Urbains et harmoniques

Les

 Virnot

Virnot de Lamissart

Blason-Virnot-Virnot-de-Lamissart

Vir notus
Armoiries:
 De gueules à quatre noix d'or posées 2 et 2 

D'azur à quatre écailles d'or, posées deux à deux 

D’HOZIER: Armorial de Flandres.

D-Hozier-Virnot

La famille  Virnot vint du Val D'aoste, en Italie, à la fin du XVI° siècle pour s'implanter dans la ville de Lille. 
Charles Le Thierry d'Ennequin, dans son ouvrage de 1930 sur les anciennes familles lilloises,  mentionne:
 " D'après l' étymologie même de son nom, Vir Notus, la famille Virnot descend d'un notable de très ancienne époque; 
cependant, sa généalogie suivie ne peut plus s'établir que depuis le XVII° siècle."

1: Antoine Virnot
fils de Biérin Virnot, Epoux de Blaise Beauchy, né à Saint Nicolas de Givoye dans le Val d’Aoste (Savoie) Italie

Joseph-Virnot-1591-Val Aoste Vierenod-Virnot-Lille-Val-Aoste  Louise-Virnot-1595-Val-Aoste

2 : Urbain I Virnot
fils d'Antoine Virnot et Blaise Beauchy,
né à Saint Nicolas de Givoye (Savoie) Italie
épousa en premières noces, à Saint Etienne à Lille,
le 26 avril  1626
Simone de Berlaimont
dont il eut douze enfants
de-Berlaimont-Virnot
A la même époque, Isabelle de Berlaimont épousait Gabriel du Chasteler, chevalier, Seigneur de Moulbaix, Bersée etc
puis Marie salin dont Marie-Barbe, née à Lille le 27 février 1648,
Puis Claudine Le Blanc, fille d'Antoine dont sept enfants dont:

Urbain II Virnot
 né le 25 Avril 1651,
Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres à  Hondschoote
qui épousa en la Collégiale de Saint-Pierre de Lille, le 11 Avril I683,  Marie-Anne DESTEXCHE
et, quoique demeurant à Dunkerque, releva a Lille sa bourgeoisie, le 16 Aout de la même année.
Il affrèta "deux frégates, La Serpente et la Sorcière, pour aller à Cadix; elles partent le 5 mai 1680. Sur la route du retour, Jean Bart, qui commande la Sorcière, 
rencontre un pirate Barbaresque de Salé, armé de 24 canons. 
Il revire dessus, avec une décision telle que l'autre intimidé par cette manoeuvre, 
prend le parti de la suite." Lesté de sel, il rentre à Dunkerque, le 24 août, avec des balles de laines et 3.000 écus  pour son armateur." G. de Raulin: Jean Bart, Corsaire du Roy

Jean-Bart-Urbain-Virnot-1680

Jean Bart

magistrat-louis14-1680   st-pierre-detail-croy vue-aerienne-lille Voyage-Louis-XIV-Lille

En présence du Magistrat de la ville,                          La collégiale saint Pierre à Lille                  Vue générale de Lille                   La visite du Roi Louis XIV à Lille en 1680      

                     virnot-dunkerque-chambre-commerce-lille    Virnot-chambre-commerce-Dunkerque-XVII    
Son fils est: 

Ignace-Charles VIRNOT

(1686-1749)

 ignace-virnot

Portrait par Wallerand Vaillant

Baptisé à Dunkerque le 18 Octobre 1686,
Conseiller du Roi,
Lieutenant de la gouvernance du souverain baillage de Douai et d'Orchies,
décéda à Douai le 17 Mars 1749,
 Paroisse St Jacques, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Lorette de ladite église.

Portrait par Wallerand Vaillant

Wallerant Vaillant, né à Lille en 1623 et mort à Amsterdam en 1677, fut un peintre et graveur flamand.

Né à Lille, il se fit aux Pays-Bas une réputation dans la manière noire, dont il tenait le secret du prince Rupert. Il séjourna à Anvers, à Amsterdam, et passa quatre années en France.

Les portraits de Vaillant constituent un important témoignage sur les représentants de la société du Siècle d'or : bourgmestres, régents, marchands, armateurs, médecins, libraires, pasteurs, femmes peintres, ou autres membres du gouvernement municipal qui multiplièrent les commandes auprès de lui. Le portraitiste travaillait dans un style de référence nordique, celui qui a donné le ton à une représentation très conventionnelle du portrait. Ses tableaux poursuivent cet art hérité de l'ascendant flamand et hollandais.

Il eut quatre frères, Jean, Bernard, Jacques et André, qui tous furent ses élèves, et qui se distinguèrent aussi, surtout Bernard.

 

Un problème se pose devant ce magnifique portrait ; malgré l'ancien cartouche certifiant en bas du cadre que le peintre a bien peint Ignace Charles Virnot, on constate facilement que Vaillant a vécu avant la naissance d’Ignace : est ce donc une attribution de complaisance devant un portrait de distnction discrète ? On peut seulement constater qu’il convient à un jeune patricien, conseiller du Roi, Lieutenant particulier du siège de la Gouvernance du Souverain Baillage de Douai et Orchies, fils d’un  Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres à  Hondschoote

 

Baptisé à Dunkerque le 18 Octobre 1686, Ignace-Charles VIRNOT  fut Conseiller du Roi, lieutenant de la gouvernance du souverain baillage de Douai et d'Orchies, décéda à Douai le 17 Mars 1749, Paroisse St Jacques, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Lorette de ladite église.

                                         orchiesignace-virnot-archivest-jacques-douai-detaildouai

                    Orchies                                                                                                                                                                    Douai 
Urbain Virnot a pour frère : 

3 : Pierre VIRNOT (1649-1701)

échevin de Lille en 1700

baptisé le 9 Novembre 1649,

épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth SAMPART,  fille de Jean, et de Catherine Coolen ;

coolen-signature

il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le II Avril 1701.

Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.

En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline au rendage de 400 florins

et tant en argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins annuellement.

maison-coolen-virnot     eglise-saint-Etienne    

                      Rue des Tours (arrière Place Saint Martin) Lille   Saint Etienne à Lille                               

Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants, dont :

 
Pierre-Urbain VIRNOT,

 Baptisé le 3 Juillet 1678, 

Directeur de la Chambre de Commerce,  

Juge consulaire,

décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;

             magistrat-dauphin-lille-magistrat       bourse-lavaine-lille-virnot     petrus-urbanus-virnot

Les fêtes organisées a Lille en l'honneur de la naissance du Dauphin, premier fils de Louis XV et de Marie Leczynska (4 septembre 1729), furent extraordinaires.
On peut les reconstituer grâce a un admirable album manuscrit orne de soixante-dix aquarelles, de François-Casimir Pourchez (décédé en 1750),
fils d'un marchand d'images lillois; lui-même établi libraire et relieur de livres, rue des Jésuites (de I’ Hôpital Militaire) a Lille.
On voit ici le Magistrat se rendant en procession à la collégiale Saint-Pierre où doit être chanté le Te Deum,
tandis qu'un hardi couvreur, nomme Druon, monte au haut de la flèche de l’église Saint-Etienne, Grand-Place, agite un drapeau aux armes du Dauphin.

fete-dauphin-1729  feu-artifice-1729-lille   joute-dauphin-1729-lille

La principale réjouissance populaire, le lundi 30 septembre 1729, fut la joute sur la Deûle, près du Pont Neuf. Pour les bateliers vêtus de blanc,
il s'agit, soit de jeter I’ adversaire a l’eau avec une lance (au centre), soit de saisir une oie ou une anguille qu'on monte et descend a l'aide de cordages (a gauche),
Soit de courir sans tomber le long de mâts placés horizontalement (a droite).
Les vainqueurs reçoivent du Magistrat - qui assiste aux joutes d'une estrade dressée sur le quai - une tabatière en argent.
A l'arrière-plan : la haute et étroite silhouette de la collégiale Saint- Pierre.
Il y eut aussi un grand banquet pour les pauvres de la ville.

Marie-Catherine Virnot,

Baptisée à St-Etienne le 26 Avril 1689, religieuse a l’Abbaye des Près, à Douai.

L'Abbaye des Prés fut fondée en 1219 par trois pieuses sœurs au lieu-dit le Champ fleuri à Douai et placer sous les règles de l'Ordre de Cîteaux.


Catherine-Claudine-Françoise Virnot,

baptisée à St-Etienne, le 9 Mars 1698, religieuse à l'Abbaye des Près à Douai.

mere-Marie-bernard-Virnot

abbaye-des-pres-douai-virnot

L’abbaye des Près à Douai,

4 : Dominique VIRNOT (1683-1766)

Baptisé le 8 Septembre 1683,
Marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10 Novembre 1732,
Épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732,
Marie-Marguerite-Joseph COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700, décédée le 18 Octobre 1744. 
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant),
il mourut veuf le 12 Juin 1766;
son portrait à cheveux blancs appartient à Urbain Virnot,

dominique-virnot

Virnot-Cousin

Virnot-Cousin

 ayant eu trois enfants:
Urbain III Dominique Virnot  (voir ci-dessous: "les deux frères")
Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
 (voir ci-dessous: "les deux frères")
3° Ignace-joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739·

 

B° Marie-Madeleine Virnot

née le 18 Février 1653 qui épousa Antoine PALFART, décédé sans enfant;
puis en la paroisse Ste-Catherine, le 5 Août 1694, Mathieu STADAERT, de Dunkerque .

eglise-sainte-catherine-lille   EgliseSainteCatherine-lille

C° Guislain-Alexis Virnot,
 né le 6 Mars 1655, Capucin sous le nom de Père Alexis, Décèdé fin Décembre 17II;

 D° Marie-Anne Virnot,

 née le 9 Novembre 1657, marie-anne-virnot-signature-vauban, Fille d’Urbain Virnot et Claudine Le Blanc, urbain-virnot-signature-vauban
qui épouse en premières noces par contrat du 17 Aout 1699,
Jacques-Philibert MANIN, Sgr de Sonotte,
écuyer,
Major du fort St-Sauveur à Lille,

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 (Le Fort Saint-Sauveur fut construit par VAUBAN en 1671-74 . Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire
et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.
Le Fort Saint-Sauveur
fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes.
Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947. Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.)

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 Voir, ci-dessous, le contrat de mariage.

 et en secondes noces, par contrat du 14 Aout 17II, avec Guillaume-Charles FOULLON, écuyer, Sgr de Porfonval,

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fils de Guy, Sgr de Seranvillers et d'Isabelle Obert,
baptisé à St-Aubert à Cambrai le 15 Septembre 1656,
Échevin,
 franc-fiévé de Cambrai,
Grand Bailli du Cambrésis.
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Elle mourut a Douai, le 27 Avril 1727 sans enfants ;

 

E) Catherine-Geneviève Virnot,
 baptisée le 29 Novembre 1659, Religieuse à 1'Abbaye de Wevelghem;

 
F) Marie-Christine Virnot,
 baptisée le 24 Mai 1661, décédée avant 1672

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La citadelle de Lille en plan-relief

 dugue-de-bagnols-signature                                                                                                                                                                                                 vauban-signature-virnot-  

 Guillaume du Gué, seigneur de Bagnolles, né en 1616, décédé le 15 mai 1657, inhumé, église de Saint-Jean de Boullay-Les-Trous (Essonne) (à l'âge de 41 ans), conseiller au parlement de Paris (1637), maître des requêtes (1643), puis conseiller d'état.
Marié le 18 juin 1640, église Saint-Jean en Grève à Paris, avec Gabrielle Feydeau de Brou, née en 1623, baptisée le 11 septembre 1623, décédée le 20 juin 1658, inhumée, église de Saint-Jean de Boullay-Les-Trous (Essonne) (à l'âge de 35 ans), dont

« Boullay-lès-Troux, un village de l'Essonne proche de Paris, dont un Grand Seigneur a été Guillaume du Gué de Bagnols de 1650 à 1657, en même temps qu'il était propriétaire du château de Bagnols, près de Lyon, sa région natale. A Boullay-lès-Troux, il a fait construire l'église où ses cendres ainsi que celles de sa famille reposent. Selon les dires de l'écrivain Maurice-Pierre Boyé, il fut le plus attachant et le plus glorieux personnage du village à travers le temps, ainsi qu'un grand serviteur de Dieu qui reçut une estime extraordinaire pour son zèle et sa fermeté envers la justice. Bienfaiteur de l'abbaye de Port-Royal des Champs, haut-lieu du Jansénisme, très actif, il est pourtant très méconnu, injustement. Mon dessein n'est rien que créer un musée dans l'église Saint-Jean l'Evangéliste à sa mémoire, son cerceuil a fait l'objet de miracles a plusieurs reprises lors de ses exhumations et transports. L'église était alors devenue un lieu de pélerinage, elle doit le redevenir. La mémoire de Guillaume doit revivre.

Je suis persuadé qu'il existe un ou plusieurs portraits de lui, son armoirie, son buste, une estampe du château des Troux." Alain Pailloux

 Les deux frères:

Urbain III Dominique Virnot  et  Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart

5 : Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794) 

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 L'hôtel Virnot
 place Saint Martin à Lille comprenant les deux maisons; celle de droite fut reconstruite au XVIII° siècle.
La famille Virnot habitait dans les lieux depuis la première partie du XVII° siècle,

fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant , 
et de Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit a Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764,
il épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole.
Carpentier-detail-1602     Carpentier-en-1602      
Carpentier-detail2-1602

Les ancêtres Carpentier peints par Jacops en 1602, tableau resté depuis lors  chez les descendants

                              catherine-virnot             naissance-udv                urbain-dominique-virnot-pastel                             

                                                          Acte de naissance d'Urbain-Dominique Virnot                                                            

M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement brillante.
Le II Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit en commun avec Ie Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
 Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de dentelle.
Jean-Ernest Heinsius (1740-1810) Artiste d'origine hollandaise, mais bien français de style et de gout, Johann-Ernest Heinsius (1740-1810) travailla longtemps a Weimar et a Rudolstadt. Appelé en 1786 a exécuter le portrait de Madame Victoire, la cinquième des filles de Louis XV. Heinsius reçut le nom de peintre de Mesdames de France. En 1771, il avait exécuté Ie double portrait de Charles Lenglart, échevin, frère ainé de Catherine-Charlotte Lenglart, aux cotes de Marie-Anne Van Huffel, son épouse, fille d'Arnould, Sgr de Marselaer, d'Anvers. C'est encore un délicieux tableau de genre. Charles est en habit de velours rouge; la jeune femme, remarquable pour sa beauté, en déshabillé de satin jaune clair, assise devant son mari, un petit chien noir sur les genoux. (Exposition rétrospective à Bagatelle I9II). Ce portrait des grands-parents de Jules et de Auguste Lenglart appartenait a M. Desmeotte-Lenglart, fut racheté 18.000 francs par M. Dubar et se trouve au château de l'Assessoye a Lambersart. Il fut copié plusieurs fois, et un petit chapeau ajoute a l'original. Une copie appartenait a Madame Louis Lenglart, une-.autre par le peintre Colas, a M'j-dame Delesalle- Une version, celIe que vous voyez ici a été peinte avec virtuosité par le peintre Colas. Autour, six ravissants portraits au pastel des femmes de la famille ; entoures de cadres en bois finement sculptes et dores de l' époque de Louis XVI, ils étaient enchâssés dans les boiseries de la salle à manger; j'ai pu les recopier au pastel et nous pouvons donc leur attribuer les prénoms des femmes et filles qui constituaient la fa mille : Charles Le Thierry d'Ennequin nous guide pour en retracer la vie:

Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV et LB.

Il y avait un cabriolet (220 F), une calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille.

Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.

La maison de la rue de Tournai a été acquise le 31/5/1768 (notaire Legrand à Lille)

Le mariage François Barrois x Alexandrine Virnot le 21/10/1785 devant Leroy à Lille. Chacun 100.000 livres Tournoi d'apport au mariage.

Le mariage Dominique Joseph Virnot et Catherine-Sophie Virnot de Lamissart le 7/6/1800 devant Couvreur à Lille. » François Boutry .

 

Plans-Lille-18eme

Plans de Lille au XVII° siècle

Le frère de Catherine-Charlotte était un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Charles Lenglart, Seigneur- de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par Louis XVIII le 26/7/1814, Trésorier Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président canton de 1813/16, député  Lille sacre  Napoléon, conservateur musée de Lille. (1740-1816). Charles ép. 1767, Marie Anne van Nuffel, de la noblesse bruxelloise. En 1771, double portrait  Charles et Marie-Anne Lenglart-van Nuffel par Heinsius. Mécène, notmt Watteau de Lille,  possède collection consid (flamands, Jan Garemijn, Jacques-Louis David qui viendra visiter , Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Louis- Nicolas van Blarenberghe etc);  peintre amateur, attentif l’école de dessin co commissaire dès 1782. il est véritablement un homme du siècle des Lumières.

           charles-lenglart-van-nuffel            

lenglart-Blasonarnolphe-van-nuffelmarie-allard-van-nuffelmarie-d-ancre-van-nuffelBlason-Carpentier

                                          Lenglart   J van Nuffel et son épouse      Marie Begge d'Ancré      Charles Lenglart et Marie-Anne Van Nufffel  Blason Carpentier                                                                                                                                                          

david   enfants-lenglart    van-blarenberghe   Watteau-de-Lille-Fete-au-Colisée-1791   piat-sauvage

                           Jacques Louis David      Enfants de Charles Lenglart par Watteau de Lille      Louis- Nicolas van Blarenberghe                     Watteau de Lille: fête Colisée 1791              Piat-Joseph Sauvage,      

filles virnot

 

Nous pouvons comparer les portraits familiaux, ci dessus, avec beaucoup des dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt, Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.

Watteau-Citoyenne-toilette-Arras-1791-Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

                             

         Alexandrine-Joseph VIRNOT,

baptisée paroisse Saint-Etienne le 14 Septembre 1765, épousa le 25 Octobre 1785 François-Joseph Barrois, baptisé le 23 Mars 1759, fils de Jean-Baptiste et de Marguerite Lucet, filateur de coton. Le texte de leur contrat de mariage est rapporte dans le Caducée et le Carquois.

barrois

François Barrois

En 1790, François Barrois fit pour ses affaires un voyage en Italie au cours duquel il échangea avec son épouse, une délicieuse correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en évidence. I1s habitaient originairement rue des Malades (de Paris) une maison avec grand' porte et quatre fenêtres a cote de leur petit magasin.
Ils s'installèrent ensuite dans un très grand hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur une terrasse et un escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois avait des idées plut6t Vo1tairiennes ».
Président de la Chambre et du Tribunal de Commerce, Conseiller Municipal en I807,adjoint en I8I8,puis Maire de Lille par ordonnance royale du 12 Août I830, Député du Nord en 1824 et en 1831, il fut l'un des principaux actionnaires-fondateurs du chemin de fer du Nord et des Mines de Lens (5). Son buste se trouvait jadis chez M. Theodore Barrois-Demesmay. Les archives Départementales conservent un plan de cette propriété, dresse en 1820 par François Barrois (Quarre-Reybourbon p. 79). Le Chemin de fer du Nord l'expropria pour y établir sa gare, les propriétaires furent indemnises par des titres qui les firent les plus gros actionnaires de la Compagnie après les Rothschild. Mais le chagrin qu’Alexandrine Virnot en ressentit ne fut pas sans hâter sa fin.  II jouissait en outre d'une très grosse fortune en terre du chef de sa femme. Mme DELESALLE-DUBUS. Etat des tableaux et objets d'art de sa propre  succession,
Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois. Lil1e, édition du Mercure de Flandre,

 
Pierre-Urbain VIRNOT
dit Pedro, conseiller municipal de Lille, banquier a Paris, membre de la chambre de commerce de Lille ; un revers de fortune mirent sa famille dans une délicate situation.
époux de Rosalie DE RAISMES (1791 -1820), fille de Jean Baptiste, lieutenant général d'Aire, issue des veneurs héréditaires du Hainaut du Xl° siècle ;
Leur fille Rosalie Virnot qui épousa Henri Barrois recevait dans son hôtel du 84, rue de Tournai, tous les quinze jours, la nombreuse famille Barrois-Lethierry- Virnot.

Menars_3_dPellapra-adulteVisite-Louis-XVIII-de-BrigodeBlason-Louis-de-BrigodeHotel-d-Avelin-Lille-de-BrigodeProces-marechal-Ney              
Château de Ménars                    Emilie Pellapra               Louis XVIII  à l'hôtel d'Avelin          Blason Louis de Brigode                                                                            Procédure maréchal Ney

Charles Lenglart et ses deux sœurs Virnot et Virnot de Lamissart avaient une sœur, Marie-Reine Lenglart, qui épousa Jean Chrysostome de Brigode : ses neveux, fils de son frère, furent Louis, maire de Lille (la gravure avec la visite de Louis XVIII) et Romain, baron de Brigode, qui épousa Célestine de La Tour Maubourg (cousine germaine du tableau de Winterhalter). 
Louis-Marie de Brigode-Kemlandt 1776-1827, Maire Lille, Chambellan Empereur. né 24/10/1776, bapt.St Etienne Lille, frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire 1775-1854 et Pierre-François de Brigode-Kemlandt 1773-1849. Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu, comte, échevin, épx  Marie-Reine, sœur Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart. Apprenti à la Loge des Amis Réunis en 1800, il commença sa carrière politique en 1801, par les fonctions de conseiller-général du département du Nord. Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII, et, ensuite, chambellan de l'Empereur. En 1804, pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de l'accompagner à Paris. Il fut de service, auprès du saint-père, pendant son séjour. Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit également le voyage de retour à Rome.Chevalier d'empire en janvier 1809, Comte sous majorat en août de la même année. De 1811 à 1812, il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service de campagne.Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui avaient été confiées. le Comte De Brigode était, également le commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809.     En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient dèjà sur les murs de la ville : De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. Le lendemain, le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain. indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient marqué sa carrière. Élevé à la pairie le 17 août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.Dans le procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du Roi. Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait, également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Arbantès).Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra. Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même fille d’un libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie Pellapra laissait entendre qu’elle était la fille naturelle de Napoléon Ier. Ce dernier aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une étape à Lyon.Il succombe d'une atteinte d'apoplexie le 22 septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains. (Extraits et Blason de Michel Laisnez de lillempire.fr)

Charles-Joseph, ne le 31 juillet 1769, de cédé le 7 Mai 1778 :

 Catherine-Charlotte Virnot (1770-1851) appelée Mademoiselle de Stradin,

Catherine-Charlotte-Virnot-epouse-Charles-Lethierry-d-Ennequin

née a Lille, paroisse St Etienne, le 17 Novembre 1770, de Urbain-Dominique, ancien syndic de la Chambre de Commerce de Lille, et de Catherine-Charlotte- Joseph Lenglart : 'Virnot : De gueules à quatre noix d'or posées 2 et 2. On trouve encore: d'azur à quatre écailles de tortues d'or, posées 2 et 2. D’HOZIER: Armorial de Flandres. Mignonne et fort jolie Catherine Virnot n'avait que 18 ans lors de son mariage. On l'appelait familièrement Mlle de Stradin du nom d'un fief de ses parents. Son père, un des plus importants négociants de Lille, en était peut-être le plus riche.

épousa  

charles lethierry d-ennequinArmoiries-Le-Thierry-D-Ennequin

Blason_Charles_Antoine_de_La_Roche-Aymonbonneval-chevalierNoiret-de-Saint-Antoine-de-BonnevalEnfant-de-BonnevalLe-Thierry-d-Ennequin-de-Bonnevalde-Bonneval-Le-Thierry-d-EnnequinBlason-de-Bonneval

La Roche-Aymon  Chevalier de Bonneval  Marie Noiret de St Antoine Charles-Victor de Bonneval  Jacques LTE et Françoise de Bonneval  Blason de Bonneval

 Charles-Marie-Désiré LE THIERRY,
Seigneur d’'ENNEQUIN et de Riencourt,

écuyer,
Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, décernée  par M. de Villèle sur ordre du roi Charles X,
député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux,
Conseiller Municipal de 1807 a 1830,
membre de la Chambre de Commerce  de Lille,
Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice,
puis de l'église St-André de Lille
Un des plus fermes soutients des Ecoles des Frères de la Doctrine chrétienne de Lille,
naquit a Lille le 26 Mars 1766, et fut baptisé, paroisse Saint Maurice, le même jour Le « parrein » fut Me Nicolas-Charles-Turpin, avocat, cousin maternel; la Marraine: Dame Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry, veuve du sieur Thomas- François Joirès. 
Apres avoir liquidé le 21 Avril 1789 le partage des biens délaissés par son oncle Gabriel le Thierry, Sgr de la Butinerie, et le 22 Avril suivant le part âge de la succession paternelle, demeurée indivise depuis 1782 En vertu du premier de ces partages, Charles Le Thierry d'Ennequin reçut la propriété des deux maisons de la rue a Fiens et celle d'une rente sur les Assennes n°402 constituée par lettres du 6 Juillet 1643 au profit de Sieur Liévin Laignel. 
En vertu du second partage il reçut le fief d'Ennequin Monnoyer estime I7.0OO florins, une maison située au coin des rues Royale et Française, une seconde maison située au coin des rues Royale et française E. 550, une maison rue Royale E 551, des maisons rue Notre-Dame, de l' Abiette, des Terres a Fives et Mons-en-Barœul, Lomme, Tourcoing, etc. 
La maison de la rue Esquermoise étant échue a sa soeur, Charles Ie Thierry d'Ennequin alIa habiter l’hôtel de la rue à Fiens, où son oncle Gabriel était décédé. 
Le mariage de Charles-Marie et Catherine-Charlotte eut lieu
dans la chapelle de Notre-Dame de Lorette située rue Esquermoise, contre l'ancienne Eglise St-Etienne.
le 30 Avril 1789 (une des plus tristes journées de l'histoire de Lille : Des troubles avant-coureurs de la Révolution imminente se multipliaient déjà partout; le prix élevé des denrées et particulièrement du pain détermina ce jour-la une émeute de la population lilloise ordinairement paisible. Les boulangeries furent pillées et on brisa les vitres chez quelques personnes accusées d'accaparer les grains. Aussi pour ne point attirer 1'attention de malveillants, les personnes qui assistèrent au repas de noces, durent-elles apporter le pain qui leur était nécessaire.) .

Les témoins furent Charles-Louis Virnot de Lamissart, oncle de la contractante ; Pierre-Urbain Virnot, son frère; Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, beau-frère au contractant, Garde du corps du Roy, et Messire Jean-Baptiste-François Quecq, chevalier, Sgr de la Cherye, trésorier de France honoraire de la généralité de Lille, oncle allie paternel du contractant.
Le contrat fut passe  le 27 dudit mois par devant Me Couvreur, avocat et notaire a Lille : En outre des parents et témoins, étaient présents: Dame Marie-Aldegonde-Joseph Le Thierry, épouse de Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, Garde du Corps du Roi; Dame Henriette-Thérèse-Joseph Gennard; Messire Jean-Gabriel-Joseph Quecq, chevalier, Sgr de Sévelingue, trésorier de France; Messire François-Emmanuel-Désiré Quecq, chevalier, Sgr d'Henriprêt, trésorier de France et garde-scel; Messire Jean-Pierre Lachau de Logueyssie, Garde du corps du Roy, d'une part; et Pierre-Urbain Virnot, Dominique-François Virnot, Alexandrine-Joseph Virnot et François-Joseph Barrois son époux, Julie-Marie et Louise-Pélagie Virnot ; M. Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart, trésorier de la ville de Lille et Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, son épouse; Charles-Joseph-Marie Lenglart du Magistrat de Lille, et Marie-Anne Van Huffel son épouse; Dame Marie-Blanche- Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome de Brigode, Sgr de Canteleu ; Charles-Henri de Savary, Sgr du Gavre, Conseiller à la Gouvernance et Alexandrine-Marie- Joseph Virnot, son épouse ; Charlotte-Joseph Virnot, épouse de Messire François Emmanuel Quecq d'Henriprêt. Rose-Marie Virnot; Pierre-Louis-Joseph Carpentier. Conseiller du Roi à la Gouvernance et Adelaide-Félicité Montaubon, son épouse. Charles-Joseph Philippe Carpentier. Messire Jacques-Joseph-Marie de Croix, écuyer. conseiller-secrétaire du Roi et dame Marie-Catherine-Louise Joseph Vanhoenacker, son épouse, d'autre part.

Le futur déclarait apporter en son mariage: 1 le fief et seigneurie d'Ennequin-Monnoyé; 2 le fief et seigneurie de Riencourt; 30 le fief et seigneurie d'Ennequin-Noisel :
En considération de sa qualité d'héritier male, ces seigneuries lui avaient été attribuées dans sa part des biens paternels, mais dans l'article 14 du contrat de mariage, il était stipulé une parfaite égalité entre tous les enfants et petits-enfants à naitre, dans toutes les successions mobilières, immobilières et féodales, sans aucune différence de sexe, ni d'âge, et autres avantages coutumiers.  
Parmi les autres apports figuraient trois maisons.rue Royale, trois rue a Fiens, d'autres encore rues du Lombard, Notre-Dame, de l'Abbiette, des Fosses, et des terres a. Mons-en-Baroeul, a. Neuville-en-Ferrain, à Sailly-lez-Lannoy, a Lomme, etc.
Le 26 Juin, il faisait l'aveu et le dénombrement du premier de ces fiefs. « Reçu pour l'examen, confrontation et expédition du Récépissé du Dénombrement du fief et Seigneurie de la Haye d'Ennequin dit Monnoyé treize florins dix patars. 26 Juin 1789. Signé: Planque.» Archives de M. Lucien Le Thierry d'Ennequin
Dans les listes imprimées de la Garde Bourgeoise, créée le 22 juillet 1789 pour mettre fin aux émeutes et incendies qui terrorisaient la ville,
il figure encore sous le nom de Lethierry d'Ennequin, mais désormais, il ne quittera plus celui de Lethierry-Virnot, et son titre d'écuyer ne reparaitra  plus que dans 1'acte de son décès. 
Charles s' était déterminé a reprendre la filterie de son oncle Gabriel. Le 13 Septembre 1790, a la tête des autres filtiers, il alla a la Chambre de Commerce exiger qu’elle écrivit à l’Assemblée Nationale afin de protester contre la multiplication des assignats qui menaçait de l'obliger a renvoyer ses ouvriers. 

On connait l’énergique refus oppose a la sommation par Albert de Saxe-Teschen, fils d'Auguste III, roi de Pologne, né à Dresde en 1738, époux de Marie-Christine, Archiduchesse d’Autriche, Gouvernante des Pays-Bas. Il fut le créateur du château de Laeken, près Bruxelles, de rendre la ville et la Citadelle : « Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèles a la Nation, de maintenir la Liberté et l'Egalite ou de mourir à notre poste : Nous ne sommes pas des parjures. »
 . En dix jours furent tires plus de quarante mille coups de canon dont six mille contre les habitants et leurs demeures DERODE : Histoire de Lille, III page 137.
  La flèche de St-Sauveur fut abattue, L’église saint Etienne s'embrasa et périt tout entière, la Caserne de la Porte de Roubaix et plusieurs maisons de la rue du Vieux-Faubourg prirent feu a leur tour; situe dans le quartier le plus exposé aux boulets rouges de l' ennemi, l'h6tel de la rue à Fiens fut a demi ruiné. Lorsque la Convention décréta le remboursement par l'Etat des dommages occasionnes par un aussi rigoureux bombardement Charles Lethierry refusa les sommes importantes qui lui étaient offertes, et déclara qu'il réparerait sa maison a ses frais.
Sa générosité était extrême (En l'an X, Charles Lethierry racheta une pièce de terre qui avoisinait sa campagne et faisait partie des biens de la famille Van der Cruysse, adjuges au citoyen Nauwelaerts pour une somme insignifiante. Des que les représentants de la famille dépossédée revinrent d'émigration, Charles leur fit savoir qu'il tenait a leur disposition soit la terre, contre restitution de son prix d'achat, soit la différence entre ce prix et sa valeur réelle. L'offre fut agréée avec gratitude, et acte fut dresse d'une transaction, que M. Lethierry-Virnot avait jugée nécessaire pour légitimer son droit de propriété.)
, elle égalait la vaillante énergie de son caractère: II s'était rendu a Paris afin de conjurer son beau-frère, Garde du Corps du Roi, de ne point quitter la France, il avait ramène sa sœur de la capitale afin qu'elle n'y demeurât pas sans protection, et l'avait recueillie avec ses enfants chez lui. Donner asile a la famille d'un émigré devint sous la Terreur un crime passible de la mort. Porte sur la liste des suspects, Charles Lethierry ne dut qu'à la connivence du commissaire de police Jacquart (parent de la famille Castelain) de n' être pas emprisonné aux Bons- Fils (Ce couvent transformé en prison était situé a l'emplacement actuel de la gare du chemin de fer du Nord. Au moment de la chute de Robespierre, on se proposait de tuer en masse les 3.000 captifs dont on était embarrasse.) (Juin 1794).
Aussi, après le lamentable régime du Directoire, ce dut être avec soulagement qu'il accueillit l'Empire; en 1807, il est Conseiller Municipal. Un portrait datant a peu près de cette époque nous montre un homme jeune encore, aux lèvres épaisses, la chevelure brune retombant sur le front, aux yeux voiles de lourdes paupières; il est en gilet blanc avec une grosse cravate blanche, tandis q u' un. portrait ovale représente sa jeune femme de trois-quarts, les traits fins, la chevelure relevée en arrière, vêtue d'une robe de soie noire largement décolletée en carre. 
Sous la Restauration Charles Lethierry-Virnot fut député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux, et reçut une médaille en souvenir de cette mémorable journée le
Ier Mai I821 (Charles Le Prévost de Basserode, né a St-Savinien (Charente-Inferieure), le 25 Juin 1777, sous-lieutenant au régiment de Vintimille, chef de bataillon au 7e Voltigeurs de la Garde Impériale, Colonel d'infanterie Ie II Décembre 1816, Chevalier de St-Louis, de la Légion d'Honneur et de l'ordre du Phénix de Hohenlohe:.e, Maire de \Wasquehal, Conseiller Municipal de Lille de 1826 à 1830, épousa Marie Lespagnol de Grimbry, il eut pour filles la Vicomtesse de Muyssart, belle-fille du Président du Conseil Général, et Mme Charles Desfontaines de Preux, épouse du Maire de Valenciennes, Conseiller General.) .
La filterie dont Charles avait réussi a maintenir la prospérité était assez importante pour mériter l'attention de Charles X, lors de son voyage dans les départements du Nord ( L'occupation du pays par les armées coalisées rendait presque impossible en 1815, les communications entre Ie département du Nord et l'intérieur, de nombreuses industries avaient du cesser leur production faute d'argent et de débouchés: confiante en la loyauté de Charles Lethierry, la maison de banque Charvet-Decroix lui avait procuré tous les fonds nécessaires pour fournir du travail à ses ouvriers, et traverser victorieusement une crise des plus graves). 

Charles-X-A-Lille  
Accompagné du Duc de Polignac, son premier écuyer, le Roi se rendit le 7 Septembre 1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita divers métiers en activité pour préparer, filer et retordre un lin destine aux plus fines dentelles. Apres s'être informé du nombre des filteries lilloises et du chiffre de leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le Monarque voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison, et de ce qui était particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il ne désirait rien tant que la continuité du régime actuel, Charles X lui frappa  amicalement sur l'épaule en lui adressant les paroles les plus aimables et les plus flatteuses ; Le roi partit après avoir donne des gratifications considérables aux ouvriers, laissant dans tous les coeurs des sentiments d'amour et de reconnaissance. RICHARD: Relation du séjour du Roi a Lille. Reboux-Leroy, 1828.
. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire et d'être aime. A la suite de cette visite, M. de Villèle fit remettre la croix de la Légion d'Honneur a M. Lethierry
. Cette croix était la récompense de longs et loyaux services: 
Dans ses mémoires, M. Félix CUVELIER rapporte qu'outre un titre nobiliaire, transmissible d'ainé en ainée, a condition d'établir un majorat. « Charles Lethierry déclina la proposition; il ne songeait pas à revenir en arrière, a enfreindre les dispositions de son contrat de mariage (art. 14), et ne voulait pas créer d'inégalité entre ses enfants dont la plupart étaient déjà maries ». 
Conseiller Municipal de 1807 a 1830, membre de la Chambre de Commerce (3), Charles Lethierry-Virnot fut aussi Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice, puis de l'église St-André, qu'il contribua a décorer par une verrière a ses initiales ; Les initiales C. L. T. E. s'y trouvent reparties sur deux écussons ovales; la vieille argenterie de Charles Lethierry-Virnot était seulement marquée d'un T. 
Cette époque de 1820 à 1840 qui fut la plus brillante de la carrière de Charles Lethierry, fut aussi celle de l'apogée de sa famille. Son fils Urbain était membre du Conseil d'Arrondissement et de la Chambre de Commerce, son fils Désiré était Maire de Lille, son neveu Carlos.de Beaupuy, adjoint, son neveu Louis Mottez, conseiller Municipal, son cousin J.B. Quecq de Sevelingue, conseiller général et François Barrois, le beau-père de ses enfants, Président du Tribunal et de la Chambre de Commerce. 

Quecq-de-Sevelingue-Hospice Comtesse-Lille

Plaque dans le cœur de la chapelle de l’hospice Comtesse à Lille.

Peu après la visite royale, Charles Lethierry laissa a son fils Lucien, la filterie (La multiplication a Lille des filatures devait en 1863 mettre fin a cette ancienne industrie locale.), avec la jouissance de l'hôtel de la rue a Fiens, et alla résider dans celui de la rue Royale (N° n6) qui lui était échu an partage de I810. 
La maison de « Bon papa Thierry» était hospitalière et
patriarcale (Le foyer de Charles Lethierry était celui de ses quatre fils célibataires, Alix, Léon, Louis et Edouard ; d'Urbain, l'ainé, qui veuf deux fois vint avec ses trois enfants se réunir à son père ; de M. de Beaupuy, son beau-frère revenu d'émigration et retire du service militaire, de Carlos de Beaupuy qui passait dans la demeure de son oncle tout le temps qu'il ne consacrait pas à la capitale, de Madame Mottez, de ses enfants et petits-enfants qui y firent de fréquents séjours. Le chevalier de Basserode, M. Faure-Dujardin, maire de Wazemmes, qui mourut à 95 ans, Victor-Virnot en étaient les hôtes assidus...) : Des le retour de la belle saison, avec toute sa famille, il se transportait a. la campagne de Wazemmes, où, comme son père, il passait tous les étés ; il y donnait de grandes fêtes. 
Chaque année cependant, cette campagne perdait de ses agréments champêtres et des constructions finirent par l'entourer de toute part (Le parc fut morcelé peu à peu. Sur une partie de ses terrains, on perça d'abord la rue d'Antin. Un hectare et demi fut exproprié au prix total de I franc pour créer la place de la Nouvelle-Aventure, puis un bois touffu sis en face de cette place fut livré aux constructions. En 1858, il ne restait plus en dehors des quatre cents verges sur lesquels s'élevait l'habitation, que le jardin Anglais d'une contenance de huit cents verges, séparé par une ruelle et auquel on accédait par deux chemins souterrains en pente douce. Apres le décès d’Alix Lethierry, le restant de cette propriété fut vendu a. M. Le Blan le 3 Mars 1879.
A l’extraordinaire développement de cette commune suburbaine qui maintenant comptait 20.000 habitants, Charles Lethierry contribuait avec sa générosité habituelle par ses largesses répétées aux bonnes œuvres, aux écoles, aux maisons religieuses, aux deux églises qu'il vit bâtir. Son grand âge n'avait aucunement affaibli ses facultés (Nous avons sous les yeux une lettre écrite le 25 juillet 1847 par Charles Lethierry à son fils Urbain voyageant alors en Espagne. Elle montre combien a quatre-vingts ans, il avait le jugement net et a la veille de la révolution de 1848 une claire prévision des évènements; il jouissait d'une excellente santé qu'il attribuait aux salutaires exercices de la chasse et à la régularité de l'existence. 
Dans les dernières années de sa vie, son neveu le peintre Victor Mottez exécuta d'après lui un portrait magistral, absolument dans la manière de Mr Ingres. Le vieillard est représenté de profil, la boutonnière ornée d'un large ruban rouge, tel qu'il se portait en ce temps-là. 

Autoportrait-peintre-Mottez                Atelier-Victor-Mottez-neveu-Catherine-Virnot-Lethierry-d-Ennequin

Autoportrait de Victor Mottez            Son Atelier à Bièvre peint par son fils Henri Mottez

Apres avoir célébré leurs noces d'or, et fêté encore pendant douze ans 1'anniversaire de cette date solennelle, Catherine Virnot, mourut a. Lille, en son hôtel de la rue Royale, le 23 Mai 1851, âgée de quatre-vingt-un ans et son mari, le 7 Janvier 1858,
agé de quatre-vingt-douze ans, inhumés l'un et l'autre en leur caveau du cimetière du Sud (Les témoins du décès de Charles-Marie-Désiré Lethierry furent Auguste Lenglart et Henri Barrois, ses petits-fils. 
Son testament du 27 avril 1852 contenait un legs en faveur des pauvres de Wazemmes. Le partage.de cette importante succession fut effectuée par Me Jules Desrousseaux, le 18 Septembre 1858 entre ses sept enfants survivants. On peut supposer qu'elle ne devait pas être très éloignée de quatorze millions.
« Nous venons de faire une perte bien regrettable en la personne de Messire Charles Lethierry, écuyer, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, décédé a Lille, le 7 de ce mois, qui habitait Wazemmes dans la belle saison. Dire tout le bien que faisait cet homme honorable serait chose difficile. C'était une grande âme et jamais une bonne œuvre, une entreprise utile ou pieuse n'a été faite sans qu'il y prit une large part. Il a été constamment l'un des plus fermes soutiens des Ecoles des Frères de la Doctrine chrétienne de notre ville et c'est grâce a sa générosité que ces écoles nous sont restées dans les moments difficiles ou les souscriptions n'étaient plus en nombre suffisant. M. Lethierry sera regretté de tout le monde car il était bon et affable pour chacun. Les malheureux surtout étaient les bienvenus auprès de lui : il donnait, donnait toujours ! Sa vie a été noble et belle; la récompense là haut sera magnifique... » Gazette de Wazemmes, 10 Janvier 1858.

Au sujet des Muyssart 

Muyssart

D'azur à trois coquilles d'or

"Le comte Charles Emmanuel François de Muyssart, né le 25 décembre 1785 à Lille (Nord) et mort célibataire le 20 avril 1856 dans la même ville, était un administrateur colonial français. Il est issu d'une vieille dynastie lilloise anoblie par l'office. Son aïeul paternel, le comte François de Muyssart, était grand bailli des états de la Flandre wallonne. Son père Jean-Baptiste Joseph de Muyssart (Lille 1753-idem 1848) fut lui aussi grand bailli des états de la Flandre wallonne puis devint, sous la Seconde Restauration, maire de Lille de 1816 à 1830 et député ultra du Nord de 1823 à 1827. Charles de Muyssart entre dans l'administration de la Marine comme élève-commissaire au port de Brest en 1808. Il embarque comme agent comptable sur le lougre Le Granville en 1810 avant de réintégrer son poste à terre jusqu'en 1812. Il sert ensuite comme sous-commissaire de la Marine au port d'Anvers de 1812 à 1814. Après la chute du Premier Empire, il est brièvement affecté au port de Lorient, puis employé au Ministère de la Marine jusqu'en janvier 1816. Il sert ensuite durant deux ans comme chef de service au port de Dunkerque, puis au port du Havre pendant l'année 1818.  Sa promotion comme commissaire de la Marine de 2e classe en décembre 1818 inaugure le versant colonial de sa carrière. Il est employé en Martinique de décembre 1818 à février 1823. A cette date, il passe commissaire ordonnateur de la Marine à Cayenne. Le 25 mars 1825, Muyssart prend possession par intérim des fonctions de gouverneur, commandant et administrateur de la Guyane française après le départ pour la métropole du titulaire, le capitaine de vaisseau Milius. Il est promu au grade de commissaire de la marine de 1e classe en mai 1825. Il transmet le poste de gouverneur par intérim de la Guyane au capitaine de frégate Joseph de Burgues de Missiessy le 26 mars 1826, et succède le 11 avril à Jean Jubelin en qualité de commissaire ordonnateur de la Marine à la Guadeloupe2. Il est élevé au rang de commissaire principal de la Marine par ordonnance royale du 16 février 1827. Il exerce les attributions d'ordonnateur de la Guadeloupe jusqu'au 1er juin 1829 puis, à l'issue d'un congé en métropole, du 1er mars 1830 au 31 janvier 1833. Rentré en métropole en 1833 et placé en position en non-activité, il regagne sa ville natale où il s'adonne aux bonnes œuvres, acquérant ainsi la réputation d'un « bienfaiteur des pauvres ». Ses actions charitables et le renom de sa lignée, dont il était le dernier représentant, expliquent que son nom ait été donné à une des rues de la cité lilloise après sa mort. Charles de Muyssart avait été fait chevalier de la Légion d'honneur en mai 1825 et chevalier de Saint-Louis en octobre 1829. » Wikipedia

Racines

Wauthier de Muyssart, écuyer +1096/


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Richard de Muyssart, écuyer +1132/

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Anselme de Muyssart, écuyer +1182/

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Richard de Muyssart, écuyer

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Junénulphe de Muyssart, écuyer

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Richard de Muyssart, écuyer +1299/

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Hugues de Muyssart, écuyer +1301/

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Matthieu de Muyssart, écuyer

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Jehan de Muyssart, écuyer

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Guillaume de Muyssart, écuyer

&
Clémence de Solesmes, dame d'Herpigny
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Charles de Muyssart, écuyer

 |
Charles de Muyssart, écuyer

&
Marie de La Vigne
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Jehan de Muyssart, écuyer

&
Catherine N
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Pierre de Muyssart, écuyer +1400/

&
Marie Fiefvet +1390/
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Alexandre de Muyssart ca 1390

&
Marie de Bertoul ca 1390
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Jacques de Muyssart, écuyer ca 1420-1498

&
Jehanne Le Maire ca 1435
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Jehanne de Muyssart

&
Guillaume de La Fontaine dit Wicart, seigneur de Bermeraing
|
Jacques de La Fontaine dit Wicart, seigneur de Bermeraing &
Jeanne Le Rémy
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Gérard de La Fontaine dit Wicart, écuyer + &
Jeanne de Frasne
|
Erasme de La Fontaine dit Wicart &
Pasquette de Saint-Guislain du Hontoy
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Nicolas de La Fontaine dit Wicart +/1588 &
Catherine Le Clercq +1619/1620
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Catherine de La Fontaine dit Wicart &
Thomas de Fontaine
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Jean de Fontaine 1500 &
Catherine d'Ablaing 1500
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Jean de Fontaine ca 1525 &
Jeanne Hoosmans ca 1525
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Andrieu de Fontaine ca 1545-1598 &
Ne Le Maire
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Jérôme de Fontaine 1575-1623 &
Claire Pezin 1575
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Hubert de Fontaine 1603-1679 &1638
Jacqueline Wacrenier 1616
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Catherine de Fontaine 1639-1672 &1666
Guillaume Lenglart, seigneur du Ponchel Englier 1629-1672/
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Nicolas Hubert Lenglart, seigneur du Ponchel Englier 1668-1732 &1698
Marie Madelaine Guidin, dame des Rosiers 1663-1715
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Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766 &1738
Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778
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Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

&1764
Urbain Dominique Virnot 1734-1794

urbain_dominique.0.virnot.

 ils avaient eu onze enfants : 

1° Urbain-Charles LETHIERRY

urbain-lethierry

naquit le 26 Février 1790. Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambreet du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange. Le 26 Mai 1819 il avait épouse en premières noces Céline-Joseph-Marie BONNIER DU METZ, née a Marquette-lez- Lille, le ref Aout I79I, de Messire Hyacinthe- Ignace-Joseph, Chevalier, Conseiller du Roi; Trésorier de France au Bureau des finances de Lille et de Sophie-Félicité Mathon, décédée le 29 Septembre 1829, à Wazemmes ou elle fut inhumée le 1er Octobre. Elle avait eu trois enfants. Au mois d’avril 1832, Urbain Lethierry épousa en secondes noces Elisabeth Arshdall, née à Londres le 8 septembre 1785, fille de Richard Montgommeri, membre du parlement britannique, archevèque de Cantorbery, primat d’Angleterre, Primat d’Angleterre, le premier personnage du royaume après les princes de la famille royale, décédé à Tours, et de Anne-Marie Montagne, décédée à Derby. Elisabeth Arshdall n’eut pas d’enfant et mourut à Lille, 24, rue Française, le 30 septembre 1835, agée de quarante-neuf ans. Le service funèbre fut célébré le 2 octobre au temple évangélique de la rue de Tournai et l’inhumation eut leiu au cimetière de l’Est, dans la section des protestants. Madame Auguste Barrois possédait dans un beau cadre Empire, une minitaure ovale d’Elisabeth Arshdall ; le peigne en forme de couronne, est en écaille, la robe blanche en mousseline brodée, l’écharpe tricolore, afin sans doute de  souligner sa nationalité nouvelle. Madame Eugène Martin  possède son portrait en pied à l’aquarelle, le portrait de sa mère, celui de son père avec son frère Edouard.

L' hôtel Lethierry d’Ennequin: 32, rue Vantroyen , Lille : « Charles Simon Lethierry, Seigneur d’Ennequin, en bordure d’une voie privée ouverte en 1860, la rue Vantroyen, Sur des terres familiales ayant appartenu ,Urbain Lethierry fera construire en 1864 sa maison de campagne et quittera pour elle le 114 de la rue Royale. C’est un personnage important, né à Lille en 1790, économiste distingué, partisan du libre échange, époux en secondes noces d’Elizabeth Arshdall, sœur de l’archevêque de Canterbury, primat d’Angleterre... Urbain Lethierry survivra longtemps à sa seconde femme et à ses enfants. Grand amateur de musique, possesseur de violons de Stradivarius et d’Amiati, il s’est aménagé dans sa maison de la rue Vantroyen une salle de concert que son cousin Victor Mottez décore de fort belles fresques. Elles représentaient le maître de maison, sous les traits d’Ulysse, dans son vaisseau au milieu des Sirènes, et l’assemblée des Muses. Ces fresques furent recouvertes de papiers peints et depuis lors gravement détériorées. Après sa mort, le nom des Lethierry restera longtemps attaché à la maison voisine du 46 rue Blanche, mais Urbain Lethierry fut le premier de sa famille à choisir Saint-Maurice! En 1979, en prolongeant la rue Mehl et en démolissant quelques maisons rue Blanche, la ville met en place le projet de faire descendre tout ce qui roule des hauteurs de la rue de la Madeleine vers la rue Eugène Jacquet et vers Fives. Au coin de la rue Blanche, qu’empruntent désormais d’énormes camions, la vieille maison semble se dresser avec reproche contre cette nouveauté... mais dans le parc, le superbe marronnier continue à chanter la gloire de Saint Maurice des Champs ! (Lille-Ancien-2002). D’un voyage à Munich, il ramenaz la réduction à cire perdue de deux bustes antiques de la Glyptothèque : un satyre et un athlète.
 

« Céline Bonnier du Metz était la nièce de Jacques-Nicolas Taverne de Mondhiver, Seigneur de Renescure et la belle sœur de M. Reynard, l’érudit conservateur du musée de Lille » CLT.

Reynard-Carpeaux

Carpeaux, Jean-Baptiste : Edouard Reynard, peintre de paysage (Lille 1802-Lille 1879), conservateur puis directeur du musée de Lille, 1841-1879,

administrateur des Académies, 1867, médaillon octogonal en bronze dans un cadre en cuivre, H. 0.253 ; L. 0.211 ; P. 0.026 m.

En 1720, la seigneurie de Renescure, qui appartenait à Anne Auguste de Montmorency sortit de cette maison et passa en celle de Jean Nicolas Taverne, descendant de Nicolas Taverne qui se fixa à Dunkerque après le sac de Thérouanne par Charles Quint en 1553.
Le tableau, oeuvre d'un auteur inconnu de l'école française du 18éme siècle, intitulé "Concert en famille au château de Renescure" ©Photo RMN "Quecq d'Henripret" , est la propriété du musée des Beaux-Arts de Lille.
Concert en famille au château de Renescure

"Sur le plan de droite figure le seigneur Jean Nicolas de Renescure portant un habit vert à boutons d'or.
Au milieu Dame Marie Van der Linden, son épouse en secondes noces; elle joue du clavecin.
A côté du seigneur, Dame Jeanne Mahieu de Burgault en robe rose, tenant un éventail à la main; près d'elle, son mari Louis Nicolas Taverne seigneur de Beauval, fils d'un premier mariage. Marie Anne Félicité Taverne de Renescure porte le vêtement des jeunes filles des grandes maisons de cette époque. Nicolas Honoré Marie Taverne de Boisforest en habit gris foncé chante avec sa soeur. Nicolas François Taverne de Longchamp, officier de génie est revêtu d'un habit tirant sur le gris avec parements en velours marron; il joue du violon.
François Taverne de Lamoral en habit mauve est chargé d'exécuter la partie écrite pour la flûte, et Jacques Joseph Nicolas Taverne de Montdhiver celle pour le violoncelle. Jean Nicolas Taverne, seigneur de Tersud, encore en jupe avec un bonnet rose, une robe bleue de roi, tient à la main un livre de musique. Demoiselle Henriette Taverne de Renescure est habillée en jeune fille avec une robe mordorée. Le précepteur en habit gris bat la mesure. La Demoiselle Hornaert, dame de compagnie en robe capucine a les mains croisées. A gauche dans le fond, M. de Lacoste, officier au régiment du Limousin, monte l'escalier accompagné de sa Dame en robe bleue. Au balcon l'on aperçoit deux femmes de chambre. A droite, derrière M. Taverne de Renescure, se tient son domestique nègre. Dans un coin du tableau à gauche, une autre main a peint Jacques Joseph Nicolas Taverne de Montdhiver, l'héritier du titre de seigneur de Renescure au décès de son père. Ce fut après son mariage avec Demoiselle Anne Marie Coppens d'Honschoote qu'un artiste peintre fit une seconde reproduction de ce personnage, qui apparaît en mousquetaire ayant à ses côtes sa compagne en robe blanche à ramages.

Un portrait de Nicolas Taverne de Montdhiver.

« Une dizaine de villes françaises de province, dont Dunkerque, ont eu le privilège de bénéficier d'une activité théâtrale continue depuis la fin du règne de Louis XIV. Par lettres patentes du 2 avril 1776, Nicolas Taverne de Montdhiver obtient l'autorisation de bâtir une salle de spectacle, place Dauphine à Dunkerque. En juillet 1776, le magistrat approuve ces lettres en lui cédant un terrain rue de Nieuport.

La construction de la salle de spectacle appelée communément La Comédie est rondement menée puisque les travaux commencés en avril 1777 sont achevés six mois plus tard. L'exploitation de cet établissement culturel est confiée à un directeur dépendant à la fois du gouverneur, qui lui octroie le privilège des spectacles, et du magistrat qui exerce un droit de police générale sur les comédiens et les spectateurs.

La police des spectacles se décline dans une grande variété de tâches, depuis l'autorisation du spectacle en ville jusqu'à la discipline des comédiens, en passant par le prix des places, autant d'objets qui intéressent peu la sûreté publique. Les aspects les plus sécuritaires de la police du spectacle concernent les bâtiments, la police du public et l'impact sur la circulation urbaine. Cette police qui n'est pas tout à fait nouvelle se développe particulièrement dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, au moment où les villes s'équipent de lieux adaptés. » La Voix du Nord
Jacques Joseph Nicolas Taverne, seigneur de Renescure, de Montdhiver, de Beauval, de Zegerscappel, espier de Saint-Omer et Swynland, après avoir été mousquetaire de la garde du roi et lieutenant du roi d'Hondschoote, fut bourgmestre de la ville de Dunkerque. Pendant son administration, il fit graver une vue de Dunkerque du côté de la mer qu'il dédia à son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc de Penthièvre, amiral de France." http://humez.perso.neuf.fr/Pages/hist.html
Taverne-Mondhiver-Port-Dunkerque
 

2° Désiré LETHIERRY
 Engagé a dix-huit ans dans I’ armée de l'Empereur, il était capitaine d'artillerie a 21 ans. II se signala dans les batailles de Salamanque, de Vittoria, de l’Adour et surtout a celle de Toulouse, ou sa batterie fit des prodiges qui contribuèrent a la victoire; il y fut blesse d'un éclat d'obus et propose pour la croix.

bataille-Toulouse-Desire-LethierryBataille-Vitoria-Desire-Lethierrybataille-vitoria-Desire-Lethierry

Batailles de Toulouse, de Vittoria.

 Désiré Lethierry rentra dans la vie civile afin de se marier, remplaça son père au Conseil Municipal et succéda a M. Jean Baptiste Smet comme Maire de Lille le 9 Février 1832. II suivi l'exemple de désintéressement de ce dernier, et renonça spontanément au traitement de 12,000 francs, alors attache a cette fonction (5).' « Esprit conciliant et ferme, d'une extrême aménité de caractère, il rendit de grands services a sa ville natale, et donna une vigoureuse impulsion aux travaux d’assainissement et d’embellissement. Sa conduite fut admirable pendant l'épidémie de cholera qui désola la ville a cette époque. En ces tristes circonstances, il se multiplia, organisa les secours avec un dévouement et une activité au-dessus de tout éloge, se transporta au domicile des cholériques et alla même jusqu'a toucher les malades afin de rassurer la population affolée» ("). 
Apres l'épidémie, le Roi Louis-Philippe décida de venir a Lille et fit coïncider son voyage avec la rentrée des troupes du Siege d' Anvers. La Reine Marie-Amélie fit son entrée avec Madame Adelaïde et les princesses d'Orléans ; elles furent reçues par le Lieutenant-General Corbineau, le préfet baron Méchin, et M. Lethierry, Maire de Lille, qui le 16 Janvier r833 fut décoré de la main du Roi et reçut de Madame Adelaïde une épingle de cravate en brillants . 

Visite-Louis-Philippe-Lille

Désiré Lethierry était encore en fonctions lors de sa mort, le 23 Septembre 1834. 
Il avait épouse sa cousine germaine Apolline-Zoe BARRROIS , née le 24 Pluviose an VII (13 Février r799) fille de François- Joseph, Chevalier de la Légion d'Honneur, et d’Alexandrine Virnot. L'acte civil fut passe a la Municipalité le 24 Novembre 18r6 au soir, et le mariage célébré, paroisse St-Maurice le 25 a minuit en même temps que le mariage d'Adolphe Lethierry avec Julie Barrois, les deux frères épousant les deux sœurs.

3° Charlotte-Adelaïde, née paroisse Saint-Maurice, le 17 Mars 1793, décédée a Wazemmes, le 14 Fructidor an VI (31 Août1798) ;

4° Adolphe, époux de Julie BARROIS, qui formera une première branche collatérale.

 Adolphe-Joseph LETHIERRY, quatrième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne le 5 N novembre 1795, épousa a la mairie le 24 Novembre 1816, et a l'église St-Maurice, le 25 Novembre a minuit sa cousine germaine, Julie-Marie BARROIS née a Seclin, le 29 Octobre 1795, de François, chevalier de la Légion d'Honneur et d'Alexandrine Virnot.
Adonne a l'étude des langues orientales, Adolphe Lethierry publia a Paris et a Leipzig divers ouvrages sur les racines Hébraïques et Chaldéennes avec leurs dérives dans les principales Langues de l' Asie et de I’ Europe et sur les signes du Zodiaque . (Bibliothèque Nationale X 5074 et 5075).
Le portrait de l'auteur appartient a M. Adolphe Barrois-Watine.
II mourut a St-Maurice-Iez-Lille le 10 Aout 1863 ; sa femme le suivit au tombeau Ie 20 Janvier 1864, ayant eu trois enfants :

5° Henriette-Aldegonde, née le 16 Frimaire an V (5 Décembre 1795) rue a-Fiens, décédée le 27 Décembre 1804

6° Lucien, qui  continuera la descendance directe,
Lucien-Marie LETHIERRY, Sixième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne a Wazemmes, faubourg de Béthune, le 28 Fructidor, an VII (14 Septembre 1799) fut présente ledit jour a la Maison Commune par son père, assiste du citoyen François-Emmanuel Désiré Quecq, domicilie rue de la Barre, et de la citoyenne Marie-Anne-Françoise de Bonneval, domiciliée a Wazemmes, faubourg de Béthune. 
Le 24 Janvier 1827, par devant Charles-Marie-Armand de Formigier, son cousin, Adjoint au Maire de Lille, il épousa Prudence- Josèphe DELEBECQUE , née- Paroisse S L Michel a Gand (Royaume des Pays-Bas) le 10 Avril r808 de Charles-Joseph et de Marguerite-Alexandrine Barrois, domiciliée a Lille, rue de Fives. Les témoins furent Désiré et Adolphe Lethierry, frères a l'époux; François-Joseph Barrois, aïeul a l'épouse et Henri-Thomas Barrois, son oncle. 
 DELEBECQUE: D'azur à un chevron d'or accompagne en chef de deux vols d'argent et en pointe d'une bécasse d'or. La famille Delebecque était alliée aux familles Demesmay, Piat, Mathon, Malou et de Wavrin; au nombre de ses membres elle comptait Mgr Charles Delebecque, évêque de Gand, ne a Deulemont, décédé a Gand en 1865.
Apres en avoir retire les tapisseries, les vieilles vaisselles en étain  en faïence de Lille (La manufacture royale de porcelaine de Mgr. Ie Dauphin avait ete fondee _ a Liile en 1782 par Leperre-Durot. )  et en porcelaine du Japon qui le garnissaient (toute la dinanderie fut réquisitionnée par l'ennemi au cours de l'invasion de 1914), Lucien vendit l'h6tel de la rue a Fiens, en 1863 au prix  de 140.000 frs pour se fixer au faubourg St-Maurice ; Les cinq hectares de terres situes a Fives, qui furent expropries pour les fortifications et la gare du Chemin de fer du Nord, Prudence Delebecque les avait hérités de sa mère. il y mourut le 2 Novembre 1883 dans sa maison de la rue Vantroyen et fut inhume au cimetière de l'Est ou reposait sa femme décédée le 8 Avril 1868 . Il avait eu quatre enfants.

 7° Alexandrine, épouse d' Henri-Thomas BARROIS,
Adélaïde-Alexandrine LETHIERRY, septième enfant de Charles-Marie-Désiré, et de Catherine Virnot, née a Lille le ler Juin 1802, épousa le 8 Février 1820 Henri-Thomas BARROIS, son cousin germain, ne a Lille le 8 Juin 1790, fils aine de François-Joseph, chevalier de la Légion d'Honneur, et d' Alexandrine- Joseph Virnot; elle mourut a Lille, Paroisse St-Maurice, le 2 Novembre 1833 ayant eu huit enfants

En secondes noces, Henri Thomas Barrois épousa sa cousine Félicie VIRNOT, dont il eut trois enfants:

8 Dominique-Alix, ne a Lille le II Mars 1807, décédé le I5 Décembre 1878 à Wazemmes, rue des Stations, dans la maison de campagne qu'il tenait de son père, inhume au caveau de famille du cimetière du Sud.  
9° Léon-François, ne le 20 Novembre 1808, célibataire, décédé chez son père le 28 Novembre 1847 et inhumé le 1er Décembre au nouveau cimetière de Wazemmes;  
10° Louis-Amédée, né a Lille le 5 Février 1815 à 2 heures du matin, décédé à Wazemmes,le 27 Mai 1820.

11 Edouard-Alexandre, frère jumeau du précédent, né le 5 Février 1815 a 3 heures du matin, décédé le 10 juin 1830, Paroisse St-André, et inhumé à Wazemmes, le 12 Juin près de son frère.

Textes issus de l’ouvrage du vénéré Charles Le Thierry d’Ennequin à qui nous rendons hommage : « Une famille bourgeoise de Lille, ses alliances, ses seigneuries, 1610-1930 »

La petite fille d’Alexandrine Virnot épousa Elzéar de Négrier, Capitaine de grenadiers, né à Périgueux, de François , Général de division, mort à Paris, 37, rue Vaneau, portraituré par Louis Joseph César Ducornet.

Le Général Négrier Né au Mans (Sarthe), le 27 Avril 1788. Général de Division. Questeur de l'Assemblée Nationale. Mort à Paris, le 25 Juin 1848 : [estampe] - 1

Elzéar de Négrier appartient à une dynastie de soldats : « son grand père , officier de marine avait eu deux fils : François-Casimir ci après et Ernest, général, père du général de négrier, inspecteur d’armée, membre du Conseil Supérieur de la guerre, grand croix de la légion d’Honneur, décédé subitement au cours  d’une croisière au Spitzberg en août 1913 » Ch Lethierry d’Ennequin.

« François-Marie-Casimir de Négrier, né le 27 avril 1788 au Mans et tué le 25 juin 1848 à Paris, est un général français. Il participa aux guerres du Premier Empire et à la conquête de l'Algérie par la France et fut tué durant les journées de Juin 1848.

Son père, le capitaine de vaisseau François Gabriel de Négrier, fuit la France sous la Terreur et se réfugia à Lisbonne. Il avait 12 ans lorsque le général Lannes le prit sous sa protection et l’emmena avec lui dans son ambassade au Portugal. Lannes le confia ensuite aux soins de son aide-de-camp Subervie, qui le ramena en France et surveilla son éducation. Destiné au métier des armes par son illustre protecteur, les succès de la campagne d’Austerlitz enflammèrent tellement le jeune cœur de Négrier que, abandonnant le lycée et ses études, il entra comme simple soldat dans le 2e d’infanterie légère en septembre 1806, et rejoignit immédiatement les bataillons de guerre à la 2e division du 8e corps de la grande armée. Il assista au siège de Hamelin en octobre et y fut nommé caporal le 24 novembre.

Dans la campagne suivante, au siège de Dantzig, avec le 10e corps, Négrier se trouva, le 20 mars 1807, au passage de l'île de Noyat, opération dont le but était de couper les communications de la place avec la mer, et dont le succès valut six décorations aux soldats qui s’y étaient le plus distingués. Il était également à la bataille du 4 avril, où sa compagnie repoussa de la presqu’île de Pilau une colonne prussienne qui fut contrainte de se jeter en désordre dans les bateaux pêcheurs en abandonnant trois-cents prisonniers. Le 17, sa compagnie contribua encore à repousser dans la place une colonne de Russes et de Prussiens qui laissa cinq-cents hommes sur le terrain.

Après la capitulation de Dantzig, le 2e Léger étant passé au 2e corps, Négrier, qui avait été fait sergent le 1er juin, se trouva le 14 à la bataille de Friedland, où un éclat d’obus l’atteignit au-dessus de l’œil gauche, au moment où, formé en carré, son régiment essuyait, l’arme au bras, tout le feu de la droite et du centre de l’armée russe.

Après la paix de Tilsitt, Négrier à qui sa blessure avait mérité l’épaulette d’adjudant-sous-officier le 24 juin, rentra en France et reçut le 1er septembre la décoration de la Légion d'honneur. Il n’avait alors que dix-neuf ans et comptait déjà deux campagnes en moins d’une année de service.

Du camp de Rennes il passa en Espagne, fut nommé sous-lieutenant le 7 juillet 1808 et lieutenant le 13 novembre ; il combattit, le 10 décembre, à la bataille de Gamonal qui ouvrit aux français les portes de Burgos, et le 11, à la reconnaissance de San Vicente de la Barquera, dans les Asturies. Dans cette affaire, où 10 000 Espagnols furent battus et chassés par un bataillon du 2e Léger, fort de 1 200 hommes, on s’était emparé d’un petit bâtiment chargé de montres. Le général Michel Silvestre Brayer les fit distribuer aux militaires, aux officiers et aux soldats. Négrier se trouva du nombre des récompensés.

Dans la campagne de 1809, il se trouva à la bataille de Cacabelos le 3 janvier, à celles de Lugo, d’Elviña et de La Corogne qui décidèrent la retraite du général anglais Moore. Au Portugal, avec le maréchal Soult, il assista à la bataille de Monterey, le 5 mars, puis à la retraite de l’armée française devant les armées combinées de sir Arthur Wellesley et du maréchal Beresford.

Le 27 septembre 1810, Négrier reçut, à la bataille de Buçaco un coup de feu à la tête, au moment où les généraux Merle, Foy et Graindorge, un fusil à la main, combattant comme les soldats, faisaient de vains efforts pour maintenir leurs troupes sur la serra de Alcoba.

Nommé capitaine le 31 juillet 1811, il assista l’arme au bras à la bataille de Fuentes de Oñoro, se trouva en 1812 au siège de Castro et à la bataille des Arapyles, qui fut le signal des revers français dans la Péninsule ibérique. En mai 1813, il suivit le mouvement de retraite de l’armée de Portugal sur l’Èbre. Blessé d’un coup de feu à la tête le 21 juin, à la bataille de Vitoria en défendant le pont de l’Ariago et le village d’Abechucho, il conserva néanmoins assez de force pour rester à son poste et se trouva, le 31 août, à la bataille de San Marcial, où il eut le bras droit traversé par une balle.

À l’ouverture de la campagne de 1814, il fut élu chef de bataillon le 4 octobre 1813 et assista aux batailles de Brienne, de La Rothière, de Champaubert et de Vauchamps. Après l’occupation de Méry-sur-Seine par le général Boyer, le 23 février, le corps du feld-maréchal autrichien Schwarzemberg avait mis le feu à la ville, espérant que l’incendie arrêterait les troupes françaises, mais le commandant Négrier, à la tête du 2e de Ligne, s’élança au milieu des flammes, traversant le pont au pas de charge au milieu d’un feu si ardent que quelques gibernes s’enflammèrent et sautèrent. Cet acte héroïque permit aux troupes françaises de rentrer à Troyes avec Napoléon Ier le 25.

Il suivit Napoléon dans sa marche sur Soissons, et dans la nuit qui précéda la bataille de Craonne, il surprit, avec cinq-cents hommes, les Russes dans leur bivouac, en tua un grand nombre et rejeta les autres au-delà du village. Napoléon, témoin de ce beau fait d’armes, le nomma officier de la Légion d’Honneur le 13 mars et accorda vingt-cinq décorations à son bataillon. C’était la dernière fois qu’il participait à cette lutte.

La Restauration le conserva en activité. Après le 20 mars, il fit partie, avec le 2e léger, de la division Reille, 2e Corps, et se trouva engagé le 15 juin en avant de Thuin contre un corps prussien de 890 hommes qu’il chassa devant lui jusqu’au-delà du pont de Marchiennes. Dans la journée du 16, il combattit aux Quatre-Bras. Le 18, il fit partie de l’attaque du bois et du château de Hougoumont, où il eut la jambe droite traversée par un coup de feu.

À la Seconde Restauration, il échappa encore au licenciement, grâce à sa grande réputation de courage et de talent. De 1816 à 1829, il fut successivement employé dans les grades de major, de lieutenant-colonel et de colonel dans la légion de Lot-et-Garonne, les 54e et 16e Régiments de Ligne, et il reçut la croix de Saint-Louis le 17 août 1822.

Promu au grade de colonel le 22 août 1830 et mis à la tête du 54e de Ligne, il obtint la croix de commandeur de la Légion-d’Honneur le 18 avril 1834, fut compris dans la promotion des maréchaux de camp le 22 novembre 1836 ; il prit le commandement de la subdivision du Pas-de-Calais, le 8 décembre.

Appelé en mars 1837 à la tête d’une brigade d’infanterie dans la division d’Alger, il séjourna au camp d’observation de Boufarik durant le mois de juin, et remplaça le gouverneur général dans la province d’Alger pendant la seconde expédition de Constantine.

À la fin de novembre, le maréchal Valée lui confia le commandement de Constantine et de ses dépendances, et en août 1838, il fut chargé de compléter la reconnaissance du chemin de Constantine à Stora. Sa marche hardie dans une contrée où les Turcs n’osaient pas s’aventurer étonna les Kabyles. Dès lors, commença, sous sa direction, l’exécution de cette voie militaire, longue de 22 lieues, qui conduit en trois jours de marche de Constantine à la mer.

Vers le même temps, le commandant de Mjez Amar ayant été arrêté par les Haraktas, dans une reconnaissance, le général Négrier marcha pour les punir mais, à l’apparition de ses troupes, cette tribu demanda l’aman et se soumit à la réparation qu’il exigea d’elle, puis comme l’ex-bey El-Hadj-Ahmed s’approchait de Constantine qu’il espérait surprendre, le général se porta au-devant de lui et le contraignit à reculer sans combat.

Rappelé en France en juillet 1838, le général Négrier prit le commandement du département du Nord. En janvier 1839, on lui confia celui de la 2e brigade, 3e division, rassemblée sur cette partie de la frontière, et il rentra dans sa subdivision au licenciement des corps d’observation le 25 mai. Vers la fin de juin, il eut le commandement de la 4e division d’infanterie à Paris, fut employé au camp de Fontainebleau en 1839 et 1840, alla en mission à Heilbronn pour assister aux manœuvres des troupes du 8e corps de la confédération germanique. Envoyé de nouveau en Algérie à la fin de janvier 1841, il reprit le commandement supérieur de la province de Constantine.

Abd-el-Kader avait conservé du côté de Msilah, au sud-ouest de Sétif, un reste d’influence qu’il importait de détruire. À cet effet, le général Négrier se rendit à Msilah, en mai, à la tête d’une forte colonne. Il y fit reconnaître l’autorité d’El Mokrani, calife, par un grand nombre de tribus qui vinrent faire leur soumission et pourvut aux dispositions nécessaires pour neutraliser le califat d’Abd-el-Kader. Créé lieutenant-général le 18 décembre 1841, il ouvrit la campagne de 1842, en repoussant, en janvier, une attaque dirigée contre Msilah par Ben Omar, calife de l’Émir. Le 31 mai, il prit possession de Tebessa, situé à 35 lieues sud-est de Constantine, et après avoir donné dans cette ancienne colonie romaine l’investiture, au nom de la France, à des autorités indigènes, il revint à Constantine en dissipant les rassemblements qui voulaient lui disputer le passage.

Rentré en France le 21 janvier 1843, le général Négrier commanda successivement les 13e et 16e divisions militaires, à Rennes et à Lille, fut nommé inspecteur général d’infanterie en 1845 et 1846, et reçut la croix de grand officier le 22 avril 1847. Au mois de mai 1848 le gouvernement provisoire lui conserva le commandement de la nouvelle 2e division, et il vint à la même époque siéger à l’Assemblée nationale en qualité de représentant du département du Nord.

Les journées de juin 1848

Dès ses premières réunions, l’Assemblée pressentant les dangers qu’elle aurait à courir, lui avait confié les fonctions de questeur. Dans la matinée du 23 juin, vers midi, il avait successivement passé en revue, sur la place de la Concorde, les 4e, 19e et 22e bataillons de garde mobile qui étaient partis pleins d’enthousiasme pour le Petit-Pont, la rue Saint-Séverin et la rue Saint-Jacques, sous la conduite des généraux Duvivier et Bedeau. Deux mille hommes fournis par les 10e et 11e légions de la garde nationale restèrent sous ses ordres, bivouaqués sur la place du Palais jusqu’au lendemain 24 ; mais le 25, voyant la lutte se prolonger et n’écoutant que son ardeur, il monta à cheval à une heure de l’après-midi, serra une dernière fois la main du président de l’Assemblée nationale, et partit avec une colonne composée de six compagnies du 28e régiment de ligne, de deux compagnies du 69e et du 4e de la garde mobile qu’il conduisit d’abord sur la place de l'Hôtel-de-Ville et qu’il porta ensuite en suivant les quais vers le Grenier d’abondance d’où partait le feu des insurgés embusqués dans les décombres et dans les jardins environnants. Il avait déjà parcouru le boulevard Bourdon dans toute sa longueur et renversé les nombreux obstacles qui s’opposaient à sa marche, lorsque, arrivé à la barricade parallèle à la rue Beautreillis, il fut atteint d’un coup de feu et tomba expirant dans les bras d’un sous-officier du 69e. Il était sept heures et demie du soir. Sa mort, loin d’intimider les soldats, excita leur ardeur, et d’un dernier élan ils franchirent les barricades qui les séparaient encore de la colonne de Juillet. Paris a voulu conserver son cœur et en a confié la garde aux soldats français invalides. Lille a réclamé son corps qu’une députation lui a porté solennellement. Enfin son jeune fils, soldat au 7e régiment de ligne, a été nommé sous-lieutenant, et sa veuve, indépendamment de la pension de retraite à laquelle lui donne droit la législature, obtint, à titre de récompense nationale, une seconde pension de 3 000 francs, réversible sur chacun de ses deux enfants. Négrier fut remplacé, dans ses fonctions de questeur par le général Lebreton, représentant d'Eure-et-Loir. » Wikipedia

Il eut des obsèques nationales à l'église Saint André, rue Royale à Lille, en face de l'hôtel de Lamissart (-Prouvost), rue Royale.

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Autoportrait enfant, Collection Cherrier

Ducornet

 « Louis Joseph César Ducornet (né le 10 janvier 1806 à Lille ; mort le 27 avril 1856 à Paris) est un peintre français. Né sans bras il se servait de ses pieds pour peindre. De plus, né sans fémurs, il n'avait que quatre orteils par pied et était atteint d'une sorte de nanisme. Il reçut les leçons de François Louis Joseph Watteau et de Guillaume Guillon Lethière, attira l'attention par son talent en même temps qu'il excitait l'intérêt par son infirmité, fut pensionné par Louis XVIII et eut de nombreuses commandes. Bien qu'il n'ait jamais réussi à passer la deuxième étape du prix de Rome (à cause de son handicap), il eut plusieurs médailles à des salons. La critique a souvent été clémente avec lui, la blague étant facile : « ce que Ducornet fait avec ses pieds, d'autres ne peuvent le faire avec leurs mains ».

Sa condition le rendant impropre à la marche, il se déplaçait en étant accroché au dos de son père. Malgré ses handicaps, c'était un très bel homme. Il vécut et travailla de 1845 à 1856 au 14, rue Visconti à Paris.

Œuvre :

Pierre-Hippolyte Saint-Léger commandant du Bataillon des canonniers sédentaires de Lille (1849)

Louis Ducornet est surtout bon coloriste. Parmi ses productions, on remarque :

  les Adieux d'Hector et d'Andromaque, 1828, Palais des beaux-arts de Lille

  Saint Louis rendant la justice sous un chêne, 1831, Palais des beaux-arts de Lille

  Marguerite interrogeant une fleur, 1834

  la Mort de la Madeleine, 1840, Église Saint-André de Lille

  Saint Denis prêchant dans les Gaules

  L'Appariton de la sainte Vierge à sainte Philomène, 1847, abbaye de Saint-Riquier

  La Belle Édith, 1855. Deux portraits, celui du général Négrier et celui du commandant Saint-Léger, réalisés par Louis Ducornet, sont exposés au musée des Canonniers Sédentaires de Lille.

Critique contemporaine : « Ouvrage inachevé de la création, Monsieur Ducornet, qui n'a que la moitié d'un corps d'homme a suppléé par l'énergie de sa volonté à l'absence de ses bras. A force d'étude, de patience et d'art, il est devenu un peintre, dont les ouvrages à plus d'un titre, doivent inspirer de l'intérêt. » Wikipedia

Marie-Julie, née le 9 Février 1772, décédée le 20 septembre suivant ;

Dominique-François VIRNOT, (ci-après)


Julie-Marie VIRNOT (1776-1823),

Julie-Virnot-epouse-Charles-Lethierry-d-Ennequin

 baptisée le 18 juillet 1776; elle avait seize ans, lorsqu'elle fut emmenée en captivité à Condé avec son père, et gardée prisonnière après la mort de celui-ci ; elle devint aveugle a la fin de sa vie, et mourut a Paris, sans enfant, le 23 Février 1823. D'une humeur charmante, malgré tous les malheurs de sa courte existence, Julie Virnot laissa dans sa famille les plus aimables souvenirs. Son portrait par Heinsius, en 1810, fut légué par elle a sa nièce et filleule, Madame Adolphe Lethierry. II la représente le nez busqué, les yeux bleus largement ouverts, la chevelure châtain-dore se rassemble sous un large ruban noir brode de perles d' or ; le corsage de velours est décolleté et garni de zibeline, un croisement de tulle blanc, fixe par un losange d'or, voile en partie la poitrine.
Julie Virnot avait épousé Joseph-Marie DEFOSSEUX, fils de Joachim-Joseph, ex-receveur du Chapitre de Saint-Pierre et d'Amélie-Pélagie Castelain, baptise a St-Pierre le 17 Mars 1767, Conseiller Municipal en 1807, Maire de La Madeleine, membre de la Société des Sciences, qui mourut a Paris, le 13 Juin 1825 (2).
Joseph Defosseux avait créé, a la Madeleine-lez-Lille, et décoré avec gout une maison de campagne qui devint la propriété de M. Scrive-Wallaert.
DE FOSSEUX : de gueules a trois jumelles d'argent.
Louise-Pélagie VIRNOT
née le 14 Mars 1779, décédée a Wazemmes, le 8 Thermidor, an II (26 Juillet 1794)

 
Louis-Joseph VIRNOT,
 Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.

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 Château Virnot

5) : Charles-Louis VIRNOT de LAMISSART de Musemberg (1737-1808)

 second fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748 et de Marie-Marguerite COUSIN., frère d'Urbain Dominique Virnot et Catherine  Lenglart
Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737, 
licencié es-lois, 
Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761, 
avocat au Parlement de Flandre, 
Procureur du Roi aux Eaux et Forets.
Conseiller Municipal en 1807
Trésorier de la Ville de Lille
II fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785,
La Seigneurie de Lamissart était sise a Ennequin, pres de Wattrelos
 il mourut à Lille le 16 Mars 1808.
Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épousé Marie-Alexandrine LENGLART, fille de Nicolas-Hubert et d'Alexandrine Carpentier, baptisée dans cette église le 12 Janvier 1742, décédée le 30 Juin 1818, ayant eu neuf enfants :

     Armoiries-Virnot-de-Lamissart   hotel-virnot-de-lamissart   Armoiries-Lenglart
L'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille

1° Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie VIRNOT de LAMISSART (1761-1832)

née le 28 Décembre 176r, de Charles et de Marie Lenglart, décédée le 8 Avril 1832, épousa le 18 Juin 1782, Charles-Henri DE SAVARY, Sgr DU GAVRE, 

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Hôtel de Savary, rue Royale, Lille

Conseiller du Roy, Trésorier de France à la Gouvernance de Lille, ne Paroisse St-Etienne, le 8 Juillet 1749, de Henri-Joseph et de Marie-Anne-Catherine de Has, lequel mourut Conseiller Municipal de Lille le 25 Juillet I8ro, ayant eu deux filles.

1° Alexandrine-Henriette DE SAVARY DU GAVRE, née Paroisse Ste-Catherine, le 30 Décembre 1783, décédée le 9 octobre r855, épouse de François-Alexandre QUECQ D'HENRIPRET;
2° Thérèse-Charlotte, qui suit;
VII. -- Thérèse-Charlotte DE SAVARY DU GAVRE, née Paroisse St-Etienne, le 16 Février 1789, décédée le 10 Février 1862, avait épousé le I5 Septembre 18I3 Charles-Léopold-Marie DE LA CHAUSSEE, Chevalier, 

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fils de Charles, Chevalier, né le 28 juillet 1753 de Charles, Chevalier, Sgr de St-Aubin et de Marie-Beatrix Moullart de Vilmarest, page du Roi Louis XVI, puis capitaine au régiment de Berry, Chevalier de St-Louis.  (3), et de Jeanne-Rufine-Françoise de Bourgogne, né a Tournai, le 2 Janvier 1792, décédé a Lille, le 21 Juin 1884, 

« par contrat passé devant Dclerue et Salembier, notaires à Lille, en présence et du consentement de plusieurs parents et amis des parties, savoir, du côté do futur, entre autres, de dame Marie-Josèphe de la Chaussée, sa tante; de messires Louis-Charles-Félix et Alexis Aimé Warnier de Wailly, écayers, ses cousins-germains ; de messire Antoine-Louis-Augustin Moullart de Vilmarest, écuyer, ancien capitaine d'infanterie; de messire Pierre Moullart de Torcy, écuyer, ancien lieutenant-colonel au service d'Espagne; de messire François-Michel de la Chaussée, écuyer, cousins issus de germains; de messire Joseph-François-Marie Lallart de Ribchem, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre de S. Louis ; de messire Louis - JeanBaptiste Huvino de Bourghelles, écuyer, ancien maire <lc Lille ; de messire Philippe de Bourgogne, écuyer, le premier, oncle, et les deux derniers, cousins-germains de la mère du futur; et du côté de Mlle, de Savary. darne Marie -Anne- Alexandrine Lenglart, veuve de Charles-Louis Virnot de Lamissart, ancien trésorier de la ville de Lille, son aïeule maternelle ; de demoiselle Alexandrine-Henriette de Savary, sa sœur germaine ; de Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quccq, écuyer, ancien trésorier de France, membre du collège électoral et du conseil-général du département du l\ord. oncle allié du côté paternel, de François-Emmanuel-Désiré Quecq, écuyer, ancien trésorier de France, et de Marie-Jean-Charles Gennard, receveur des domaines à Lille, oncles alliés du côté maternel. »

Ils laissent quatre enfants ; Le 19 Décembre 1876, MM. Charles de la Chaussée et Jules de Vicq, avaient par devant Me Piat, notaire a Lille, signé un acte de notoriété concernant Charles le Thierry d'Ennequin, dont Madame Désiré Le Thierry avait recueilli les éléments aux Archives.
1° Elisabeth-Zénobie DE LA CHAUSSEE, née le 5 Novembre 18r6, décédée au château d'Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, s'était mariée en 1838 a Charles DE BOURGOGNE, chevalier, fils de Philippe (3), Page du Roi, et de Marie-Claire-Joseph-Julie de Brandt, marquise de Maizieres,

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né à  Tournai le 8 Février 18IO, Chevalier des Ordres de Léopold et de St-Jean de Jérusalem, décédé a Estaimbourg le 24 Mars 1886, dont deux enfants ; Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En 1792 il fut nomme premier page (dignité qui au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de cavalerie).
Il avait été de service dans les appartements .du roi le 20 Juin 1791 mais il n’apprit la fuite de la famille royale que le  lendemain. Arrêté avec deux de ses camarades, il fut maltraite par la populace qui voulait le pendre a un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés.
Au 20 Juin 1792 Philippe de Bourgogne resta constamment près du Roi et le 10 aout il fut du petit nombre des serviteurs et des gardes nationaux fideles qui lui firent un rempart de leur corps. Il l'accompagna jusqu'a l'entrée de l'assemblée ou il ne fut point admis, mais où son habit de premier page lui attira une décharge qui tua un garde à ses cotés.

 20 juin 92M-antoinette 20 juin 1792 

Il rejoignit l'armée des Princes, y re9ut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signe par Monsieur et le Comte d' Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.

DE BOURGOGNE: écartelé au 1e et 4e semés de France Ii la bordure componée d'argent et de gueules, qui est de BOURGOGNE moderne) au 2 et 3" bande d'or et d'azur de 6 pièces a la bordure de gueules (qui est de BOURGOGNE ancien) et sur le tout d'or au lion de sable orne et compossé de gueules (qui est de FLANDRE). Les écartelures brisées d'un champagne d'or a la pointe de l'écu. V. LA CHESNAYE-DES-BOIS.  Cette famille est issue de Jean II de Bourgogne ne a Dijon en 1404 du Duc Jean sans Peur, et d'Agnès de Croy, fille de Jean, Sire de Renty et de Marguerite de Craon.

estaimbourg

Le Château d'estaimbourg servit de résidence secondaire aux Amédée Prouvost: "Le château d'Estaimbourg appartenait à des descendants (par la main gauche) des ducs de Bourgogne et était situé en Belgique dans le Hainaut, entre Pecq et Nichan. C'était une grande construction d'aspect assez banal et noirâtre, mais de proportions plutôt impressionnantes. Au milieu d'une pièce d'eau le bâtiment offrait des logements tellement vastes que souvent il comptait une trentaine d'habitants, tous très à l’aise. Chaque famille avait son quartier bien  à elle. C'était la joie des enfants les soirs d'arrivées, que ces grands corridors nus et vides desservant les chambres. Le coté de la bibliothèque de M. de Bourgogne était réservé à  Mme Prouvost, il semblait un asile de mystère digne de respect. II y avait l’ aile droite, quartier de M. le Chanoine de Bourgogne dont on voyait dans les portraits du vestibule la figure jeune et rosée un peu poupine malgré son rochet de dentelle, puis la chambre de Télémaque chère aux collégiens à cause d'un grand dessin représentant le héros grec. Les meubles, dont quelques-uns de prix, avaient tous un air vieillot des châteaux inhabités depuis de longues années. La fade odeur de l’entrée recelait un peu de désuétude, cependant, par de longues fenêtres, on avait de jolis aperçus de campagne. Le mont de la Trinite se profilait comme une taupinière sur un grand clé dominant la plaine et servait de baromètre ; on le trouvait bleu empanaché, et c'était merveille de voir que le temps était toujours en rapport avec les prévisions données par la montagne. Puis la pièce d'eau, la barque, le pont menant au bois de sapins ou la vigne verge rosissait si fort des le mois d'aout et flamboyait d'un rouge de feu des septembres, et les grands espaces, les allées sombres et ombragées, vrais délices pour les promenades du matin ou les lièvres vous barraient le passage, ou sautillaient gentiment les animaux apprivoises. Lors des fenaisons, les grandes pelouses odorantes offraient avec leurs meules de foin les taches de vieil argent qui tranchaient sur le vert sombre des sapins.
Dans les parages du potager, comment dire les appâts de ces murs couverts de pèches et ces pruniers en plein vent qu’on balançait sans respect pour voir tomber les fruits tièdes de soleil et juteux de leur sucre. Les petits murs, barrières et enclos variés qui divisaient le coin du potager déjà grand comme un petit empire, permettaient aux intrigants dévastateurs de se dérober par un bout ou par l’ autre lorsqu’ils entendaient un pas de jardiner. On retombait alors dans le parc de framboisiers ou dans les plates-bandes de fraisiers et on revenait au château, l’estomac et la conscience un peu chargée mais le cœur et la tête ensoleillés par l’ivresse de la nature. La vie à Estaimbourg était très monotone, point n'est besoin de le dissimuler, et quoique ces souvenirs n'aient le droit d’évoquer aucune satire, il est avéré qu'on cherchait l’ ombre du parc pour parer aux inconvénients du soleil, puis le soleil  pour se réchauffer de la fraicheur de l’ ombre, qu'on y discutait avec un esprit charitable et plein de douceur de I’ opportunité d'un salon au nord ou au midi, qu'on y cherchait avec une inaltérable patience le bien -être des marmots chéris qu'il fallait tenir un peu éloignés et qu'on emmenait de temps en temps pour ne pas trop fatiguer les oreilles maternelles. On parlait aussi pendant les repas des recettes culinaires les plus agréables au palais. Au moins la médisance était éloignée de ces conversations. Le soir enfin, on s'endormait en remerciant la Bonne Providence de tant de jodles goutées dans une paix si profonde. On ne se plaignait cependant pas de la monotone des jours. L'influence très bien faisant de Mme Prouvost se faisait sentir très douce à tous, grands et petits. Avec l’âge, elle était devenue encore plus indulgente, plus peleuse si possible, toujours souriante de ce bon sourire qui désarmait les moins bien  intentionnés. On la sentait recueille dans une profonde ferveur, et qui aurait ose exprimer une plainte, manifester un mécontentement?
Elle se faisait toute a tous et ne se réservait que de longues stations à l’ église si proche du château que la grille du parc séparait seulement. L'église était, grâce à ses soins, toujours bien  tenue et ornée de fleurs. Elle était sans style avec son porche bas, le petit cimetière a l’ entrée, et évoquait, cette petite église de village, un sentiment attendri en contemplant la simplicité de son architecture, I’ allure un peu barbare de son clocher, et on se répétait volontiers cette strophe chaque fois qu'on y entrait : Salut, je te revois encore,
Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher.
A l’intérieur, les tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la gorge, mais on y priait bien  et les prônes de la cure étaient écoutes sans broncher.
Mme Prouvost recevait de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.
L'ainé de ses petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27 petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.
Dieu couronna cette âme de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.
Maintenant les dernières années de Mme Prouvost sont comptées.
Elle revient à Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.
L'abbé, son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit jusqu'à midi et demi  pour y assister et put de suite dire la sainte Messe dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y assista, cherchant à travers le passage  cruel de cette terre à un monde meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai préparée ».   
Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost,
née
Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:
D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE, SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE  

Présentés par son petit fils Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971 

Estaimbourg-Amedee-III-Prouvost
Amédée III Prouvost, le poète, au château d'Estaimbourg

A Marie DE BOURGOGNE, née le 14 Avril 1839, mariée à N. de MAROLLES; postérité;
B Jean, né à Tournay, le 16 Avril 1843, vicaire à la Paroisse Ste-Marguerite de Tournay.
2° Aurélie-Caroline-Clémence, née le 28 Juin 1822, décédée le 1er Janvier 1874, bienfaitrice de l'Ordre des religieuses Auxiliatrices des âmes du Purgatoire (A cet ordre, fonde-par Eugénie Smet, Aurélie de la Chaussée légua un immeuble, sis rue Nationale a Lille) ;

3° Charles-Désiré-Henri, qui suivra ;
4° Clémentine-Eugénie, née le 23 Mai 1831, alliée le 14 Octobre 1862 a Charles-Pierre-Pépin GAILLARD, baron DE BLAIRVILLE, fils de Félix-Constant et de Charlotte-Ludivine de Beaulaincourt, né à la Beuvrière, le 2r Février' 182r, chef d'Escadron d' Artillerie, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé a Arcachon le 28 Mars 1889, dont postérité.
VIII. - Charles-Désiré-Henri DE LA CHAUSSEE, fils de Charles et de Thérèse de Savary, ne a Lille le 6 Septembre 1825, Conseiller référendaire a la Cour des Comptes, décédé à Paris, le 1° Juin 1886, épousa en premières noces a Paris, le 21 Février 1854, Alice-Adelaïde RANFRAI DE LA BAJONNIERE, fille d' Armand-Henri, et de N. Davous, née en 183I, décédée à Strasbourg le 27 Mars 1869. En secondes, noces il épousa le 26 Juin 1880, a Versailles, Jeanne-Rose-Louise DE PORTES d'Amblérien, fille de Claude-Louis-Amédée, et de Cécile-Victoire de Gascq, née en 184I, décédée a Toulouse, le 29 Mai 1895, dont:
1° Antoinette-Marie-Charlotte- Yvonne, née en 1857, décédée au château de la Bijoire (Vendée), le 17 Septembre 1862 ;
2° Daniel-Charles-Marie, ne le 10 Mai 186I, attaché d’Ambassade.
3° Aurèlie-Félicie-Marie-Thérèse, née le 11. Novembre 1863, mariée 1° Juin 1888, à Paul-Marie-Joseph-Adolphe COLLINET, vicomte de LA SALLE, fils de Marie-Edmond-Aime, et de Marie-Armande de St-Priest, né à Seur le 26 Octobre r855, capitaine d'infanterie, veuf de Marguerite-Louise-Antoinette Perier;

4° Eugénie, morte en bas-âge.

2° Charlotte-Joseph VIRNOT de LAMISSART (1764-1812),

 baptisée le 21 Septembre 1764, décédée Ie 10 Novembre 1812, qui épousa le 13 Juin 1786 François-Emmanuel-Désiré QUECQ, Sgr d'HENRIPRET,  

Quecq-Ste-Catherine-LilleQuecq-Ste-Catherine-Lille

Quecq-Virnot

fils cadet de Jean-Baptiste-François, Sgr de la Cherye et de Marie-Jeanne le Thierry, né le 6 Décembre 1756, baptise le 7, Paroisse de la Magdeleine. Parrain, Jacques Noël-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Marraine, Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry, veuve du Sieur Thomas Joirès. Cree Trésorier de France et Général des Finances, Garde-Scel au Bureau de la Généralité de Lille le I3 Mai I783 en remplacement de M. Bernard de Meurin devenu vétéran, il fut président de la fabrique de Ste-Catherine, et releva sa bourgeoisie le 30 Décembre I786. Le I3 Juin de la même année, en la chapelle des Dominicains de la Paroisse Ste-Catherine, il avait épousé Charlotte-Joseph VIRNOT DE LA MISSART , née Paroisse Ste Etienne, le 2I Septembre I764, fille de Charles-Louis, Sgr de la Missart, trésorier de la ville de Lille, et de Dame Marie Alexandrine Lenglart.  Les témoins furent Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quecq, Chevalier Sgr de Sévelingue, Trésorier de France et General des Finances, Gabriel-Joseph Ie Thierry écuyer, Sgr de la Butinerie, Contrôleur ordinaire des Guerres ; Charles-Joseph-Marie Lenglart, du Magistrat de cette ville, et Urbain-Dominique Virnot, Syndic ~ de la Chambre de Commerce. Le contrat fut passe le 10 Juin .e~1 I786 (3), par devant Me Couvreur, avocat et Notaire a Lille. MA  En outre des futurs, de leurs parents et témoins, assistaient audit contrat : Jacques-Emmanuel-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Dame Agnès-Julie-Joseph Leclercq, son épouse ; Gabriel-Joseph Le Thierry, seigneur de la Butinerie, Contrôleur Ordinaire des guerres honoraire, et dame Henriette-Thérèse Gennart, son épouse; Emmanuel-Joseph Quecq de Burgault, Conseiller du Roy au siège royal de la gouvernance du Souverain Bailliage de Lille, Charles Louis Quecq, avocat au Parlement; Edouard-Ernest-Joseph Quecq; demoiselle Julie-Désirée Quecq; dame Marie-Thérèse-Joseph de Lalaing, veuve du sieur Michel-Ange Wibault, conseiller du Roi au Siege de la Monnaie de Lille et Demoiselle Marie-Thérèse-Pélagie- Joseph Wibault, d'une part; Dame Alexandrine-Marie- Joseph Virnot, et le sieur Charles-Henri de Savary, seigneur du Gavre, conseiller du Roi au siège royal du Souverain Bailliage de Lille, son époux; Dame Rose-Marie Virnot; dame Marie-Reine-Blanche-Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome- Joseph de Brigode, seigneur de Canteleu; dame Catherine-Charlotte-Joseph Lenglart, épouse du sieur Urbain-Dominique Virnot; Dame Marie-Anne Van Huffel; Dame Alexandrine-Joseph Virnot, et le sieur François-Joseph Barrois, son époux ; Demoiselle Catherine-Charlotte Virnot ; Jacques- Joseph-Marie Decroix, conseiller Secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Flandres, ancien Trésorier de France et Dame Marie-Catherine-Louise-Joseph Vanhoenacker, son épouse; Pierre-Louis-Joseph Carpentier, conseiller du Roi; Dame Jeanne-Marie Thérèse Carpentier, épouse de M. Eloy, seigneur de Vicq; Me Jean-Chrysostome-Joseph le Saffre, avocat au Parlement et Conseiller des deux ordres du Clergé et de la noblesse de la Province de Flandres, d'autre part. tableau de la famille Carpentier. 
Charlotte Virnot mourut a Lille Le 10 Novembre 1812 et François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret le 14 Aout 1838, étant président de la fabrique de Ste-Catherine. Sa Maison de ville était située 44, rue de la Barre; sa maison de campagne à Wazemmes, était celle de Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry autrefois ; ils avaient eu huit enfants: 
1° François-Alexandre, qui suit; 2° Charles-Henri, né Paroisse St-André, le 13 Novembre 1788, Membre du Conseil Municipal de 1822 a 1827, Adjoint au Maire de Lille, décédé en célibat le 4 Avril 1827, 40, rue de la Barre  3° Gabriel-Marie, né Paroisse St-André, le 19 Juin 1790, décédé le 23 Novembre suivant ; 4° Hyacinthe-Gabriel, né à Bailleul le 23 Octobre 1793, décédé en Juillet 1794 5° Charlotte-Désirée-Joseph, née a Bailleul le 28 Février 1795, présentée le lendemain a la Maison Commune dudit lieu, baptisée chez son père par le curé de Dranoustre (Pays-Bas), décédée a Lille le 8 Juin 1812 et inhumée a l'ancien cimetière de Wazemmes; 6° Edouard-Emmanuel, né à Lille le 10 Thermidor an IV (27 Juillet 1796) décédé le 18 Septembre 1796. 7° Jean-Baptiste-Lucien-Marie, qui suivra; 8° Catherine-Virginie, née a Lille le 5 Brumaire an VI, enregistrée le lendemain a la Municipalité, et baptisée chez son père par un .Missionnaire, décédée en célibat le 7 Février 1867 en son hôtel, 44, rue de la Barre.

VI. - François-Alexandre QUECQ D'HENRIPRET, fils ainé de François-Emmanuel-Désiré, et de Charlotte Virnot de Lamissart, ne et baptise le 23 Mai 1787, Paroisse St André, épousa a minuit le 17 Octobre 1815 en l'église Ste-Catherine Alexandrine-Henriette DE SAVARY,  sa cousine germaine maternelle, née le 29/12/1783 de Charles Henri, Sgr du Gâvre, Trésorier de France, Conseiller à la Gouvernance de Lille en 1774, et de Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie Virnot de la Missart. Administrateur des hospices et secours public de la ville de Lille, Conseiller municipal en 1807, il mourut le 15 mars 1841 et fut inhumé à Wazemmes.
Alexandrine-Henriette de Savary décéda le 6 Octobre 1855 ; elle avait eu quatre enfants :
1° Agathe-Alexandrine, qui suit; 2° Charles-Arthur, 3° Adeline-Amélie-Laure-Marie-Thérèse, née Paroisse Ste-Catherine le 24 Juin 1822. Parrain: Henri Quecq, son oncle paternel; Marraine : Marie-Thérèse-Joseph de Savary, Dame de Sevelingue, sa grand-tante. Le 6 Septembre 1853, elle épousa Auguste-Joseph DE FRANCE de HELICAN (d'azur a la fasce d'or accompagnée en chef d'une fleur de lis d'argent, et en pointe d'un coq du même), né à St-Omer, le 23 Septembre 1822 de Paul-Charles, et de Marie Alexandrine Boudry et mourut au château de Lumbres, près St-Omer, le 26 Octobre suivant, empoisonnée, dit-on, par un verre d'eau qu'un domestique jaloux destinait a. une femme de chambre favorite.  Auguste de France mourut le 24 Septembre 1871. 4° Gustave-Lucien, qui suivra.
VII. - Agathe-Alexandrine QUECQ D'HENRIPRET, née le I5 Juillet 1816, présentée le 16 à la Maison Commune. Témoins: les sieurs Urbain Virnot de Lamissart et Henri Quecq, ses oncles paternels; Parrain: François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret, son grand-père; Marraine: Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, veuve du sieur Charles-Louis Virnot de Lamissart, sa bisaïeule paternelle et maternelle. Elle épousa le I5 Juin 1845 à la Mairie et le 16 à minuit en l'Eglise Ste-Catherine Camille-Léon DE VICQ (de sable a six besants d'or 3, 2 et 1, à la fleur de lis d'argent posée en chef. V. Annuaire de la Noblesse de Belgique 1862, p. 805. Bulletin de la Societe d'Etudes de Cambrai XVI, p. 296), écuyer, Marguillier de Ste-Catherine, né le 30 Mars 1815, fils de Roland-François, écuyer (Roland-François DE VICQ, avait eu trois enfants : 1° Jules-Roland, antiquaire érudit, qui laissa une partie de ses collections au musée de Lille; il avait épousé Palmyre de Monthiver.
2° Emma, épouse de Melchior de Madre de Norguet (voir plus loin). 3° Camille3) et de Louise-Marie-Thérèse Van der Helle de Perdekerchof, décédé à Lille le 16 Avril 1894.
Agathe Quecq mourut le 23 Janvier 1887, ayant eu quatre enfants :
1° Roland-Alexandre DE VICQ, né le 30 Septembre 1846, baptisé Paroisse Ste-Catherine. Parrain : Roland de Vicq, grand’ père paternel; Marraine: Alexandrine-Henriette de Savary d'Henriprêt, grand’mère maternelle. Ordonné prêtre a Paris en l'Eglise St-Sulpice, le 25 Décembre 1873, l' Abbé fut vicaire de la paroisse du Sacré-Cœur à Lille, Chanoine honoraire de Meaux et mourut a Bon-Secours (Belgique) le ler Aout 1914 ;
2° Elise-Adeline-Charlotte, qui suivra;
3° René-Marie-Jules, ne Ie 10 Janvier 1850, Paroisse St-Etienne. Parrain : Jules de Vicq, son oncle paternel. Marraine: Adeline Quecq d'Henripret, sa tante maternelle, décédé en 1861;
4° Fernand-Paul, né le 17 Octobre 1852. Parrain : Gustave Quecq d' Henripret, son oncle maternel. Marraine: Palmyre Taverne de Montdhiver (Fille de François-Nicolas-Edmond négociant à Dunkerque en 1771, petite fille de Jacques-Nicolas et d' Anna Coppens, petite nièce de Jean Bart, Palmyre Taverne de Monthiver fut veuve en premières noces de Ferdinand Carrion, Vte de Nisas ; elle épousa le 29 Mars 1840 Jules-Roland de Vicq, fut.la bienfaitrice de l’église St-André, qui lui doit son clocher, et mourut à Lille 26 Février 1891, sa tante paternelle par alliance.
Fernand de Vicq épousa le 12 Avril 1883 Denyse Joseph SCHERER DE SCHERBOURG, née le 29 Décembre 1856 de Emile-François-Philippe, et de Adelaïde-Marie d'Hespel de Flencques, et mourut sans postérité en Octobre 1920. Denyse Scherer, petite-fille de Louis-Alexandre, et de Rosalie de Surmont de Bersee et petite-niece de Eubert Scherer de Vendeville.
IX. Elise-Adeline-Cha1'lotte DE VICQ, née le 17 Juillet 1848, baptisée Paroisse Ste-Catherine. Parrain: Arthur Quecq d'Henripret, son oncle; Marraine: Louise-Marie-Thérèse Van der Helle, sa grand’mère paternelle, épousa le 29 juillet 1873 Albert-Charles-Louis MOULLART (d'or au lion de vair armé et lampassé de gueules. Tenants : deux sauvages portant la bannière de l'écu. Voir la généalogie de cette famille dans CARPENNTIER. Histoire du Cambrésis, MORERI, LA CHESNAYE DES BOIS, St-ALLAIS. Les barons de Torey, seigneurs de Vilmarest, sont issus de Foulque Moullard, qui combattit pour les Anglais à Fauquemberghe en 1270), baron de VILMAREST, né à Ecuires près Montreuil-s-Mer (Pas-de-Calais) le 11 Septembre r840 de Pierre-Auguste, baron de Torey, et de Celine-Isabelle-Joseph Van der Cruysse de Waziers, dont deux filles: 1° Marie-Thérèse-Auguste-Agathe DE VILMAREST, née à Nielles-lez-Ardres, le 1er Juillet 1874, déclarée le 2.

2° Camille-Celine-Marie, née a Lille le II Novembre 1875 épouse de Raoul DE ROSNY dont deux enfants :a) Emmanuel DE ROSNY ; b) Antoine.
 VII. : Charles-Arthur QUECQ D'HENRIPRET, deuxième enfant de François-Emmanuel-Désiré, Chevalier, et de Alexandrine-Henriette de Savary, né à Lille le 23 Juin 18r8, présente 
le même jour a la Maison Commune. Témoins: François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret, son aïeul, et le sieur Urbain-Dominique Virnot de La Missart, son grand-oncle paternel et maternel ; il mourut le 25 Juillet 1902 au château de Barcenalle et fut inhume a Bondues. Le 23 Aout 1866, il avait épousé Marie-Mathilde-Fernande VAN EYLL, née à Malines, le 24 Décembre 1827, fille de Alexandre-Antoine-Joseph Alard, baron Van Eyll de Barcenalle C), et de Marie-Angélique- Joséphine, comtesse de Gourcy-Serainchamps, dont une fille, qui suit:

 VIII. - Marie-Antoinette-Alexandrine QUECQ D'HENRIPRET, née à Lille le 9 Mai 1868 épousa le 27 Mai 1891 Mizaël Edouard-Edmond LE MESRE, Comte de PAS, fils de Charles-Joseph-Alfred (2), et d'Idalie-Marie-Ghislain Vermeulen, né à Gand le 2r Avril 1866, dont postérité. Chateau de Pas

Gustave Quecq, né Paroisse Sainte Catherine le 14 avril 1828, présenté à la maison commune et baptisé le 21 avril; parrain : Jean Baptiste Quecq d’Henriprêt, son oncle ; Marraine: Henriette- Thérèse-Gabrielle Quecq, cousine germaine de son père. Il épousa le 17 Septembre 1865 en l'Eglise de la Madeleine Sarah-Louise-Marie DE MADRE DE NORGUET: (d'azur à un entrelacs d'or. Situé à Bachy et relevant de la Seigneurie de Templeuves en Dossenez, le fief de Norguet consistait en seize bonniers et demi.), née le 23 Mars 1843 de Me1chior-Edouard-Joseph, et de Emma-Marie-Séraphine de Vicq, décédée à la Buissière le 2 Juillet 1899 ; il mourut le 20 Juillet 1876 laissant deux enfants : 1° Louise-Marie, née à Lille le 11 Février 1870, alliée en 1890 à Etienne-Charles GIROD DE RESNES, ne a Beaumetz-les-Loges le 10 Février 1855 de Casimir-Charles et de Berthe-Alexandrine du Fresne de Beaucourt, officier de cavalerie, décédé sans enfant. Par testament, Louise Quecq de Resnes a donne au Musée de la ville de Lille une magnifique Vierge en ivoire du XIVème siècle.
2° Henri-Melchior QUECQ D'HENRIPRET, à Lille le I5 juillet 1872, épousa le 28 Aout I900 au Château de Marchin (Belgique) Cécile-Marie-Isabelle- Ghislaine, comtesse de ROBIANO (d'argent au chef d'azur émanché de trois pointes et charge de trois fleurs de lis d'or. Cette famille était établie a. Milan des le X° siècle ; au Congres d' Anvers (1626) Balthazar de Robiano, trésorier général des finances, était le Ministre plénipotentiaire des Archiducs.), Née a Bruxelles le 3 Décembre 1878 d'Alphonse, et de Clémentine Pycke de Peteghem dont il eut quatre enfants :
1° Raphael, né à la Buissine, le 12 Octobre 1901; 2° Odile-Cécile-Marie, née a Lille, le 30 Octobre 1902 ; 3° Lucienne-Jeanne-Clémentine, née a Lille, le 21 Mars:
VI. - Jean-Baptiste-Lucien-Marie QUECQ D'HENRIPRET, septième enfant de Francois-Emmanuel-Désiré, Chevalier, et de Charlotte- Joseph Virnot de Lamissart, ne a Lille le 27 frimaire an VIII (17 Décembre 1799) enregistre ledit jour a la Municipalité, et baptise le lendemain chez son père par un Missionnaire, épousa a Cambrai, Paroisse du St-Sépulcre, le 26 Septembre 1827 Claudine-Cécile-Louise de St-LEGER (d'azur Ii deux épées d'argent posées en sautoir, accompagnées en chef d'un soleil d'or. Supports: deux licornes.), née a Cambrai le 5 Mars I8u de Jean-Baptiste-Alexandre, chef de bataillon du Génie en retraite, Chevalier de la Légion d'Honneur et de Adelaïde-Marie- Louise Benoit de Neuflieu. Petite fille de César-Alexandre de St-Leger, chevalier, seigneur de Beautor. Capitaine, et d'Albertine de Preséau.
Lucien Quecq était juge honoraire au Tribunal de Ire instance de Cambrai lorsqu'il mourut Ie 26 Juillet 1887, laissant une fille unique, qui suit: 

VII. - Laurence QUECQ D'HENRIPRET, née à Cambrai le 21 Mars 1840, baptisée a la Paroisse du St-Sépulcre. Parrain : Alexandre Quecq d'Henriprêt, son oncle paternel; Marraine: Adelaïde-Marie-Louise de Neuflieu, son aïeule maternelle, épousa a Cambrai le 8 Septembre 1863 Paul-Alexandre-Joseph, baron d'HAUBERSART, ne a Douai le 12 Juillet 1833 fils de Charles-Louis-Joseph, (Charles-Louis-Joseph, baron d'Haubersart, ne le 4 Avril 1775, décédé le 23 Aout 1856, était le fils cadet d'Alexandre-Claude- Joseph-Séraphin. Celui-ci, né à Coutiches (Nord) le 18 Octobre 1732. époux le 17 Juillet 1788 de Rosalie-Ursule Raison, Substitut au Parlement de Flandres en 1789, premier Président de la Cour de Douai, Député au Corps législatif en 1805, Chevalier de l'Empire le 28 Janvier 1809, Baron et Sénateur en 1813, fut créé Pair de France le 4 Juin 1814 et mourut a Douai le 16 Aout 1823) inspecteur des contributions du Département de Vaucluse et de Marie-Clémentine de Lespaul (Clémentine de Lespaul, née à Lille de Clément-Charles-Joseph et de Marie-Philippine Aronio). d’HAUBERSART : d'azur au chevron d'or charge de deux épées appointées de sable, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une balance du même.
Le baron Paul d'Haubersart était secrétaire de l'Ambassade de France a Rome, chevalier de la Légion d'Honneur, des ordres de Pie IX et de François Ier de Naples, Commandeur de l'Ordre de Saint-Silvestre, et mourut accidentellement a Paris le 20 Mai r868, âgé de 35 ans ; il laissait deux enfants : 2° Maurice-Joseph, né le 21 Aout 1867 et décédé le 3 Septembre de la même année.

1° Marthe-Marie, d'HAUBERSART, née le 5 Septembre 1866, alliée à Cambrai le 12 Janvier 1886 a Raoul- Gabriel-Ghislain, baron des ROTOURS, fils d'Eugene (2), député du Nord, et de Emma Van den Heeke de Lembeeke, Robert-Eugene, baron des Rotours, né au château d'Aniche, le 23 Octobre 1833, d'Antonin, et de Séraphique-Eugénie Plichon.Premier commis des Monnaies, un de ses ancêtres publia ses « observations sur la déclaration du 30 Octobre 1785 au sujet de l'augmentation des prix des matières d'or et d'argent depuis le Ier Janvier 1720». dont deux fils:
A°- Guillaume-Antonin-Joseph-Ghislain, Baron des ROTOURS, né à Cambrai le 1er Juillet 1888, Député du Nord, épousa le 6 Mars 1912 Elisabeth de FRANQUEVILLE (de gueules au chef d'or), née a Paris le 9 Février 1888 du Comte Roger de Franqueville, et de Marie de Mun, dont sont issus :
1° Jacques-Gabriel-Joseph, né à Avelin (Nord), le 17 Mars 1913 ;
2° Laurence-Antoinette-Marie, née à Paris le 5 Mai 1916.

B°- Robert-Marie-Piat des ROTOURS (d'azur à trois besants d'argent), né à Avelin, le 19 Juillet 1891, épousa le 13 Octobre 1926 Claire Jeanne POTIER DE COURCY (de gueules a la fasce d'argent, accompagnée de trois croisettes du même), fille du Vicomte Jean et de la Vicomtesse née Slary d'Harcourt, dont une fille :Alix-Jeanne-Marie-Marthe, née à Paris le 17 Décembre 1927

Des-RotoursQuecq-St-Legerchateau-d-AvelinProuvost-Virnotd-Haubersart-Quecq-d-HenripretArmoiries-d-haubersartdes-Rotours-d-Haubersart                               

           Blason des Rotours,        Quecq d'Henripret             Château d'Avelin,      Alliances Prouvost-Virnot,                                                   d'Haubersart              des Rotours         

3° Urbain-Louis-Joseph,

 baptise le 29 Décembre 1765, décédé le 21 Novembre 1767;

4° Pierre-Alexandre,

baptise paroisse Ste-Catherine, le 28 Juillet 1769, décédé le 16 Octobre 1772;

5° Hubert,

 baptise le 14 Novembre 1770, décédé le 16 Mai 1777 ;

6° Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851)

, baptisée le II Janvier 1772, décédée le 15 Novembre 1851. Elle avait épousé le 13 Brumaire an III (Novembre 1795) Jean-Baptiste-Joseph PROUVOST, natif de la Madeleine-Iez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant, décédé le 7 Mai 1797, sans postérité. Elle se remaria a Marie- Jean-Charles GENNART, receveur des domaines, décédé le 12 Février IS34, et mourut Paroisse St-André le 15 Novembre ISSI.

7° Jean-Chrysostome-Joseph VIRNOT de LAMISSART,

né le ler Juillet 1774, décédé en bas âge;

 
8° Catherine-Sophie VIRNOT de LAMISSART,
 ci-dessus

9° Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART,

 né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 ;

le II Prairial an X (3I Mai IS02), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il doit s’agir de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART

Hôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lille  Hôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lill
   Hôtel Virnot de Lamissart (Prouvost)52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille

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Vente hotel Virnot de Lamissart a Lille

Vente hotel Virnot de Lamissart a Lille
Documents  P.H. Guermonprez

A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, 52, façade de l'Esplanade, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, Une rue de Lille portera son nom. 1805 – Lille-2 octobre 1854 4 à 49 ans, fils de Barthélémy Delespaul 1778-1813 et Henriette Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 ; le II Prairial an X (3I Mai IS02), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). Ils étaient aussi propriétaires de l'hôtel de Lamissart, 130, rue Royale à Lille.

Hotel-Virnot-de-Lamissart-Prouvost-130-rue-Royale-LilleHotel de Lamissart à Lille (cour d'honneur)hotel%20de%20Lamissart
Hôtel de Lamissart (Prouvost), 130 rue Royale à Lille ,

Façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) : inscription par arrêté du 1er mars 1978


La descendance de Charles Louis Virnot de Lamissart comprend les familles :

De Savary du Gavre, Quecq d’Henripret, de la Chaussée, de Bourgogne, de Bourgogne Herlaer, Martin de Marolles, Martin de la Bastide, Ranfrai de la Bajonniere, de Portes d’Amblérieu,  Le Marchand de Guignard de Saint Priest, de Massol de Rebetz, de Torquat de  la Coulerie, Le Rouge de Guerdavid, Boudoux d’Hautefeuille, de Brunville, de Baillencourt dit Courcol, de Witasse-Thézy, Desjonquères, de la Huppade-Lartulière, de Pommare, Gaillard de Blairville, Lefebvre-Delattre d’Heilly, van Pradelle de Palmaert, de Rotalier, de Larminat, Wignier d’Avesnes, Barbier de La Serre, Lecuyer, de Sarrieu, de Sars, Jouan de Kervenoel, de Witwicki, Prouvost, Virnot, de Saint Léger, d’Haubersart, des Rotours et de Chaulieu, de Francqueville, de Ladoucette, de Langsdorff, Potier de Courcy, Moulard de Vilmarest, de Diesbach de Belleroche, de Lassus de Saint Geniès, de Gouvion Saint Cyr, Micklam, de Vicq, de Vilmarest, Scherrer de Scherbourg, van Eyll, Le Mesre de Pas, de Faverges et de Challes, de Colnet, Le Bourgeois, d'Astier d'Ussel, de Bengy-Puyvallee, Thomasset, de Feuilhade de  Chauvin, de Montais, de Nazelles, de Saint Martin, des Champs de Morel, d’Estampes, Dugas de la Cantonnière, de Vaux Saint Cyr, de Baynast de Septfontaines, Defrance de Hélican, de Bray, de Madre de Norguet, de Resnes, de Robiano, Vuylsteke, Dons de Lovendeghem, de Rosny, du Plessis d’Argentré, de Kerautem, de Menou, de Gelas, de Chevigné, de Poncins, Lefeuvre, de Lencquesaing, de Nanteuil, de Sainte-Foy, de Rincquesen, de Villèle, du Pontavice, de Kermoysan, Sallier-Dupin, Le Pays du Teilleul, Moullart de Torcy, de Contenson, de Pirey, de Corny etc.

Dominique-François VIRNOT (1773-1833)

baptisé à I’ église Saint Etienne le 3 octobre 1773, décédé à Lille, paroisse de La Madeleine, le 2 juillet 1833,
épouse le 20 prairial an VIII de Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, baptisée en l'église Sainte Catherine Ie 15 janvier 1777, nièce d'Urbain Dominique, fille de Charles-Louis et Marie Alexandrine Lenglart
Il vivaient dans l'hôtel de la place Saint-Martin :« une vaste salle servait de théâtre de société et de bal ; Louis Lenglart, élève de Watteau de Lille y brossait des décors; la jeune et élégante Catherine Sophie de Lamissart y était une prima donna délicieuse et on se rappella longtemps une représentation de la «Flute enchantée»particulièrement brillante» LTE

Descendance-Virnot

7° Victor- Dominique Virnot (1803-1868)

Epouse Adéle-Catherine Le Thierry (1817-), fille d’Urbain Le Thierry, née en1790, Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange ; dont Urbain IV et Julie-Jeanne épx  Henri Barrois 

les-filles-virnot   hotel-virnot-place-saint-martin-lille   Adelaide-Lethierry-Virnot    Boiseries-hotel Virnot    Escalier-Hotel-Virnot-Rue-Gand-Lille    

          Hotel Virnot depuis le XVII°, place Saint Martin à Lille  reconstruit vers 1772                Adéle-Catherine Le Thierry                      Hôtel Cuvelier puis Virnot, rue de Gand à Lille            

8° Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)

Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper Derode, 
Vice-Président de la Chambre de Commerce et du Tribunal de Commerce, 
Chevalier de la Légion d'honneur,
et Céline Cuvelier 
cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur

Urbain Virnot Derode    Blason-Virnot   Urbain-Virnot-Derode   Blason-Derode   Louise derode

Urbain Virnot et ses petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise Derode 

Chateau-Wibaux-Mons-en-Baroeul

Le château Wibaux est la propriété de gauche, celle du centre et une autre à droite dans l'alignement appartenant à la famille Virnot.

   Derode-bronzeDerode-Cuvelier-253, fg Roubaix-Lille-Mons-en-BaroeulFamille-derode-CuvelierVictor-Derode

                Prosper Derode, Les Derode-Cuvelier, leur propriété de campagne du 253, rue du Faubourg de Roubaix, à la limite de Saint Maurice de Lille et Mons-en-Baroeul prise sur un des plus anciennes photos (1867), Victor Derode                                                        Emmanuel Derode

Emmanuel Derode
  Dessins-Monseigneur-de-Segur-enfantComtesse-de-SegurFaire-part-deces-Marquis-de-SegurEcrit-enfant-Monseigneur-de-Segur

               Dessins,enfant, du futur Monseigneur de Ségur                    Faire-part décès Pierre de Ségur                          Ctesse de Ségur     

L’œuvre de la France, elle remplit toutes les pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est pas  Dieu qui l’oubliera, lui a qui tout est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant  qu’ils n’appartiennent pas uniquement au passé. » Monseigneur Pie.

Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra(…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira : »Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui : « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.

 

  

 

 

 

 

Guillaume Simon Albert CUVELIER 1726
&1754 Isabelle Joseph BRAME 1730

 

 

 

 

 

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Josse Auguste Joseph CUVELIER 1758-1815
&1787 Marguerite Constance Eléonore WARTEL 1757-1836

 

 

Henri Emmanuel Joseph CUVELIER 1761-1845
& Henriette Françoise Joseph DATHIS 1766-1814

 

 

 

 

 

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Lucien Eugène CUVELIER 1791-1835
&1813 Marie Angélique Rose CUVELIER 1795-1863

 

 

Henri Albert Joseph CUVELIER 1800-1861
&1825 Julie Louise BERNARD 1808-1882

 

 

 

 

 

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Céline Julie Omérine CUVELIER 1818-1898
&1840 Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892

 

 

Cécile CUVELIER 1830-1885

Anatole de SEGUR

 

 

 

 

 

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Louise Angélique Félicie DERODE 1841-1870

épouse d’Urbain Dominique VIRNOT 1837-1914

 

 

 

 

Pierre d'ASTICES †/1381
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Jean d'ASTICES †/1413
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Jean d'ASTICES
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Bertrand d'ASTICES ca 1440-
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Guillemin d'ASTICES
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Pierre d'ASTICES
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Mathis d'ATICHE †1602/
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Jean d'ATICHE †/1653
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Charles d'ATHIS 1632-1683/
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Philippe André d'ATHIS ca 1660-1687
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Jean-Baptiste DATHIS 1685-1743
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Louis Augustin Joseph DATHIS 1734-1780
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Henri Auguste Joseph DATHIS 1765-1814
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Henriette Rose Désirée DATHIS 1797-1850
Prosper Félix Fortuné DERODE, né le 17 janvier 1790 - Lille, 59000, Nord, France, décédé le 6 août 1852 - Lille, 59000, Nord, France à l’âge de 62 ans, Négociant, Juge au Tribunal de Commerce de Lille

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Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892

Marié le 1er juin 1840, Lille, 59000, Nord, France, avec Céline Julie Omérine CUVELIER, née le 17 juillet 1818 - Lille, 59000, Nord, France, décédée le 10 juin 1898 -

                                                                                                

Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Louis de Gamonet

La dernière de la dynastie des peintre Van Blarenberghe, Eugénie (1790-1864) épousa de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode. Pauline Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques Louis David, notaire et maire de Lille. Le baron Meunier, père, par Jacques Louis David. Lucien Jules Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du Conseil d'Escompte Banque France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et d'Emma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau. Son fils Emmanuel Derode fut président de la chambre de commerce de Paris et du tribunal de Paris, de la Banque française du commerce extérieur (BFCE). Il dirigea également la Sovac et fut associé à la banque Lazard ; il épousa le 8 juillet 1919 avec Marie-Françoise Thiéry-Chérer de Cabanes. Louise Virnot-Derode était la cousine de Victor Derode

 Henriette DathisOrdre-Lys-Duc-Berry-Henri-de-Gamonetvan-blarenbergheStatue-duc-Berry-LilleBaron-Meunier-Derode

Henriette Dathis    Ordre du Lys à Henri de Gamonet         Louis Nicolas van Blarenberghe         Statue duc de Berry à Lille            Baron Meunier                            

        Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Victor-Louis de GAMONET ( Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel.Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.

Louis Hector de Gamonet

1876- — École Saint- Joseph, rue Solférino; dans la chapelle. I. U. S. Fondateurs de l'école Saint-Joseph.

Bablet-Jonolez, Gustaye Barrois, Alphonse Bergerot, Félix Bernard, Georges Bernard, Henri Bernard, Louis Bernard, Mlle Thérèse Bernard, Bulteau-Six, Vte du Coestlosquet, Bob du Coestlosquet,  Anatole Cordonnier, Louis Cordonnier, Léon et Eugène Crépy, Dansette-Mahieu, Vv« Decoster-Droulers, Gustave Decoster, Decroix-Duquesne, Félix Dehau, Alphonse Delesalle, Mme Mathilde Destiecker, Droulers-Salembier,  

Augustin Dubois, Cte du Hays, Fêron-Vrau, Flipo-Desurmont, Ghesquière-Diérickx, V Groulois-Lanvin, Charles Huet, Joire-Vernier, Lefebvre-Desurmont,  Mlle Pélagie Malfait, Masse-Meurisse, Mourcou-Malfait, Charles Paeile, Cte de Pas, Poullier-Longhaye, Camille Remy, M™e Richter-Fagot, Auguste Scalbert, Bon Le Sergent de Monnecove, Emile Vandame, Verley frères, Veilley-Crouan, Achille Yernier,

Gustave Villette, Urbain Virnot, Vve Vrau-Aubineau, Philibert Vrau, Wattrelos—liadbn ?, Cte Werner de Mérode, Vve Alexandre Bernard,

Aimé Samin, Jules Fockedey.

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Mourcou-architecte

Principaux édifices construit par Auguste Mourcou fut en (1845) l’Eglise Saint Martin D’esquermes,(1860)  construction de la maison de santé, et l’hôpital de la Providence de Bailleul, (1866/1876) construction de l’hôpital Sainte Eugénie de Lille(hôpital de la Charité), et d’autre construction comme le Collège Saint Joseph en( 1874 )(Saint Paul),Hospice des Vieux Ménages à Lille en (1876),  le Palais Rameau en (1878), la façade du Cimetière du Sud. Et des hôtels particuliers, et châteaux, Vestrate  à Lomme, le  château  Droulers à Fives et le château  Decoster  à Saint Maurice belvoisin, et bien d’autres.


D'où la branche féminine des Victor Virnot et les deux branches masculines:
la branche ainée des
Albert Dominique Virnot, dite du Havre
et la branche des Urbain Virnot, de Lille

Branche féminine des Victor Virnot:

Victor Virnot-berthe-Bocquet

Victor-Virnot-enfants

Les enfants de Victor Virnot

VirnotVirnot

« L’oncle Victor Virnot avait huit enfants: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la Marne; que des sœurs dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost-Virnot, de son premier mariage avec Mademoiselle Bocquet; puis deux enfants avec Mlle Cailleau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, supérieure du Sacré Cœur. Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux les deux femmes les plus belles de Lille.

Victor allait à la messe tous les matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille , conduit par son chauffeur et rencontrait Mlle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique mais sans argent. Il disait souvent qu’ils étaient « les derniers », c'est-à-dire les rares familles anciennes restant à Lille.  

Le général de Gaulle avait une seule sœur a épousé un M. Cailleau dont la sœur a épousé Victor Virnot. Cette sœur  du général de Gaulle fut cachée pendant la guerre par les Virnot au Havre où ils ont une très belle propriété qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires. La famille de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot;  à Paris, ils habitaient au 114, bd Raspail ou 110 car Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté celui du Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des balcons; la fille de Gaulle allaient à Sion; le grand père Urbain Virnot allait  régulièrement à Paris, en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité lors de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions après les Rothschild, leur hôtel particulier ayant été expatrié rue de Tournai à Lille.

Le très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en classe avec le Général de Gaulle et sont resté s toute leur vie en correspondance. Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot,  au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin: étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté; Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général». Brigitte Prouvost-Virnot

« Le grand père du général, un autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul des Charles Prouvost-Masurel. »

Victor Virnot, né le 22 janvier 1862, Lille, décédé le 28 janvier 1944, Lille  (82 ans), marié le 25 juillet 1889 avec Marie Bocquet, née le 26 août 1867, Lille, décédée le 2 septembre 1903, Mons en Baroeul (36 ans), dont

Madeleine Virnot.

Germaine Virnot, née le 25 octobre 1891, Lille, décédée, mariée  le 7 février 1912, Lille, avec Jean Dubois, né le 10 mai 1876, Lille, décédé le 27 novembre 1922, Lille  (46 ans).

Marie-Louise Virnot, née le 31 octobre 1894, Lille  (filleule: Simone Bernard 1926-), mariée  le 31 décembre 1912, Le Havre (76), avec Augustin Dubois, né le 24 août 1890, Lille, décédé le 18 février 1946 (55 ans).

Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans), mariée  le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à Paris.

Antoinette Virnot, née le 11 mai 1898, décédée en 1972 (74 ans), mariée  le 31 mai 1920, Lille, avec Pierre Herlin, né le 15 juin 1894, décédé en 1975 (81 ans).

Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée  le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ). 

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Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), sœur d’Alfred, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l’âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, marié le 18 janvier 1910, Paris VII, avec Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l’âge de 93 ans), sœur du Général de  Gaulle.

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Victor Virnot et sa deuxième épouse, Berthe Cailliau

Liens entre la famille Virnot et la famille de Gaulle:

 Dans ses souvenirs, Brigitte Prouvost-Virnot  relatait :« L’oncle Victor Virnot avait huit enfants de son premier mariage avec Marie  Bocquet: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la Marne et que des filles dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost, puis deux enfants avec  Berthe Cailleau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, future supérieure du Sacré Cœur ( n dit dans la famille que le Général avait jeté le dévolu sur elle dans leur jeunesse). Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux (Madame Marcel Virnot),  les deux femmes les plus belles de Lille. 

Victor Virnot allait à la messe tous les matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille, conduit par son chauffeur et rencontrait Mademoiselle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique mais sans argent. Il disait souvent : « nous sommes les derniers », c'est-à-dire les dernières familles vraiment anciennes restant à Lille. »

Le général de Gaulle avait une seule sœur : Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l'âge de 93 ans), épouse d’Alfred Cailliau, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), Marié le 18 janvier 1910, Paris VII, décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l'âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, frère de Madame Victor Virnot Cette sœur  du général de Gaulle fut cachée pendant la guerre par les Virnot au Havre – Sainte Adresse qui y ont une très belle propriété qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires.

« Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, née Marie Agnès Caroline Julie de Gaulle le 27 mai 1889 dans le 6e arrondissement de Paris et décédée le 25 mars 1982 à Boulogne-Billancourt, était une résistante française et la sœur aînée de Charles de Gaulle.

Le 18 janvier 1910, Marie-Agnès de Gaulle épouse à Paris Alfred Cailliau, un ingénieur belge né à Tournai le 7 août 1877 et mort en 1967. Lors de la Première Guerre mondiale, elle fut responsable de l'évacuation de son frère, alors lieutenant de Gaulle, blessé à Dinant le 15 août 1914, en montant à l'assaut des tranchées adverses.

Durant la Seconde Guerre mondiale, elle répond à l'appel du 18 juin 1940, lancé par son frère en s'engageant rapidement dans la Résistance française. Marie-Agnès de Gaulle fut arrêtée avec son époux en 1943 et emprisonnée quatorze mois à la prison de Fresnes, puis déportée à Bad Godesberg, une annexe du camp de concentration de Buchenwald où est déporté son mari. Quatre membres de la famille de Gaulle sont alors aux mains des Allemands et Heinrich Himmler, voyant se profiler la défaite, proposera même un échange à de Gaulle, ignoré par ce dernier. Vers la fin des hostilités, en avril 1945, elle sera transférée dans le Tyrol au château d'Itter aux conditions de détentions sans commune mesure avec les camps et où sont détenus depuis 1943 plusieurs hautes personnalités françaises : Paul Reynaud, Édouard Daladier, les généraux Weygand et Gamelin, Jean Borotra ou le colonel de La Rocque. Ils sont libérés par les troupes américains le 5 janvier 1945. Marie-Agnès de Gaulle a perdu un fils tombé au champ d'honneur en mai 1940, deux autres s'engageront dans les Forces françaises libres et le quatrième Michel Cailliau, qui fut prisonnier de guerre et évadé en 1942, créera un réseau de résistance. Elle écrira un livre de souvenir personnel sur sa famille en 1970. Bibliographie :     Souvenirs personnels, Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, ISBN 2-84573-516-2. » Wikipedia

 

La famille de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot, même à Paris : ils y habitaient au 114, bd Raspail  et Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté du magasin Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des balcons; la fille de Gaulle allait à Notre Dame de Sion; le futur Général avait été au collège Stanislas voisin, en 1908-1909, à la même période que le jeune Georges Guynemer. Le grand père Urbain Virnot allait régulièrement à Paris, en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions après les Rothschild, leur hôtel particulier historique du XVII° siècle et son parc ayant été expatriés rue de Tournai à Lille.

Le très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en classe avec le Général de Gaulle et sont restés toute leur vie en correspondance.

Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot, au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin): étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté ! Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général». Souvenirs de Brigitte Prouvost-Virnot

« Le grand père du général, un autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul des Charles Prouvost-Masurel. »

 

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 dont

Marie-Thérèse Virnot, née en 1905. Et André Virnot, né en 1907.

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Michel Cailliau 1679-1733 &
Anne Marie van Kassel 1685-1729
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Michel Joseph Cailliau 1723-1784

Premier échevin & grand bailli du Vicomté de Zuytpeene&
Maria Jeanne Jacqueline Loones 1737-1785
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Pierre Cailliau 1768-1820

Banquier, négociant, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne, & Cie, conseiller municipal de Valenciennes&1795
Catherine Caroline Isabelle Duquesne 1770-1860

Duquesne

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Victor Cailliau 1799-1877

Banquier, directeur de la banque Cailliau &1826
Thérèse Leman 1804-1870
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Edmond Cailliau 1834-1909 &
1859
Marie Pollet 1834
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Berthe Cailliau 1872 &
Victor Virnot 1862-1944
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Marie-Thérèse Virnot 1905

Quelques parcours de vie :

Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894

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Georges Prouvost Virnot né en 1894Marthe Virnot 1896 1985
      Georges Prouvost (1892) et Marthe Virnot  

  

Sœur Cécile Prouvost, 1921-1983

mere marie dominique Prouvostarticle 1 Mère Marie Dominique Prouvost
Mère Marie Dominique Prouvost article
 

Une femme qui a voulu se faire nomade avec les nomades :

Née le 15 juillet 1921 à St Maurice des Champs, près de Lille, dans une famille d’industriels, elle connut une enfance sans privations dans un milieu aisé. De sa jeunesse, de la première année de guerre, de sa vocation, on ne sait rien. Entrée dans l’Institut des franciscaines missionnaires de Marie en 1940 à dix-neuf ans, elle laissa le souvenir d’une novice « casse-cou » toujours à l’affût de quelque chose à entreprendre, à inventer, sans avoir peur de l’effort, de la difficulté, du risque ou du danger. Après son noviciat, elle fit des études d’infirmière puis fut envoyée au Maroc.

Elle écrit, fin 1969, dans un bref résumé de sa vie : J’étais prête à aller dans n’importe quel pays de monde, sauf en Afrique du Nord et chez les musulmans. C’est là que l’obéissance m’envoya. J’étais jeune et pleine d’enthousiasme. Je me suis livrée avec ardeur à toutes les tâches que le Seigneur m’offrit : vie d’infirmière, étude de la langue du pays, de la religion, de la civilisation. Je passais successivement dans les maisons (communautés) de Fès, Casablanca, Taroudant, Rabat. En 1961, j’eus mon obédience pour Midelt. Je fus partout, malgré des croix réelles, profondément heureuse dans ma vocation, trouvant dans l’Institut mon plein épanouissement humain et spirituel. Midelt fut donc la dernière étape de sa vie conventuelle, avant le grand saut, chez les nomades. Là, elle avait un poste d’infirmière dans le dispensaire, dépendant de la Santé publique, et elle s’occupait plus spécialement de prévention maternelle et infantile. À la fin de 1969, Cécile écrit : Depuis deux ans, le Seigneur m’attire vers une intimité constante avec lui et un profond désir de vie contemplative. Lors de ma dernière retraite en septembre 1969, il me fit voir clairement que ma vie serait nomade-contemplative. C’est en juin 1969, au cours de l’ascension de l’Ayachi (le deuxième sommet du Haut-Atlas, 3735 mètres) qu’elle ressentit vivement et douloureusement combien les nomades étaient abandonnés au point de vue sanitaire. À la fin de 1969, elle présente, par écrit, son projet à la Provinciale et à son conseil, ainsi qu’à la Supérieure Générale et à l’archevêque de Rabat. Elle explique : Je voudrais donc, dès le printemps 1970, avoir l’autorisation de passer, de temps en temps, une nuit sous la tente, soit près d’un malade, soit chez des amis sûrs – et j’en ai de très sûrs. Il faudrait que rapidement, le rythme atteigne deux nuits par semaine ; tout en continuant mes activités normales au dispensaire et en communauté. Puis mon désir serait, dans deux ans, c’est-à-dire au printemps 1972, pouvoir vivre cinq jours sous la tente, dans la montagne et rentrer dans ma communauté le samedi et le dimanche. Plus une partie de l’hiver. Il me semble que là, je vivrais mieux l’imitation de Jésus Christ, la Voie, la Vérité, la Vie de nos âmes, qui a voulu vivre cette vie de proximité et de communauté avec les plus pauvres de son pays qui étaient si semblables au nomades de nos régions ; nomade avec les nomades. Non sans appréhension, ses supérieures et l’archevêque laissèrent ouverte cette possibilité de proximité avec les plus pauvres de la montagne. Un projet qui devint réalité en 1970, au rythme prévu. Comme « compagne », dans ces débuts, elle eut, non pas l’une de ses sœurs, mais une femme berbère et elle dira :

Il s’est créé entre nous une amitié profonde et actuellement, nous vivons en fraternité comme deux sœurs, heureuses l’une et l’autre de montrer à notre entourage qu’une musulmane et une chrétienne peuvent vivre ensemble en réalisant chacune à fond sa religion. Pour nous, ajoute-t-elle, c’est le dialogue islamo-chrétien vécu, avec simplicité, mais dans la réalité.

Très vite, elle pourra dire : J’ai enregistré et arrive à suivre d’une manière régulière près de trois cents familles (de nomades). Il doit en rester à peu près cent cinquante que je n’ai pas encore touchées. Le travail est surtout de prévention, vaccinations, visites prénatales, surveillance des nourrissons, dépistages de tuberculose...Nous faisons aussi les soins…

Ce qui est important pour elle dans ce vivre avec, ce sont les contacts avec les gens qui l’entourent. Entre 1972 et 1974, elle circule dans un rayon de trente kilomètres autour de Midelt, ce qui lui permet de contacter un grand nombre de personnes. En 1972, elle compte 584 familles, soit 3475 personnes. En 1974, elle compte 659 familles, soit 3833 personnes et, en infirmière méthodique, elle établit une fiche par famille. Elle essaie de sensibiliser les parents à la nécessité des vaccinations. Mais comment faire admettre qu’on pique un enfant en bonne santé ? Elle ne vaccine aucun enfant sans l’accord de l’un des deux parents. Un autre point à obtenir, c’est l’hospitalisation quand le médecin la demande car les gens ont peur. Elle suit avec grand soin les enfants : les rachitiques, les anémiés, les mangeurs de terre. Mais elle porte surtout ses soins sur l’éducation : hygiène, alimentation : « Cela m’est facilité par le fait que je vis avec eux, et, en partie comme eux. Je suis à la disposition de ceux qui viennent chaque jour entre 7 h 30 et 17 h 30 ; mais pour les urgences, il n’y a pas d’heure, je suis à leur disposition jour et nuit. Pour se faire nomade avec les nomades, Cécile est vêtue d’un grand burnous d’homme, coiffée d’une manière qui n’était ni féminine ni masculine, et chaussée de grosses sandales berbères, même en plein hiver. Lorsqu’elle devait prendre le car, pour ne pas déranger, elle était prête à partir de bonne heure. Enveloppée dans mon burnous, je me couche sur un banc public, on me prend pour un homme et on me laisse tranquille.

Sa vie à la tente était partagée entre son travail d’infirmière, la prière à laquelle elle consacrait beaucoup de temps et l’étude, car Cécile lisait, écrivait et étudiait beaucoup. Elle avait même composé un lexique français-berbère et berbère-français. Elle avait entrepris la traduction en berbère de l’évangile selon saint Marc et commencé celle de l’évangile selon saint Jean. Elle avait traduit le « Notre Père », le « Je vous salue Marie » et le « Magnificat » et composé quelques chants. Elle suit des cours par correspondance, cours de Bible, d’islamologie, de théologie. On lui doit aussi un livret sur le traitement par les plantes qu’elle complétera au cours des années, ainsi que des notes sur l’acupuncture.

Sa vie fut laborieuse et austère. Pour bien le comprendre, il faut se l’imaginer dans son contexte habituel : non au calme dans sa chambre ou son bureau, elle n’en a pas ; mais assise au pied d’un arbre, ou l’hiver, près du feu sous la tente ouverte à tous. En 1978 Cécile reçoit une sœur comme compagne sous la tente ; mais pour que la Fraternité soit reconnue par les instances suprêmes de l’Institut, il faudrait une troisième sœur, qui se fera attendre encore cinq ans.

En février 1983, Cécile est opérée à l’hôpital d’une occlusion intestinale. Et cette opération révèle un cancer très avancé. Trop avancé même pour qu’on puisse intervenir. Elle est mise au courant par le médecin et elle accepte dans la foi, dans la joie et dans l’espérance. Puis, malgré l’insistance des siens, elle exprime le désir de finir ses jours à la tente, puisque médicalement il n’y a rien à faire. Elle quitte l’hôpital quand la plaie est cicatrisée et continue de soigner les nomades par l’intermédiaire de la sœur qui est avec elle sous la tente. Les derniers mois, les souffrances physiques furent intenses ; et pareillement sa vie d’union à Dieu. Deux mois environ avant sa mort, Cécile commença un jeûne, ne buvant que du liquide. Je ne vois pas pourquoi je devrais nourrir mes cellules cancéreuses quand il y a tant de gens qui meurent de faim…Ce fut la veille de sa mort, le 10 octobre 1983, qu’arriva – dernière délicatesse du Seigneur – la reconnaissance par Rome de cette fraternité sous la tente. C’était dans la montagne les fêtes de mariages et toute la nuit avaient résonné les sons des derbouka (tambours), plus proches ou plus lointains. C’était pour Cécile, l’annonce d’un autre festin, d’autres noces. À l’aube du mardi 11 octobre 1983, après une nuit de grandes souffrances, entourée de ses trois sœurs, elle dit : « Je vais vers mon Père », prononça le nom de Jésus, entra dans la lumière qui n’a pas de déclin et dans la joie de Dieu. À ses obsèques, dans le cimetière de la Kasbah Myriem, c’est une foule qui l’accompagnait, composée de chrétiens et de musulmans, de prêtres et de religieuses ; mais surtout de ses frères et sœurs de la montagne, les nomades.

Témoignages

Un prêtre qui l’a bien connue. Le but premier de Cécile a été de vivre avec les plus pauvres, de partager le dénuement de ce peuple berbère, nomade, qu’elle aimait. Le partage de leur vie avec tout ce qu’il y a de difficile, de dur et parfois même de rebutant, c’était son choix et non pas une conséquence à supporter tant bien que mal. Elle aimait les pauvres, non pas en phrases et en théorie, mais dans la réalité des actes quotidiens.

Son programme de vie

Imitation de Marie : surtout dans son mystère de la Visitation, puisque, comme elle, je porte le Corps de son Fils.

Adoratrice de cette Eucharistie avec laquelle je vis en intimité totale.

Victime, car les sacrifices ne manquent pas quand il faut affronter les intempéries, la privation de tout ...

Missionnaire, selon l’esprit de Mère Fondatrice, Marie de la Passion.

Son faire-part de décès composé par elle-même

Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,

Jésus a dit : Je suis la Résurrection. Qui croit en moi, fut-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jn 11, 25)

Réjouis-toi avec moi !

Le Seigneur est venu me chercher pour la vie qui ne finit pas.

Je prie pour toi et je t’attends dans la joie de la Résurrection

Amen. Alleluia !

Cécile Prouvost

Monseigneur Chabert, l’archevêque de Rabat :

Je l’admirais et j’étais fier d’avoir dans mon diocèse une telle ambassadrice de Jésus parmi les plus pauvres. Elle représentait bien cette option préférentielle que l’Église demande.

Et sa Provinciale :

Telle que je la connais, l’estime et l’admire, profondément dans son don total, dans ce cheminement qu’elle a fait depuis des années et qui […] me semble une authentique recherche du Seigneur, à l’exemple de saint François et de Marie de la Passion.

 

Denis Prouvost
ingénieur, consacre son temps libre à l’étude du Vieux Paris ; Il s’intéresse notamment au cycle de l’eau et à la topographie historique. Il est également contributeur de l’Atlas du Paris souterrain;  il est le fils d'Hubert Prouvost et Brigitte de la Martinière.
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Renaud Gagneux, Denis Prouvost, Emmanuel Gaffard (photographies)
Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus.
De la muraille du Bas-Empire à l’enceinte de 1840, Paris s'est protégée derrière de solides ouvrages, d'un rayon toujours plus vaste alors que la ville ne cessait de repousser ses limites. Il demeure des vestiges importants de certains de ces murs quand d'autres ont pratiquement disparu. L’empreinte en est cependant encore fréquemment gravée dans le tissu urbain: c'est durablement que les enceintes - ou leur fantôme - ont en effet marqué la limite entre des propriétés, que l’orientation du mur a guidé la découpe des parcelles. Ainsi, c'est en portant attention à des éléments d'apparence bien anodine, comme l’orientation des souches de cheminées, la continuité des mitoyens ou les moindres dénivelés de la chaussée, que le promeneur se fera archéologue pour retrouver le chemin des remparts de Paris. 

Alors qu'on la pensait disparue depuis longtemps, les vestiges de la porte Saint-Michel, partie de l’enceinte du XIIIe siècle de Paris, ont été retrouvés. Par Denis Prouvost.   



Les monographies sont, pour les plus détaillées, issues de l'ouvrage de 1930 sur ces familles écrit par  Charles Le Thierry d'Ennequin: 

nous voulons lui rendre hommage. Il sera co-auteur de l'ouvrage que nous sommes en train de publier.

« Charles-Désiré Le Thierry d’Ennequin

Armes-Le-Thierry-d-Ennequin

petit fils de Désiré Le Thierry d’Ennequin -Delebecque, né à Lille le 6 janvier 1860, 11, rue des Buisses, dans une ancienne maison datant de 1727, précédemment habitée par Henri Deleruyelle, le 6/01/1860, licencié en droit et sculpteur, mort à  Paris le 14/06/1929 et inhumé à Flers-Les-Lille, avec ses ancêtres, dans un caveau de style grec qu'il avait fait ériger.

Tombe-Le-Thierry-d-Ennequin

Sa mère était la fille de l'éminent maire et héros de Lille, Jean Baptiste Smet, Chevalier de la Légion d'honneur, dont voici le château du Recueil à Flers près de Lille. qui restera dans sa descendance jusqu'aux années 1980.

Chateau-du-Recueil à Flers-les-Lille-Jean-Baptiste-Smet-famille-Lefebvre

Après avoir acquis quelques notions d'astronomie, de paléontologie, et soigneusement scruté les textes bibliques, les Beaux-arts et l' archéologie furent l'objet de ses études et de ses voyages.
Cité par Lavignac comme fervent Wagnérien, M. LTE contribua de ses deniers à faire connaitre en Octobre 1899, à Paris l’opéra de Tristan et Yseult, fréquenta les musées d'Europe, des Etats-Unis et du Japon.
Au Musée de la Ville de Lille, il laissa par testament plusieurs œuvres décoratives inspirées par ses séjours répétés aux Indes, en Grèce, en Palestine et en Egypte : le Rishi l’ancêtre en prière, Pasiphaé, Némésis (le titre en grec chypriote de droite à gauche), Danaé, la harpie, cires perdues ; Judith devant Holopherne, statuette en ivoire ; Moïse, qui, après avoir emprunté aux égyptiens leurs vases d’or et d’argent, pour les en dépouiller, entraîne le peuple de Dieu à la conquête des terres des Cananéen, marbre jaune de Sienne ; Salomé dansant, cire perdue ;  Jean Baptiste Smet, maire de Lille, son grand père; Le colonel Albéric Smet à Sedan, cire perdue; le duc Philippe de Bourgogne, Cupidon, La sorcière, statuettes en bleu turquin, en marbre Savarezza, en ivoire ; Persée délivrant Andromède, pendentif pectoral en or émaillé par Tourette ; des vases, des plateaux, des lampes ; de l’orfèvrerie, des bijoux etc; il eut le rare bonheur de pouvoir étudier sous leurs formes diverses et jusque dans la mélancolique poésie de leurs ruines, tous ces rêves de beauté dont tant de civilisations ont parsemé le Monde, et notamment les temples de Bijanagar dévastés en 1564, de Khajurao, de Magda, du Guzrat, de l'Orissa" d'Angkor, de Boroboudha que l’indifférence et l’abandon ont voués à la mort. Sur les Merveilles architecturales, éparses dans les brousses de l'Orient. V. FERGUSSON, History of indian and eastern architecture. LEBON: La civilisation de l'Inde (1887). La peste et le choléra qui ravageaient les Indes à ces époques, il les affronta deux fois impunément, mais pas tout à fait la cruelle maladie coloniale qui avait déjà emporté son cousin Carlos Barrois.
De Charles Le Thierry d'Ennequin à 25 ans, il existe un buste en bronze par Samain, artiste belge, Prix de Rome. 
 Auteur d’une généalogie sur sa famille, d'où est extrait cet article »  

La lignée des Virnot

Antoine Virnot, né en 1585, décédé après février 1641.
Marié avec Blaise Beauchy, dont

§  Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ), marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), décédée, dont

·         Elisabeth Virnot, née le 16 avril 1924, Le Havre (Seine-Maritime), docteur en médecine, mariée le 5 juillet 1951, Paris, avec Alain de Christen, né le 16 mars 1924, La Mulatière (69), décédé le 26 décembre 2011 (87 ans), ...

·         Alain Virnot, né le 4 juin 1925, Le Havre (Seine-Maritime), marié le 18 décembre 1950, Paris, avec Hélène Angliviel de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925, Paris 1er, décédée le 8 mai 2000, Paris (74 ans), dont descendance.

 

·         Anne Marie Virnot.

·         Urbain Virnot, né à Wasquehal (Nord),  marié le 27 avril 1956, Mouvaux (Nord), avec Chantal Segard, née à Lausanne (Vaud, Suisse), dont

o    Urbain Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié en 1990, Morges (Vaud, Suisse), avec Marie de Celis, dont

§  Aurélien Virnot, né à Paris.

§  Laurent Virnot, né à Paris.

o    Olivier Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié vers 15 août 1991 avec Ingrid Vandenbussche, dont

o    Alexandra Virnot, Delphine Virnot, Stephanie Virnot

 

o    Nicolas Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Hélène Lemoine, dont

o    Charles Virnot, Céline Virnot, Rémi Virnot, Théophile Virnot

o    Bruno Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Lucie Youroukova, dont

o    Amélie Virnot, Isabelle Virnot,

o    Jean-Dominique Virnot, né à Morges (Vaud, Suisse), marié avec Sylviane Currat, dont

§  Solène Virnot, Eloïse Virnot.

·         Marie Antoinette Virnot, née le 7 septembre 1926, décédée ; mariée avec Yves Carré, décédé.

·         Ignace Virnot, né le 20 décembre 1927, Wasquehal (Nord), décédé le 28 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne), inhumé le 31 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne) (82 ans), prêtre.

·         Marie Agnès Virnot, née le 15 janvier 1929, décédée le 27 février 1972 (43 ans).

·         Francis Virnot, né le 26 avril 1930, Wasquehal , décédé, marié le 27 juillet 1955, Croix , avec Elisabeth Poissonnier, née à Roubaix , dont

o    Élisabeth Virnot, mariée avec Hassan Zougari, ...

o    Martine Virnot, mariée avec François Delannoy, ...

o    Pascale Virnot, mariée en 1984 avec Jocelyn Vallet de Villeneuve,

o    Dorothée Virnot, mariée avec Didier Cossart,

·         Cécile Virnot, mariée avec André Masquelier, décédé,

·         Françoise Virnot décédée,
mariée avec Jean-Pierre Maquet, ...

·         Marie Christine Virnot, mariée en 1974 avec Michel Boulanger,

·         Brigitte Virnot, née le 3 juin 1931, La Madeleine (Nord), décédée le 18 février 2010, Bure-les-Templiers (Côte-d'Or), inhumée le 22 février 2010, Recey-sur-Ource(Côte-d'Or) (78 ans), mariée le 29 novembre 1951, La Madeleine (Nord), avec Christian Prouvost, né le 18 novembre 1927, décédé le 3 août 2011 (83 ans),

·         Sabine Virnot, née à La Madeleine (Nord),  mariée le 16 avril 1956, La Madeleine (Nord), avec Yves Minart, né le 6 septembre 1931, Tourcoing (Nord), décédé le 14 avril 2001 (69 ans),

·         Danièle Virnot, née le 2 avril 1944, mariée en 1967 avec Yves Besnard, ...

·         Claudine Virnot, née le 9 mars 1946, mariée le 12 octobre 1968 avec Patrick Puppinck, fondateur de Supeuropa, ...

§  Simone Virnot, née le 4 juin 1904, décédée en 1969 (65 ans), marié le 11 juin 1878 avec Marie Augusta Gamonez, décédée le 11 septembre 1919.

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