Seigneur d’'ENNEQUIN et de Riencourt,
écuyer,
Chevalier de l'ordre impérial de
député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier
de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a
l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux,
Conseiller Municipal de
membre de
Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice,
puis de l'église St-André de Lille
Un des plus fermes soutients des Ecoles des Frères de
naquit a Lille le 26 Mars 1766, et fut baptisé, paroisse Saint
Maurice, le même jour Le « parrein » fut Me Nicolas-Charles-Turpin, avocat,
cousin maternel;
Apres avoir liquidé le 21 Avril 1789 le partage des biens délaissés
par son oncle Gabriel le Thierry, Sgr de
En vertu du second partage il reçut le fief d'Ennequin Monnoyer
estime I7.0OO florins, une maison située au coin des rues Royale et Française,
une seconde maison située au coin des rues Royale et française E. 550, une
maison rue Royale E 551, des maisons rue Notre-Dame, de l' Abiette, des Terres
a Fives et Mons-en-Barœul, Lomme, Tourcoing, etc.
La maison de la rue Esquermoise étant échue a sa soeur, Charles Ie
Thierry d'Ennequin alIa habiter l’hôtel de la rue à Fiens, où son oncle Gabriel
était décédé.
épousa
dans la chapelle de Notre-Dame de Lorette située rue Esquermoise,
contre l'ancienne Eglise St-Etienne.
le 30 Avril 1789 (une des plus tristes journées de l'histoire de
Lille : Des troubles avant-coureurs de
née a Lille, paroisse St Etienne, le 17 Novembre 1770, de
Urbain-Dominique, ancien syndic de
Mignonne et fort jolie
Catherine Virnot n'avait que 18 ans lors de son mariage. On l'appelait
familièrement Mlle de Stradin du nom d'un fief de ses parents. Son père, un des
plus importants négociants de Lille, en était peut-être le plus riche.
LENGLART: d'argent a l'aigle de sable.
Les témoins furent Charles-Louis Virnot de Lamissart, oncle de la
contractante ; Pierre-Urbain Virnot, son frère; Messire Jérôme Formigier de
Beaupuy, beau-frère au contractant, Garde du corps du Roy, et Messire
Jean-Baptiste-François Quecq, chevalier, Sgr de
Le contrat fut passe le 27
dudit mois par devant Me Couvreur, avocat et notaire a Lille : En outre
des parents et témoins, étaient présents: Dame Marie-Aldegonde-Joseph Le
Thierry, épouse de Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, Garde du Corps du Roi;
Dame Henriette-Thérèse-Joseph Gennard; Messire Jean-Gabriel-Joseph Quecq,
chevalier, Sgr de Sévelingue, trésorier de France; Messire
François-Emmanuel-Désiré Quecq, chevalier, Sgr d'Henriprêt, trésorier de France
et garde-scel; Messire Jean-Pierre Lachau de Logueyssie, Garde du corps du Roy,
d'une part; et Pierre-Urbain Virnot, Dominique-François Virnot,
Alexandrine-Joseph Virnot et François-Joseph Barrois son époux, Julie-Marie et
Louise-Pélagie Virnot ; M. Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart, trésorier de
la ville de Lille et Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, son épouse;
Charles-Joseph-Marie Lenglart du Magistrat de Lille, et Marie-Anne Van Huffel
son épouse; Dame Marie-Blanche- Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome
de Brigode, Sgr de Canteleu ; Charles-Henri de Savary, Sgr du Gavre, Conseiller
à
Le futur déclarait apporter en son mariage: 1 le fief et seigneurie
d'Ennequin-Monnoyé; 2 le fief et seigneurie de Riencourt; 30 le fief et
seigneurie d'Ennequin-Noisel :
En considération de sa qualité d'héritier male, ces seigneuries lui
avaient été attribuées dans sa part des biens paternels, mais dans l'article 14
du contrat de mariage, il était stipulé une parfaite égalité entre tous les
enfants et petits-enfants à naitre, dans toutes les successions mobilières,
immobilières et féodales, sans aucune différence de sexe, ni d'âge, et autres
avantages coutumiers.
Parmi les autres apports figuraient trois maisons.rue Royale, trois
rue a Fiens, d'autres encore rues du Lombard, Notre-Dame, de l'Abbiette, des
Fosses, et des terres a. Mons-en-Baroeul, a. Neuville-en-Ferrain, à
Sailly-lez-Lannoy, a Lomme, etc.
Le 26 Juin, il faisait l'aveu et le dénombrement du premier de ces
fiefs. « Reçu pour l'examen, confrontation et expédition du Récépissé du
Dénombrement du fief et Seigneurie de
Dans les listes imprimées de
il figure encore sous le nom de Lethierry d'Ennequin, mais
désormais, il ne quittera plus celui de Lethierry-Virnot, et son titre d'écuyer
ne reparaitra plus que dans 1'acte de
son décès.
Charles s' était déterminé a reprendre la filterie de son oncle
Gabriel. Le 13 Septembre
On connait l’énergique refus oppose a la sommation par Albert de
Saxe-Teschen, fils d'Auguste III, roi de Pologne, né à Dresde en 1738, époux de
Marie-Christine, Archiduchesse d’Autriche, Gouvernante des Pays-Bas. Il fut le
créateur du château de Laeken, près Bruxelles, de rendre la ville et
. En dix jours furent tires
plus de quarante mille coups de canon dont six mille contre les habitants et
leurs demeures DERODE : Histoire de Lille, III page 137.
La flèche de St-Sauveur fut
abattue, L’église saint Etienne s'embrasa et périt tout entière,
Sa générosité était extrême (En l'an X, Charles Lethierry racheta
une pièce de terre qui avoisinait sa campagne et faisait partie des biens de la
famille Van der Cruysse, adjuges au citoyen Nauwelaerts pour une somme
insignifiante. Des que les représentants de la famille dépossédée revinrent
d'émigration, Charles leur fit savoir qu'il tenait a leur disposition soit la
terre, contre restitution de son prix d'achat, soit la différence entre ce prix
et sa valeur réelle. L'offre fut agréée avec gratitude, et acte fut dresse
d'une transaction, que M. Lethierry-Virnot avait jugée nécessaire pour
légitimer son droit de propriété.)
, elle égalait la vaillante énergie de son caractère: II s'était
rendu a Paris afin de conjurer son beau-frère, Garde du Corps du Roi, de ne
point quitter
Aussi, après le lamentable régime du Directoire, ce dut être avec
soulagement qu'il accueillit l'Empire; en 1807, il est Conseiller Municipal. Un
portrait datant a peu près de cette époque nous montre un homme jeune encore,
aux lèvres épaisses, la chevelure brune retombant sur le front, aux yeux voiles
de lourdes paupières; il est en gilet blanc avec une grosse cravate blanche,
tandis q u' un. portrait ovale représente sa jeune femme de trois-quarts, les
traits fins, la chevelure relevée en arrière, vêtue d'une robe de soie noire
largement décolletée en carre.
Sous
La filterie dont Charles avait réussi a maintenir la prospérité
était assez importante pour mériter l'attention de Charles X, lors de son
voyage dans les départements du Nord ( L'occupation du pays par les armées
coalisées rendait presque impossible en 1815, les communications entre Ie
département du Nord et l'intérieur, de nombreuses industries avaient du cesser
leur production faute d'argent et de débouchés: confiante en la loyauté de
Charles Lethierry, la maison de banque Charvet-Decroix lui avait procuré tous
les fonds nécessaires pour fournir du travail à ses ouvriers, et traverser
victorieusement une crise des plus graves).
Accompagné du Duc de Polignac, son premier écuyer, le Roi se rendit
le 7 Septembre 1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita divers métiers en
activité pour préparer, filer et retordre un lin destine aux plus fines
dentelles. Apres s'être informé du nombre des filteries lilloises et du chiffre
de leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le Monarque
voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison, et de ce qui était
particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il ne désirait rien tant
que la continuité du régime actuel, Charles X lui frappa amicalement sur l'épaule en lui adressant les
paroles les plus aimables et les plus flatteuses ; Le roi partit après
avoir donne des gratifications considérables aux ouvriers, laissant dans tous
les coeurs des sentiments d'amour et de reconnaissance. RICHARD: Relation du
séjour du Roi a Lille. Reboux-Leroy, 1828.
. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire
et d'être aime. A la suite de cette visite, M. de Villèle fit remettre la croix
de
Dans ses mémoires, M. Félix CUVELIER rapporte qu'outre un titre
nobiliaire, transmissible d'ainé en ainée, a condition d'établir un majorat. «
Charles Lethierry déclina la proposition; il ne songeait pas à revenir en
arrière, a enfreindre les dispositions de son contrat de mariage (art. 14), et
ne voulait pas créer d'inégalité entre ses enfants dont la plupart étaient déjà
maries ».
Conseiller Municipal de
Cette époque de 1820 à 1840 qui fut la plus brillante de la
carrière de Charles Lethierry, fut aussi celle de l'apogée de sa famille. Son
fils Urbain était membre du Conseil d'Arrondissement et de
Peu après la visite royale, Charles Lethierry laissa a son fils
Lucien, la filterie (La multiplication a Lille des filatures devait en 1863
mettre fin a cette ancienne industrie locale.), avec la jouissance de l'hôtel
de la rue a Fiens, et alla résider dans celui de la rue Royale (N° n6) qui lui était échu an partage de I810.
La maison de « Bon papa Thierry» était hospitalière et
patriarcale (Le foyer de Charles Lethierry était celui de ses
quatre fils célibataires, Alix, Léon, Louis et Edouard ; d'Urbain, l'ainé, qui
veuf deux fois vint avec ses trois enfants se réunir à son père ; de M. de
Beaupuy, son beau-frère revenu d'émigration et retire du service militaire, de
Carlos de Beaupuy qui passait dans la demeure de son oncle tout le temps qu'il
ne consacrait pas à la capitale, de Madame Mottez, de ses enfants et
petits-enfants qui y firent de fréquents séjours. Le chevalier de Basserode, M.
Faure-Dujardin, maire de Wazemmes, qui mourut à 95 ans, Victor-Virnot en étaient
les hôtes assidus...) : Des le retour de la belle saison, avec toute sa
famille, il se transportait a. la campagne de Wazemmes, où, comme son père, il
passait tous les étés ; il y donnait de grandes fêtes.
Chaque année cependant, cette campagne perdait de ses agréments
champêtres et des constructions finirent par l'entourer de toute part (Le parc
fut morcelé peu à peu. Sur une partie de ses terrains, on perça d'abord la rue
d'Antin. Un hectare et demi fut exproprié au prix total de I franc pour créer
la place de
A
l’extraordinaire développement de cette commune suburbaine
qui
maintenant comptait 20.000 habitants, Charles Lethierry contribuait
avec sa
générosité habituelle par ses largesses
répétées aux bonnes œuvres, aux
écoles,
aux maisons religieuses, aux deux églises qu'il vit bâtir.
Son grand âge
n'avait aucunement affaibli ses facultés (Nous avons sous les
yeux une lettre
écrite le 25 juillet 1847 par Charles Lethierry à son
fils Urbain voyageant
alors en Espagne. Elle montre combien a quatre-vingts ans, il avait le
jugement
net et a la veille de la révolution de 1848 une claire
prévision des
évènements; il jouissait d'une excellente santé
qu'il attribuait aux
salutaires exercices de la chasse et à la
régularité de l'existence.
Dans les dernières années de sa vie, son neveu le peintre Victor
Mottez exécuta d'après lui un portrait magistral, absolument dans la manière de
Mr Ingres. Le vieillard est représenté de profil, la boutonnière ornée d'un
large ruban rouge, tel qu'il se portait en ce temps-là.
Apres avoir célébré leurs noces d'or, et fêté encore pendant douze
ans 1'anniversaire de cette date solennelle, Catherine Virnot, mourut a. Lille,
en son hôtel de la rue Royale, le 23 Mai 1851, âgée de quatre-vingt-un ans et
son mari, le 7 Janvier 1858,
agé de quatre-vingt-douze ans, inhumés l'un et l'autre en leur
caveau du cimetière du Sud (Les témoins du décès de Charles-Marie-Désiré
Lethierry furent Auguste Lenglart et Henri Barrois, ses petits-fils.
Son testament du 27 avril 1852 contenait un legs en faveur des
pauvres de Wazemmes. Le partage.de cette importante succession fut effectuée
par Me Jules Desrousseaux, le 18 Septembre 1858 entre ses sept enfants
survivants. On peut supposer qu'elle ne devait pas être très éloignée de
quatorze millions.
« Nous venons de faire une perte bien regrettable en la personne de
Messire Charles Lethierry, écuyer, Chevalier de l'ordre impérial de
ils avaient eu onze enfants :
1° Urbain-Charles LETHIERRY
naquit le 26 Février 1790. Membre du Conseil d'Arrondissement, de
2° Désiré LETHIERRY
Engagé a dix-huit ans dans
I’ armée de l'Empereur, il était capitaine d'artillerie a 21 ans. II se signala
dans les batailles de Salamanque, de Vittoria, de l’Adour et surtout a celle de
Toulouse, ou sa batterie fit des prodiges qui contribuèrent a la victoire; il y
fut blesse d'un éclat d'obus et propose pour la croix.
Désiré Lethierry rentra dans la vie civile afin de se marier,
remplaça son père au Conseil Municipal et succéda a M. Jean Baptiste Smet comme
Maire de Lille le 9 Février 1832. II suivi l'exemple de désintéressement de ce
dernier, et renonça spontanément au traitement de 12,000 francs, alors attache
a cette fonction (5).' « Esprit conciliant et ferme, d'une extrême aménité de
caractère, il rendit de grands services a sa ville natale, et donna une
vigoureuse impulsion aux travaux d’assainissement et d’embellissement. Sa
conduite fut admirable pendant l'épidémie de cholera qui désola la ville a
cette époque. En ces tristes circonstances, il se multiplia, organisa les
secours avec un dévouement et une activité au-dessus de tout éloge, se
transporta au domicile des cholériques et alla même jusqu'a toucher les malades
afin de rassurer la population affolée» (").
Apres l'épidémie, le Roi Louis-Philippe décida de venir a Lille et
fit coïncider son voyage avec la rentrée des troupes du Siege d' Anvers.
Désiré Lethierry était encore en fonctions lors de sa mort, le 23
Septembre r834.
Il avait épouse sa cousine germaine Apolline-Zoe BARRROIS , née
le 24 Pluviose an VII (13 Février r799) fille de François- Joseph, Chevalier de
3° Charlotte-Adelaïde, née paroisse Saint-Maurice, le 17 Mars 1793,
décédée a Wazemmes, le 14 Fructidor an VI (31 Août1798) ;
4° Adolphe, époux de Julie BARROIS, qui formera une première branche collatérale.
Adolphe-Joseph
LETHIERRY, quatrième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne le 5 N novembre
1795, épousa a la mairie le 24 Novembre 1816, et a l'église St-Maurice, le 25
Novembre a minuit sa cousine germaine, Julie-Marie BARROIS née a Seclin, le 29
Octobre 1795, de François, chevalier de
Adonne a l'étude des langues orientales, Adolphe Lethierry
publia a Paris et a Leipzig divers ouvrages sur les racines Hébraïques et Chaldéennes
avec leurs dérives dans les principales Langues de l' Asie et de I’ Europe et
sur les signes du Zodiaque . (Bibliothèque Nationale X 5074 et 5075).
Le portrait de l'auteur appartient a M. Adolphe
Barrois-Watine.
II mourut a St-Maurice-Iez-Lille le 10 Aout 1863 ; sa femme
le suivit au tombeau Ie 20 Janvier 1864, ayant eu trois enfants :
5° Henriette-Aldegonde, née le 16 Frimaire an V (5 Décembre 1795)
rue a-Fiens, décédée le 27 Décembre 1804
6° Lucien, qui continuera la descendance directe,
Lucien-Marie LETHIERRY, Sixième enfant de Charles et de
Catherine Virnot, ne a Wazemmes, faubourg de Béthune, le 28 Fructidor, an VII
(14 Septembre 1799) fut présente ledit jour a
Le 24 Janvier 1827, par devant Charles-Marie-Armand de
Formigier, son cousin, Adjoint au Maire de Lille, il épousa Prudence- Josèphe
DELEBECQUE , née- Paroisse S L Michel a Gand (Royaume des Pays-Bas) le 10 Avril
r808 de Charles-Joseph et de Marguerite-Alexandrine Barrois, domiciliée a
Lille, rue de Fives. Les témoins furent Désiré et Adolphe Lethierry, frères a
l'époux; François-Joseph Barrois, aïeul a l'épouse et Henri-Thomas Barrois, son
oncle.
DELEBECQUE: D'azur à un chevron d'or accompagne en chef
de deux vols d'argent et en pointe d'une bécasse d'or. La famille Delebecque
était alliée aux familles Demesmay, Piat, Mathon, Malou et de Wavrin; au nombre
de ses membres elle comptait Mgr Charles Delebecque, évêque de Gand, ne a
Deulemont, décédé a Gand en 1865.
Apres en avoir retire les tapisseries, les vieilles
vaisselles en étain en faïence de Lille
(La manufacture royale de porcelaine de Mgr. Ie Dauphin avait ete fondee _ a
Liile en 1782 par Leperre-Durot. ) et en
porcelaine du Japon qui le garnissaient (toute la dinanderie fut réquisitionnée
par l'ennemi au cours de l'invasion de 1914), Lucien vendit l'h6tel de la rue a
Fiens, en 1863 au prix de 140.000 frs
pour se fixer au faubourg St-Maurice ; Les cinq hectares de terres situes a
Fives, qui furent expropries pour les fortifications et la gare du Chemin de
fer du Nord, Prudence Delebecque les avait hérités de sa mère. il y mourut le 2
Novembre 1883 dans sa maison de la rue Vantroyen et fut inhume au cimetière de
l'Est ou reposait sa femme décédée le 8 Avril 1868 . Il avait eu quatre
enfants.
7° Alexandrine, épouse d' Henri-Thomas BARROIS,
Adelaïde-Alexandrine LETHIERRY, septième enfant de
Charles-Marie-Désiré, et de Catherine Virnot, née a Lille le ler Juin 1802, épousa
le 8 Février 1820 Henri-Thomas BARROIS, son cousin germain, ne a Lille le 8 Juin
1790, fils aine de François-Joseph, chevalier de
En secondes noces, Henri Thomas Barrois épousa sa cousine Félicie
VIRNOT, dont il eut trois enfants:
8 Dominique-Alix, ne a Lille le II Mars 1807, décédé le I5 Décembre
1878 à Wazemmes, rue des Stations, dans la maison de campagne qu'il tenait de
son père, inhume au caveau de famille du cimetière du Sud.
9° Léon-François, ne le 20 Novembre 1808, célibataire, décédé chez
son père le 28 Novembre 1847 et inhumé le 1er Décembre au nouveau cimetière de
Wazemmes;
10° Louis-Amédée, né a Lille le 5 Février 1815 à 2 heures du matin,
décédé à Wazemmes,le 27 Mai 1820.
11 Edouard-Alexandre, frère jumeau du précédent, né le 5 Février
Textes issus de l’ouvrage du vénéré Charles Le Thierry d’Ennequin à
qui nous rendons hommage : « Une famille bourgeoise de Lille, ses
alliances, ses seigneuries, 1610-1930 »