault de
Bailliencourt dit Courcol.

Origine : Artois. Cette famille est une des plus
anciennes de la bourgeoisie française.
Selon les travaux du comte du Chastel de La Howarderie et du chevalier
Le Boucq
de Ternas, elle établit sa filiation depuis Pierre Courcol qui
signa différents
actes en 1397, 1407 et 1411. Au XIVe siècle, à la suite
d'un fait d'armes héroïque, elle reçoit le surnom de
Courcol, d'où sa devise Fut par vertu Courcol.
Armes : Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent, à une
émanche de quatre pièces de
gueules mouvante de senestre (Landas) ; aux 2 et 3, d'or, à
quatre fasces
d'azur (Bailliencourt). Devise : Fut par vertu Courcol.
"Pierre Courcol, dit Rodicque, Philippe Courcol, dit Philippon,
Grard
Courcol dit de Baillescourt, frères... de demiselle Gillot
Courcol, femme
demeurée à son trépas de Wéry de Cappy et
auparavant veuve de feu Thomas Le
Cuvellier, viaisier, ratifient les lettres passées par
devant les échevins le 6 de juin
1465 et son testament du 23 février 1466..." [C-H.Maigret
(Vignon Ms 8537,
p. 233, BnF) 2 viii 2012]
Élisabeth Derode, née le 18 octobre 1869,
décédée le 31 mars 1876
(6 ans).
Angette Derode, née en 1845, décédée en 1877
(32 ans).
Mariée en 1867 avec Ernest Maquet,
né en 1841, décédé en 1913 (72 ans),
Pauline Derode, née le 20 avril 1847,
décédée le 13 février 1896
(48 ans).
Mariée le 14 octobre 1869
avec Charles Louis
Sergeant.
Eugène Alphonse
Derode, né le 16 février 1849,
décédé le 11 juillet 1867,
Mons-en-Baroeul (18 ans).
Lucien Jules
Derode, né le 2 novembre 1850,
Lille, décédé le 26 février 1919,
Paris (75) (68 ans), négociant, banquier, président de la Chambre de Commerce
de Paris, censeur de la Banque de France.
Marié avec Marguerite
Octavie Tourangin, née en 1861, décédée, dont
Eugène Derode, né le 19 juillet 1882,
décédé.
Lucien Derode, né le 25 juin 1883,
décédé en 1914 (31 ans).
Emmanuel Derode, né le 3 octobre 1887,
Paris (75), décédé le 7 avril 1956,
Paris (75), inhumé le 13 avril 1956
(68 ans), banquier, président du Tribunal de Commerce de la Seine,
Marié le 8 juillet 1919
avec Marie-Françoise
Thiéry-Chérer de Cabanes.
Caroline Derode, née le 2 avril 1852,
décédée le 28 février 1897
(44 ans).
Alphonse Auguste
Henri Derode, né le 5 avril 1820,
mort jeune.
Henriette Sophie
Charlotte Derode, née le 30 mars 1822,
Lille, décédée le 6 juin 1845
(23 ans).
Mariée le 15 juillet 1844,
Lille, avec Augustin Isaac,
né le 26 juin 1810,
Calais, 62, décédé le 15 décembre 1869,
Calais, 62 (59 ans), fabricant de tulles et dentelles à Calais (62) et associé
à la maison Dognin Fils & Isaac à Lyon, 69, ...
Pauline Derode, née le 22 mai 1824,
décédée en 1903 (79 ans).
Mariée le 23 juin 1847
avec Jules,
baron Meunier
(2e), né en 1813, décédé en 1867 (54 ans), notaire, maire de
Lille ( voir ci dessous).

Alphonse Jules
Joseph Derode, né le 27 janvier 1826,
Lille, décédé le 6 janvier 1884
(57 ans).
Marié le 23 août 1853,
le Havre (76), avec Clémence
Chevalier, née le 21 novembre 1832,
décédée, dont
Pierre Alphonse
Derode, né le 21 février 1854,
décédé le 13 septembre 1863
(9 ans).
François Paul
Derode, né le 4 mars 1855,
le Havre (76), décédé.
Marié le 28 septembre 1881
avec Clothilde
Rousselin, née le 6 mai 1857,
décédée le 31 décembre 1903,
Rouen (46 ans), dont
Geneviève Derode, née le 15 décembre 1882,
décédée.
Paule Derode, née le 21 octobre 1884,
décédée.
Paule Louise
Derode, née le 19 août 1886.
Jean Émile
Derode, né le 16 septembre 1887.
Alfred Derode, né le 14 janvier 1889.
Bernard Derode, né le 22 octobre 1891.
Étienne Derode, né le 26 février 1893.
Henriette Derode, née le 21 décembre 1856,
décédée, mariée le 14 mai 1877
avec André Jullien-Le
Picquier, né le 13 décembre 1853,
décédé (père adoptif: Charles Le
Picquier ), ...
Julien Derode, né le 6 octobre 1861,
décédé le 20 octobre 1900,
le Havre (39 ans).
Clémence Derode, née le 14 juillet 1863,
décédée, mariée le 25 septembre 1887
avec Alfred Rousselet.
Pierre Adolphe
Derode, né le 10 décembre 1864,
décédé.
Marié le 6 février 1889
avec Charlotte Jones,
née en 1861, décédée.
Jeanne Derode, née le 11 mars 1866,
morte jeune.
Victor Derode, né le 18 août 1867,
décédé.
Marié le 9 juin 1892
avec Marie-Thérèse de
Saint-Quentin, dont
Hubert Derode, né le 9 mai 1893.
Jeanne-Marie
Derode, née le 1er juillet 1894.
Michelle Derode, née le 18 novembre 1895.
Suzanne Derode, née le 13 mai 1875,
décédée, religieuse Fille de la Charité.
Pierre François
Carlos Derode, né le 26 novembre 1827,
décédé.
Casimir Eugène
Henri Derode, né le 8 mars 1831,
décédé le 30 novembre 1896
(65 ans).
Victor Henri
Derode, né le 27 septembre 1797,
Lille, décédé le 6 août 1867
(69 ans).
Marié le 27 octobre 1818
avec Marie Henriette
Delplanque, dont
Marie Philippine
Derode, née le 2 août 1819,
décédée.
Adèle Derode, née le 11 juillet 1820,
décédée, religieuse franciscaine.
Victorine Derode, née le 29 septembre 1821,
décédée le 2 août 1874
(52 ans).
Mariée le 5 septembre 1843
avec Charles Danchin,
né en 1815, décédé en 1844 (29 ans) (sans postérité), mariée le 15 février 1859
avec Louis Destombe
(sans postérité).
Sophie Charlotte
Derode, née le 27 octobre 1822,
décédée le 27 novembre 1841
(19 ans).
Victor Henri
Derode, né le 31 juillet 1824,
Lille, décédé.
Marié le 6 novembre 1854,
Londres, St-Pancrace, avec Marie Brent,
née le 14 février 1819,
Londres (GB), décédée (sans postérité).
Léon Derode, né le 31 juillet 1826,
décédé le 26 juin 1863
(36 ans).
Adèle Louise
Derode, née le 18 octobre 1828,
Esquermes, décédée.
Mariée le 7 septembre 1872,
Rosendaël , avec Charles Collette
(sans postérité).
Gabrielle Derode, née le 2 janvier 1831,
décédée.
Mariée le 27 octobre 1857
avec Charles Bethelet,
décédé le 30 novembre 1878
(sans postérité).
Claudine Derode, née le 20 avril 1833,
Esquermes, décédée.
Mariée le 27 janvier 1858
avec Auguste Destombe
(sans postérité).
Marié en 1810, Solesmes , avec Nathalie Boucher
(sans postérité).
Marié en 1819, Maroilles , avec Joséphine
Cabaret (sans postérité).
Pierre Louis
Derode, né le 22 octobre 1761,
décédé.
Henri Joseph
Derode, né le 11 février 1764,
décédé.
Thérèse Derode, née le 14 janvier 1765,
décédée le 26 juin 1776
(11 ans).
Josèphe Derode, née le 27 juin 1766,
décédée.
Sophie Derode, née le 30 octobre 1768,
décédée le 14 mars 1827
(58 ans).
Mariée avec Jean Baptiste
Rouzé (sans postérité), mariée avec Jules Rouzé,
Aimé Bernard
Derode, né le 18 avril 1774,
décédé le 9 septembre 1823
(49 ans).
Marié avec Marie Anne Blaux,
dont
Aimé Nicolas
Derode, né le 17 novembre 1796,
décédé, enseignant.
Marié avec Marie Joséphine
de Lachenal-Villard, dont
Charles Aimé
Derode, né le 12 septembre 1813,
Argenteuil (95), décédé en mai 1847, le Havre (33 ans).
Claire Derode.
Marie Barbe
Derode, née le 7 janvier 1733,
morte jeune.
Jean-Joseph
Derode, né le 2 septembre 1736,
mort jeune.
Jean Baptiste de
Rode, né en 1711, Lille, baptisé le 10 mai 1711,
Lille, décédé le 3 février 1759
(48 ans), officier de la Monnaie de Lille.
Marié avec Marie Anne
Favier, née vers 1730, Templeuve-en-Pévèle , dont
Cécile de Rode, née le 5 mars 1750,
décédée.
Mariée avec François Pajot,
secrétaire général des Domaines.
Marie Catherine
de Rode, née le 31 décembre 1752,
décédée.
Philippe de Rode, né le 16 mai 1754,
décédé.
56eme division
Inspecteur général d’infanterie


Claude-Marie Meunier est né le 4 août 1770 à Saint-Amour dans une
famille modeste.
Soldat en 1792, il sert aux armées du Rhin (1792-1795), puis
rejoint celle d’Italie (1795-1798) où il devient capitaine.
Il participe ensuite à l’expédition d’Egypte où il reste jusqu’en 1801.
Le 27 mars 1805 il épouse Louise-Emilie-Félicité David, la fille du
peintre

et part rejoindre
Il est promu général de brigade en 1810, après la bataille de
Cuenza.
En 1812, il rejoint
Il sert sous Ney pendant la campagne de France. En 1815, il est mis
à la tête d’une division de
La seconde Restauration l’envoie en Bretagne en qualité
d’inspecteur général d’infanterie, poste qu’il occupe également sous
Se complaisant dans ses souvenirs, il écrit pour ses enfants
l’Histoire populaire de Napoléon.
Il meurt à Paris le 14 avril 1846 où il est enterré au cimetière du
Père-Lachaise aux côtés de David.
Le nom du général Meunier est inscrit au côté Nord de l’Arc de
Triomphe de l’Etoile.

En 1810, David commence une suite de portraits familiaux. Il peint
à cette occasion ses gendres, Jean-Baptiste Jeanin et Claude Marie Meunier. Le
portrait de ce dernier témoigne de l’ascension sociale du personnage, promu
baron d’Empire, et ici représenté en grande tenue de général de Brigade. Daté
de 1812, ce portrait est réalisé la même année que celui de Napoléon dans son
cabinet de travail et présente des réelles similitudes dans la pose et
l’attitude.


Le général est inhumé dans le même caveau que son beau-père Louis
David.
http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=840
Son fils,
le baron
Jules Meunier,
petit fils
du peintre Jacques Louis David,
notaire,
maire de
Lille.
Epousa
Pauline
Derode (1824-1903),
Ils eurent deux enfants:
Pauline était la fille de
Prosper Derode


Vice-président
de
Président du
Tribunal Commerce de Lille,
Chevalier de
et Henriette Dathis
Le fils de Prosper, le deuxième Prosper Derode, épousa Céline
Cuvelier,
cousine germaine de la marquise de Ségur,
belle fille de
Hôtel Cuvelier puis hôtel Virnot, rue de Gand à Lille
La sœur de
Pauline, Louise
Derode 1841 + 1870,
épousa Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)
Son frère
Lucien Jules Derode
est né le
02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et
Président de

Son fils Emmanuel Eugène DERODE est né le 03.10.1887 à Paris ;
Banquier
Président au
Tribunal de Commerce de
Le
08.07.1919, il épouse Marie
Françoise Lydie THIERY-CHERER de CABANES. Emmanuel décède le
07.04.1956. Ses obsèques ont lieu le 13.04.1956.
dont :
Son autre frère : Prosper Charles Victor DERODE
est né le 29.08.1868. Le 31.01.1899,
décède le
03.04.1908 à Dours (Somme ?).
il épouse
Heddebault deBAILLIENCOURT dit Courcol

Lecture : émanchés
de gueules et d'argent au franc-quartier senestre fascé de 8 pièces
d'or et de sable
Ecu réel : émanché
d'argent et de gueules de 6 pièces (selon les A.C.A.M., tome XX)
Selon "Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Hainaut" tome I : "Parti, émanché d'argent et de
gueules à 5 pointes d'argent et 4 de gueules"
Pour José Douxchamps "La noblesse ancienne" : "D'argent à une émanche de 4 pièces
de gueules"
D'autres
comtes de BAILLENCOURT portaient "d'argent
à l'émanche de 6 pièces de gueules mouvante de dextre, au franc-quartier
senestre d'un fascé d'or et de sable de 8 pièces".
Cousinage avec Eugénie van
Blarenberghe (1790-1864)
La dernière
de la dynastie des peintre Van Blarenberghe,

épousa de
Charles Dathis (1795-1826),
frère
d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode,
grands
parents de Louise Virnot-Derode.


2)
David portraitura le neveu de nos aïeules Lenglart dans le
tableau du sacre: le flamboyant Louis de Brigode-Kemlandt (1776-1827), à la vie digne d’une monographie romanesque. Pair
de France, Maire de Lille, Chambellan de
l'Empereur, Chevalier d'empire
en janvier 1800, Comte sous majorat en août de la même année ; son frère
épousa une Latour-Maubourg, petite fille de La Fayette.

http://www.virnot-de-lamissart.com/ART-visite-louis-18-a-lille.html
4)
Notre grand oncle Victor Mottez épousa Juliette Odevaere,
nièce du peintre Joseph Odevaere, élève
de David ; le portrait de sa femme par lui-même fut transposé par Ingres
d’Italie en France et se trouve au musée du Louvre.

http://www.thierryprouvost.com/ART-Screpel-Mottez.html
5)
Le petit fils de Catherine Françoise Prouvost -des
Manufactures Royales- épousa Thérèse Riesener : si son père fut
portraituré par son cousin Eugène Delacroix, son grand-père fut élève de
Jacques- Louis David.



http://www.manufacturesdudauphin.com/Histoire-Manufactures-Royales-Lille.html
6) Les Chers Watteau- dont les Lenglart ont été les mécènes- et les Van
Blarenberghe (la dernière épousa le frère de l'aïeul Dathis) ayant été liés
avec Charles Lenglart à la fondation du musée de Lille, ils étaient, de fait,
directement reliés au peintre David.

http://www.virnot-de-lamissart.com/Van%20Blarenberghe.html
Autre lien familial avec Jacques-Louis David:
Un mécène et collectionneur du siècle
des lumières
Charles LENGLART ,
Seigneur de Lannoy et de Plancques
Chevalier du Lys, Trésorier de la ville de Lille, Echevin,
négociant,
futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à
1816,
député de la ville de Lille au sacre de Napoléon,
conservateur du musée de Lille.
(1740-1816)

Portrait par Heinsius
Charles était le frère de Marie Alexandrine Lenglart, épouse
de Charles Louis Virnot de Lamissart,
de Catherine Charlotte Lenglart épouse d’Urbain Dominique
Virnot,

de Marie reine Blanche Lenglart 1744-1817 épouse de Jean
Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu, membre de la chambre de commerce
de Lille
« Charles LENGLART s’est illustré par sa fameuse
collection de tableaux et par son mécénat auprès de la dynastie de
peintres : les Watteau de Lille dont il posséda un grand nombre d'oeuvres.
Il était le fils de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de
Il épousa Marie Anne van Nuffel, 1744-1826, fille d’,grand
juge de la chambre des Tonlieux de Bruxelles, anobli par l’impératrice Marie-
Thérèse en 1756 et de Marguerite Allard (petite fille de Michel Allard, peintre
de leurs altesses sérénissime les archiducs Albert et Isabelle.
Il entretient des relations artistiques
avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn,
Louis- Nicolas van Blarenberghe.
Ne en 1740, Charles Lenglart est a la fois le petit-fils
d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de
Quand il rencontre Louis Watteau, il n’est encore ni
bourgeois de Lille (1768), ni échevin (1769) mais déjà grand amateur d'art. II
a commence, depuis 1760 environ, une collection qui devient rapidement la
plus importante du nord de
La collection comportait également des œuvres d'artistes
régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi ces derniers, on
remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François Eisen, Depelchin
et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représentés que par une ou
deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait différent puisqu'
a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection après un premier
partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ cent-cinquante
dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une cinquantaine de
croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique comprenait a peu
près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille. L'essentiel de la
collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui eurent lieu en
1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res tent difficiles
d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille en 1889 par
Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la collection Lenglart
encore a cette date.
Sur le plan artistique, il entretient des relations avec
Jacques-Louis David,
Piat-Joseph Sauvage,
Noel Lemire,
Jan Garemijn,
Louis- Nicolas van
Blarenberghe
; iI est lui-même
peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de
laquelle il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782.

Il fut député de la ville de Lille au sacre de
Napoléon,
En résumée,
pour dépeindre Charles Lenglart,
il suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle
des Lumières.
Sa curiosité d' amateur éclairé l' a probablement amené a faire la connaissance de Louis
Watteau, ses qualités humaines l'ont conduit a lui venir en aide. »
Extraits du livre de Gaëtane MAËS : les Watteau de
Lille
PARISUD ENCHERES et PIASA, assistés du cabinet Turquin,
ont vendu le mercredi 13 décembre 2006 l’œuvre originale et inédite
« Portrait
du Général Meunier » par Jacques Louis David
pour un
montant de 3 100 062 € frais compris
Ce portrait
est resté jusqu'à ce jour dans la famille du peintre. Comme l'attestent les
étiquettes à l'arrière de son cadre d'origine, il n'est sorti de son
"écrin familial" que lors des expositions de 1913 et 1914 (Paris et
Copenhague, voir opus cité supra).
Le modèle
était le gendre de David dont il avait épousé la fille Emilie, le 25 mars
1805.
Notre
tableau s'inscrit dans une série de portraits de famille que David entreprend
vers 1810. Cette série comprend le portrait de son premier gendre Jean-Baptiste
Jeanin (collection privée), celui de son épouse, Marguerite-Charlotte David
(National Gallery of Art, Washington), les portraits de ses filles jumelles,
Pauline (Collection Reinhart, Winterthur) et Emilie (Fine Arts Museum, San
Francisco), ainsi que celui de son second gendre, Le général Meunier, notre
tableau.
David
propose un mode de représentation qui combine finement le charisme et la
grandeur des compositions officielles avec l'humanité voire la tendresse et le
respect qu'il a pour les membres de sa famille. Ces caractéristiques, évidentes
sur notre tableau, se retrouvent sur l'ensemble de la série des portraits
familiaux entre 1810 et 1813. David a dressé lui-même plusieurs listes de ses
propres œuvres, connues grâce à son fils Jules David (cf. David
[-Chassagnolle], Louis-Jules : Le peintre Louis David, 1748-1825,
souvenirs et documents inédits. Paris, 1880). Le Portrait de
Claude-Marie Meunier est, selon Jules David, peint en 1812. D’après lui, le
général revenait d’Espagne et pouvait partir précipitamment dès l’annonce d’une
nouvelle mission, ce qui explique la touche rapide du tableau.
Eric Turquin
Expert
Jacques Louis DAVID
(Paris 1748
– Bruxelles 1825)
Portrait du général baron Claude Marie Meunier, gendre de David
Sur sa toile
d'origine
72,5 x
Dans son
cadre d'origine
Provenance :
Collection
du modèle Claude Marie Meunier (Saint Amour 1770 – Paris 1846);
Collection
de sa femme, Emilie David (1786 – 1863), épouse Meunier, Calais;
Collection
de son fils Jules Meunier (1813 – 1867);
Collection
de sa femme, Pauline Derode, baronne Meunier (1824 – 1903), morte sans enfants;
Donné à
Mathilde Jeanin, femme de Marius Bianchi, (1822 – 1904), et fille de Louis
Charles Jeanin (1812 – 1902), cousin de Pauline Derode;
Collection
Renée Bianchi;
Collection
Vicomtesse Fleury (1869 – 1948).
Ce portrait
est resté jusqu'à ce jour dans la famille du peintre.
Vendu 3 100 062 € frais compris
à un marchand londonien.
Dans le
cadre de cette vacation, PIASA, assisté du cabinet Turquin, dispersait un
important ensemble de tableaux anciens dont le « Portrait de Benjamin
Franklin », une toile de Joseph-Siffred
DUPLESSIS (1725-1802), lot n° 16, qui a été acquis 378 484 € frais compris et qui
part aux Etas-Unis.
Benjamin
Franklin est né le 17 janvier 1706 à Boston. Imprimeur, savant, philosophe,
homme politique, ministre plénipotentiaire auprès de la cour de France, ayant
oeuvré à
Joseph-Siffred Duplessis,
peintre du roi, reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1774,
avait exposé avec succès aux Salons de 1775 et de 1777 deux portraits officiels
du roi Louis XVI (en buste et en pied). Il eut également l'honneur, en 1778, de
peindre d'après nature le portrait de Franklin, alors âgé de 72 ans. Il en
réalisa deux versions, souvent confondues, largement répliquées à l'huile et au
pastel, gravées et copiées jusqu’à nos jours.
Ces deux
versions marquèrent chacune un événement majeur du rôle diplomatique de
Franklin en France : la première en 1778, la signature du Traité d'alliance
entre les Etats-Unis et
Notre
portrait, reprise autographe de l’original au pastel conservé à Washington, Smithsoniam Institution, présente dans le traitement du
visage une aisance et une liberté de la touche propre aux années de maturité de
Duplessis (1782-1802).
Franklin est représenté en buste, sur un fond neutre, éclairé par
une diagonale descendante de droite à gauche, posant assis, tourné de
trois-quarts vers la droite, regardant le spectateur avec bonhomie discrète et
franchise. Il est vêtu de "l’habit gris tout uni" qui le caractérisait
lors de sa visite à la cour de France où la simplicité de sa tenue austère et
l’absence de perruque poudrée étonnaient chez l’ambassadeur de ce tout nouveau
pays qui soulevait un tel enthousiasme à Paris.
Eric TURQUIN
Expert
Joseph-Siffred DUPLESSIS (Carpentras 1725 - Versailles 1802)
PORTRAIT DE BENJAMIN FRANKLIN (Boston, 1706 - Philadelphie, 1790)
Huile sur toile
73 x
Vendu 378 484 € frais compris
Experts :
Cabinet Eric Turquin :
Eric Turquin
– Chantal Mauduit – Pierre Etienne
69, rue
Sainte Anne – 75002 Paris
eric.turquin@turquin.fr
– chantal.mauduit@turquin.fr
– pierre.etienne@turquin.fr
Isabelle de Puysegur
Descendants de Claude Marie MeunierClaude Marie, baron Meunier
et de l'Empire
(1er, 26 octobre 1808), né le 4 août 1770,
Saint-Amour, décédé le 14 avril 1846,
Paris, 75, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris, 75 (à l'âge de 75 ans),
général de division.
Marié le 27 mars 1805
avec Laure David,
née le 26 octobre 1786,
décédée en 1863 (à l'âge de 77 ans), dont
Anatole-Henri-Philippe, marquis de Ségur (23 avril 1823, Paris - 9 mai 1902, Paris), est un administrateur et homme de lettres français.

Fils du comte Eugène de Ségur et de la comtesse Sophie Rostopchine, il devient auditeur au Conseil d'État, puis préfet de la Haute-Marne en 1851.
"Eugène de Ségur est
le fils aîné Octave de Ségur (1779-1818) et de
Marie-Félicité-Henriette d'Aguesseau (1777-1847), le
petit-fils de Louis-Philippe, marquis de Ségur,
l'arrière-petit-fils de Philippe Henri de Ségur, ministre
de la Guerre de Louis XVI (celui-ci étant le petit-fils du
Régent par sa mère, Angélique de Froissy). Issu
d'une famille de la noblesse d'épée, les Ségur ont
perdu de leur prestige suite à la longue disparition et au
suicide de son père un an avant qu'il se marie,
événements relatés assez longuement dans les
Mémoires de de la Comtesse de Ségur. En 1819, il
épouse Sophie Rostopchine,
issue d'une grande famille de l'aristocratie russe, et fille de Fiodor
Rostoptchine, gouverneur de Moscou en 1812. De leur mariage, par
ailleurs pas très heureux, naîtront huit enfants.
Le 9 septembre 1830,
Eugène de Ségur est admis à siéger à
la Chambre des pairs, en remplacement de son grand-père
décédé. Il prend place dans la
majorité conservatrice, soutient constamment le pouvoir de ses
votes, et rentre dans la vie privée lors de la révolution de février 1848. Il
est aussi maire d'Aube (Orne), poste où lui succède son
fils Anatole, et président de la Compagnie du chemin de fer de
Paris à Strasbourg, puis de la Compagnie des chemins de fer de
l'Est. Par son intermédiaire, Louis Hachette obtient en 1853 la
permission d'installer des librairies dans les gares, et entre en
contact avec la comtesse de Ségur, dont les livres seront
édités par la Librairie Hachette à partir de 1855. Surnommé le « Bel Eugène »,
ses multiples infidélités poussent sa femme à se
réfugier dans son château des Nouettes, où elle se
consacre à ses enfants et petit-enfants et à la
littérature. Commandeur de la Légion d'honneur" Wikipedia.
Il est maire d'Aube de 1865 à 1872, où sa famille possédait le château des Nouettes.


Il est nommé conseiller
d'État en 1872.
Anatole de Ségur se consacra à des
travaux littéraires.
Le 25 août 185, il épouse, à Paris,
Cécile Cuvelier (1830-1885), d'une famille lilloise,
fille de Henri Cuvelier et de Julie Bernard. Ils seront notamment les parents
de Pierre de Ségur.
Publications
Sources
C'est
le 23 avril 1823 que naît Anatole
de Ségur, troisième enfant d'Eugène et
Sophie. Le reste de la famille Rostopchine aura attendu
cette naissance pour
retourner en Russie (mai 1823).La Comtesse de Ségur e
st donc désormais vraiment
française, isolée rue de Varenne. Elle souffre
encore de la mort prématurée de Renaud et le jeune Anatole (" Totol ") souffre de la
tristesse de sa mère.
Anatole est le deuxième enfant, mais
c'est lui qui deviendra héritier du titre (Marquis de Ségur) et de la pairie quand Gaston rentrera
recevra la tonsure en 1844 alors qu'Anatole a 21
ans. Sa mère, peut-être pour ne pas souffrir de
son éloignement essaie d'oublier la Russie. Elle ne parlera jamais russe à ses enfants, mais Anatole cultivera sa " russité ". Pourtant il n'ira jamais en Russie, Gaston étant le seul ayant fait le voyage. Il a peut-être hérité -
des Ségur et de sa mère - un goût et un réel talent pour
l'écriture. Peut-être même aurait-il aidé sa mère
dans la rédaction de certaines de ses œuvres. Il publiera un certain nombre
d'ouvrages.
Voulez-vous lire une de ces fables , celle dont le titre "Jean qui pleure et Jean qui rit" a inspiré sa mère pour le titre d'un de ses récits? En 1851 il épouse Cécile Cuvelier et devient la même année
préfet de la
Haute-Marne. Il entre au Conseil d'Etat en 1852.En 1865 il
devient maire d'Aube et le restera jusqu'à la vente des Nouettes en 1872.Ils
auront trois enfants :
Pierre (1853), Henri (1856) et Marie-Thérèse (1859). Un poème d'Anatole "Le Ciel a Visité la Terre" a été mis en musique par Charles Gounod. Voulez vous le lire ?
Il est aussi
l'auteur des "Mémoires d'un Troupier, ouvrage publié en 1858 sans nom
d'auteur et qui a connu plusieurs rééditions..
C'est le livre que Moutier lit avec délectation dans l'Auberge de l'Ange Gardien mais qui trouve un fort écho dans Le Mauvais Génie.
Avec des armoiries :
D’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux
haches d’argent emmanchées d’or.
Louis Joseph Cuvelier +1700
Béatrice Chabo en 1692
I
Martin Eusèbe Cuvelier (1693-1757), chauffe cire en la
chancellerie de Flandre
Marie Marguerite Leroy
I
Guillaume Cuveleir, manufacture de soieries (1726-an IX)
Epouse en 1754 Isabelle Brame
I
Josse Cuveleir, négociant en soieries,(1758-1815)
Epouse en 1787 Marguerite wartel
I
Théodore Cuvelier, négociant (1793-1860)
Epouse en 1818, Marie Dathis
(cf Denis du Péage, généalogies lilloises et Jean Pierre Lenglart,
les descendants de Guillaume Lenglart de 1490 à nos jours.
I


Henri Cuvelier 1761-1845
&1797 Henriette Dathis 1766-1814 eurent :
60 ans, marié le 13 novembre 1825, Paris, 75, avec Julie Bernard 1808-1881,
dont
Henri 1826-1839, Amélie 1828-1880, Cécile 1830-1885, Valentine 1839
Henri Cuvelier 1761-1845
&1797 Henriette Dathis 1766-1814 eurent :
60 ans, marié le 13 novembre 1825, Paris, 75,
avec Julie Bernard 1808-1881, dont
Henri 1826-1839,
Amélie 1828-1880,
Cécile 1830-1885,
Valentine 1839
Félix Jean Baptiste, Louise
Eugénie 1822-1875, Henri
Cuvelier 1826-1839
Amélie Cuvelier 1828-1880 &1849 Edmond Connelly 1824-1899,
avocat-général à Rouen, procureur général à Caen; conseiller en 1872. Après la
mort des sa femme et le mariage de ses deux filles, il entra dans les Ordres et
reçu la prêtrise à Rome.
Cécile Cuvelier 1830-1885 &1851 Anatole de Ségur 1823-1902 ; Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et Cie » devenue ensuite « Verley Decroix et Cie » puis « Crédit du Nord ». Cette maison comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de Thionville: elle était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier, aïeule des Urbain Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830, Lille, décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75, inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79 ans).

Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de
Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa
femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et
avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier
Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et
Cie » devenue ensuite « Verley
Decroix et Cie » puis « Crédit du
Nord ». Cette maison
comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de
Thionville: elle
était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier,
aïeule des Urbain
Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre
Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830,
Lille, décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75,
inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79
ans).
L’hôtel fut vendu à leurs cousins Urbain Virnot vers 1900 et est restée dans la famille.
marié le 2 juillet 1877 avec Thérèse Hély d'Oissel 1857-1935, dont Gaston
1878-1918

Pierre-Marie,
marquis de Ségur

Membre de l'Académie française (n° 505, 4
février 1907)
Né le 13 février 1853 - Paris, 75
Décédé le 12 août 1916 – Poissy
marié le 2 juillet 1877
avec Thérèse Hély d'Oissel 1857-1935, dont Gaston 1878-1918
et ancien membre du
Conseil d'État abandonna rapidement la carrière administrative pour se
consacrer par goût aux lettres et à l'histoire. Il écrivit dans un style vivant
et raffiné qui rappelait celui de son siècle de prédilection, le XVIIIe siècle,
de nombreuses monographies consacrées à des figures plus ou moins célèbres de
l'Ancien Régime. On compte notamment parmi ses ouvrages : Le Maréchal de Ségur,
La Dernière des Condé, Le Maréchal de Luxembourg et le Prince d'Orange. Élu à
l'Académie française le 14 février 1907 par 21 voix contre 8 à Jean Aicard, au
fauteuil d Edmond Rousse, le marquis de Ségur appartenait à une famille chez
qui l'Académie française était presque une tradition puisque deux Ségur, dont
son oncle, le général Philippe de Ségur, avaient appartenu à la Compagnie. Le
marquis de Ségur fut reçu par Albert Vandal, le 16 janvier 1908. Il reçut à son
tour Eugène Brieux en 1910.-
personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
- personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
En 1903, des anciens élèves -Félix Sangnier, Pierre de Ségur et Albert Marcilhacy- constituent une nouvelle société qui rachète Stanislas et, à la suite d'un accord avec le diocèse de Paris, M. l'abbé Pautonnier en prend la direction. Cent ans après sa création, l'établissement compte mille cinq cents élèves. A partir de 1920 M. l'Abbé Labourt renoue les liens avec l'université et l'Etat. Son successeur M. l'Abbé Beaussart, fait construire l'actuel bâtiment des classes préparatoires aux grandes écoles.


l'hôtel de Pierre de Ségur, 45, avenue d'Iéna à Paris
Marie Thérèse de Ségur (1859-1933)
Epouse en 1883, Albert Maloteau de Guerne,
Marie-Thérèse épousera le Comte de Guerne et
deviendra une cantatrice renommée. Voici ce qu'en pense Marcel
Proust:
" Il est singulier qu'une des deux ou trois grandes figures musicales
devant lesquelles les véritables artistes s'inclinent entièrement
appartiennent précisément à ce qu'on serait tenté d'appeler,
si l'on
avait plus égard au hasard de la naissance qu'à la réalité du talent :
"le monde des amateurs". Certes il y a longtemps temps que la Comtesse
de GUERNE a reçu ses lettres de plus grande naturalisation
artistique;
et pour personne, pas plus pour les artistes que pour les gens du monde,
elle n'est à aucun degré un amateur, mais une des deux ou trois plus
grandes chanteuses vivantes. "
Marcel PROUST : Essais et articles - Paris, Gallimard, 1971 - P.503 à 506
Nous pouvons ajouter que son frère, Henri, musicien et
musicologue éclairé sera son "fidèle et parfait"
accompagnateur.
Si vous voulez en savoir plus sur la Comtesse de Guerne, vous pouvez
consulter l'ouvrage du Dr Sylvia Kahan : la princesse de Polignac,
Music's Modern Muse :
A Life of Winnaretta Singer, Princesse de Polignac
(University of Rochester Press, 2003).
la Comtesse de Guerne, née Ségur, figure souvent dans ce livre comme grande cantatrice.
Valentine Cuvelier 1839 &1859 le comte Georges d'Arjuzon 1834-1900,





Louis Augustin Joseph Dathis 1734-1797 &
Marie Bernard 1738-1803
|
Henri Auguste Joseph Dathis 1765-1814 &1793 ep Henriette Brame 1766-1834
frère de Henriette Dathis 1766-1814 ep Henri
Cuvelier 1761-1845 |
Henriette Rose Désirée Dathis 1797-1850 &1817
Prosper Félix Fortuné Derode 1790-1852
|
Prosper Derode 1818-1892 &1840
Céline Cuvelier 1818-1898
|
|
|
Louise Angélique Félicie Derode 1841-1870
|
|
&1860
Urbain Dominique Virnot 1837-1914
Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914), Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper, vice-Président de la Chambre de Commerce et Président du Tribunal de Commerce, Chevalier de la Légion d’honneur, et Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Louis de Gamonet, fille deVictor-Louis de GAMONET (Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel. Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.
Monseigneur de Ségur





« Louis
Gaston De Ségur ( Paris 15 avril 1820 – Paris 9 juin 1881)
était un prélat apologète catholique
français. Il est connu pour son
antimaçonnisme militant. Il descend du marquis de Ségur
(maréchal de France et
ministre de Louis XVI pendant la Guerre d'indépendance
américaine), du comte de
Ségur (qui accompagna La Fayette en Amérique) du
côté de son père, et du comte
russe Rostoptchine, (qui incendia Moscou en 1812 à l'approche
des armées de
Napoléon) du côté de sa mère, la
célèbre comtesse de Ségur. Après ses
études,
il passa d'une relative indifférence religieuse à une
grande dévotion. Entré
dans le corps diplomatique, il est attaché à l'ambassade
de France à Rome en
1842, mais démissionne l'année suivante pour entrer au
séminaire de
Saint-Sulpice et se préparer au sacerdoce. Il est ordonné
prêtre en 1847.Après
quelques années de ministère à Paris, il est
nommé auditeur pour la France
auprès de la Rote romaine, et occupe cette charge pendant quatre
années. Il
bénéficie d'une grande estime à la cour
pontificale.Il mène également des
négociations politiques pour le compte de Napoléon III,
tout en étant aumônier
de la garnison française à Rome. Devenu aveugle, il doit
démissionner en 1856,
et retourne à Paris, avec les honneurs et les privilèges
de l'épiscopat, que
son handicap l'empêcha de recevoir formellement. Il se
consacré dès lors à
diverses œuvres, comme le patronage des jeunes apprentis, les
vocations
religieuses et les séminaires, les aumôneries militaires,
et l'évangélisation
de la banlieue parisienne.Il travaille notamment en relation avec
l'association
saint François de Sales pour la défense et la
préservation de la foi, qu'il
implante dans quarante diocèses moins d'un an après sa
fondation en 1859.En
dehors de son ministère, il écrit de nombreux ouvrages.En
1851, il fait
paraître des Réponses aux objections les plus
répandues contre la religion,
dont plus de 700 000 exemplaires sont vendus en France et en Belgique
à sa
mort, sans compter des traductions en italien, allemand, anglais,
espagnol et
même hindi.D'autres essais sont destinés à faire
connaître et à défendre le
point de vue catholique sur les problèmes du temps comme
l'École sans Dieu,
1873 ou les Francs-maçons, 1867 qui en était à sa
62ème réimpression en 1887 et
dont 120.000 exemplaires se vendirent les 5 premières
anées de sa sortie. Il
publie également des ouvrages de piété comme
Jésus vivant en nous (1869), dont
la traduction italienne est mise à l'Index, La
piété enseignée aux enfants
(1864) ou La piété et la vie intérieure (1864).
Ses œuvres complètes sont
publiées en 1876-1877 à Paris, en dix volumes. Par la
suite paraissent Cent
cinquante deux miracles de Notre Dame de Lourdes (1882), Journal d'un
voyage en
Italie (1882) et Lettres de Mgr de Ségur (1882). En attaquant la
maçonnerie,
Ségur distingue la maçonnerie apparente, conviviale et
bon-enfant, des
arrière-loges oú les véritables maîtres de
l'ordre, différents des grands
maîtres de l'ordre et directement inspirés par le principe
du mal, donnent
impulsion et direction aux activités des loges. Il lutta
activement, dans
Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui contre la propagande
protestante
du XIXe siècle.
Lettre d'Henri d'Artois, comte de Chambord à Mgr de Ségur
« C'est en revenant de Chambord que j'ai trouvé à Bruges, Monseigneur,
votre admirable lettre et l'hommage qui l'accompagne. J'ai reçu l'un et l'autre
avec un véritable bonheur. "Ce petit livre, auquel votre modestie donne le
nom d'opuscule, est le traité le plus complet et le plus lumineux qu'on puisse
lire sur ce grand sujet de la souveraineté royale. On a écrit bien des volumes
pour établir très imparfaitement ce que vous démontrez en quelques pages avec
une merveilleuse clarté.
« Je ne m'arrête point aux jugements trop bienveillants portés sur ma
personne. Mais ce qui me frappe et ce qui saisit toutes les âmes de bonne foi,
c'est l'enchaînement et la puissance de votre argumentation, la sûreté de votre
doctrine, l'évidence de vos démonstrations. Je voudrais, dans l'intérêt de la
vérité de notre chère et malheureuse France, que ce livre fût dans toutes les
mains, et j'engage mes amis à le faire pénétrer partout, dans l'atelier, dans
les salons, dans la chaumière. On ne se livrera jamais à une propagande plus utile
et plus féconde.
« Je ne saurais assez vous dire la reconnaissance dont je me suis senti
pénétré en recevant la chaleureuse expression de votre dévouement et de vos
voeux. Il vous était réservé de prolonger ainsi les douces émotions que je
rapportais de France, et rien ne pouvait me toucher plus profondément.
« Je me recommande tout spécialement à vos saintes prières. Dieu exauce
de préférence celles que lui adressent les humbles de coeur et les âmes
ferventes. C'est à ce titre que je compte sur les vôtres. Je vous renouvelle
l'expression de tous mes sentiments de reconnaissance et de constante
affection.
« Henry Le 12 juillet 1871»
http://www.seminairefrancaisderome.org/150ans/lettres/images/dessinlibermann.jpg
Œuvres
Réponses courtes et familières aux objections les plus
répandues contre la religion, 1851. La Révolution
expliquée aux jeunes gens, 1862.
La piété enseignée aux enfants,
1864. L'Encyclique Quanta cura suivie des objections
populaires, 1864. Les Francs-maçons, 1867. Traduit en
espagnol: Los francmasones : lo que son - lo que hacen - lo que quieren, por
monseñor de Ségur, Santiago de Chile : Impr. Chilena, 1868m, 112
p. Jésus vivant en nous, 1869.
L'École sans Dieu, 1873.
L'Enfer, Ed. Jules Hovine, 1876, 64 p. Le Sacré-Cœur de
Jésus, 1876. Journal d'un voyage en Italie: impressions
et souvenirs, 1882. La Foi devant la science
moderne. Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui,
1894. Maison de Ségur. Théories
du complot maçonnique
Bibliographie critique. Jean-Pierre Laurant et
Émile Poulat, L'Antimaçonnisme catholique. Les Francs-maçons, par Mgr de Ségur,
Berg international, 1994.
Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article "Antimaçonnisme", p.36
L’évocation de Monseigneur de Ségur nous mène à ces deux citations : « L’œuvre de la France, elle remplit toutes les pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est pas Dieu qui l’oubliera, lui à qui tout est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant qu’ils n’appartiennent pas uniquement au passé ». Monseigneur Pie.
« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra (…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira: « Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui: « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.

Et a été
un tremplin, probablement sincère, aux modernistes menant à Vatican II.
Il convient d’étudier les études de « Vatican catholique » : https://www.youtube.com/watch?v=nxdHhi0z5pc

Jusqu'à la 5e génération.
Henri Cuvelier, né le 5 juillet 1761,
décédé le 24 juin 1845
(à l'âge de 83 ans).
Marié le 18 mars 1797
avec Henriette Dathis,
née le 2 avril 1766,
décédée le 12 mai 1814
(à l'âge de 48 ans), dont
Descendants de Henri Raymond "Eugène" de SÉGUR Base Geneanet JH Favre :
Jusqu’aux arrière-petits-enfants.
Henri Raymond
"Eugène" , Comte de Ségur,
Pair de France,
né le 15 février 1798, Fresnes, 94260, Val-de-Marne, France,
décédé le 16 juillet 1863 ou 1869, Au château -
Méry-sur-Oise, 95540, Val-d'Oise, France, Officier, pair de France héréditaire.
Sources :
famille : darbois (jhf juillet
2003) [royales-add1.gw] Geneweb(Roglo), www.ping.be~jos81/ph424.htm, 12/2002
Marié le 13 juillet 1819, Paris,avec Sophie
ROSTOPCHINE , Comtesse de
Ségur, née le 19 juillet 1799, Palais de
l'Ermitage - Saint-Pétersbourg,,, Russie, décédée
le 9 février 1874, Paris,inhumée
vers 12 février 1874, Pluneret, 56400, Morbihan, France (74
ans), Ecrivain.
Note :
Elle écrivit de nombreux livre pour enfants qui la rendirent très
célèbres. Citons : Les malheurs de Sophie, Les petites filles
modèles, Le bon petit diable, François le Bossu. Elle était membre du
tiers Ordre de Saint-François. son coeur a été déposé au couvent de la
Visitation, rue de Vaugirard à Paris. Les Français écrivent son nom
"ROSTOPCHINE", il faudrait en fait l'écrire
"ROSTOPTCHINE"
Sources : famille :
darbois (jhf juillet 2003) [royales-add1.gw] Geneweb(Roglo),
www.ping.be~jos81/ph424.htm, 12/2002
Dont :
Note
: Littérateur, il a
publié : Témoignage et Souvenirs :
diverses biographies entre autres celles de Sabine de Ségur, sa soeur,
du comte Rostopchine son grand-père, de Mgr de Ségur, son frère, etc. Il n'est
fait nulle mention ici (en 1924), de sa mère, la Comtesse de Ségur, née Sophie
Rospotchine, qui devint si célèbre pour ses livres d'enfants (les Malheurs de
Sophie, les Petites filles. modèles, le Bon petit diable, etc.)
Sources : famille :
darbois (jhf juillet 2003) [bernard.gw] Geneweb 10/2001
Marié le 25 août 1851,
Paris,avec Cécile CUVELIER
, née le 23 avril 1830, Lille, décédée
le 14 janvier 1885, Paris,Paris, France (54 ans).
Sources
: famille : darbois (jhf juillet 2003) [bernard.gw]
Geneweb 10/2001
Dont :
Note
: Comte, puis Marquis de
Ségur
Sources : famille :
darbois (jhf juillet 2003) [bernard.gw] Geneweb 8/2000
Marié le 2 juillet 1877
avec Jeanne Augustine
Frédérique "Thérèse" HÉLY d'OISSEL , née
en 1857, décédée le 27 septembre 1935, La Bussière-sur-Ouche,
21360, Côte-d'Or, France (78 ans).
Sources
: famille : darbois (jhf juillet 2003) [bernard.gw]
Geneweb 8/2000
Dont :
Sources
: famille : darbois (jhf juillet 2003) [pailloncy.gw], http://geneweb.inria.fr/henri, 1/2002
Marié le 20 octobre 1902
avec Alix Solange
Victurnienne de ROCHECHOUART de MORTEMART , née
vers 1880, décédée le 1er juin 1917 (peut-être 37 ans).
Sources
: famille 1 : darbois (jhf juillet 2003) [pailloncy.gw], http://geneweb.inria.fr/henri, 1/2002
, divorcés.
Sources : famille : darbois (jhf juillet 2003) [bernard.gw] Geneweb 8/2000
Mariée le 27 octobre 1882 ou 1883, Paris, 75007, Paris, France, avec Albert Gustave Emile MALOTEAU de GUERNE , Comte de Guerne, né le 10 juin 1856, Douai, 59500, décédé.
Sources : famille 1 : darbois (jhf juillet 2003) [bernard.gw] Geneweb 8/2000
, divorcés.
Sources : personne : Josiane Grangier (jhf avril 2004)
Marié avec Madeleine MONIER
, née le 1er septembre 1906, Paris,Artiste peintre. .
Marié le 17 mai 1926, Les Pennes-Mirabeau, 13170,
Bouches-du-Rhône, France, avec Cécile Emilie
SEURRE , née le 7 septembre 1873, Paris,
75015, Paris, France, décédée le 3 septembre 1966, Trouville-sur-Mer,
14360, Calvados, France (92 ans), Actrice de la Comédie Française.
Note
: décédée le 3 sept 1966
à Hennequeville (source Josiane Grangier, jhf avril 2004)
Note
: Hélas, à la place d'un
" excellent François, c'est une espèce d'aventurier que " trouve
" et qu'épouse Camille, un certain Léon Ladureau qui se fait appeler
" Marquis de Belot " du nom de son arrière-grand-mère.
La pauvre Camille n'est pas heureuse, son mari la bat et la trompe ouvertement.
Il conduit sa femme et sa maîtresse dans des cabarets de mauvais renom et fait
passer sa femme pour sa maîtresse et inversement. "C'était un être
abominable" nous dira l'un des descendants de la Comtesse de Ségur.
Profitant d'un déplacement à Chambéry pour le mariage d'une parente, son
mari étant absent, elles supplie son père de l'emmener. Ladurau exige 100.000
francs (somme considérable pour l'époque) pour prix de la séparation.
La pauvre Camille, rongée par son mal, succombe 35 ans
Elle aura eu un fils, Paul - le seul arrière petit-enfant qu'aura connu la
Comtesse de Ségur - et qui mourra lui-même dix-huit ans.
Mariée avec Paul de LADUREAU
(dit de BELOT) , né en 1841, décédé. Dont :
Note
: Peut-être éloignée du
mariage par les tristes mésaventures de Camille, Madeleine ne se marie pas. A
l'âge de 25 ans elle entre comme novice chez les Filles de Saint François de
Sales. Elle se consacre aux bonnes oeuvres et mourra oubliée de tous en 1930
dans son couvent de Toulouse. Les deux soeurs reposent côte à
côte dans le cimetière de Verfeil (Haute-Garonne)
Note
: Louis né à Londres en
1856 avait pour parrain l'empereur Napoléon III lui-même ( d'où son deuxième prénom
: Napoléon). Il eut une existence sans
relief et mourut en 1888, agé de 32 ans ; il est inhumé au cimetière de St
Sernin des Rais.
Note
: Gaston (né en 1863)
était officier de cavalerie ; il épousa Emilie Hélène Marianne LAFAURIE et eut
2 fils : : Paul de Malaret, né à Paris
le 30 mars 1891, et Serge né à Verfeil le 22 avril 1893. Gaston est mort à
Nice, le 13 janvier 1937. Serge hérita du domaine de Malaret de
son père et de sa tante Madeleine . Il vendit cette propriété le 6 juillet
1939. Serge est mort à Paris le 17 novembre1969.. Paul se marrie
avec Fernande Louise HUET . Ils eurent un fils, Jacques de Malaret, né à
Verfeil le 4 janvier 1914 ; Paul est mort à Verfeil le 17 janvier 1919. Son
fils, Jacques est le père de 4 enfants et vit dans la région de Biarritz.
Marié avec Marianne de
LAFAURIE . Dont :
Mariée
le 8 décembre 1850, Paris,avec Armand FRESNEAU
, Député d'Ille et
Vilaine (1848), Député du
Morbihan (1871), Sénateur du
Morbihan (1878), né le 6 janvier 1823, Rennes,
35000, Ille-et-Vilaine, France, décédé le 13 novembre 1900,
Paris,Paris, France (77 ans).
Sources
: personne : gdjn (juillet 2003), famille : Alain Aussedat : source roglo
Dont :
Mariée avec Louis Jean
AUGIER de MOUSSAC , né en 1847, décédé en 1916 (69
ans).
Sources
: famille : Alain Aussedat
Dont :
Marié le 6 juillet 1908
avec Marie-Elisabeth
t'KINT , née en 1880, décédée en 1943 (63 ans).
Sources : famille : hfe 2012 cf roglo
Marié avec Anne-Marie HELEU
, née en 1873, décédée.
Sources
: personne, famille : Alain Aussedat : source roglo
Dont :
Sources
: personne : Alain Aussedat : source René Fresneau, famille : Alain Aussedat : source roglo
Mariée avec Maxime DUPONT
, né en 1888, décédé en 1957, inhumé, Bourg-des-Comptes, 35890,
Ille-et-Vilaine, France (69 ans), Colonel.
Sources
: personne, famille 2 : Alain Aussedat : source roglo, famille 1 : Alain Aussedat : source base roglo
Sources
: personne : Alain Aussedat : source roglo
Note
: Sources différentes
: dcd 1920 / 1909 ?? Madame de
Traipy dans les livres de sa mère
Mariée le 25 mars 1856
avec Emile de SIMARD
de PITRAY , Vicomte de
Pitray, né le 18 août 1822, décédé
le 18 mai 1888 (65 ans). Dont :
Liens
pittoresques
avec les dames
d'Honneur de l'impératrice Eugénie
portraiturées par Winterhalter en 1855
Palais de Compiègne
Par les Virnot
Nathalie de
Ségur, baronne de Malaret
Ministre
plénipotentiaire à Turin, l’Empereur pensa
qu’il était nécessaire dans
l’intérêt
de la carrière de son mari, qu’elle allât tenir le
salon de la Légation à
Turin,
et qu’elle ne pouvait plus, par conséquent,
continuer son service auprès
de l’Impératrice… Elle quitta le service de
l'Impératrice en 1860. Elle était
fort belle personne,
remarquable par le charme de sa taille que par
celui de
son visage. »
(extrait de « la maison de
l’empereur » de Charles Adrien Conegliano)
A la chute de l'Empire, elle
vécut très retirée au chateau de Malaret près de Toulouse.
En 1852 elle est nommée dame
d'Honneur de l'impératrice Eugènie et c'est à ce titre qu'elle figurera dans le
tableau de Winterhalter au Palais de Compiègne.
Elle est debout, au fond, à
droite, portant une robe jaune et tenant la robe de l'impératrice dont elle
arrange les plis.
Dame d'honneur des cours françaises.
|
Guillaume
Simon Albert Cuvelier 1726 &1754 Isabelle
Joseph Brame 1730 |
||
|
| |
||
|
|
|
|
|
| |
|
| |
|
Henri
Cuvelier 1761-1845 &1797 |
|
Josse
Auguste Joseph Cuvelier 1758-1815 &1787 |
|
| |
|
| |
|
Henri
Cuvelier 1800-1861 &1825 |
|
Lucien
Eugène Cuvelier 1791-1835 &1813 |
|
| |
|
| |
|
Cécile
Cuvelier 1830-1885 &1851 Elevée dans l’actuel hôtel Virnot, 33 rue de Gand à Lille
Anatole, marquis de Ségur 1823-1902, frère de Nathalie de Ségur
C'est le 23 avril 1823 que naît Anatole
de Ségur, troisième enfant d'Eugène et Sophie. Le reste de la famille Rostopchine aura attendu cette naissance pour
retourner en Russie (mai 1823).La Comtesse de Ségur e st donc désormais vraiment
française, isolée rue de Varenne. Elle souffre
encore de la mort prématurée de Renaud et le jeune Anatole ( " Totol ") souffre de la
tristesse de sa mère. Anatole est le deuxième enfant, mais
c'est lui qui deviendra héritier du titre (Marquis de Ségur) et de la pairie quand Gaston rentrera
recevra la tonsure en 1844 alors qu'Anatole a 21
ans. Sa mère, peut-être pour ne pas souffrir de son éloignement essaie d'oublier la
Russie. Elle ne parlera jamais russe à ses enfants, mais Anatole cultivera sa " russité ". Pourtant il n'ira
jamais en Russie, Gaston étant le seul ayant fait le voyage. Il a peut-être hérité - des Ségur et de sa mère - un goût et un réel talent pour
l'écriture. Peut-être même aurait-il aidé sa mère dans la rédaction de certaines de ses œuvres. Il publiera un certain nombre
d'ouvrages. Voulez-vous lire une de ces fables , celle dont le titre "Jean qui pleure et Jean qui rit" a inspiré sa
mère pour le titre d'un de ses récits? En 1851 il épouse Cécile Cuvelier et devient la même année préfet de la
Haute-Marne. Il entre au en 1872.Ils
auront trois enfants : Pierre (1853), Henri (1856) et Marie-Thérèse (1859). Un poème d'Anatole "Le Ciel a Visité la Terre" a été mis en musique par Charles Gounod. Voulez vous le lire ?Il est aussi l'auteur des "Mémoires d'un Troupier, ouvrage publié en 1858 sans nom
d'auteur et qui a connu plusieurs rééditions.. C'est le livre que Moutier lit avec délectation dans l'Auberge de l'Ange Gardien mais qui trouve un
fort écho dans Le Mauvais Génie. |
|
Céline Cuvelier 1818-1898 épouse de Prosper Derode 1818-1892,
parents de Madame Urbain Dominique Virnot
|
Claude Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, comte de Coisse 1712-1790

&1756 Marie Françoise de Vachon de Belmont
|
Charles César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1756-1831 &1778Marie Charlotte Henriette Pinault de Thenelles 1760-1837 ![]() |
Charles de Faÿ de La Tour-Maubourg 1774-1846 &1798 |
|
|
Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, marquis de La Tour Maubourg 1781-1837 &1815Caroline Perrone di San Martino 1788-1855 ![]() |
Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893
portrait
par Ary Schaeffer
mariée à Romain, baron de Brigode et de l'Empire (1er, 2 janvier 1814), né le 27 février 1775, Lille (Nord), décédé le 5 août 1854, Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) (à l'âge de 79 ans), auditeur au Conseil d'État (1804), maire d'Annapes, commune actuelle de Villeneuve-d'Ascq (Nord), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837). |
|
|
César de
Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1820-1886 |
Nicolas Hubert
Joseph Lenglart, seigneur
des Rosiers 1701-1766
&1738 Alexandrine
Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778Pierre de
Brigode , seigneur de
Canteleu 1665-1751
&1707
Anne Thérèse Wielems 1758
Pierre Jacques
Joseph de Brigode, seigneur
de Kemlandt 1724 | Romain, baron de Brigode et de
l'Empire (1er, 2 janvier 1814), né le 27 février 1775, Lille (Nord), décédé
le 5 août 1854, Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) (à l'âge de 79 ans), auditeur
au Conseil d'État (1804), maire d'Annapes, commune actuelle de Villeneuve-d'Ascq
(Nord), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837), frère de Louis. portrait par Ary Schaeffer Cette dernière est la
fille aînée de La Fayette.
Catherine
Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818
&1764 Urbain
Dominique Virnot 1734-1794

Marie Reine Lenglart 1744-1817, sœur de Catherine-Charlotte,
épouse
Jean Chrysostome de Brigode, Seigneur de Canteleu
1712-1768, frère de
Pierre-Jacques-Joseph
&1771 Marie-Catherine
Recq

Son frère, Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt
1776-1827
Armoiries du Comte de Brigode - © infographie lillempire
Chambellan de l'Empereur
Chevalier d'empire en janvier 180
Comte sous majorat en août de la même année.
La visite du Roi Louis
XVIII à Lille
le 22 mars 1815
Cette lithographie de Debucourt, d’après un tableau du chevalier de
Basserode ,
représente le roi Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de
Lille à Gand.
Il sera reçu et logé en l’hôtel d’Avelin à Lille chez le maire, le Comte de
Brigode.
Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, Jancourt Bourienne, le Père Elisée, Blacas,
les maréchaux Berthier, Mortier Mac-Donald.
On distingue dans la gravure:
Monsieur de Brigode, le chevalier de Basserode, Louis Mottez époux de Marie
Wallérie de Beaupuy, Mademoiselle Van Blarenberghe, de Lespaul de Lespierre,
Quecq.
L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot au Comte de
Brigode ;
la tante de Pierre Urbain, la sœur de sa mère Catherine Charlotte
Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode;
Félicie, fille de Pierre Urbain Virnot et Rosalie de Raismes, gardait
l'habitude des dîners familiaux de quinzaine dans son hôtel particulier de la
rue de Tournay à Lille.
|
On y voit le Chevalier de Basserode, à genoux, et sa fille à
droite; ce dernier était un familier d’un aïeul remarquable :
« Charles Marie Le Thierry d’Ennequin, écuyer, époux de Catherine
Charlotte Virnot, mademoiselle de Stradin, du nom d'un fief de ses parents, le chevalier de Basserode , et Victor Virnot qui en étaient des hôtes
assidus.
Le chevalier Charles François marie Le
Prévost de Basserode, né le 25 juin 1774, émigré, armée de Condé, marié le 16
juin 1798 à Lille avec Marie Anne Lespagnol de Grimby, décédée en 1829, dont
Catherine Joséphine née en 1799, Henriette Philippine née en 1801, Luce
Valentine qui épousa Charles Joseph Desfontaines de Preux dont Gustave époux
de Léontine de Frémin du Sartel, Charlotte Ida née en 1805. La
fille de Charles, Caroline Joséphine Le Prévost de
Basserode épousa Louis Ernest de Muyssart (né à
Londres le 7 août 1795, décédé au
château de Launay près Epernon1841) sans
postérité ; Louis Ernest était le fils de
Jean Baptiste, Comte de Muyssart, grand bailly de Wavrin, maire de
Lille de 1816 à 1830, député du Nord, commandeur
de la Légion d’Honneur : celui-ci vendit le
château du Gardin en 1832 qui allait devenir le Collège
libre de Marcq, apprécié des familles du Nord. |
|||
Louis
Mottez et
Marie-Wallerie de Formigier de Beaupuy : Louis Mottez jura, en
l’église Saint
Etienne, fidélité à la nation, à la loi, au
Roi et applaudit la déclaration des
droits de l’homme ;
chevalier de la légion
d’honneur, conseiller
municipal, adjoint au maire de Lille jusqu’à la
révolution de 1830, il fut
aussi peintre ; allié à la famille, il fut aussi,
entre autres, le centre
de ce
« petit théâtre sans
prétentions » qu’il animait dans
l’hôtel Virnot
de la place Saint Martin et qui lui permettait de réunir
cette société
élégante issue du XVIII° siècle ; une
liste des invités le démontre.
Il
était le petit-fils de Marie Aldegonde Le Thierry
d’Ennequin, dame de la
Boutillerie, deuxième enfant de Jacques Charles, écuyer,
Sgr d’Ennequin, La
Boutillerie, Riencourt etc et de
Marie Anne Françoise de
Bonneval
et de Messire
Guillaume de Formigier de Beaupuy, gentilhomme, page du Roi Louis XVI et qui
eut une conduite de courage lors de l’invasion des Tuileries par le
peuple :
il était de cette branche issue des nobles Bonneval…
Leur fils, Victor
Mottez,
élève de Picot et
d’Ingres (c’est lui qui enleva sur le mur de son atelier à Rome un portrait par
Mottez de son épouse et qu’il réinstalla à Paris) eut un beau parcours de
peintre reconnu;
ce portrait est au Louvre aujourd’hui) ; outre les
portraits de Charles, Urbain et Lucien Le Thierry d’Ennequin, il portraitura
des membres princiers européens portant le nom d’Aumale,
Ligne, Guise, Orléans,
Guizot, Walewska, orna les églises St Germain l’Auxerrois, St Séverin et il fut
reçu à de nombreux salons de peinture avec son œuvre prolifique.
Vanackere, capitaine
des canonniers dont notre aïeul, le capitaine Ovigneur fut le héros. Le nom Vanackère figure dans les cartons d’invitation de la
place Saint Martin. Louis Vanackère
fut président de la Chambre de Commerce et
maire de Lille ; Nicolas Désiré Vanackère publia des mémoires:
"Séances publiques de la société d'amateurs des sciences et arts de la
ville de Lille"
Mademoiselle van
Blarenberghe était première femme de chambre de Monsieur le premier Dauphin
et première femme de chambre de Madame Sophie, fille du Roi. Elle devait faire
partie
de la célèbre dynastie des peintres et miniaturistes de Lille et aussi
de Versailles qui figurent sur les cartons d’invitation de la place Saint
Martin ; la dernière des van Blarenberghe épousa Charles Dathis,
poète,
licencié en droit, négociant, frère de notre aïeule Madame Prosper
Derode-Dathis.
Quecq, officier
de la Garde Nationale, comme le chevalier Francois Emmanuel Quecq d’Henriprêt
qui épousa Charlotte Virnot de Lamissart, la fille du trésorier de Lille,
Charles Louis.
Leplus, officier de la
garde nationale, figure parmi les invités de l’hôtel Virnot, place
Saint Martin à Lille. Les Leplus furent une dynastie d'architectes essentiels à
Lille:
Romain Joseph Leplus (1724-1789), Amé-François Joseph Leplus
(1770-1831), et son cousin Victor-Louis Leplus (1798-1851).
de Lespaul de Lespierre, probablement Clément Joseph 1770-1827 est le grand père du baron d'Haubersart; sa femme, Laurence Quecq d’Henripret,
petite fille Virnot de Lamissart. Il est apparenté aux Prouvost-de Lespaul.

Autre lien, par les Prouvost, avec
Anne Eve Mortier
de Trévise (1829-1900), marquise de Latour-Maubourg
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
César de Faÿ de La Tour-Maubourg
|
|
Mariages et enfants
Chevalier
(août 1854), puis officier de la Légion d'honneur (août 1861).
César de La Tour-Maubourg servit quelque
temps comme officier de hussards en Afrique, donna sa démission à la révolution
de Février 1848, et devint administrateur du chemin de fer Grand-Central.
James Tissot "le Cercle de la rue Royale) en 1868 : la Tour
Maubourg est le 1er en partant de la gauche ; de gauche à droite : Ainsi de
gauche à droite2 :
le comte Alfred de La Tour-Maubourg (1834-1891) le marquis Alfred du Lau d'Allemans (1833-1919) le comte Étienne de Ganay (1833-1903) Le capitaine Coleraine Vansittart (1833-1886) le marquis René de Miramon (1835-1882) le comte Julien de Rochechouart (1828-1897)
le baron Rodolphe Hottinguer (1835-1920) le marquis
Charles-Alexandre de Ganay (1803-1881) le baron Gaston de Saint-Maurice
(1831-1905) le prince Edmond de Polignac (1834-1901) le marquis Gaston de
Galliffet (1830-1909) Charles Haas (1833-1902).
Lieutenant de vénerie, maire de
Saint-Maurice-de-Lignon (où se trouve la propriété des Maubourg), conseiller
général de de Fay-le-Froid, il fut successivement élu au Corps législatif, dans
la 1re circonscription de la Haute-Loire.
Homme du « monde », La Tour-Maubourg,
qui était capitaine des chasses et chambellan de l'Empereur, vécut la plupart
du temps avec sa femme, dame du palais de l'Impératrice à la cour de Napoléon
III. Il fréquente
alors les réunions du Cercle de la rue Royale et les chasses
impériales en forêt de Fontainebleau.
D'abord complètement rallié à l'Empire,
il se tourna peu à peu vers les légitimistes, et fut obligé, en 1869, de donner
sa démission d'officier de vénerie. Il fut néanmoins renommé à titre honoraire.
Cousinage avec la dynastie des
De 1600 à
1864

Famille de
peintres et miniaturistes à Lille et Versailles
Lors du
rattachement de Lille à
Dès 1680, et
pendant plus d'un siècle, les Van Blarenberghe donnent l'exemple d'une dynastie
familiale, comme les Parrocel ou les Vernet à Avignon.
Ils vont connaître leur notoriété par la venue d'un de leurs membres à Paris.
http://www.decroixvaucottes.com « Les annales humaines se composent
de beaucoup de fables mêlées à quelques vérités : quiconque est voué à l'avenir
a au fond de sa vie un roman, pour donner naissance à la légende, mirage de
l'histoire. » [Alphonse de Châteaubriand]
Il était une fois une famille très chrétienne, répandue dans les Flandres,
mais restée solidaire au cours de cette expansion, jusqu’à nos jours. Son nom
est Ente. Le plus ancien que nous connaissions fut François, qui épousa, en
1523 Catarina Bolles. Nous savons que leur lieu de résidence était Nieuwkerke,
en Flandre occidentale, car leur fille Maria y épousa trois maris. A vrai dire,
le deuxième élu périt à Frankenthal. Ceci est assez étrange, car cette ville du
Palatinat n’est pas seulement connue pour le bon vin du Rhin ou de la Moselle
que l’on peut y déguster en choquant son verre à celui du voisin, avec un
joyeux « Zum Wohl ! ». C’est aussi la patrie de deux grands esprits qui ont
révolutionné le monde : Gütenberg et Karl Marx. Mais, à l’époque où nous nous
situons, Frankenthal fut avant tout un des centres les plus exacerbés de la
Réforme et un refuge pour les protestants de nos contrées au moment des guerres
de religion. Ce fut un des exploits de Louis XV de massacrer la totalité de la
population au nom de son Dieu de bonté.
Comme ces guerres ont eu une influence importante sur l’histoire que je
vous conte, il faut nous y attarder un instant. Le début du 16ème siècle connut
la révolte de Luther contre cette manœuvre assez ignoble de l’Église, qui
remettait les péchés des fidèles contre espèces sonnantes. Ce fut ce qu’on
appela le ‘trafic des indulgences’. Luther soutenait que Dieu seul pouvait
pardonner et qu’il n’était pas admissible que le Pape se prenne pour Dieu et en
profite pour s’enrichir. Cette contestation fit tache d’huile et il en résulta
la Réforme et la création d’une constellation de sectes protestantes. Les
Pays-Bas furent particulièrement séduits par les nouvelles doctrines venues
d’Allemagne, qui ne tardèrent pas à se répandre en France, par l’entremise de
Calvin. La répression ne pouvait manquer au sanglant palmarès de l’Église
Catholique. En France, on le sait, il y eut huit ou neuf ‘Guerres de Religion’,
qui consistaient en massacres de populations entières au nom de la Foi. Mais,
aux Pays-Bas, ce fut encore pire. Philippe II d’Espagne, fils de Charles Quint,
le Gantois, dépêcha dans sa province du Nord l’abominable duc d’Albe. Ce
dernier réussit à maintenir au sein de l’Église la partie sud du pays, en
assassinant tous les opposants. Ce fut une marée de sang. Seules les provinces
du Nord résistèrent en s’unissant sous le commandement du stathouder Guillaume
d’Orange, dit ‘Le Taciturne’. Cette expédition fut si révoltante que Philippe
II finit par rappeler le duc, en 1578, et le bannit. À vrai dire pas pour
longtemps, car il jugea le duc apte à renouveler ses exploits au Portugal deux
ans plus tard. Le gouvernement des Pays-Bas, fut confié un moment à don Juan
d’Autriche, puis à un pâle Luis de Requesens, et échut enfin à Alexandre
Farnèse.
Cette parenthèse m’a permis d’installer le décor dans lequel mes
personnages vont évoluer. Vous aurez compris comment une fille de la Flandre
Occidentale pouvait se trouver réfugiée à Frankenthal, en Rhénanie, en suivant
l’élu de son cœur qui avait opté pour la réforme.
Mais notre François Ente, marié au début de la tourmente, eut aussi un fils
François, qui eut un fils François, qui fut le père de Christine, née en 1587.
Ainsi, cette famille bourgeoise évolua-t-elle dans le ronron de la petite ville
de Nieuwkerke, située un moment à l’abri des tueries. Mais ce coin de Flandre
recueillit entre-temps son contingent de réfugiés et c’est par l’un d’eux que
la petite Christine [Kristineke] entreprit de créer notre lignée.
Coolen est un patronyme des provinces du nord qui s’incrustèrent dans le
protestantisme. Beaucoup des membres de cette famille se consacrèrent au métier
de batelier. N’oublions pas que ce pays est constitué du delta de trois fleuves
qui furent très tôt reliés par une dense structure de canaux, entre lesquels
tournèrent des moulins à vent. C’est cet entrelacement de cours d’eau qui
protégea l’existence de ce peuple contre les chercheurs de frontières
naturelles. Car on sait que les Néerlandais sont les plus piètres guerriers de
la planète. Dans les conflits d’autrefois, plutôt que de se battre, ils
s’enfermaient dans les villes jusqu’à en crever, tentant de lasser les
assaillants. Ceci dit, ils furent toujours les rois des eaux, douces ou salées,
tant qu’il n’y avait pas bataille. Ce sont ces marins qui constituèrent le clan
des Gueux, qui s’allièrent à Guillaume d’Orange.
Abram Coolen appartenait, comme son prénom biblique le montre, à cette
famille protestante. Batelier perdu dans la région de la Lys, coupé de ses
arrières par la guerre, il séjourna à Nieuwkerke et, comme il avait un
caractère égrillard, il séduisit et épousa une bourgeoise du lieu, Marie
Dezoutere, en 1596, puis Marie Zwijnghedaus en 1598. Nul ne sait comment il
s’en est débarrassé, chaque fois après un an. Toujours est-il qu’en 1600, il se
trouva dans l’obligation d’épouser la petite Christine Ente qu’il avait violée
à l’âge de 11 ou 12 ans et qui était prête à accoucher. Il trouva bon de
conserver cette épouse-ci et lui fit 5 enfants. Deux filles devinrent nonnes et
un garçon se fit capucin. Cela traduit bien la dévotion étroite qui
caractérisait la famille Ente. On se demande si ces rejetons d’une mère-enfant
n’ont pas voulu expier la faute des parents. Mais, à chenapan, chenapan et demi
: un deuxième fils finit ses jours au bagne des Indes Orientales. C’est la
troisième fille qui nous intéresse : Marie, tout simplement. Vertueuse, mais
pas insensible au charme masculin, Marie Coolen naquit en 1609 et nous la
mettrons en réserve, car elle fut notre ancêtre.
Entre-temps, les choses se sont gâtées dans ces Pays-Bas espagnols. Une
trêve, que l’on appelle la ‘Pacification de Gand’ avait été conclue grâce au
Taciturne [Willem de Zwijger], permettant aux catholiques et aux protestants de
célébrer leurs cultes et de vivre en paix. Malheureusement, on introduisit un
Français dans le coup, le duc d’Alençon, frère du Roi de France Henri III, à
qui on offrit le gouvernement. Il s’installa à Anvers où ses petits complots
finirent par agacer tout le monde et par inspirer à Farnèse, qui s’était
planqué près de Namur, le désir de reprendre les choses en main. Ses
mercenaires étaient des tueurs à gage qui baignaient dans le sang depuis 20
ans. Ils lancèrent des escarmouches dans les régions pacifiées et s’emparèrent,
en 1582, de la petite ville de Lierre, où ils massacrèrent une grande partie de
la population, sans distinction de religion. C’est ainsi que les armées de
l’époque se payaient par le pillage.
Je voudrais ici ouvrir une parenthèse de plus. Dans ces temps lointains,
les frontières, telles que nous les concevons n’existaient pas. Le monstrueux
nationalisme n’est né qu’au 19e siècle. Les Seigneurs régnaient sur leur fief,
divisé en baillages. Ils s’inféodaient à un suzerain, prince ou roi. Les
limites territoriales de leurs ‘terres’ étaient totalement aléatoires et
variables au cours du temps. Elles avaient plutôt les contours d’une pièce de
puzzle, avec de nombreux satellites. C’est pourquoi un seigneur pouvait avoir
une terre située en plein milieu des terres du voisin. Tout dépendait des
alliances et des héritages.
Ainsi, les vaillants assassins délégués par Philippe II pour réprimer la
Réforme dans ses terres des Pays-Bas, furent le très espagnol duc d’Albe, qui
remplaça à la gouvernance l’italienne Marguerite de Parme, née à Oudenaarde.
Puis vint Requesens, un Catalan. Ensuite, nous avons eu Don Juan d’Autriche, né
à Ratisbonne, en Bavière, qui céda la place à Alexandre Farnèse, né à
Saint-Vaast, près d’Arras, mais duc de Parme. Notez que plusieurs de ces
messieurs-dames étaient le fruit des spermatozoïdes de Charles-Quint, qui les
semait volontiers et qui, lui, était né à Gand. Et l’adversaire de tout ce beau
monde ? Guillaume d’Orange-Nassau. Son nom nous dit tout : la principauté
d’Orange est située dans le Midi de la France, près d’Avignon, et Nassau est en
Rhénanie où il est né. Il avait aussi des domaines aux Pays-Bas et vivait en
Espagne. Il fut nommé ‘Stathouder’ des Provinces Unies par Charles Quint. Ce
dernier, faut-il le rappeler, est issu du mariage de Philippe le Beau et Jeanne
de Castille, qui fut célébré à Lierre, mais oui ! C’était le beau temps où les
rois de France confiaient la gestion du pays à un Italien comme Mazarin ou à un
Suisse, comme Necker !
C’est au cours du sac de Lierre que la famille van Blarenberghe fut
décimée. Seuls survécurent deux petits garçons, Abram et Jean et leur mère
Pascaline. Ces derniers étaient sans doute en visite dans leur famille
malinoise, ce qui leur permit d’échapper à la mort et de se sauver vers la
marche française, pour pouvoir se mettre à l’abri en passant la ligne à la
première alerte. Ils aboutirent ainsi à Belle [Bailleul], petite ville flamande
où ils étaient assurés de pouvoir parler leur langue. Pascaline acheta une
maison et se consacra à y élever ses enfants dans la Foi réformée, qui avait
droit de cité à Bailleul.
Arrivé à l’âge adulte, Abram alla s’installer à Moerkerke, près de Gand, où
il épousa Jeanne Vincent et eut beaucoup d’enfants qui se disputèrent sur le
plan religieux, car certains acceptèrent de se tourner vers un papisme
opportuniste. Cette branche fut sans histoire et s’éteignit en douceur, en
tombant en quenouille.
Reste Jean van Blarenberghe. Il ne nous en faut pas plus. C’est l’histoire
de sa descendance qui nous intéresse. En 1600, il épousa une jeune fille de la
bourgeoisie de Bailleul, Suzanne Liebaert, dont le frère était médecin et le
père était peintre et doreur, d’après ses factures. Ce dernier fut à l’origine
de l’introduction de l’art dans cette famille. Sa délicate profession
consistait à orner les riches bâtiments et particulièrement les églises, et à
travailler avec les orfèvres et les carrossiers. C’est cette connivence avec le
voiturage qui décidera de nombreuses destinées familiales. Car si l’on n’a pas
toujours une église ou une pièce d’orfèvrerie à dorer, par contre la
carrosserie donnait du travail à l’année, en collaboration avec les peintres
d’armoiries ou d’ornements. Le doreur lui-même maniait volontiers le pinceau à
côté du touchau. Les riches faisaient dorer même le licou de leur cheval et ses
clochettes ou grelots. Et n’oublions pas que les livres aussi étaient dorés sur
tranche ou sur titre. Ce métier s’avérait extrêmement varié. Ainsi, les belles
dames du temps jadis faisaient travailler le doreur sur leurs vêtements ou leur
coiffure. La dorure sur bois et sur cuir, en particulier sur mobilier, était le
travail du quotidien et un art demandant un grand talent, apparenté à
l’enluminure qui, elle aussi faisait appel aux doreurs. Les peintres les
chargeaient de faire briller la couronne ou l’auréole d’un de leurs
personnages. Quant aux icônes, elles étaient en général totalement leur œuvre.
Mon incursion dans le domaine de la généalogie m’a montré que la plupart
des gens, même spécialisés, n’arrivaient que difficilement à s’intégrer dans
une époque reculée. Intoxiqués par l’odeur du pétrole, ils ont peine à entrer
dans une ville ancienne où dominaient deux parfums : la fumée de bois et le
crottin de cheval.
Mais revenons à Jean et Suzanne qui se mirent directement à l’ouvrage et
produisirent des enfants à la chaîne, comme cela se pratiquait alors. Il y eut
9 rejetons connus, dont le premier naquit 12 jours après le mariage. Ceci aussi
relève d’une coutume du temps. Rares étaient les mariages dont les élus
n’avaient pas fait Pâques avant les Rameaux. Ceci me pousse encore à une
réflexion. Allons, courage ! Faisons quelques pas en arrière et tâchons
d’assimiler l’esprit d’autrefois. Dans tous les ménages, le premier enfant
était celui dont l’ascendance paternelle était le plus douteuse. Les filles se
mariaient enceintes pour la plupart ou après un accouchement dont le fruit
était souvent mort, tout simplement parce qu’on lui avait tordu le cou. Il ne
nous faut pas être trop sévères dans nos jugements. Il faut au contraire tenter
de nous placer dans une famille de l’époque et d’observer la vie qui nous
entoure.
‡…Il est logique qu'un des crimes les plus gravement sanctionnés soit
l'avortement - bien qu'il soit aussi l'un des plus courants - avec
l'infanticide... L'époque invente l'obligation pour les femmes de déclarer leur
grossesse - déjà sous Henri II, qui rend en février 1566 un des édits les plus
terroristes de l'ancienne législation française dont voici un extrait :
"Etant dûment avertis d'un crime très énorme et exécrable fréquent en
notre royaume, qui est que plusieurs femmes ayant conçu enfants par moyens
deshonnêtes (...) déguisent, occultent et cachent leur grossesse (...) et
advenant le temps de leur part et délivrance de leur fruit, occultement s'en
délivrent, puis le suffoquent et meurtrissent (...) sans leur avoir fait
impartir le saint sacrement du Baptême,(il est décidé) que toute femme qui se
trouvera dûment atteinte et convaincue d'avoir celé et occulté, tant sa
grossesse que son enfantement sans avoir déclaré l'un ou l'autre (...) soit
telle femme tenue et réputée d'avoir homicidé son enfant, et pour réparation
punie de mort et dernier supplice." [D’après Séverine Auffret]…‡
L’espace de vie était plus qu’exigu ou souvent inexistant. Ceux qui
s’appellent Dufossé, Delfosse, Vandergracht ou Delrio descendent de ces gueux
que l’on nommait des ‘chemineaux’ et qui dormaient dans les fossés bordant les
routes. Mais ceux qui avaient le bonheur d’être couverts d’un toit ne
jouissaient, la plupart du temps, que d’une seule pièce, voire un galetas, où
vivaient trois générations. Les parents avaient souvent droit à un lit encastré
muni d’un rideau qui couvrait la vue des étreintes, mais non leur sonorité. En
dehors de ces moments de transports passionnés, ils prenaient quelques-uns de
leurs plus petits enfants dans leur lit, souvent au pied. Les autres et la
grand-mère survivante dormaient sur des paillasses, que l’on ramassait et
entassait dans le lit conjugal pour la journée. Les accouchements se passaient
en famille et sans pudeur inutile [Lavis d’un van Blarenberghe]. Parfois, il y
avait deux pièces et on entassait les enfants dans l’une d’elles. C’est là
qu’ils devenaient adultes, dans une promiscuité complète. On peut dire que
l’inceste était plutôt la règle qu’un accident.
Oui,
il faut se représenter tout cela et ne pas raisonner comme si
tous nos
anciens étaient de riches bourgeois ayant pignon sur rue. Les
bourgeois
eux-mêmes vivaient très généralement dans
des immeubles ‘de rapport’, très à
l’étroit. Quant aux paysans, qui formaient la grande
majorité de la population,
ils consacraient la place au bétail et au foin et vivaient en
tas.
Voilà pourquoi on peut affirmer qu’en ces temps, le premier enfant était le
plus douteux. Quand une fille se rendait compte qu’elle était enceinte, elle
couchait vite avec le fils du voisin pour lui endosser la paternité. Ou bien,
le voisin célibataire qui lui pinçait les fesses acceptait la situation.
Il faut rappeler ici que l’enfant tardif était souvent suspect, dans une
moindre mesure. Soit que la mère fraîchement ménopausée [avant 40 ans à
l’époque] se soit permis quelqu’écart tant qu’elle se sentait encore fraîche
et, dans l’excitation, ait pondu un œuf attardé, soit qu’une mère encore jeune
ait déclaré à son compte l’enfant clandestin de sa fillette. J’ai rencontré les
deux cas à l’époque contemporaine, mais je pense que la pilule aura permis, en
Occident, de mieux régler ces problèmes. Notez que si l’on fait de nos jours
moins d’enfants, ce n’est pas seulement parce que les femmes travaillent. Elles
l’ont toujours fait et durement. C’est surtout parce que la pilule rend les
petites fantaisies gratuites.
Parmi les mœurs sauvages de nos aïeux, il faut en rappeler d’autres. Quand
une épouse était fatiguée d’être toujours enceinte et constatait qu’il n’y
avait plus place pour un nouveau venu, elle faisait appel à la faiseuse
d’anges, qui était en général la sage-femme elle-même. Il y avait aussi les
bonnes herbes, les ‘simples’, plus dangereuses. Ces dernières pouvaient, à
l’occasion, résoudre le problème en supprimant le mari.
Celui qui dirait, en me lisant, que ce portrait est trop noir montrerait
ainsi son manque de culture. Il lui faudra lire les récits de l’époque. Ce fut
un temps où donner la vie ou la mort était de pratique quotidienne ; où le
poison était d’emploi banal, au point que les Papes eux-mêmes y avaient recours
; où la maladie n’avait pas de remède sérieux et les médecins tuaient plus
qu’ils ne guérissaient ; où les épidémies ou les famines décimaient la moitié
ou les trois quarts des habitants d’une région ; où les villes construites de
bois flambaient ; où les guerres continues se soldaient par des massacres
systématiques. La violence était banalisée comme elle commence à l’être de nos
jours.
Les mères célibataires qui ne trouvaient pas preneur avaient, dans
certaines villes, recours à la tourière qui recueillait, dans les couvents, les
nouveau-nés déposés dans le tourniquet. Mais dans les villes et les villages
gambadaient des bandes d’enfants abandonnés. Ils furent souvent les héros de la
littérature du temps. Il n’y eut pas qu’Uylenspiegel ou le petit Poucet.
Tout ceci pour donner un autre tableau de fond à la vie de nos personnages.
Soyez rassurés, je reviens à eux. Jean et Suzanne [un prénom biblique
non-usité chez les cathos] firent donc des enfants. Mais de quoi vivaient-ils ?
Il est évident que Jean entra dans l’entreprise de son beau-père et devint un
doreur travaillant beaucoup sur carrosse, en rapport constant avec les
constructeurs de véhicules, charrons, menuisiers, forgerons, charretiers. Son
beau-père avait un ami transporteur, Blaise van Ryssel, dont le fils, également
prénommé Blaise, fréquentait d’autant plus assidument Jean, devenu bourgeois de
Bailleul, qu’il était un peu amoureux de Suzanne. Puis Jean tomba malade et
mourut en 1614. Il n’avait pas quarante ans. Blaise, qui n’attendait que cette
occasion, épousa Suzanne en février 1615. Ils vécurent parmi les chevaux et fréquentèrent
tous les milieux qui en faisaient usage.
Au moment du deuxième mariage, Suzanne attendait son neuvième enfant. Il
est impossible de savoir qui, de Jean ou de Blaise en était le père, mais il
fut baptisé Jooris [Georges] van Blarenberghe, en 1615. Je crois
personnellement qu’il fut bien le fils de Jean, car il était porteur d’une tare
génétique rare, que l’on retrouve dans les autres branches de la famille, y
compris dans la descendance d’Abram, dont elle a précipité la disparition.
Cette tare est responsable, outre d’un nombre étonnant de naissances
gémellaires, d’une létalité considérable des portées simples ou doubles.
Jooris grandit entre deux influences complémentaires, celle de son
grand-père maternel au niveau de l’art et celle de son parâtre dans le domaine
de la traction chevaline. Il n’y a donc rien d’étonnant au fait qu’il ait été
attiré, dès l’enfance, par l’ornement des véhicules et qu’il ait fait de la
peinture des carrosses son métier. Au début, sans doute, n’a-t-il appris à peindre
des fioritures que dans le temps libre que lui laissait le charroi. Mais, avec
l’aide de son grand-père, il ne tarda pas à acquérir le tour de main du peintre
et à réaliser le dessin, à vrai dire fort simple, des armoiries sur les
portières. Il se fit ainsi une certaine réputation que, par erreur, une
tradition familiale attribue à sa descendance, alors que son fils a été accepté
à la maîtrise comme peintre et poursuivi en justice en tant que miniaturiste.
Un épisode de la vie de Jooris nous est connu. Cela se passe au décours de
la guerre de trente ans. Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de vous
raconter celle-ci. C’est si complexe que même les spécialistes s’y prennent les
pieds et je vous avoue que je n’y ai jamais rien compris. Pour ce qui nous intéresse,
alors que Louis XIII était en train de se pâmer en crachant ses poumons et que
Richelieu attendait sa dernière heure en baignant dans la diarrhée qui devait
l’emporter, ce dernier réussit, en 1639, à réunir une armée pour reconquérir
les villes du Nord, occupées par les Espagnols. Ceux-ci donnèrent l’ordre de
mobiliser tous les hommes valides pour défendre les Pays-Bas. De Bailleul, ils
exigèrent 4.000 hommes, plus que la population mâle. Jooris et son frère aîné
François furent mobilisés et, détail amusant, ils figurent plusieurs fois sur
les listes, pour faire nombre.
Mais qui était ce frère ? Je vous ai déjà donné un exemple du manque
d’imagination de l’époque qui menait à appeler François une kyrielle de
descendants. Ce fut le cas ici encore. Ce François, après avoir eu des jumeaux
et quelques autres morts en couches, eut un fils François, qui s’empressa de se
donner un fils François-Guillaume. Ce dernier, un brouillon, devint chanoine de
la cathédrale d’Ypres et se préoccupa de prouver son origine de petite noblesse
flamande en faisant enregistrer son écu. Si on en croit la tradition et les
documents, il fut le mêle-tout de la famille. Son frère et deux de ses sœurs
prirent également le voile ou la soutane. Seule Adrienne, la cadette, s’envoya
deux maris. Mais en plus de toutes ces saintes gens, il y eut trois grossesses
gémellaires successives et deux autres naissances, tous morts en couches.
Jean et Suzanne eurent un troisième enfant survivant, une fille, Ghislaine,
qui épousa un échevin issu de la haute bourgeoisie de Bailleul, le magistrat
Joos Deheere,. La nomenclature de leur descendance est mal établie, mais on ne
s’étonnera pas de constater que, sur huit enfants connus, on trouve, en
succession, trois Jacques, ce qui montre que la tare n’était pas absente. Quand
elle eut enterré son mari, Ghislaine, suivant la coutume, se remaria avec rien
moins que le Seigneur et Maître du lieu, Jean Cauwersijn. De ces deux mariages,
il lui échut de plantureux héritages dont le partage donna lieu à de furieuses
contestations, assez peu compréhensibles pour une intelligence contemporaine.
Ce fut son petit-neveu, le chanoine François-Guillaume qui mit le feu aux
poudres. Je vous ai dit qu’il était avide de notoriété, car il fréquentait la
haute bourgeoisie d’Ypres. Il fit donc enregistrer son blason, mais il lui
fallait aussi le nerf de la guerre pour garder son rang. Or, il avait un esprit
chicanier qui l’incita à procéder pendant des années, sous prétexte que des
biens vendus par un tuteur pour le compte d’autres héritiers n’avaient pas été
pris en compte à leur juste valeur. L’embrouille pour quelques doublons
d’Espagne.
Mais revenons à notre lignée, c’est à dire à Jooris. C’est dans sa
descendance que la malédiction des van Blarenberghe eut sa traduction la plus
tragique : une véritable hécatombe. Nous ne savons pas en quelles circonstances
il rencontra Marie Coolen, dont nous avons raconté l’origine plus haut. Elle
vivait à Nieuwkerke, très proche de Bailleul, dans une pieuse famille de
porte-soutanes. Le couvent ne l’avait pas tentée, mais peut-être y a-t-elle
préféré l’enseignement, car elle nous apparaît fort instruite, comme toute sa
fratrie. Je la vois très bien en institutrice, conservant sa vertu jusqu’à près
de trente ans. Née en 1609, elle épousa Jooris en 1637 et, chose exceptionnelle
pour ce temps, elle ne mit au monde son premier enfant que deux ans plus tard.
Elle manifesta son haut degré de culture en tenant un journal méticuleux de ses
grossesses et de ses échecs. Elle mit quinze enfants au monde, dont quatre
morts en couches et trois grossesses gémellaires également létales. Finalement,
il resta trois adultes valides, car une jeune fille fragile mourut à 17 ans et
une petite fille anormale, confiée à une institution charitable, mourut en bas
âge.
C’est vraisemblablement à l’instigation de Marie que Jooris et elle
entreprirent des recherches généalogiques en 1665, en se basant principalement
sur la visite des cimetières. Il faut se rappeler que Jooris était un enfant
posthume et, quoiqu’il ait entretenu des relations très suivies avec son frère
et sa sœur, il devait avoir le désir de retrouver ses assises génétiques. Il
avait 50 ans à l’époque et l’on peut penser que ses enfants l’ont encouragé et
aidé dans sa recherche. Ses garçons avaient 24 et 19 ans. C’est eux qui, plus
tard, toujours sous l’impulsion de leur mère, entreprirent de confier au
parchemin les premiers arbres généalogiques de la famille. Nous y reviendrons.
L’aîné des survivants, Jean-François, né en 1641, suivit un bon enseignement
sous l’impulsion de sa mère et se consacra au dessin et surtout à la
calligraphie. Il était d’un comportement exubérant, nous confie la spécialiste
de l’histoire de cette famille, Annie Delatte, et il prit rapidement un
ascendant protecteur sur son frère Henri, de cinq ans son cadet, handicapé,
dont le caractère était plutôt timide, voire renfermé. J’ajouterai que les
péripéties de la vie de ce couple incitent à penser que leur union fut intime.
Leur sœur Hélène est née en fin de série, en 1652. Elle fut gouvernante
dans un château, ce qui explique son mariage tardif, à près de 40 ans, avec un
membre de la petite aristocratie flamande, Pierre vande Sompel. Il n’est pas
certain qu’elle ait gardé son innocence jusque là, mais on ne lui connaît pas d’enfant.
Pierre et Hélène placèrent leurs économies en achetant une maison à
Fontainebleau, où ils s’établirent. Pierre appartenait à une famille de
juristes et sa pratique se situait à Paris.
Celui qui est dans notre lignée, c’est Henri. Dès l’enfance, il seconda son
père dans son art et s’avéra doué pour le fignolage des détails et la
représentation de personnages. Il fit son métier de la peinture et devint un
habile miniaturiste, le premier de la dynastie. Ce qu’il y a de désolant, est
que les personnages ornant un carrosse ou un mobilier ne peuvent qu’être
éphémères. Il ne doit rester que quelques bas de vitrines ou de secrétaires
datant de cette époque et il est douteux qu’ils portent une signature. De même,
les miniatures étaient généralement des portraits en médaillon, dont on connaît
le triste sort quand la personne représentée n’est plus reconnue. Certains
marchands spécialisés peuvent vous en vendre à la douzaine. Ces portraits sont
devenus anonymes et ont, de ce fait, perdu tout intérêt, hors le cadre doré.
Jooris mourut en 1670. Ses inséparables fils allèrent quérir fortune à
Lille. Bailleul était trop petit pour eux. Leurs débuts furent piteux. Ils
vivaient ensemble dans une chambrette donnant sur cour. Mais, Jean-François
trouva assez vite à s’employer comme écrivain public, alignant les belles
rondes et les fioritures et ornant les lettres de dessins suivant les vœux de
ses clients. Henri eut plus de mal à s’imposer. Il était surtout peintre sur
objets et travailla peut-être pour la faïencerie proche de son logis. Il donna
sans doute quelques leçons de dessin ou de peinture car, à ma connaissance,
pour obtenir la maîtrise qu’il a sollicitée et obtenue sous condition, il faut
déposer un chef d’oeuvre, tout le monde sait cela, mais il faut aussi justifier
du fait d’avoir eu un apprenti. C’est même le point principal. Et il est exigé
d’avoir été, soi-même, apprenti puis compagnon. C’est pourquoi les maîtres
étaient rares : en peinture, une vingtaine pour l’agglomération lilloise, alors
que les peintres y foisonnaient.
Si nous avons la certitude que notre artisan était suffisamment sûr de son
art pour postuler la maîtrise, nul n’a eu l’audace, jusqu’à présent, de lui
attribuer une œuvre. Sans doute n’a-t-il pas signé, en sorte que personne ne
connaît son style et ne se risquerait à lui prêter la réalisation d’une
quelconque œuvre anonyme. Il ne faut pas désespérer. Il suffirait peut-être
qu’un amateur éclairé se donne pour tâche d’enquêter sur les tableaux ou
miniatures traînant dans les quartiers de Lille, pour qu’une découverte soit
faite. Mais cela relève plutôt de l’archéologie. C’est pourtant ce que firent
Jal ou Quarré-Reybourbon, alors que les peintres van Blarenberghe avaient bel
et bien été enterrés par l’histoire. Avez-vous un demi-million d’Euros pour
vous payer une de leurs œuvres aujourd’hui ?
Vous trouverez plus loin une explication à propos des deux noms que j’ai
cités.
En 1677, Marie Coolen vint rejoindre ses fils et s’installa avec eux. La
conversation roula sur les origines de la famille. Marie avait apporté les
résultats de l’enquête de 1665 et suggéra de les compléter. Un premier tableau
fut établi, laissant des blancs pour les incertitudes et les ignorances. Il
était basé sur les documents et les souvenirs de Marie et faisait une large
place à sa progéniture. Il y eut dans celle-ci un décalage d’une année, qui
rendait la naissance d’Henri impossible, mais nul ne le remarqua.
L’abbé François-Guillaume, lors d’une visite à ses oncles, peut-être pour
leur annoncer son accession à la prêtrise, vit le travail des frères et
prétendit le compléter. Là où l’en-tête racontait la fuite des deux petits
garçons [Abram et Jean] de Lierre vers Bailleul, il barra ‘deux’ et écrivit
‘trois’ en marge et il fit ajouter une Catherine Blauwenberghe et sa
descendance très approximative, dans un coin perdu. Il avait trouvé cette
usurpatrice dans le relevé des bourgeois de la ville d’Ypres, où il officiait
comme diacre à la cathédrale. Elle avait épousé un Dewulf ou Deleu, il ne
savait plus exactement. En passant, il ajouta aussi le prénom d’un descendant
d’Abram van Blarenberghe : ‘Cornelis, si j’ai bonne mémoire’. Enfin, il veilla
à ce que sa dévote famille occupe une place importante, refoulant vers la
droite la descendance d’Henri. Ce premier tableau généalogique est, en majeure
partie, de la main d’Henri. Un nouveau tableau fut engagé, supprimant les
mort-nés, ce qui donna la place d’ajouter Catherine et de mettre la famille du
curé plus à l’aise. Ici, Henri commença par écrire le nom de son grand-père,
pour en faire partir les jambages vers les écussons des descendants. N’étant
pas sûr du prénom, il inscrivit ‘. . . . van blarenberghe’ tel qu’il signe
lui-même, d’une écriture ascendante, en sorte que, très curieusement, celui qui
a ajouté un en-tête, d’une tout autre écriture, a dû tasser son texte vers le
haut pour surmonter cette dérive.
Il
existe encore deux autres tableaux. L’un est visiblement un
brouillon
résultant de l’interrogatoire de Marie Coolen sur sa
propre ascendance,
évidemment réduite à son père et quelques
réminiscences des origines Ente de sa
mère. Elle y ajoute ce qu’elle sait de sa fratrie.
Étrangement, il apparaît à l’évidence
que la personne qui a rédigé ce texte n’est pas de
la famille, à considérer le
nombre d’erreurs d’orthographe des noms et, en particulier,
la tendance à
vouloir écrire obstinément ‘vande…’,
puis à barrer pour reprendre Coolen.
Peut-être le gendre Vande Sompel ? Ou une main mercenaire…
Car plus d’un est
appelé ‘le seigneur Untel’.
Un quatrième tableau, qui n’est détaillé que sur Marie Coolen, nous donne
l’arbre généalogique des Ente. Il est nettement postérieur aux autres, paraît
résulter des renseignements pris dans le précédent et pourrait être l’œuvre
d’une femme. Hélène ?
Il arriva un moment où Jean-François fut las de devoir courir partout pour
veiller sur son frère et l’entretenir. Il était probablement malade. La
tuberculose, cette tueuse lente, ravageait les villes à l’époque. Il décida de
marier Henri. Ce n’était pas facile, car ce dernier était un peu sot et
probablement difforme. C’est dans les milieux du cheval, qu’il continuait à
fréquenter, que Jean découvrit un sellier de Courtrai, Jules Verkampt, qui
n’arrivait pas à caser sa fille de 31 ans, Jaklenne, probablement pas belle non
plus. Le mariage eut lieu, amenant une jolie dot, le premier décembre 1690. Henri,
dans le contrat, fut déclaré marchand-peintre. Il avait 44 ans. Notons en
passant que ceux qui en font un simple « peintre de carrosse » commettent une
grossière erreur, car l’acceptation de sa demande de maîtrise et sa
reconnaissance en tant que miniaturiste en font un artiste au plein sens.
Jaklenne s’affaira immédiatement à se créer une postérité. Le 21 octobre 1691
naquit l’illustre Jacques-Guillaume. Et c’est ici que le doute s’introduit.
Car, dans la postérité de ce dernier, la malédiction qui signait la paternité
des van Blarenberghe a disparu. Il y a bien eu 10 mois entre le mariage et sa
naissance, mais ce n’est pas une garantie valable. Chaque chrétien a la faculté
d’ondoyer son enfant et de le faire baptiser quelque temps après, le certificat
de baptême faisant foi à l’époque. Les deux enfants suivants ne naquirent que 4
et 5 ans plus tard et étaient ratés. Si j’écrivais un roman, je vous
raconterais que Jaklenne, lasse de promener sa vertu, avait cédé à l’amour d’un
homme qui ne pouvait l’épouser [pourquoi pas son père ?]. Dans son inquiétude,
son père lui acheta précipitamment un mari de convention, portant son choix sur
un être un peu monstrueux et fruste, mais de bonne composition. Après le
premier enfant, issu de l’amour, elle ne céda à son triste époux que quatre ans
plus tard, pour se heurter à la tare des van Blarenberghe. Un épisode amusant
et qui conforte mes suppositions est que, alors que le prix d’achat du mari
était convenu devant notaire, ce dernier fut sorti du lit à la première heure
le jour des noces pour établir un avenant reprenant les apports de Henri à la
communauté, tout à fait insignifiants, car il n’avait que ses pinceaux. Il
semble évident que les femmes ont fait une histoire parce que le « traité »
s’apparentait trop évidemment à un achat de mari. Il fallait une contrepartie,
fût-elle virtuelle.
Enfin, Jaklenne mit au monde, le 21/09/1697, Marie-Claire Hélène.
Nous devrons certainement nous intéresser quelque peu au curriculum de
cette dernière. Je le fais sur la pointe des pieds. Sa mère Jaklenne mourut en
1710 et son père Henri suivit celle-ci rapidement dans la tombe, en 1712.
Marie-Claire avait 15 ans et son frère 21. Ce dernier, quoique mineur, la
majorité étant fixée à 25 ans, devint ainsi chef de famille. Son oncle
Jean-François s’était éteint, ‘jeune-homme’, en 1704.
À la mort de son épouse, Henri avait engagé une petite servante picarde,
Marie-Claire Delemotte, qui fut probablement celle qui apporta un rudiment de
langue française dans cette famille dont le flamand est resté la langue d’usage
jusqu’au 19e siècle. Toutefois, comme elle était analphabète, elle ne put
transmettre qu’une langue purement orale, en sorte que les écrits en français
de ses descendants sont un charabia innommable. Il arriva un jour qu’elle se
trouva enceinte par la grâce d’on ne sait qui. Sans doute pas du fait de
Jacques, car celui-ci se contenta de garder la prégnante à son service. Il ne
l’épousa qu’après que l’enfant fut morte. Étouffée ? On doit pourtant, en
passant, se demander comment Jacques et Hélène, tous deux largement mineurs,
avaient été mis sous tutelle.
Ce
que devint Marie-Claire Hélène est difficile à
démêler. Elle a vécu un
moment en compagnie de sa belle-sœur Marie-Claire, ce qui devait
donner lieu à
des quiproquos. Puis nous ne la suivons plus mais il est possible
qu’elle ait
donné naissance à un enfant illégitime, qui fut
baptisé du nom de Jean-Paul
Morel(t). L’aurait-t-elle mis au monde à Paris, comme il
l’a prétendu, ou
plutôt à Lille ? Tout ce que nous savons, c’est
qu’une famille de peintres du
nom de Morel habitait non loin des van Blarenberghe et les
fréquentait.
Quoiqu’il en soit, l’enfant aurait été
confié en nourrice à Marie-Claire
Delmotte, qui l’aurait élevé avec les siens,
lesquels l’ont toujours considéré
comme un frère. Il est possible que ce fils de personne ait
ajouté fièrement le
nom de sa mère au sien pour s’appeler, plus tard,
Jean-Paul Moret de
Blaramberg. Nous verrons que les papiers officiels qu’il portait
quand il vint
habiter la Suisse étaient au nom de Paul Morel, nom qu’il
porta et que porta
son épouse, mais la métamorphose prit corps petit
à petit et se fixa en
Allemagne. Quant à sa présumée mère, M.C.
Hélène, elle préféra disparaître, car
la vie d’une mère célibataire était une
tragédie à cette époque. On ne la
retrouve que bien plus tard à Bruxelles, aux funérailles
de son mari Philippe
Lemeter, le 4 septembre 1752, dont le nom se transforma, à cette
époque, en
Lemaistre d’Anstaing, par achat du château.
En poussant un peu l’enquête et en se permettant des conjectures, on
découvre, d’une part, que Paul Morel, lorsqu’il se maria en Suisse, déclara
être le fils d’un Louis-Simon Moret, être originaire de Lille, mais être né à
Paris. Or, l’experte Annie Delatte a découvert un peintre parisien ayant vécu à
cette époque et portant ce nom de Louis-Simon Moret. Une source nouvelle à
transformer en puits ?
Jacques, le frère de Marie-Claire, tombé dedans quand il était petit,
devint un peintre doué d’un certain talent qui fit la réputation de la famille.
Ce n’est pas l’endroit d’énumérer ses œuvres. Il y a suffisamment de
pseudo-spécialistes pour se disputer les attributions. Peut-être un jour
mettra-t-on un peu d’ordre dans ce fatras.
Une contestation amusante surgit en raison du fait que les miniaturistes
n’étaient pas considérés comme peintres et n’appartenaient à aucune confrérie.
Le corps des peintres poursuivit en justice deux miniaturistes, dont Jacques,
pour les obliger à cotiser, sous prétexte qu’ils utilisaient aussi un pinceau.
Les peintres affirmaient que des « mignaturistes » avaient été membres de leur
confrérie dans le passé et avaient déposé des chefs d’œuvre. Ils en citèrent
quatre, dont son père Henri, qui figureraient dans leurs registres. On sait
qu’Henri ne remplit jamais les conditions de maîtrise. Il en était peut-être de
même pour les autres. Le juge renvoya l’affaire à une date ultérieure en priant
les demandeurs de prouver leurs assertions sur la foi de documents. Ils ne le
purent et la cause fut éteinte. Le curieux de la situation est que cela prouve
bien qu’Henri n’avait pas rempli les conditions pour obtenir la maîtrise qu’il
avait sollicitée, alors que son fils, le rebelle du moment, y accéda plus tard.
Un petit interlude est nécessaire ici pour éclairer la lanterne de ceux qui
n’ont jamais plongé le nez dans ces âges farouches ou qui ont oublié. Il ne
faut pas croire, comme je l’ai lu parfois, que Napoléon fut l’inventeur de la
régulation sociale parce qu’un code porte son nom. Il est évident que cette
petite brute avide de sang n’avait aucune connaissance en droit et qu’il a
confié, pendant qu’il allait tuer, le soin de rédiger ce code à de grands
esprits. Il existait, avant cette intervention, outre une application quelque
peu altérée du code romain, une réglementation très serrée, touchant tous les
individus et les organisations. Le système des corporations est un des plus
connus. Je rappelle que les corps de métiers réunissaient ceux qui pratiquaient
librement une profession, les autorisant, en particulier, à récolter des «
droits » parfois considérables. Pour accéder à la maîtrise, il fallait être
passé par l’apprentissage et avoir été reçu comme ‘compagnon’, ce qui valait
constat de capacité. Dans de nombreux métiers, artistiques ou techniques, il
fallait en outre offrir un ‘chef d’œuvre’ qui permettait de se parer du titre
de ‘Maître’, qui est resté de nos jours attaché à certaines professions
artistiques et aux avocats, par exemple.
La
vie familiale de notre peintre est surtout riche en épisodes
humains.
Après le décès de l’enfant illégitime
de Marie-Claire, il ne se contenta pas de
protéger la parturiente, il accepta de légitimer ce petit
cadavre par le
mariage. Il a montré là beaucoup de délicatesse,
comme il en montra peut-être
en adoptant son neveu, fruit des galipettes de sa sœur. Il eut
huit enfants
légitimes dignes d’intérêt pour la plupart.
Il faut redire ici qu’ils furent
pratiquement tous en bonne santé et qu’il n’y eut
plus de jumeaux dans la descendance.
Mais il y eut une curieuse répétition, au bout de ce
mariage, de ce qui s’était
passé au début. Son épouse étant
ménopausée et lui-même étant torturé
par le
démon de midi, à 47 ans, il s’éprit
d’une petite couturière lilloise,
Marie-Jeanne Bassecour, âgée de 22 ans. Ce qui devait
arriver arriva. La
grossesse se termina par la mise au monde d’un beau
bébé qui fut gratifié des
prénoms de Jacques-Louis, lors d’une
cérémonie de baptême dont seuls un frère
et une sœur de la parturiente furent témoins. Toutefois,
l’inscription au
baptême faisant foi, le patronyme fut légitimement
déclaré van Blarenberghe.
L’enfant fut escamoté par les grands parents maternels et
on n’en parla plus
pendant quarante ans.
Sous la pression de son père, Louis–Nicolas, qui avait 23 ans et une vie de
gloire en perspective, épousa le mois suivant l’imprudente Marie-Jeanne, en
ignorant ses frasques antérieures, on peut le croire, car il ne reconnut pas
l’enfant, comme l’avait fait son père en des circonstances analogues. Cet innocent,
quand il arriva à la fin de sa vie, apprit soudain l’existence de cet homme qui
était à la fois son frère et le frère de ses enfants. Il obtint une décision de
justice déclarant que l’enfant était légitimé par le mariage subséquent. Quelle
affaire ! Le père naturel et la mère étaient décédés et la famille Bassecour en
avait profité pour se placer au nombre des héritiers de Louis-Nicolas, qui
s’était bâti une belle position. Celui-ci fit contre mauvaise fortune, bon
cœur. Mais le traître périt avant lui. On ne peut pas exclure, il est vrai, que
ce soit tout au contraire Louis-Nicolas qui ait voulu hériter de Jacques-Louis,
mort sans descendance.
Louis-Nicolas suivit les traces de son père et devint un peintre plutôt
médiocre, à vrai dire, mais un miniaturiste d’une étonnante dextérité. Il
profita ainsi de la vogue des tabatières et bonbonnières qui étaient ornées de
jolies images, comme les boîtes à biscuits le furent de nos jours. Bien des
peintres s’adonnaient à ce genre d’industrie, mais Louis fut parmi les
meilleurs. Il y mettait son temps, très surchargé, car il avait l’obligation de
remplir son emploi de peintre des ports et des batailles pour le compte des
Ministères de la Marine ou de la Guerre. Pendant quelques années où il fut
engagé exclusivement à exécuter des tableaux pour orner le cabinet du Roi Louis
le seizième, on constate qu’il n’en livrait que deux par an. Il consacrait donc
un nombre respectable de mois à réaliser une œuvre, tandis que son fils prenait
en charge la clientèle privée.
Parlons
de ce fils, plus doué que le père et plus rapide au
travail. Il
était né en 1750 et fut baptisé
Jean-François-Henri-Joseph. Les deux derniers
prénoms sont ceux d’un premier fils, en qui Louis voyait
son successeur et qui
mourut à cinq ans. Cette mort avait été
très douloureusement ressentie par le
père. Il ne faut pas oublier l’époque que vivent
nos personnages, où la
naissance d’une fille était regardée comme un
coûteux malheur. Les dots à
verser pour les marier creusaient les budgets. On tâchait
d’en envoyer le plus
possible au couvent, où l’entrée coûtait
trois fois moins cher ; ou bien, si
l’on était trop dépourvu, on laissait un peu vaguer
les filles, dans l’espoir
qu’elles ‘tombent’ enceintes et que ce soit à
l’homme qu’incombe la réparation.
Pour les petites paysannes, la solution souvent choisie était de
les envoyer en
service chez des bourgeois, avec l’espoir, rarement
déçu, que leur patron leur
fasse un enfant, ce qui rapportait une forte indemnité et un
revenu non
négligeable à la demoiselle qui pouvait, pendant quelques
années, pratiquer le
métier très rémunérateur de nourrice,
à une époque où on n’avait pas
inventé le
lait en poudre. Par contre, la naissance d’un fils était
considérée comme une
bénédiction.
Louis–Nicolas eut aussi un frère tardif, un de ces accidents de la
ménopause, Henri-Désiré, né en 1734, dont il fut le parrain. Il faut nous
arrêter un instant à ce frère. Que fut-il ? On aurait tendance à répondre :
rien ! Il semble n’avoir été qu’un clochard alcoolique, rejeté par sa famille
et habitant un quartier pauvre de Paris. Pour certains, il aurait pu être un de
ces peintres ou dessinateurs tels qu’on les voit encore de nos jours sur les
quais de la Seine ou à la place du Tertre. Mais il n’existe aucune preuve qu’il
ait jamais tenu un pinceau en main, en dépit des tentatives, de la part de
commentateurs et surtout de marchands, de lui attribuer des œuvres anonymes et
douteuses. On peut comprendre ce travers, quand on pense à la grande renommée
passée de ce pauvre homme. Une gloire usurpée dont il fut crédité par erreur.
Cela mérite d’être conté, car l’histoire est jolie.
J’avais eu l’étonnement, dans les recherches sur ma famille orientale, de
constater que, dans ces régions lointaines, Henri-Désiré était considéré comme
un des plus grands miniaturistes de tous les temps. On parlait de ses travaux
pour l’impératrice Catherine II de Russie, etc. Je n’ai eu que plus tard
l’explication de cette méprise.
Ce fut un nouveau curieux remuant qui corrigea cette monumentale erreur. En
1906, L.Quarré-Reybourbon, avec l’aide d’un archiviste, Georgea Tassez,
rétablit correctement la généalogie de la famille de peintres, allant jusqu’à
dénoncer la fraude sur l’âge de Henri-Joseph. Mais il faut constater que
certains s’obstinent dans l’erreur un siècle plus tard.
Le 19ème siècle connut une rage de l’encyclopédie. Tous les rentiers ayant
un peu de culture se mirent à rédiger des dictionnaires plus ou moins ciblés
sur l’histoire, la géographie, la biographie, l’art ou les sciences naturelles.
C’était la course à qui sortirait ses volumes [2 à 12] le premier. J’ai
quelques-unes de ces encyclopédies, j’en ai consulté d’autres et on peut
aujourd’hui en trouver qui sont numérisées sur le web. On constate que, dans
l’ardeur d’arriver au bout de ce lourd travail, la copie fut de rigueur. Il
faut bien puiser la science quelque part, que voulez-vous. Plus d’un de ces
ouvrages s’arrête à une lettre, car ce travail, réparti sur des années,
réclamait une durée que l’auteur n’a pas toujours tenue. Parmi ceux-ci, il y
eut Auguste Jal, qui rédigea, sur un ton que lui envieraient bien des
journalistes, son Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, publié en
1872. Ce Jal avait rêvé de naviguer et s’était engagé dans la Marine, mais il
en fut expulsé pour propos séditieux. Son remords de ne pas être devenu marin
le poussa à écrire sur la navigation, avec un certain bonheur, et cela lui
valut d’entrer au ministère de la Marine où, montant en grade, il devint
conservateur des archives. C’est là qu’il tomba sur le nom oublié de van
Blarenberghe et lança des recherches le concernant. Le malheur voulut que ce
patronyme fût toujours cité sans prénom et que notre Auguste commit l’énorme
bévue de confondre Louis-Nicolas avec Désiré, dont il avait trouvé des données
privées, comme son mariage ou sa mort lamentables. Louis-Nicolas, homme sans
histoire, menant une vie effacée, besogneuse, le nez dans ses pots de couleurs,
n’avait laissé aucune trace voyante. Et voilà comment Désiré fut promu, par
erreur, au rang de grand miniaturiste du 18ème siècle. En fait, avec son ami
Joux, rapin inconnu, il fut un pilier de cabaret et, quand son camarade mourut,
il épousa sa veuve et lui fit un fils qui ne vécut pas longtemps dans cette
atmosphère. Ce pauvre Désiré a tout raté, même sa mort dans un hôpital pour
miséreux.
Louis-Nicolas, dit ‘Le Grand ‘ par ses descendants, n’a vraiment pas brillé
par ses vues de batailles, que personne ne voudrait pendre dans son salon, ni
par ses quelques vues de ports militaires, qui furent maintes fois recopiées
dans son atelier et qui n’ont qu’une valeur anecdotique. Sa peinture de genre,
ses mignardises relèvent de l’imagerie et rappellent l’origine de l’art
familial qui se complaisait dans l’ornement de carrosses et de mobilier. Ce
n’est pas du grand art. Qu’est l’art après tout ? C’est l’ouvrage de l’homme,
d’un autre animal ou de la nature qui provoque en nous une émotion. Et quand il
s’agit d’un peintre ou d’un musicien, on attend que son œuvre nous traduise sa
personnalité, pour autant qu’il en ait une.
L'art se situe dans l'intervalle, mince comme la peau, qui sépare la vérité
du mensonge.Sugimori Nobumori
Or, l’art de Louis-Nicolas cherche avant tout à coller à la vérité le plus
étroitement possible, jusqu’au détail le plus ténu. Et on peut même dire que
dans son besoin de serrer le naturel, il va trop loin, il en rajoute. Les
chevaux se cabrent sans arrêt, les ciels se voilent exagérément, les
personnages prennent des attitudes théâtrales. Tout cela tente de nous parler,
mais est logorrhéique. On sent qu’un certain nombre d’attitudes ou que la
reproduction de la nature ont été longuement préparés par esquisses, puis
arrêtés une fois pour toutes et reproduits à foison. Cela fait souvent penser à
de la décalcomanie. Quant aux miniatures sur boîtes, elles sont trop souvent
des natures mortes, des photographies de châteaux ou de jardins publics. Que
reste-t-il à admirer ? La minutie, le tour de force, la prouesse. Cela me donne
envie de copier ici ce que j’avais écrit après avoir contemplé une quarantaine
d’œuvres conservées au Louvre :
‡…Je voudrais, au décours de cette histoire de peintres, sortir de mon rôle
et donner un avis d’humeur sur ces derniers. Ils sont entrés dans la carrière
quand leurs aînés n’y étaient plus. Je veux parler de cette explosion picturale
révolutionnaire de la Renaissance. La comparaison leur est très défavorable. La
pauvreté de l’inspiration, le manque total de souffle apparaissent crûment,
même si on peut reprocher à un Rubens ou à un Michel-Ange un excès de souffle
qui fait parfois sauter le couvercle. Car on trouve plus à boire et à manger
dans la grandiloquence que dans la minutie.
Nos peintres ne sont en réalité que des illustrateurs de mignardises, bien
incapables de créer en nous le choc émotionnel qui est le but même de l’art.
Vous me direz qu’un Brueghel est aussi un illustrateur de son temps, mais il
nous a montré des êtres vivants et avec humour, alors que pour les van
Blarenberghe, tout le monde il est beau, tout le monde il est marquis.
Qu’éveille en nous l’œuvre de ces peintres? De la curiosité ! Mais la
curiosité est-elle une émotion ? Je serais tenté de dire que, dans ce qu’elle a
de méticuleux, elle est à l’opposé d’une émotion. Je veux parler de ce
sentiment indicible que l’on ressent devant Vermeer, Brahms ou Baudelaire et
qui ne tient à rien de déterminé. Chercher la béatitude, à la loupe, devant un
van Blarenberghe me paraît une plaisanterie.
Peut-être est-ce sévère, mais je ressens plus d’émotion à déguster un
savarin qu’à contempler un van Blarenberghe.
Et je ne parle pas des incroyables erreurs d’ombre, de perspective ou de
proportions Cela n’a qu’une importance secondaire et tout le monde n’est pas
Rembrandt…‡
J’ajouterai que le travail « à la demande », qui fut toujours celui de L.N.
van Blarenberghe, caractérise l’artisanat. L’artiste, lui, traduit sa
personnalité dans son inspiration personnelle. Mais L.N. fut un fonctionnaire
et, à ce titre, il ne fut jamais reconnu comme peintre.
Louis-Nicolas a eu 7 enfants, si l’on décompte le premier qui n’était pas
de lui et le dernier qui tua sa mère en décembre 1751. Ce fut l’accoucheur qui
le baptisa dans le ventre de sa mère. Louis, qui était un homme très sensible,
s’en voulut de ne pas avoir été présent aux derniers moments d’une femme qu’il
avait appris à aimer. Il n’avait que 35 ans, mais ne se remaria point et quitta
Lille avec toute sa petite famille, à l’exception des plus petits, confiés à sa
mère. Il abandonnait ainsi la pratique fructueuse que lui avait léguée son
père. Toutefois il avait consacré beaucoup de temps à suivre les batailles de
Louis XV dans la région du Nord et aux Pays-Bas et à en faire des reportages en
images. La bataille de Fontenoy l’avait particulièrement marqué et son atelier
en peignit les réminiscences tout au long de sa vie. Quant au Roi, ses
conquêtes tournèrent en eau de boudin et la France en sortit ruinée.
Entre-temps le héros de notre histoire avait réussi à se faire connaître
dans le milieu militaire. Ce sont ces nouveaux protecteurs qui le poussèrent à
se rendre à Paris, avec la promesse d’user de leurs relations pour épauler sa
carrière. Il déménagea en 1752 et se lança immédiatement dans l’industrie des
boîtes précieuses, qu’il ornait de gouaches sur vélin. Il devint rapidement un
acrobate du pinceau et créa des pendentifs ou des bagues grouillant de
personnages que l’on ne distinguait qu’au moyen d’une forte loupe. Ces objets
d’emploi courant ont évidemment disparu en grand nombre. Ceux qui restent sont
parfois des réussites remarquables.
Il nous faut maintenant en arriver au fils de Louis,
Jean-François-Henri-Joseph. Né en 1750, il était encore un nourrisson quand son
père s’installa à Paris. Mais on peut compter qu’il fut un attentif apprenti
dès son plus jeune âge. Son instruction et son éducation furent tout à fait
négligées, comme il était de tradition dans cette famille, où le quotient
intellectuel était en dessous de la moyenne et la culture nulle. Je voudrais
ici faire une remarque. J’ai fréquenté bien des artistes, peintres ou comédiens
particulièrement, et j’en ai vu beaucoup interviewés à la télévision. J’ai cru
pouvoir déduire de ces contacts que l’élan vers l’art va de pair avec une
certaine paresse intellectuelle. Léonard de Vinci nous a prouvé qu’il n’en
était pas toujours ainsi. Mais il fait figure d’exception.
Je voudrais vous offrir ici une petite gâterie. Je vous transcris
littéralement une lettre spontanée du ‘Grand’ Louis Nicolas, bien en cour et
fréquentant le gratin :‡… Monsieur, Je vous ay fait atandre bien lontans après
votre miniature : mais je ne vous cache poin que je lavais obliee par a sare
elle se trouve sous ma mains, je vous Endemande pardon du lontans : vous deve
lavoir reçus ou cela ne dois poins tarde. Je vous lenvois sous le contresing du
Ministre pour quel vous arive plus surremem. Jay fait ce que j'ay crus
necesair. Je ne croi poins vous voir encor cette étée à lille ; je croi que
vous a le voir ce mois Bien du changement dans votre garnisons : je ne se point
si les troupe sons bien contans ; suive vous toujours la peinture. Les peintres
son tille contans cons leur a oté leurs metrise j'y (illisible) tous le Monde
poin contans su tous les six cors : je croy pour Moi que tous cela et un bien ;
des respe a Madame ; jay l'honneur d'aitre. Monsieur, votre très humble et très
obeisant serviteur.Paris, ce 2 avril 1776…‡
Louis-Nicolas, petit personnage parmi les grands, fut en tout cas habile à
placer ses enfants. Deux de ses filles entrèrent dans le Saint des Saints de la
royauté en devenant berceuses des enfants royaux. Mais en ce qui concerne JFHJ,
il y avait une difficulté à surmonter pour le faire entrer au palais à son âge.
Louis-Nicolas, quand Madame de Guéméné, avec le contreseing de Louis XVI, lui
offrit la fonction en subsistance de maître de dessin des enfants royaux,
c’est-à dire des sœurs du roi, déclina cet honneur en raison de l’importance de
ses charges ministérielles et de ses déplacements fréquents. Il proposa son
fils en qui il avait toute confiance, mais il fut dans l’obligation de le
vieillir par un subterfuge qui nous apparaît vraiment dangereux. Il fit
endosser à Jean-François l’identité de son regretté premier fils, ce qui le
vieillit officiellement de 9 ans. Le nouvel Henri-Joseph entra si bien dans la
peau de son personnage qu’il maintint cette usurpation jusqu’à son lit de mort.
Il donna surtout ses leçons à Madame Élisabeth, qui s’avéra douée. Il
séduisit la lectrice de son élève et épousa Charlotte Damesme en grande pompe.
Elle avait 21 ans et lui, en réalité, 34, mais s’en octroyant 43. Vous voyez
que, quand on y regarde de près, à tous les niveaux on triche et on trompe.
Henri-Joseph, plus doué que son père, fut un peu étouffé par le chef de
famille qui était le porte-drapeau de la gloire des van Blarenberghe. Il mit
plus de vie naturelle et moins de grimaces dans ses œuvres, tout en adoptant
une structure moins conventionnelle. Les arbres au tronc nu de hauteur exagérée
disparaissent, les chevaux ne se cabrent plus, les personnages ont des gestes
moins théâtraux, tout en ayant de la personnalité ; les ciels prennent des
teintes possibles. On peut voir ce progrès dès les esquisses crayonnées
attribuées à ce peintre. En fait, Louis-Nicolas ne fut qu’un amuseur, alors que
son fils est un artiste qui a une personnalité à traduire. C’est à ces subtiles
nuances que l’on peut distinguer l’œuvre de ces peintres. Mais l’un et l’autre
se laissèrent aller à la mièvrerie appréciée à l’époque. Il fallait bien
satisfaire le client…
Quand Henri-Joseph se permit de signer un tableau ‘van Blarenberghe le
fils’, on peut se demander si c’est par humilité ou par défi.
Si l’on veut faire un bilan de la production de ce couple de peintres, on
peut considérer que la ‘boîte de Choiseul’ est un des trésors de l’humanité. Le
reste ne vaut pas tripette.
Je voudrais dire en passant ma déception en ce qui concerne le premier
livre de Madame Maillet, si documenté. Je ne parlerai pas des nombreuses
erreurs historiques dont la responsabilité incombe à ses conseillers, mais il est
regrettable que l’impression des illustrations soit d’aussi mauvaise qualité.
Cette étude méritait un meilleur éditeur.
Revenons à la dynastie. J’ai dit plus haut que deux des filles de Louis-N.
avaient eu l’honneur de travailler pour la couronne et de bercer ces malheureux
enfants de Louis XVI. Je ne sais pas si les années consacrées à changer des
langes au moindre pipi ou caca de leurs augustes protégés les a dégoûtées
d’avoir des enfants. Toujours est-il qu’elles restèrent célibataires. Quand les
enfants royaux ont eu fini de pisser dans leur froc, elles quittèrent le
métier, probablement parce que leur intellect n’était pas préparé à d’autres
tâches. La cadette, Marie-Elisabeth [1747-1826] disparut dans la nature avec
ses économies et, plus tard, sa part d’héritage. Les choses ne furent pas aussi
simples pour Catherine [1744-1823], qui se retira dans un patelin campagnard où
elle devint gardienne dans un pensionnat de jeunes demoiselles. Survint la
Révolution, vous savez bien : ce qui fut, avec Auschwitz, une des pires
abominations de l’histoire de l’humanité. Le gouvernement français trouva bon
d’organiser des fêtes grandioses pour marquer le 200ième anniversaire de cette
horreur qui n’aboutit qu’à créer une dictature qui ensanglanta toute l’Europe.
Je vous promets qu’un jour on fêtera Treblinka, quand l’Islam aura terminé sa
conquête de l’Occident en tirant avec des utérus plutôt qu’avec des canons.
Mais revenons à notre sujet. Les créateurs de la République Une et
Indivisible cherchèrent noise à la pauvre Catherine, pour avoir été une
employée du tyran et une amie des curés. On la fourra en prison pour toute une
année et on lui rafla ses économies cachées dans un tiroir. Sa cousine germaine
avait épousé un fileur de lin ou de chanvre, riche industriel, qui se dévoua
pour prétendre que l’oseille lui appartenait et qu’il l’avait fourguée chez sa
cousine pour la mettre à l’abri. En vain. C’est tout juste si on ne l’a pas
poursuivi pour avoir voulu mettre ses sous à l’abri des honnêtes
révolutionnaires. Au bout d’un an, il y eut procès et c’est une pétition des
habitants de son village qui permit à Catherine de sortir du cachot, non sans
qu’elle ait, dans une palinodie vomitive rédigée par son avocat, assuré le
tribunal de ses sentiments révolutionnaires, de sa haine du tyran et de sa
passion pour la République Une et Indivisible. Finalement, elle récupéra son
trésor, qui fut restitué à son cousin.
Continuons le fil des générations. Ce brave Louis-Nicolas, que la trouille
avait poussé à se réfugier à Fontainebleau après avoir brûlé les papiers de
famille de peur d’être reconnu comme aristo et de pendre à une lanterne, mourut
de sa belle mort le 1ermai 1794. Henri-Joseph continua leur œuvre avec un
certain talent, mais se réfugia à Lille, terre des ancêtres. Il y fut bien
accueilli et on lui confia le soin d’y garnir le Musée avec les oeuvres d’art
que les massacreurs révolutionnaires et impériaux avaient volées par charrettes
entières, particulièrement en Belgique et en Italie. Il se fit un honneur de ne
rien restituer. Le temps des bonbonnières étant révolu, les tâches
administratives étant absorbantes, la production artistique de ce peintre fut
très réduite pendant cette longue période postrévolutionnaire. Il donna des
leçons de dessin.
Je crois aussi que l’élan artistique était brisé après la perte de son
tuteur et que sa mentalité fut celle d’une fin de règne des van Blarenberghe.
Il eut deux filles et on sait le peu de cas que l’on en faisait à son époque.
Le nom tombait ainsi en quenouille. Il habilla Diane-Hélène [1786-1853] en
garçon et lui enseigna la peinture. Elle montra un vrai don, mais fut plus
préoccupée de futilités que d’une carrière. Elle donna des leçons particulières
de dessin.
Tandis que Napoléon traînait les pieds près de Moscou, elle tomba amoureuse
d’un habitant d’Amsterdam et l’épousa avec une certaine gêne, le 29/11/1812. Il
s’appelait Alexandre-Charles Torchon [1777-1853]. C’était un expert financier
qui ne tarda pas à devenir directeur des contributions à Lille. Grâce à son beau-père,
il obtint la concession des dépôts de tabac. Mais il vivait un peu en prince
consort et se faisait appeler du nom de sa femme, qui, mariée à 26 ans, tard
pour l’époque, avait eu le temps de se faire une place dans la société
lilloise. D’autre part, ses enfants se faisaient probablement abreuver de
quolibets. Il prit ombrage de cette situation et, par quelques actions
judiciaires bien menées, il obtint de garder son nom d’emprunt et de le
transmettre à ses enfants. Et voilà un joli coup qui remet en selle le nom des
van Blarenberghe. Il devait finir tragiquement.
Ce couple eut deux enfants. Alexandrine-Charlotte épousa un médecin
militaire, professeur à l’université, Joseph-Auguste Fabre. Vous en verrez une
photo amusante, certainement impromptue, car vous remarquerez qu’il tient sa
casquette de la main gauche, alors que la droite lui sert à maintenir son gilet
dont le bouton a sauté quand il s’est assis. Les Fabre n’eurent que deux
filles. On voit ici l’évolution des esprits et le désir des femmes de ne plus
être des reproductrices à la chaine.
Le deuxième enfant fut un garçon. Henri-François [1819-1906] fit de
brillantes études d’ingénieur des ponts et chaussées et devint directeur des
chemins de fer de l’Est, officier de la légion d’honneur, etc. Cet excellent
homme fut, à l’occasion de la construction d’une voie ferrée en Russie, en
relation avec sa famille lointaine, dont un général célèbre et un ministre de
la justice, grand-père de l’auteur de ces lignes, qui espère avoir le temps et
le courage de vous conter cela un jour. Henri épousa une veuve Amélie Brunet,
qui n’avait pas son éducation, et qui lui donna un fils, également prénommé
Henri. Voilà les personnages du drame.
Henri-François
avait précieusement serré dans une armoire, dont il
était
seul à posséder la clé, une collection
d’œuvres de ses ancêtres. Il en était à
ce point avare qu’il refusait de les prêter aux
expositions, de crainte que
l’une d’elles ne fût endommagée.
C’était obsessionnel. Il mourut très
âgé, non
sans avoir, quelques années plus tôt, fait un don
notarié de son trésor à sa
femme et à son fils célibataire, avec recommandation de
léguer ces objets au
musée du Louvre. Que se passa-t-il après sa mort ?
Amélie a-t-elle vendu
certains objets ? Toujours est-il qu’Henri junior a fui la maison
et a erré
pendant des mois en montrant les signes d’un profond
désarroi. Comme son père,
il était ingénieur et avait une magnifique situation.
Après ces mois
d’égarement, Henri rentra chez lui, poignarda sa
mère, puis se suicida avec des
armes diverses, car il se rata plusieurs fois. Ce drame fut
raconté par Proust,
le romancier divagant, dans un article paru dans la presse.
‡…En m'éveillant je me disposais à répondre à Henri van Blarenberghe. Mais
avant de le faire, je voulus jeter un regard sur le Figaro,…et je commençais
avec calme la lecture d'un fait divers que son titre : « Un drame de la folie »
pouvait rendre particulièrement propre à la vive stimulation des énergies
matinales, quand tout d'un coup je vis que la victime, c'était Mme van
Blarenberghe, que l'assassin, qui s'était ensuite tué, c'était son fils Henri
van Blarenberghe, dont j'avais encore la lettre près de moi, pour y répondre :
« Il faut espérer toujours... Je ne sais ce que me réserve 1907, mais
souhaitons qu'il nous apporte un apaisement », etc. Il faut espérer toujours !
Je ne sais ce que me réserve 1907 ! La vie n'avait pas été longue à lui
répondre.
« En arrivant au palier qui interrompt la course de l'escalier entre le
premier et le second étages, dit le Matin, ils (les domestiques que dans ce
récit, peut-être d'ailleurs inexact, on n'aperçoit jamais qu'en fuite et
redescendant les escaliers quatre à quatre) virent Mme van Blarenberghe, le
visage révulsé par l'épouvante, descendre deux ou trois marches en criant :
«Henri ! Henri ! qu'as-tu fait ! » Puis la malheureuse, couverte de sang, leva
les bras en l'air et s'abattit la face en avant... Les domestiques épouvantés
redescendirent pour chercher du secours. Peu après, quatre agents qu'on est
allé chercher, forcèrent les portes verrouillées de la chambre du meurtrier. En
dehors des blessures qu'il s'était faites avec son poignard, il avait tout le
côté gauche du visage labouré par un coup de feu. L'œil pendait sur l'oreiller.
»
Malgré ses horribles blessures, Henri van Blarenberghe ne meurt pas tout de
suite. Et je ne peux m'empêcher de trouver bien cruel (quoique peut-être utile,
est-on si certain de ce que fut en réalité le drame?) le geste du commissaire
de police. « Le malheureux n'est pas mort. Le commissaire le prit par les
épaules et lui parla : « M'entendez-vous ? Répondez ». Le meurtrier ouvrit
l'œil intact, cligna un instant et retomba dans le coma. » A ce cruel
commissaire j'ai envie de redire les mots dont Kent, dans la scène du Roi Lear,
arrête Edgar qui voulait réveiller Lear déjà évanoui : « Non ! Ne troublez pas
son âme ! Oh ! Laissez-la partir ! C'est le haïr que vouloir sur la roue de
cette rude vie l'étendre plus longtemps. »
Le fin mot de l’histoire a été trouvé dans le compte-rendu objectif paru
dans le « Figaro ». Ce malheureux tueur était en traitement psychiatrique pour
des accès répétés de folie maniaque, dont il était affecté depuis l’enfance. La
mort de son père a été un facteur déclenchant.
Voilà donc la fin des van Blarenberghe, une tragédie antique qui a tué un
nom au delà des protagonistes.
Mais je puis encore vous parler de la deuxième fille de Henri-Joseph,
Alexandrine-Eugénie. L’histoire ici reste désolante, mais moins tragique. Elle
était musicienne, jouant de divers instruments et vivant de ses leçons de
musique, comme sa sœur vivait de ses leçons de dessin. Née en 1790, elle avait
trente ans quand elle s’est mariée. Elle s’était éprise d’un charmant poète,
Carlos Dathis.
L’histoire de ce nom est amusante. Attiches est un hameau situé au sud de
Lille et qui n’a certes rien d’une principauté. Venant de là, un enfant trouvé
fut baptisé sous le nom ‘Dattiche’, ce qui était coutumier pour ces petits
abandonnés, si nombreux à l’époque. Un de ses descendants, un charpentier
prénommé Charles, quand il eut pris un peu d’âge, trouva ce patronyme un rien gênant
et se maria, exactement le 16 avril 1653, sous le nom ‘d’Athis’, à la grande
satisfaction de sa promise, Antoinette Decoster. C'était le nom usurpé d'une
ancienne grande famille ayant participé aux croisades, aussi les descendants
montrèrent-ils moins de prétention et plus de prudence en orthographiant leur
nom Dathis. La Révolution ne les engagea pas à changer d’attitude. Mais dans
notre monde nageant dans le jacobinisme et le gauchisme, il est bon de se
distinguer par une particule. Aussi, quand, au milieu du 20e siècle, un membre
de la famille se découvrit un ancêtre d’Athis, il n’eut rien de plus pressé que
d’ester en justice pour se faire attribuer ce joli nom, qui fait penser au
chevalier blanc des romans roses. Il s’ensuivit des procès en cascade par
d’autres descendants. Quelle jolie histoire ! Cela me rappelle “ Bel Ami” de
Maupassant, qui décida de s'appeler du Roy et me donne à penser à ma
propriétaire, qui est une pure flamande dont le nom est Dedecker, ce qui
signifie Lecouvreur et qui utilise un papier à en-tête au nom « de Decker ».
La vie de Carlos fut très malheureuse. Atteint de tuberculose, il mit tous
ses biens à la disposition de sa famille, puis tenta plusieurs cures vaines.
Passionné de poésie, il aima aussi la natation, ce qui lui a permis de
participer au sauvetage d’un enfant qui se noyait. C’est une figure pitoyable
et sympathique. Cinq ans plus tard, il mourut de sa maladie. Il laissa deux
enfants. Henriette naquit en 1820 et épousa, à 23 ans, Jules César Alexandre
Decroix. Derrière cette série de prénoms un peu ridicule se cachait un homme de
bien et de grand mérite qui fonda une banque et la lança si bien qu’elle tint
près d’un siècle avant de se faire avaler par un plus gros poisson. Cette
longue lutte est fort bien racontée par son descendant Philippe Decroix, dont
on peut regretter que le don d’écrivain et la qualité de la langue n’aient pas
servi une œuvre moins confidentielle.
Carlos et Eugénie eurent également un fils, Henri, qui mourut tragiquement
en se suicidant à la suite d’une débâcle financière. On raconte qu’il se tira
deux balles de pistolet dans le ventre. Il me semble que même l’idiot du
village ne commettrait pas un geste aussi absurde, qui lui valut une longue et
douloureuse agonie. J’en conclus que l’on a dû camoufler un meurtre… Je vais
trop loin ? En tout cas, on peut dire que l’histoire connue de cette famille
manque de sourires… » demander autorisation à http://www.decroixvaucottes.com
|
Jan van
BLARENBERGHE |
||
|
&1600 Suzanne
LIEBAERT |
||
|
| |
||
|
| |
||
|
| |
||
|
Jooris van
BLARENBERGHE 1615-1670 |
||
|
& Mary COOLEN
1609-1685 |
||
|
| |
||
|
| |
||
|
| |
||
|
Hindrick van
BLARENBERGHE 1646-1712 |
||
|
&1690 Jacqueline van
der KAMPT †1710 |
||
|
| |
||
|
| |
||
|
| |
||
|
Jacobus-Guilelmus
van BLARENBERGHE 1691-1742 |
||
|
&1713 Marie Claire
DELEMOTTE †1763 |
||
|
| |
||
|
|
|
|
|
| |
|
| |
|
Louis-Nicolas
van BLARENBERGHE 1716-1794 |
|
Henri-Désiré
van BLARENBERGHE 1734-1812 |
|
&1739 Marie-Jeanne
BASSECOUR |
|
|
Le fondateur
était
Jooris van
Blarenberghe (1612-1670)
L'influence de la peinture flamande est très marquée chez les deux premiers peintres de la dynastie,
Dont : Hendrick
van Blarenberghe (1646-1712)
Jacques-Wilhelm van Blarenberghe(v. 1679-1742) ,
natif de Leyde et fixé à Lille,
était déjà peintre de batailles.
Dont : Jacques-Guillaume van Blarenberghe
(23 janvier 1691-30 avril 1742, inhumé le 1° mai 1742 à Lille-Saint André),
peintre de bataille
se fait
encore sentir chez



Vue du
château de Veretz (qui appartient aux Lenglart-Prouvost)
"Il peint
notamment des miniatures et des panoramas. La majorité de ses œuvres sont à la
gouache, mais il utilise également la pierre noire, l'aquarelle, ou la peinture
à l'huile.
Spécialiste
des scènes de batailles, en tant que peintre militaire, il peint des situations
de batailles pour l'armée de terre ou des ports militaires tel celui de Brest
pour la marine, avant la révolution française.
Durant la révolution française il peint la prise de la Bastille, ainsi que le bal de
Il dessine
et peint plusieurs scènes de la vie de son époque, à la façon
flamande, avec de grands paysages ou de nombreux personnages
s'affairent lors d'une fête ou sur leur lieu de travail. Spécialiste des
peintures miniatures, il excelle dans les détails des personnages sur ses
peintures. Activité dans les ports, scène de kermesse, patinage
sur glaçe, vie au château de Versailles,
scène d'arrestation de filles publique ou bien encore vie dans les maisons,
restent des témoins importants de la vie de cette époque.
Il peint
également des châteaux, comme celui de Chanteloup,
et la pagode de son jardin.
Henri-Désiré van Blarenberghe (Lille 1734 – Paris
1812), frère de Louis-Nicolas, fut également son élève et adopta lui aussi sa
manière.
Diane-Hélène
van Blarenberghe(20 février 1786-4 septembre 1853),
dernière
peintre de la dynastie, adopte quant à elle un style parfaitement français.
Son parrain
était Louis XVIII et Elisabeth de Bourbon, sa marraine était Diane, Comtesse de
Polignac (1742-1817)
La soeur de Diane était Eugénie van Blarenberghe (1790-1864)
Hindrick van BLARENBERGHE 1646-1712 Jacqueline van der KAMPT †1710 | - 1690 - |
| Jacobus-Guilelmus
van BLARENBERGHE 1691-1742 Marie Claire
DELEMOTTE †1763 | - 1713 - |
| Louis-Nicolas
van BLARENBERGHE 1716-1794 Marie-Jeanne
BASSECOUR | - 1739 - |
| Henri-Joseph van
BLARENBERGHE 1741-1826 Charlotte-Rosalie
DAMESME †1837 | - 1781 - |
| Eugénie-Alexandrine
van BLARENBERGHE 1790-1864
Epouse de
Charles Dathis (1795-1826), Licencié en droit, négociant, poète, frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode,
grands parents de Louise Virnot-Derode.
Charles et
Eugénie eurent Marie qui épousa le 3 août 1843 Jules Decroix, né le 7 avril
1818 à Lille décédé le 3 juillet 1889 (à l'âge de 71 ans), banquier, fondateur
de
Dont le père
. Louis François Joseph Decroix né le 03/01/1780 et meurt le 09/05/1862, en
1805, Julie Beaussier, née en 1785, second fille de son cousin germain
Beaussier-Mathon; son père était un gros négociant et fut député à la chambre
Introuvable en 1816 (Ultras, Chambre introuvable; du 14-22 août 1815 au 5
septembre 1816.Élection de 1815 : Reconduits dans cette
« Chambre introuvable », les Ultras poursuivent leur œuvre
(réinstaller la monarchie absolue, répression, règlements de comptes). Louis
XVIII doit lui-même dissoudre cette chambre excessive qui
l'effraie le 5 septembre 1816 pour couper à la reprise de
Dont descend
la journaliste Faustine Farragi-Bollaert

Charles
Dathis était le frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode,
grands parents de Louise Virnot-Derode


Parmi leurs
7 enfants, Prosper fut négociant, président du Tribunal de commerce de Lille
épousa
Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la
célèbre Comtesse-écrivain.
|
Henri Raymond
"Eugène", Comte de Ségur 1798-1863/1869 |
|
Sophie
ROSTOPCHINE, Comtesse de Ségur 1799-1874 |
|
Henri Albert
Joseph CUVELIER 1800-1861 |
|
Julie Louise
BERNARD 1808-1882 |
|
| |
| |
| |
| |
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |
| |
|||||
|
Anatole de
SÉGUR, Marquis 1823-1902 |
|
Cécile
CUVELIER 1830-1885 |
||||
|
| |
| |
|||||
|
|
|
|
||||
|
| |
||||||
|
Pierre-Marie, Comte de Ségur 1853-1916 |
||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'hotel Virnot, rue de Gand à Lille, fut celui des Cuvelier dont la fille épousa le marquis de Ségur:


Pauline
Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques
Louis David, notaire et maire de Lille

Le baron
Meunier, père, par Jacques Louis David
Lucien Jules
Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales,
banquier et Président de

Au XVIII° et
XIX° siècle, les familles Virnot et Lenglart entretenaient des relations
constantes avec les artistes : voici une liste d’invités à un opéra donné
en l’hôtel Virnot, place Saint Martin à Lille : on y voit les Van
Blarenberghe.


Sur le plan
artistique, Charles Lenglart entretient des relations avec Jacques-Louis David,
Piat-Joseph Sauvage,
Noel Lemire,
Jan Garemijn,
Louis- Nicolas van Blarenberghe
; il est lui-même peintre amateur et
se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle il remplit
le rôle de commissaire a partir de 1782.
La collection
Lenglart comportait, outre des œuvres de peintres nationaux et européens, des
œuvres d'artistes régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi
ces derniers, on remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François
Eisen, Depelchin et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représentés
que par une ou deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait
différent puisqu' a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection
après un premier partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ
cent-cinquante dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une
cinquantaine de croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique
comprenait a peu près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille.
L'essentiel de la collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui
eurent lieu en 1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res
tent difficiles d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille
en 1889 par Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la
collection Lenglart encore a cette date.
Né en 1740,
Charles Lenglart, beau frère de Catherine et Seigneur de Lannoy et de
Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier
de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal,
président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au sacre
de Napoléon, conservateur du musée de Lille. est a la fois le petit-fils
d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de
La
collection Lenglart fut largement transmise jusqu'à nos jours à leurs
descendants, mais firent aussi l'objet de trois importantes ventes aux enchères
dont voici l'une d'elle ; parmi les œuvres, celles de Van
Blarenberghe : une miniature atteint un prix record de la vente.