9: Albert Dominique Virnot
né le 17 octobre 1864,
Lille, décédé le 18 octobre 1910,
Paris (à l'âge de 46 ans).
Marié le 12 novembre 1890,
Paris, avec Thérèse Tourangin,
née le 12 novembre 1870,
Evreux, décédée le 15 janvier 1920,
Mons en Baroeul (à l'âge de 49 ans),
Denis-Victor TOURANGIN, ancien Conseiller d'Etat,
préfet du Doubs et du Rhône, ancien Sénateur, Grand-Officier de la
Légion d'Honneur,
Commandeur des ordres de St-Grégoire le Grand, de
St-Sylvestre du Vatican et d'Isabelle la Catholique d'Espagne, membre titulaire de l'Académie des Sciences, Belles Lettres, et Arts de Besançon (1848);
sa soeur fut Zulma Carraud, l'amie d'enfance de Laure de Balzac, et
devint plus tard la confidente d'Honoré de Balzac.
Son fils Yvan
(1826-1881) fut conseiller général du cher; son
arrière petit fils, Philippe Hérriat (1898-1971), de son
vrai nom Raymond Payelle, fut acteur de cinéma, romancier,
dramaturge et académicien Goncourt.
Une de ses cousines Marguerite
Octavie Tourangin épousa un de leurs cousins, Lucien Jules Derode,
négociant, banquier, président de la Chambre de Commerce de Paris,
censeur
de la Banque de France, né 1850 à Lille, décédé 1919 à Paris à l'âge de 68 ans dont
les ainés de la Maison des Derode : Eugène 1882, Lucien
1883-1914, Emmanuel 1887-1956
dont
Victor Tourangin, préfet du Doubs, Thérèse Tourangin enfant, Albert-Dominique Virnot
Albert-Dominique et Thérèse Virnot, leurs enfants.
Réunions de famille Albert-Dominique Virnot à Bléville
10: Jean Dominique Virnot
Dont
Elisabeth, Alain, Anne-Marie
11 : Elisabeth Virnot
née au Havre (76), Docteur en Médecine.
Mariée
en 1951,
Paris, avec Alain de Christen,
né à
La Mulatière (69), écrivain :Auteur de:
Journal
de voyages 1987-2004 - Angleterre, Espagne, France (Le Perche), Hollande, Italie,
Suisse, TurquieItalie, Terre de création. Tome 1, De la parole à la
création artistique, l'Italie à l'âge de la pierre, la Sardaigne énéolithique
et nouragiqueItalie, terre de création - Tome 2, De la parole à la
création artistique : l'Italie et la Sicile grecques Nafrît Récits de
l'inoubliable; décédé le 26 décembre 2011 .
Dont 12 : Loïc de Christen,
né à Paris époux de Corinne Dectot dont Antoine Dectot-de Christen; Nicolas de Christen, Alain de Christen, Vincent de Christen
12 : Côme de Christen,
Epoux d’Odile Sanguinetti dont Claire et Séverine, jumelles,et Jeanne
11 : Anne Marie Virnot,
1927-1980, épousa Thomas Erdos, impresario, renommé danse classique d’origine hongroise.
Thomas Erdos Slips Away From the Artists
By Jean Pierre Thibaudat Liberation, Saturday,
February 28, 2004 English translation by Virginia Dillon The agent, confidant and counselor of Pina Bausch,
among others, has died.Thomas Erdos died of cancer at his home on Wednesday
afternoon. If his name is unknown to the general public, it’s because he
wanted it that way. But all the artists with whom he had a relationship
as an advisor, tour director, and especially as a trusted confidant to whom
friendship was more important than money — all are weeping for this exceptional
man.Which artists? The very greatest. To begin with, Pina Bausch,
who had just been with him to celebrate his 80th birthday. He was behind
the Festival of Choreography at Theatre de la Ville (for which he was the
Artistic Advisor for twenty five years) and the Festivals at Avignon as well as
in Japan. In the shadows stood the discreet and elegant Thomas Erdos, a
man of such taste, tact, and consideration that the word “agent” does not seem
applicable to him.We must also mention the other artists — Alwin Nikolais, Paul
Taylor, Carolyn Carlson, Antonio Gades, Giorgio Strehler — to name but a
few. And don’t forget India where he found so many dancers and
musicians. Also Japan, where he played such an important role in creating
a network of mutual respect and friendship between Japan and France in 1997. AssociationsDuring the 50s and 60s, Thomas Erdos was
the major force behind the Festival at Baalbek in Lebanon, and then at Cheraz-Persepolis
in Iran, where he met Soudaleh Kia, who was to become his collaborator.
She was a rebel — he was a diplomat, making a great combination to deal with
the music establishment in France. With artists like Joseph Nadj or with
directors like Alain Combecque (Festivial d’Automne) or Stephane Lissner
(Festival d’Aix), “Thomas was there, attentive, and vital, with an unparalleled
international network made of associations and sensitivity,” recalls
Crombecque. In India Erdos was received as an ambassador. The Japanese
honored him with their “Tresor Sacre,” which was rarely given to a
foreigner. Last autumn Tomasaburo, the star of stars of Kabuki, invited
Thomas to Tokyo as his guest to see his last performance. This same past
autumn, in a ministerial salon in Paris he was honored by France, his adopted
country (he was born in Hungary but naturalized in 1968). He addressed
the small group of attendees (of whom Pina Bausch was one): “For a long time I
have chosen to remain in the shadows, the wonderful shadows of the wings that
lead to magic. I’ve been so happy there and so comfortable, but today I
am very intimidated to find myself in the light and on the stage.” Then
he spoke of others dear to him who had passed away, his Mother and Michel Guy.
We wish we could have heard him tell stories about his youth in Hungary, the
land of his ancestors and the writer Krudy whom he adored. His bravery in
the underground at Wallenberg in Budapest before he was even 20 yrs old, his
coming to France in 1947, avoiding the regime, trying to earn a living.
And then his adventures with his friend Andre Borocz, also a Hungarian refugee,
the nights in the casinos playing Bridge. His modesty prevented him from
talking about these youthful, fun times, as it prevented him from talking about
Hungary, a private wound, which he didn’t get to visit again till after the
fall of the Berlin Wall. Delicous AccentThis
great traveler, who never changed offices for fifty years, had a wonderful
accent from his native language, which only added to his charm. On
November 1, 1949, Thomas Erdos and Andre Borocz arranged for the Stuttgart
Orchestra, directed by Karl Munchinger, to perform in Paris, the first French
engagement for any German group since the war. Everything started
there. They continued to work very hard with this orchestra, but they
also founded the Festival of Chamber Music at Menton in 1950, as well as many
other projects together and separately. Borocz died first, several years
ago. In their adjoining offices on the Avenue Delcasse, Thomas continued
to keep the name of his friend next to his. “He’s a go-between,” smiled
Thomas, and he believed they would meet again. After which, he will
return to his place in the shadows. We had to wait till he was gone, to
dare to say here, what a bright, shining man he was. http://bearnstowjournal.org/erdos.htm
12 : Dont Laurent Erdös, né en 1960, et Sophie Erdös,née en 1965
11: Alain Virnot
né au Havre, polytechnicien, Creusot Loire, bureau d’étude à l’énergie atomique sous la direction du duc de Brissac, marié le 18 décembre 1950, Paris, avec Hélène Angliviel de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925, Paris 1er, décédée le 8 mai 2000, Paris (à l'âge de 74 ans), dont trois enfants ;elle est la fille de Robert Angliviel de la Beaumelle, Vice-président du Syndicat général de l'Industrie Cotonnière à Paris ep Cécile Brown, Alain Virnot épousera ensuite Rosalinde Feierabend.
Laurent Angliviel, dit Laurent Angliviel de La Beaumelle, Journaliste et écrivain français (Valleraugue, Gard, 1726-Paris 1773) ; était le frère de l’aïeul d’Hélène : D’une famille protestante, La Beaumelle fut élevé dans la religion catholique au collège de charité d’Alès. Ayant quitté la France en 1745, il se rendit d’abord à Genève, où il rentra dans l’Église réformée, puis alla, en 1749, à Copenhague, où il devint professeur de belles-lettres françaises. En 1751, il résida à Berlin où il se brouilla avec Voltaire. C’est lui qui le premier attaqua ainsi, dans son livre des Pensées, le philosophe ami et protégé de Frédéric II : « Qu’on parcoure l’histoire ancienne et moderne, on ne trouvera point d’exemple de prince qui ait donné sept mille écus de pension à un homme de lettres, à titre d’homme de lettres. Il y a eu de plus grands poètes que Voltaire. Il n’y en a jamais eu de si bien récompensés, parce que le goût ne mit jamais de bornes à ses récompenses. Le roi de Prusse comble de bienfaits les hommes à talent, précisément par les mêmes raisons qui engagent un petit prince d’Allemagne à combler de bienfaits un bouffon ou un nain. »Ne trouvant pas à Berlin le succès qu’il y avait espéré, La Beaumelle revint à Paris en 1752 et publia ses Notes sur le siècle de Louis XIV (Francfort, 1753, 3 vol. in-12, avec le texte de Voltaire). À la suite de cette publication, il fut mis à la Bastille du 24 avril au 13 octobre 1753. Cet emprisonnement, auquel on a dit que Voltaire n’était pas étranger, fut motivé sur la violence de quelques-unes de ces notes. À la suite de l’impression des Lettres de Mme de Maintenon, qu’on l’accusa d’avoir dérobées à Saint-Cyr, La Beaumelle fut de nouveau enfermé à la Bastille du 6 août 1756 au 1er septembre 1757.Le séjour de Paris lui étant ensuite interdit, il se rendit à Toulouse où il connut aussi des désagréments. En 1758, alors qu'il se trouve au Vigan en Cévennes, dans le salon de la marquise de Vissec, une parole malencontreuse au sujet du duc de Richelieu lui vaut une incarcération à la citadelle de Montpellier, d'où il ressort peu après. S’étant fixé, après s’être marié, non loin de Toulouse, la haine de Voltaire vint l’y chercher : accusé par celui-ci de lui avoir écrit quatre-vingt-quinze lettres anonymes et diffamatoires, il parvint cependant à persuader le ministre de la police de son innocence. Il obtint même, en1770, une place à la bibliothèque du roi et une pension.On doit à La Beaumelle : Mes Pensées ou, qu’en dira-t-on ? (Copenhague, 1751, in-12) ; Réponse au Supplément au siècle de Louis XIV ou Lettres à Voltaire (1751, 1712 ; 1763, in-12) ; Mémoires pour servir à l’histoire de Mme de Maintenon (Amsterdam, 1755-56, 9 vol. in-12), ouvrage qui dut son succès aux lettres qu’il renferme ; Préservatif contre le déisme (1763, in-12) ; Commentaires sur la Henriade (Paris, 1769, in-8° ; 1775, 2 vol. in-8°), où le critique propose de mauvais vers à l’auteur comme devant être substitués à ceux du poète ; l’Esprit (Paris, 1802, in-12).La Beaumelle a été le principal rédacteur de la Spectatrice danoise ou l’Aspasie moderne, recueil hebdomadaire (Copenhague, 1749-1750, 3 vol. in-8°). Il a aussi traduit aussi du latin en français. Il a écrit sous les noms de plume de « Krinelbol », « Bekrinoll » et « Gonia Pala Jos ».Son fils, Victor-Laurent-Suzanne-Moïse Angliviel de La Beaumelle, né en 1772 et mort en 1831, a publié divers écrits sur l’Espagne et le Brésil et donné quelques traductions de pièces du théâtre espagnol, imprimées dans les Chefs-d’œuvre des théâtres étrangers (1822).
· Elisabeth Virnot, née au Havre (Seine-Maritime), docteur en médecine, mariée le 5 juillet 1951,
Paris, avec Alain de
Christen, né le 16 mars 1924,
La Mulatière (69), décédé le 26 décembre 2011
(87 ans), ...
· Alain Virnot, né au Havre (Seine-Maritime), marié le 18 décembre 1950,
Paris, avec Hélène Angliviel
de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925,
Paris 1er, décédée le 8 mai 2000,
Paris (74 ans), dont descendance qui constitue la branche ainée des Virnot.
· Anne Marie Virnot 1927-1980, épousa Thomas Erdos.
Dont Laurent Erdös, né en 1960, et Sophie Erdös,née en 1965